Discerner la volonté de Dieu
Discerner la volonté de Dieu
- Ne pas prétendre à de nouvelles révélations spéciales
- Suivre l’exemple du Christ, modèle parfait d’abnégation
- Faire usage des lumières naturelles et de prudence chrétienne
- Facteurs personnels à tenir compte
Assurément, nulle question n’est posée aussi fréquemment ni avec autant d’inquiétude que celle qui concerne la connaissance de la volonté de Dieu dans les choix à faire, la direction à suivre, les décisions importantes à prendre… Comment discerner la volonté de Dieu dans des circonstances qui requièrent l’exercice d’une extrême prudence? Il est important de se poser une telle question, car elle traduit non seulement la pression de nos obligations, mais encore la confusion qui règne au sujet de la connaissance de la volonté de Dieu dans des cas particuliers.
1. Ne pas prétendre à de nouvelles révélations spéciales⤒🔗
Ceci est d’autant plus nécessaire que bien des chrétiens se sont laissés entraîner à ce sujet par une certaine mythologie. Des phrases telles que « j’ai été conduit, conduite, par Dieu », « je suis appelé par Dieu », ou encore « ce verset de la Bible m’a frappé », peuvent devenir des véritables clichés. Clichés qui abusent de la foi naïve des uns et qui, ce qui est plus grave, faussent la direction que Dieu trace pour nos existences. Certains se prévaudront de leurs exceptionnelles expériences leur ayant, croient-ils, donné directement accès au cercle des intimes de Dieu et d’être devenus de la sorte les bénéficiaires de révélations spéciales! C’est ainsi que, notamment chez les jeunes, certains prétendent être conduits par Dieu dans telle ou telle direction, avec une certitude qui ferait pâlir à côté toute infaillibilité, même papale! D’autres pensent recevoir des révélations dans leurs rêves ou à travers un sentiment ou une prémonition leur indiquant quel jeune homme ou quelle jeune fille ils devraient épouser… D’autres, par goût d’aventure, mais sans les aptitudes requises ni les ressources suffisantes, se sont lancés dans une action missionnaire dépassant de loin leurs forces et, inutile de le préciser, se sont vite trouvés à bout de force et d’endurance face aux dures exigences de la mission. Nombre de chrétiens se prennent pour de modernes Jeanne d’Arc, entendant dans leur tête des voix venant du ciel… et leur enjoignant de faire exactement ce qu’ils souhaitent faire.
Il ne faudrait donc pas s’étonner que nombre de jeunes chrétiens, n’ayant pas bénéficié de ces faveurs célestes et se comparant aux premiers, veuillent les imiter, mais, incapables d’atteindre ces prétendues hauteurs, se découragent. Cette mentalité hautement fantaisiste, que j’appelle mythique ou utopique, impose à des consciences impressionnables des demandes qui pourraient faire vaciller les convictions les plus solides. Elle fait croire, dur comme fer, que l’on peut pratiquement devenir objet et récipiendaire de révélations spéciales. Apparemment, Dieu leur demanderait sans ambiguïté de changer de métier, de se fiancer à tel jeune homme ou à telle demoiselle, de partir en mission sur-le-champ, et j’en passe…
Le reste de la communauté chrétienne, elle, se trouvera alors placée sous une pénible pression, pour ne pas dire oppression. Car s’il y a vraiment révélation, elle devrait être donnée non seulement à l’individu, mais encore à l’ensemble des croyants. Si Dieu a révélé à quelqu’un qu’il le destine au ministère, il doit par la suite révéler à l’Église comment organiser son examen et authentifier sa vocation. Mais, objectera-t-on, est-il permis de mettre en question un appel direct de Dieu? N’est-ce pas sacrilège de refuser d’accorder crédit à une vocation reçue, de poser des questions à ce sujet, d’en douter? Qui sont donc des hommes pour questionner une révélation reçue d’en haut?
Je regrette; de telles prétentions expliquent pourquoi dans presque toutes les Églises il existe des ministres à bout de souffle et des ministères ratés parce que, tout en se croyant appelés, ils étaient néanmoins inaptes à assumer la tâche. Or, un comité humain peut et devrait poser des questions, par exemple sur la santé du candidat, enquêter sur ses capacités intellectuelles, examiner sa formation antérieure, évaluer sa maturité spirituelle… Il ne suffit pas que celui-là déclare urbi et orbi qu’un appel direct du ciel le qualifie en long et en large pour la tâche qu’il veut assumer…
Je ne doute pas qu’à certains moments de l’histoire de l’Église Dieu ait accordé des directions particulières, par exemple en vue de la formation du canon biblique ou lors de la formulation des dogmes de la foi. Mais en ces heures sa direction a été accordée non à n’importe quel individu isolé, mais à l’Église dans son ensemble. Les prophètes avaient été parmi ces privilégiés. Ils avaient entendu les oracles de Dieu et les avaient transmis et communiqué avec autorité. Le reste de la communauté n’était pas autorisé à recevoir directement la même communication. Elle devait tout simplement bénéficier de l’apport du ministère des porte-parole élus de Dieu.
La méthode divine n’a pas changé au cours du Nouveau Testament. Tous les membres de l’Église primitive ont certes reçu le baptême du Saint-Esprit. L’Église apostolique a eu des privilèges plus grands que le peuple de l’Ancienne Alliance. Cependant, elle bénéficiera à son tour du ministère d’hommes particulièrement désignés, mis à part, consacrés au service de l’Évangile. Elle est fondée « sur le fondement des apôtres et des prophètes » (Ép 2.20). Paul et Barnabas ont été mis à part pour une œuvre missionnaire par l’intermédiaire des prophètes (Ac 13.2). Il exista des prophètes et des apôtres précisément parce que toute l’Église ne devait pas être directement récipiendaire des révélations d’en haut. C’est notre conviction que Dieu ne révèle plus rien de nouveau à l’Église en dehors de ce qu’il a révélé une fois pour toutes par l’intermédiaire des prophètes et des apôtres, ni à une Église particulière, lui permettant d’ajouter dogme sur dogme, ni à des particuliers, pour faire d’eux ses porte-parole. La seule, l’exclusive et définitive révélation divine a été confinée aux 66 livres de la Bible, Ancien et Nouveau Testament. La Bible est le dépôt du témoignage des prophètes et des apôtres. Dans ses pages, nous avons pleinement le conseil divin, exprimé dans sa totalité.
2. Suivre l’exemple du Christ, modèle parfait d’abnégation←⤒🔗
Mais si nous refusons des révélations spéciales, comment nous assurer dans certaines circonstances personnelles de la connaissance de la volonté de Dieu? Signalons à cet égard deux points :
Le premier est la description que saint Paul fait de l’incarnation du Fils de Dieu (Ph 2.5-11). Derrière cet acte d’incarnation se trouvait une décision précédant l’histoire humaine que saint Paul propose à notre enquête; il permet d’avoir un coup d’œil sur ce qui conduisit le Seigneur à s’engager sur cette voie. Le facteur prééminent en a été l’altruisme. Le Christ n’a pas tenu compte de son propre intérêt, mais a cherché celui des autres. Le Christ, notre Seigneur et Sauveur, était l’égal de Dieu; il possède, en effet, des qualités divines et la nature divine. Cependant, il renonça à cette égalité pour servir. Le rappel de l’attitude du Christ est de la plus haute importance théologique et spirituelle dans le cas de l’Église de Philippes, au sein de laquelle des conflits de personnalités et des discussions de préséance semblaient troubler l’harmonie de la vie communautaire. L’attitude du Christ, rappelle saint Paul, fut différente. Lui, qui avait le statut de plus élevé dans le cosmos tout entier, celui d’être l’égal de Dieu, renonça à son privilège. Il accepta la mission confiée par son Père parmi des hommes déchus, misérables, corrompus. Il se dépouilla de ses richesses et de sa gloire.
Bien entendu, en nous servant du terme « dépouillé » pour décrire l’état d’humiliation du Christ, nous devons faire preuve d’une extrême prudence. Être dépouillé ne signifie pas que le Fils de Dieu ait cessé d’être la deuxième personne de la sainte Trinité. Nous employons le terme de manière métaphorique. À cause de son grand amour pour nous, le Christ consentit jusqu’à revêtir la forme d’un humble serviteur. Il accepta la mort de la croix. Il s’humilia jusqu’à consentir à une réduction dramatique de son statut divin, à une extrême dégradation, de sorte que son identité fut totalement obscurcie. On ne devait plus apercevoir chez lui que la forme d’un condamné de droit commun méprisé et défiguré par les mauvais traitements, d’un maudit des hommes et de Dieu.
L’acceptation du Christ de s’anéantir sera décisive pour la direction que nous cherchons pour notre conduite concrète. Nous n’avons pas à placer en avant nos intérêts, mais à tenir compte de ceux du prochain. Même si cela nous engage à renoncer aux nôtres. L’entrée dans la vie chrétienne, prévenait le Christ, exige que nous traversions la porte étroite, tellement étroite que nous ne pouvons passer avec les bagages de nos intérêts personnels, de notre égoïsme, de nos personnalités enflées, de prérogatives imaginées… Se convertir au Christ nous oblige à notre tour à prendre la forme d’un humble serviteur. Nous existons pour faire sa volonté, ce qui par moment peut devenir pénible, voire odieux à des esprits insoumis.
Faisons un pas de plus. Non seulement l’abnégation doit intervenir entre nous et autrui, mais elle peut se dresser encore entre nous et nos propres besoins. Pour répondre aux besoins d’autrui, il faut parfois mettre les nôtres en veilleuse… Dieu décide de nous soumettre à une discipline tellement rigoureuse qu’elle heurte et dérange profondément nos tempéraments. Celui qui aime les relations et la compagnie sera peut-être astreint à la solitude; le timide par nature osera se présenter devant le public, celui dont la santé physique est fragile devra endurer de lourds labeurs… La direction que Dieu accorde présuppose notre dépouillement. Nous aurons à nous poser la question : Quel est le service que je puis rendre à autrui?
3. Faire usage des lumières naturelles et de prudence chrétienne←⤒🔗
Examinons à présent la manière dont nous utiliserons les lumières naturelles que Dieu nous a accordées et dont nous nous servirons en conjonction avec la prudence chrétienne. Un autre point négligé dans cette recherche du discernement de la volonté divine est le suivant : Il existe des circonstances concernant le service que nous rendrons à Dieu, dans l’organisation de l’Église ou la direction des affaires sociales, où nous devrons nous servir souvent de nos lumières naturelles, certes insuffisantes, mais dont Dieu nous a pourvus. La Bible ne dit pas toutes choses clairement en ce qui concerne toutes les activités ordinaires ou extraordinaires de la vie. Ainsi, nous userons de notre prudence chrétienne tout en suivant les règles générales de la Parole de Dieu.
Bien que l’Écriture soit la règle de notre très sainte foi et comme telle suffisante, elle ne nous dit pas, par exemple, à quelles heures nous devons organiser nos services religieux, à quel endroit précis nous réunir en ville comme à la campagne, ou quelle langue devons-nous utiliser (le français académique ou simplement un dialecte de province?). Elle ne nous dit pas davantage quelle version de la Bible utiliser, pourvu qu’elle soit fidèle à l’original. (Je me méfierais cependant de la T.O.B. qui contient, à mon avis, entre autres, une version du Notre Père passablement déformée.) Ce que je tiens à souligner touche à un rang plus large de l’existence chrétienne.
En premier lieu, tenons compte des règles générales qui sont exposées dans la Bible. Nous n’aurons jamais recours aux lumières naturelles comme si elles étaient suffisantes par elles-mêmes, pas plus qu’à notre bon sens commun, comme s’il était un dogme universel. Les unes comme l’autre devront être examinés à la lumière de la Bible. Pour prendre un exemple concret : le chrétien et la chrétienne n’épouseront pas des non-chrétiens, et ceci malgré leurs sentiments. Ne nous plaçons pas délibérément sous un joug qu’à la longue nous ne supporterions pas. Ces choses-là relèvent de l’évidence. Pourtant, nombre de prétendues directions divines ne sont pas si évidentes… La volonté de Dieu est claire dans les domaines essentiels de la vie, et des problèmes surgissent lorsque nous refusons de nous y soumettre.
Voici un second principe : Laissons-nous guider par la lumière naturelle. Cette lumière luit dans la bonté, la sagesse et la puissance de Dieu. La nature elle-même nous montre qu’il est disgracieux pour un homme de porter de longs cheveux (1 Co 11.4). Les païens pratiquent des mœurs contraires à la nature (Rm 2.14). Cela veut dire que nous ne ferons jamais ce qui est antinaturel, c’est-à-dire contraire au dessein pour lequel Dieu a créé toutes choses. Prenons un exemple. Le sexe masculin a été créé en vue du sexe féminin. Les organes génitaux ont été désignés naturellement pour être complémentaires, afin de servir la fonction naturelle pour laquelle ils ont été désignés. Une pratique contraire à ce qui est naturel, c’est-à-dire relatif à l’ordre créé et voulu par Dieu selon les paroles mêmes de l’apôtre (Rm 1.24-27), relève simplement de la perversion sexuelle.
Dieu ne veut pas non plus que nous négligions nos besoins physiques. Prendre soin de nos corps est un devoir naturel, mais violer les devoirs sociaux ou sexuels relève d’une conduite contraire à notre nature créée. Nous n’avons pas à suivre ce qu’on appelle « l’évolution des mœurs » et nous assujettir aux diktats d’un monde impie qui ignore avec arrogance les lois de Dieu. La conscience des païens est, dans une très large mesure, enténébrée. Pourtant, lorsqu’elle n’est pas totalement enténébrée, elle s’offense quand même des pratiques contre nature, comme l’homosexualité ou lorsqu’un fils couche avec la femme de son père (1 Co 5.1), ou que des assemblées religieuses dégénèrent en orgies (1 Co 14.23). Quand les chrétiens abandonnent l’exercice de leur profession sous prétexte du retour imminent du Seigneur (2 Th 3.11), ou qu’ils négligent leurs familles au nom des exigences de la religion, ils agissent contrairement au bon sens chrétien. Sans parler de ces personnes qui contractent des mariages impossibles par la différence d’âge ou par toute autre raison. Nous possédons assez de lumière naturelle pour nous laisser guider sur les points pratiques de la vie courante.
Un autre principe consistera à nous servir de notre intelligence ou, si l’on préfère, prudence, car Dieu ne nous enlève pas notre capacité de réfléchir lorsqu’il nous demande de le suivre! Hélas!, nombre de chrétiens pensent, apparemment, que lorsqu’on se laisse guider par Dieu, on n’a plus besoin de penser… Ils voudraient non seulement des révélations leur tombant directement du ciel, mais encore, si possible, qui ne leur coûtent rien! Or, mes amis, le bon sens, cela existe… « Soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence », écrivait saint Paul (Rm 12.2; Ép 4.23). « Affermissez votre pensée », exhorte saint Pierre (1 Pi 1.13).
Fondamentalement, le chrétien connaîtra la volonté de Dieu s’il accepte de réfléchir sérieusement à la lumière des Écritures. N’oublions pas, cependant, que le bon sens dont nous parlons c’est un bon sens chrétien, celui de l’homme régénéré, habité par le Saint-Esprit, et non d’un bon sens mondain. Nous écouterons par exemple saint Paul et non Michel de Montaigne ou Jean de La Fontaine… Un esprit régénéré sera enrichi par l’expérience, fortifié par l’interaction avec d’autres esprits chrétiens, et il restera sensible à chacun des rayons de la lumière biblique.
Une telle sensibilité est d’une importance décisive. Si nous offensons le Saint-Esprit, si nous négligeons la lecture de la Bible, si nous abandonnons l’Église, nous n’aurons plus aucun terrain solide sur lequel nous tenir. Nous prendrions de mauvaises résolutions et risquerions de tomber dans la mondanité et l’égocentrisme. Nous agirions contrairement à la volonté clairement exprimée par Dieu.
4. Facteurs personnels à tenir compte←⤒🔗
Quels sont les facteurs personnels dont il convient de tenir compte?
1. L’inclination. Si ce que nous voulons nous-mêmes n’est pas décisif, en règle générale, Dieu nous inclinera à faire ce qu’il attend de nous.
2. Sollicitons des avis et méditons-les. Il faut savoir partager et recevoir. Des personnes plus âgées, ayant plus d’expérience, plus sages aussi, nous seront d’un précieux secours dans certaines circonstances. Il existe certainement des amis sincères disposés à nous conseiller utilement. Certes, en dernière analyse, ce sera notre décision qui comptera. Pourtant, nous avons besoin de l’assistance spirituelle du prochain.
3. Tenons compte de nos talents personnels. Quelles sont les facultés dont nous sommes dotés? À cet égard aussi, il faudra exercer un jugement bien sobre (Rm 12.3). Si dans l’Église l’évaluation de nos dons se trouve entre les mains d’autrui, soyons humbles pour acquiescer. Un candidat au ministère qui refuse l’évaluation de l’Église prouve qu’il n’est pas digne du poste.
4. Mesurons l’effet que notre décision produira sur nos familles, parents ou enfants. Quel sacrifice imposera-t-elle à l’épouse? Sera-t-elle disposée à l’accepter? Aurons-nous le soutien d’une Église solide? La famille sera-t-elle soumise à des conditions de vie dangereuses à cause, par exemple, d’un ministère?
5. Quelles sont les implications de nos décisions pour l’Église? Car nous sommes les membres d’un corps, celui du Christ. Pour ce qui dépend de notre sagesse et prudence, nous chercherons ce qui édifie la communauté et non ce qui désunit; nous éviterons de scandaliser les plus faibles des frères.
Enfin, pour conclure, trois remarques :
1. N’absolutisons jamais nos décisions comme si elles avaient force de révélation divine. Celui qui, avec des airs infaillibles, prétend que Dieu lui-même l’a placé à la place qu’il occupe, risque d’être un arrogant. Le prédicateur qui prend ses opinions personnelles pour le contenu de l’Écriture est un faussaire. Il manipule en mettant en avant sa personne. Lorsqu’il ne peut pas appuyer ce qu’il avance par les Écritures, il devrait dire : « Je pense que ceci est correct. Puisse le Seigneur me secourir… »
2. Reconnaissons que le bien fondé ou le non fondé de nos décisions ne peut pas être jugé par les événements immédiats. Lorsque l’apôtre Paul a été fortement conseillé de renoncer à son voyage à Jérusalem, il n’en a pas tenu compte; or, il s’est trouvé dans des circonstances d’une extrême adversité. Parfois, le diable s’arrange à inventer des signes qui paraissent authentiques, mais qui égarent loin de la vérité. Ceux qui sont décidés à suivre Dieu seront impliqués dans toutes sortes de tribulations.
3. Enfin, il nous faut développer une bonne attitude envers nos fautes. Ne nous décourageons pas à la pensée que Dieu a permis que nous succombions, car l’erreur n’est pas le péché impardonnable. Le sang du Christ nous purifie de tout péché et de toute erreur. Nos fautes ne sont pas irréparables. Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, même à travers certaines erreurs. Dieu nous accorde sa lumière même dans le tunnel le plus long.