« J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité — non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise — avec une espérance : cette même création sera libérée de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Bien plus : nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car c’est en espérance que nous avons été sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance : ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. De même aussi l’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l’intention de l’Esprit : c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. Nous savons, du reste, que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né d’un grand nombre de frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés, et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. »

Romains 8.18-30

Peuple bien-aimé de Dieu,

Nous avons déjà vu dans Romains 8 deux actions accomplies par le Saint-Esprit. L’Esprit de Dieu conduit les enfants de Dieu sur la route de la sanctification (Rm 8.14). Une œuvre remarquable! L’Esprit de Dieu rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu, peu importe où nous sommes rendus sur cette route (Rm 8.16). Une autre œuvre remarquable! Romains 8 nous révèle beaucoup de richesses concernant le Saint-Esprit. Nous verrons cette fois-ci une troisième action tout à fait spéciale accomplie par le Saint-Esprit. L’Esprit de Dieu intercède pour nous. Il prie pour nous.

Nous savons que Jésus-Christ, notre Grand-Prêtre, prie aujourd’hui pour son Église. Il présente nos besoins à Dieu le Père. Il plaide en notre faveur. C’est là une réalité magnifique! Nous savons aussi que des frères et des sœurs prient pour nous. Comme c’est encourageant de savoir qu’il y a des personnes qui prient tout spécialement pour nos besoins! Encore faut-il que ces personnes connaissent nos besoins. Il nous arrive de prier pour quelqu’un sans trop savoir ce que nous devrions demander. Mais savez-vous, il y a une autre personne encore qui prie pour nous. C’est le Saint-Esprit! Nous l’oublions souvent ou nous sommes inconscients de son ministère de prière. Et pourtant, il prie en notre faveur. C’est la Parole de Dieu qui nous l’enseigne. L’apôtre Paul nous dit en Romains 8.26 : « L’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. » L’Esprit de Dieu intercède pour nous.

1. Notre besoin de cette intercession⤒🔗

D’après le contexte, l’apôtre Paul encourage les chrétiens de Rome à considérer la belle espérance qui leur est promise. Ceux qui sont en Jésus-Christ ont reçu le Saint-Esprit. C’est un Esprit d’adoption qui fait d’eux des enfants de Dieu. Si nous sommes enfants de Dieu, nous sommes ses héritiers. Un héritage magnifique nous est promis. Nous ne voyons pas encore cet héritage, nous l’espérons ardemment. Le temps présent est un temps de souffrance et d’épreuves. La création elle-même souffre et soupire. Elle attend la révélation des fils de Dieu, elle espère la délivrance. « La création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement » (Rm 8.22). « Nous aussi nous soupirons en nous-mêmes » (Rm 8.23), nous qui avons les prémices de l’Esprit, c’est-à-dire les premiers fruits de l’Esprit, en attendant la récolte complète quand Jésus reviendra dans sa gloire!

Soupirer ou gémir signifie que nous sommes dans la misère profonde. Quand le peuple d’Israël était esclave en Égypte, il soupirait et poussait des gémissements vers Dieu pour que Dieu vienne les délivrer. Un soupir n’est pas toujours exprimé dans des mots intelligibles. Le soupir de la création et le soupir des enfants de Dieu expriment le fait que la vie dans ce monde est pleine de souffrance, mais non pas sans espérance. Le soupir espère et attend la délivrance. Nous soupirons après la glorieuse liberté des enfants de Dieu! Nous espérons ardemment le glorieux héritage qui nous sera donné.

Ce qui est remarquable dans notre texte, c’est que nous ne sommes pas seuls à soupirer. Le Saint-Esprit soupire lui aussi. « Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » (Rm 8.26). Nous avons un Grand-Prêtre au ciel qui intercède pour nous. Jésus-Christ compatit à nos faiblesses. Il a vécu sur terre en chair et en os. Il a été tenté comme nous. Il nous connaît et nous comprend. Il est au ciel aujourd’hui, il plaide en notre faveur auprès du Père. Paul nous le dit plus loin : « Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous » (Rm 8.34). Mais ce qui est spécial dans notre texte, c’est que le Saint-Esprit intercède pour nous, lui aussi. Jésus au ciel et l’Esprit sur terre, dans nos cœurs, tous les deux prient pour nous. Comme c’est réjouissant!

Pourquoi donc avons-nous besoin de l’intercession de l’Esprit Saint? Parce que nous sommes faibles. « De même aussi l’Esprit vient au secours de notre faiblesse » (Rm 8.26). De même. De même que quoi? Paul vient tout juste de parler de notre espérance. Il compare notre espérance à une femme en travail. Une femme qui se prépare à accoucher a besoin d’aide. Les derniers moments peuvent devenir exténuants. Nous sommes comme cette femme qui soupire et qui gémit, nous attendons notre rédemption dans la souffrance, nous avons besoin d’aide, parfois jusqu’à être exténués. Nous courons le danger d’abandonner la foi juste avant la fin. Nous avons besoin d’espérance et de persévérance. La naissance prochaine du bébé donne espérance à la mère. Cette espérance lui redonne force et courage. C’est exactement de cette façon que le Saint-Esprit agit dans nos vies. Il nous redonne espérance. Il prie lui-même pour nous et nous fait persévérer. « De même aussi l’Esprit vient au secours de notre faiblesse. »

Sommes-nous bien conscients de notre faiblesse? Si nous nous pensons forts, comment pourrons-nous vraiment apprécier le secours du Saint-Esprit? Nous n’en verrons pas le besoin. Mais voyez-vous, nous sommes totalement incapables de tenir par nous-mêmes. Si nous étions abandonnés à nous-mêmes un seul instant, nous laisserions tout tomber. Si vous vous pensez forts spirituellement, détrompez-vous. Le Seigneur nous dit que nous sommes faibles.

Quelle est exactement cette faiblesse? « Nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières » (Rm 8.26). Nous avons pourtant plusieurs sujets de prière. Oui, les requêtes de prière ne manquent pas, mais conviennent-elles toujours? Je ne parle pas du style de nos prières ou de leur formulation, mais du contenu. Savons-nous vraiment ce qui plaît au Seigneur et ce qui convient de lui demander? Paul nous dit que « non », nous ne savons pas. Nous avons une appréciation très limitée de notre situation, nous évaluons mal le danger qui nous entoure et nous ne remarquons pas les bonnes occasions qui s’offrent à nous. Nous ne connaissons pas l’avenir, nous avons du mal à nous comprendre, nous discernons difficilement la volonté de Dieu, bref nous ne savons pas très bien pour quels sujets prier.

Le Saint-Esprit comprend et connaît tout cela. Il intercède pour nous. Il connaît nos forces et nos faiblesses, il connaît le monde difficile dans lequel nous vivons, il connaît la situation de son Église, il connaît nos besoins personnels et familiaux et il prie pour nous. Nous en avons besoin! Le Christ au ciel est notre Avocat, il prend notre défense et prie pour nous. C’est le sens du mot « paraclet », « consolateur ». Jésus est notre Consolateur, notre Défenseur et Avocat au ciel. L’Esprit Saint est aussi notre Paraclet, notre Consolateur sur la terre. Il prend notre défense, il intercède pour nous.

Son œuvre de Consolateur est une œuvre juridique, comme un avocat qui plaide pour le droit. L’œuvre de l’Esprit est basée sur la justice. Il présente à Dieu les vrais faits, l’œuvre du Christ sur la croix pour notre salut. Il présente à Dieu nos vrais besoins. Nous avons besoin d’espérer et de persévérer dans la foi. L’Esprit Saint supplie Dieu d’écouter et de répondre, par amour pour Jésus. « Écoute Père, pardonne à tes enfants, fortifie-les dans la foi, aide-les dans leurs faiblesses, donne-leur tout ce dont ils ont besoin pour continuer à marcher et à grandir dans la foi. » Le Seigneur Jésus au ciel prie pour nous. L’Esprit Saint sur terre et dans nos cœurs prie aussi pour nous. Nous en avons tellement besoin!

Dans ce cas, devrions-nous cesser de prier? L’Esprit prie à ma place et donc je peux arrêter de prier. De toute façon, sa prière est sûrement bien plus belle et bien plus efficace que la mienne. Bien sûr que sa prière est parfaite, mais non, sa prière ne doit pas nous décourager de prier, au contraire! Sa prière oriente et fortifie nos prières. Même si nos prières sont faibles et très imparfaites, elles ont une valeur précisément parce que l’Esprit intercède pour nous. Il dit au Père : « Entends leurs prières, je connais leurs besoins. Je comprends leur souffrance et leur espérance, car je vis en eux. »

2. La profondeur de cette intercession←⤒🔗

Nos prières sont souvent faibles et superficielles. Nous prions avant le repas quelques phrases rapides. Nous prions pour nos proches, nos familles, notre Église, pour nous-mêmes aussi. Nous présentons à Dieu nos besoins et ceux des autres, mais souvent nous avons de la difficulté à y mettre tout notre cœur et nous concluons rapidement. L’intercession de l’Esprit n’est jamais superficielle. L’Esprit de Dieu connaît la création tout entière. Il est partout présent. « Tu m’entoures par derrière et par devant. […] Où irais-je loin de ton Esprit? Où fuirais-je loin de ta face? » (Ps 139.5,7). L’Esprit Saint nous connaît en profondeur : « Tu me sondes et tu me connais » (Ps 139.1). La prière de l’Esprit sera donc profonde et intense. « L’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » (Rm 8.26).

Quand nous soupirons, nous marmonnons des syllabes qui ne sont pas des paroles intelligibles. Ce sont des soucis, des aspirations, des anxiétés qui viennent du fond de nous-mêmes. Les soupirs du Saint-Esprit sont encore bien plus profonds. Ils sont « inexprimables ». Nos mots sont incapables de l’exprimer. Notre langue, même si elle est riche et même si elle contient toutes sortes d’expressions colorées, n’est pas suffisante pour rendre adéquatement les soupirs et les aspirations de l’Esprit.

Comment les soupirs de l’Esprit peuvent-ils nous aider? Ceux-ci nous montrent que l’Esprit est impliqué à fond dans nos vies. Il est vivement intéressé par tout ce qui nous arrive. L’Esprit d’adoption a fait de nous des enfants de Dieu. Non pas pour nous laisser tout seuls dans ce monde, mais pour nous conduire. « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Rm 8.14). Il nous conduit chaque jour, dans chacune des situations qui se présentent. Il est là, dans nos cœurs. Sa présence est vivante et agissante. C’est lui qui nous rend capables de prier. « Vous avez reçu un Esprit d’adoption par lequel nous crions : Abba! Père! » (Rm 8.15). Il connaît nos sentiments. Il connaît nos besoins. Il sait très bien que nous ne pouvons pas les exprimer correctement. Et alors, il intercède pour nous par des soupirs inexprimables. Les soupirs de l’Esprit se joignent à nos soupirs et dépassent tout ce que nous pouvons comprendre. Ce que nous n’arrivons pas à exprimer à Dieu, lui, il l’exprime à Dieu pour nous.

Nos tristesses, nos luttes, nos défaites, nos remords de conscience quand nous péchons, notre joie de trouver le pardon gratuit en Jésus-Christ, notre prière de reconnaissance. Tout cela, il le comprend et le présente à Dieu. Nos prières sont faibles et très imparfaites, mais quand je prie, je ne suis pas seul! L’Esprit est là qui prie lui aussi. Mes faibles prières, mes prières incomplètes, il les prend, il les purifie, il les amène au ciel, il les exprime à Dieu de façon complète et parfaite. Et Jésus qui est au ciel, à son tour, il les prend et les présente au Père au nom de son sacrifice parfait pour nous.

Quel encouragement! Avons-nous pris conscience que l’Esprit de Dieu prie vraiment pour nous? Alors, dans ce cas, nos prières deviendront plus riches et plus profondes. Ce sera l’œuvre du Saint-Esprit en nous. L’Esprit de Dieu nous fait espérer dans notre misère. Il nous fait aspirer à la gloire à venir. Il nous fait persévérer dans la prière. La création soupire. Nous soupirons. Et l’Esprit de Dieu soupire, lui aussi! Il aspire au jour où la création sera transformée; il aspire au jour où nous serons libérés du péché, complètement transformés dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu! Il prie pour nous. Il intercède en profondeur.

3. Le résultat de cette intercession←⤒🔗

Il nous arrive de parler à quelqu’un et d’avoir l’impression d’être mal compris. N’est-ce pas frustrant? Il nous arrive de demander une faveur à quelqu’un et de ne pas trouver réponse à notre demande. N’est-ce pas vexant? On peut se demander : Si l’Esprit intercède par des soupirs inexprimables, est-ce que Dieu va comprendre? Même si l’Esprit vient m’aider, Dieu le Père va-t-il répondre à ma prière? Le verset 27 nous éclaire : « Et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l’intention de l’Esprit : c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. »

Dieu sonde les cœurs! Ça nous fait penser au Psaume 139. Il voit nos cœurs en profondeur. Est-ce la garantie qu’il répondra à nos prières? Pas du tout, au contraire. En nous-mêmes, nous n’avons rien qui puisse lui plaire. Il connaît nos désirs et nos motivations. Ça peut faire très peur. Impossible de tromper Dieu. Nos mauvais désirs et nos motifs égoïstes, il les détecte tout de suite. Il voit toutes nos saletés. On ne peut rien lui cacher. Quand nous parlons à Dieu, il entend et comprend, mieux que quiconque. Nos soupirs et nos aspirations, il les connaît parfaitement. Mais ce n’est pas suffisant pour nous assurer qu’il répond à nos prières.

C’est pourquoi Paul ajoute : « Et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l’intention de l’Esprit. » Dieu va plus loin que nos cœurs, il connaît la pensée de l’Esprit Saint. Ses pensées sont pures, elles sont belles et parfaites. Dieu comprend les aspirations profondes de l’Esprit de Dieu. Même si les soupirs de l’Esprit sont inexprimables, Dieu en saisit parfaitement le sens et la portée. Pas besoin de mots pour que le Père et le Fils comprennent l’Esprit. Si l’Esprit intercède pour nous, à quel résultat peut-on s’attendre? Un résultat immédiat, direct et puissant. Dieu entend et Dieu répond! Quand nous cherchons la volonté de Dieu, nous avons souvent besoin de réfléchir, demander conseil, peser le pour et le contre. Le Père, lui, n’a pas besoin d’analyser longuement l’intention de l’Esprit pour essayer de comprendre. Il saisit immédiatement.

L’Esprit, pour sa part, connaît parfaitement la volonté du Père. « C’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints » (Rm 8.27). Nos prières sont-elles toujours « selon Dieu »? Non, pas toujours, malheureusement. Et parfois, Dieu répond « non » à nos prières, ou bien ses réponses ne sont pas comme nous aurions pensé. L’Esprit de Dieu, lui, est exactement sur la même longueur d’onde que le Père et le Fils. C’est selon Dieu que l’Esprit intercède en faveur des saints. Sa prière est toujours correcte, appropriée, au bon moment.

Quelle est la volonté du Père? Nous amener à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. « Ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils » (Rm 8.29). L’Esprit Saint a exactement le même désir. C’est sa prière ardente. « Transforme tes enfants pour qu’ils deviennent semblables à Jésus-Christ! » Alors, d’après vous, Dieu va-t-il répondre à la prière du Saint-Esprit? Certainement! Les soupirs de l’Esprit s’accordent parfaitement avec la volonté du Père. Et le Père comprend parfaitement la pensée de l’Esprit. C’est la recette gagnante pour la réponse aux prières!

En conclusion, de quoi dépend le résultat de mes prières? Est-ce que cela dépend de ma sincérité? De mon intensité? Si c’était le cas, il y a bien des prières qui ne se rendraient jamais jusqu’au ciel. L’Esprit Saint vient nous aider dans notre faiblesse. C’est la clé. Il nous soutient dans nos fardeaux. Il nous fait désirer la magnifique espérance qui est devant nous. Il nous amène à soupirer après la victoire complète, quand nous serons rendus semblables à Jésus-Christ. Il oriente nos cœurs et nos prières dans cette direction. Il transforme et purifie nos prières. Comptons sur son aide. Appuyons-nous sur ses prières.

L’œuvre expiatoire de Jésus-Christ nous ouvre un libre accès au trône de la grâce. L’œuvre de l’Esprit Saint dans nos cœurs nous donne la force de monter jusqu’au trône de la grâce. Sa prière d’intercession transforme mes prières pour qu’elles s’harmonisent avec la volonté du Père. Elle rend ma prière forte et efficace. Et alors Dieu répond. Réjouissons-nous! La prière du juste est efficace! Car l’Esprit de Dieu intercède pour nous. Il intercède pour tous ceux qui invoquent Dieu par Jésus-Christ. Amen.