Se préparer à recevoir une visite pastorale
Se préparer à recevoir une visite pastorale
- La responsabilité de prendre soin du troupeau du Seigneur
- Faire une évaluation de notre vie spirituelle
- Être honnêtes concernant nos problèmes
- Rechercher l’aide et le conseil des anciens
- Être reconnaissants que nos médecins spirituels soient là pour nous servir
1. La responsabilité de prendre soin du troupeau du Seigneur⤒🔗
Dieu a confié aux anciens de son Église la responsabilité de paître son troupeau. Paul a dit :
« Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau au sein duquel le Saint-Esprit vous a établis évêques pour faire paître l’Église de Dieu qu’il s’est acquise par son propre sang » (Ac 20.28).
De même, Pierre a dit :
« J’exhorte donc les anciens qui sont parmi vous, moi, ancien comme eux, témoin des souffrances du Christ et participant à la gloire qui doit être révélée : Faites paître le troupeau de Dieu qui est avec vous, non par contrainte, mais volontairement selon Dieu; ni pour un gain sordide, mais de bon cœur; non en tyrannisant ceux qui vous sont confiés, mais en devenant les modèles du troupeau » (1 Pi 5.1-3).
C’est là une grande responsabilité. Les anciens devront répondre devant Dieu de la façon dont ils exercent leur ministère. Hé 13.17 dit :
« Obéissez à vous conducteurs et soyez-leur soumis. Car ils veillent au bien de vos âmes, dont ils devront rendre compte. Faites en sorte qu’ils puissent le faire avec joie et non en gémissant, ce qui ne serait pas à votre avantage. »
La visite pastorale est un des principaux moyens qu’ils ont de veiller sur nos âmes.
Malheureusement, les visites pastorales ne portent pas toujours les fruits que nous pourrions espérer. Une bonne façon de profiter davantage d’une visite est de bien nous y préparer. Si les familles se préparent avant la visite, le moment de la visite sera beaucoup plus profitable. Comment donc s’y préparer?
2. Faire une évaluation de notre vie spirituelle←⤒🔗
Profiter de l’occasion d’une visite pastorale pour dresser un inventaire spirituel de notre vie. Prendre le temps de nous examiner, de réfléchir à notre relation avec Dieu et avec les autres (famille, frères et sœurs dans l’Église, voisins, collègues de travail, etc.) et de voir comment nous allons spirituellement. Réfléchir à ces questions : Comment savoir avec certitude si je suis chrétien? Suis-je fidèle à lire la Bible et à prier régulièrement? Est-ce que chaque jour je meurs davantage au péché et je vis davantage pour la justice? Contre quels péchés suis-je en lutte en ce moment? Puis-je identifier des domaines de ma vie où j’ai grandi? Si vous avez une famille, réfléchir à ces questions : Comment ma famille va-t-elle spirituellement? Avons-nous un culte familial? Est-ce que je vois des fruits de la grâce dans la vie de mes enfants? Mes enfants démontrent-ils un intérêt grandissant pour les choses du Seigneur? Aiment-ils prier, lire la Bible, adorer le Seigneur au culte, chanter des psaumes et des cantiques spirituels? Une telle préparation sera bénéfique pour nous personnellement et nous aidera à répondre aux questions qui portent sur notre croissance spirituelle.
3. Être honnêtes concernant nos problèmes←⤒🔗
Cette évaluation spirituelle nous amènera à une autre étape. Y a-t-il des domaines dans mon expérience chrétienne avec lesquels j’ai des problèmes? Jacques dit : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres afin que vous soyez guéris » (Jc 5.16). La visite pastorale est le moment idéal pour être honnêtes et ouverts à parler de nos problèmes. Ai-je de la difficulté à lire régulièrement la Bible ou à prier seul ou en famille? Y a-t-il un péché particulier qui domine sur moi? N’attendons pas que le problème devienne insurmontable. Soyons prêts à faire part de nos problèmes aux anciens et à demander leur aide et leurs prières.
4. Rechercher l’aide et le conseil des anciens←⤒🔗
Une troisième étape de notre préparation consistera à voir quelle aide ou quel conseil nous pourrions demander aux anciens. Soyons prêts à leur demander s’ils voient des domaines de notre vie ou de notre famille où des problèmes auraient besoin d’être discutés. N’hésitons pas à poser de telles questions. Il nous arrive tous d’avoir des œillères spirituelles à un moment ou l’autre de notre vie. Rechercher l’avis des autres qui ont vécu des difficultés semblables aux nôtres nous ouvrira de nouvelles perspectives pouvant nous aider dans nos difficultés. Demandons également à nos anciens s’ils pensent à des choses que nous pourrions faire pour servir le Seigneur. Nous avons tous promis de soutenir le travail de l’Église par notre temps, nos talents et notre argent. Trouver des façons de servir est une bénédiction à la fois pour nous et pour nos frères et sœurs dans le Seigneur.
5. Être reconnaissants que nos médecins spirituels soient là pour nous servir←⤒🔗
Quand nous allons voir le médecin pour un examen, nous lui disons habituellement comment nous nous sentons. Nous pensons à ce qui ne va pas et à ce qui peut nous rendre malades; nous essayons de faire le tri entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Si nous omettons de mentionner au médecin un symptôme particulier que nous avions estimé sans importance, ou pire encore, qui nous faisait peur parce que nous ne savions pas ce que cela pourrait vouloir dire, une tragédie peut survenir. Mais ce symptôme pourrait bien être un premier signal d’alarme qui nous avertit d’une maladie grave qui pourrait être facilement soignée à ce stade-ci. Si nous ne tenons aucun compte du problème, la maladie ira en s’aggravant jusqu’à ce qu’il faille prendre des moyens plus drastiques pour nous soigner ou jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour agir. Nos anciens sont les médecins de notre âme. Leur tâche sera bien plus facile et plus efficace si nous prenons le temps de nous examiner nous-mêmes et de leur parler honnêtement et ouvertement de notre condition spirituelle et de nos besoins. Gardons en mémoire qu’un gramme de prévention vaut mieux qu’un kilogramme de soin. Ce proverbe s’applique aussi bien à notre vie spirituelle qu’à notre santé physique. Pratiquons ensemble une médecine préventive!