Qu’en est-il de la prophétie et des langues aujourd’hui?
Qu’en est-il de la prophétie et des langues aujourd’hui?
- D’abord la fondation, puis la superstructure
- Qu’en est-il de la prophétie?
- Qu’en est-il des langues?
- Qu’en est-il de 1 Corinthiens 13.8-13?
La Confession de foi de Westminster, soulignant le fait que l’Écriture est suffisante à notre époque, soutient que « maintenant, Dieu a cessé de manifester sa volonté, de cette manière, à son peuple » (1.1). Les personnes qui adhèrent à cette doctrine sont donc souvent appelées « cessationnistes ». Cette étiquette est lourde de sens. En soi, elle est négative. Dans les débats actuels sur les dons du Saint-Esprit, elle suggère ce à quoi on s’oppose. Il convient donc d’emblée de corriger certaines idées fausses sur le « cessationnisme ».
Nous n’affirmons pas que l’Esprit de Dieu ne travaille plus activement de manière dynamique et spectaculaire. Nous croyons sincèrement qu’il le fait encore. Par exemple, qu’y a-t-il de plus puissant et de plus impressionnant, voire de plus miraculeux, que le renversement à 180 degrés qui se produit lorsque l’Esprit transforme ceux qui sont morts dans leurs péchés en ceux qui sont vivants pour accomplir de bonnes œuvres? Il s’agit ni plus ni moins d’une œuvre de résurrection, de recréation (Ép 2.1-10). C’est vraiment impressionnant!
Nous ne croyons pas non plus que tous les dons spirituels ont cessé et ne sont plus présents dans l’Église. Ce qui est en cause, c’est la cessation d’un nombre limité de ces dons. La continuation des autres dons n’est pas contestée.
On me dit parfois : « Vous mettez le Saint-Esprit dans une boîte. » Deux réponses au moins me viennent à l’esprit. Premièrement, je prends cette accusation à cœur. Limiter indûment nos attentes à l’égard de l’action de l’Esprit par notre théologisation n’est en aucun cas un danger imaginaire. Nous devons toujours nous rappeler le facteur d’incalculabilité que Jésus note dans Jean 3.8 (l’Esprit est comme un vent imprévisible). Toute doctrine saine de l’œuvre de l’Esprit acceptera qu’il reste des choses inexpliquées, une zone de mystère.
Deuxièmement, cependant, comme je vais essayer de le montrer, le Saint-Esprit lui-même, « parlant par l’Écriture » (Confession de foi de Westminster, 1.10), place son activité « dans une boîte », si l’on veut, une boîte qu’il a lui-même souverainement créée. Dans la Bible, le Saint-Esprit n’est aucunement capricieux. L’Esprit est certes l’Esprit d’ardeur, mais il est aussi, et non moins, l’Esprit d’ordre (1 Co 14.33, 40). Il est frappant de constater que l’Écriture met particulièrement l’accent sur l’ordre lorsqu’elle traite des dons spirituels! Rechercher cette ardeur ordonnée — ou, si vous préférez, cet ordre de l’Esprit imprégné d’ardeur — demeure un défi permanent pour l’Église.
1. D’abord la fondation, puis la superstructure⤒🔗
Selon le Symbole de Nicée, l’Église « une, sainte et catholique » est également « apostolique ». Qu’est-ce que cela signifie? Qu’est-ce qui constitue l’apostolicité de l’Église? Obtenir une réponse biblique à cette question est la première étape importante pour voir que la Parole de Dieu enseigne que certains dons de l’Esprit ont en fait rempli leur objectif et ont cessé.
Éphésiens 2.11-22 offre une vision aussi complète de l’Église du Nouveau Testament que n’importe quel autre passage des écrits de Paul ou du reste de l’Écriture. Utilisant une métaphore biblique favorite (voir 1 Pi 2.4-8), Paul dit que l’Église — composée maintenant de païens aussi bien que de juifs — est le grand projet de construction d’une maison que Dieu, le maître d’œuvre, est en train d’édifier pendant la période qui s’étend entre l’exaltation du Christ et son retour. L’Église est « la famille de Dieu, édifiée sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre de l’angle » (Ép 2.19-20).
Deux considérations étroitement liées méritent d’être relevées dans cette description. Premièrement, il convient de noter que le fondement en question est achevé. Il s’agit d’une entité historiquement achevée. Lorsqu’un bâtisseur sait ce qu’il fait (comme nous pouvons supposer que c’est le cas de Dieu!), il pose les fondations une seule fois au début du projet. Les fondations n’ont pas besoin d’être refaites à plusieurs reprises. Après avoir posé les fondations, il construit la superstructure sur ces fondations. De notre point de vue, nous nous trouvons aujourd’hui durant la période de construction de la superstructure. Le Christ a posé les fondations de son Église. Il construit maintenant sur ces fondations.
Deuxièmement, cette conclusion est renforcée lorsque nous considérons comment au juste les apôtres et les prophètes, avec le Christ, sont le fondement de l’Église. Pour le Christ, il s’agit manifestement de son œuvre salvatrice, de sa crucifixion et de sa résurrection. « Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » (1 Co 3.11; voir 1 Co 15.3-4). Cependant, les apôtres font également partie de la fondation. Ce n’est pas parce que l’œuvre salvatrice du Christ serait d’une manière ou d’une autre incomplète. C’est plutôt à cause de leur témoignage, un témoignage autorisé par le Christ lui-même, qui est pleinement une révélation (par exemple, Ac 1.22; Ga 1.1; 1 Th 2.13).
Ce rôle unique des apôtres dans le déploiement historique du plan de salut de Dieu est mis en lumière dans Éphésiens 2.20. Nous trouvons une corrélation tout au long de l’histoire du salut jusqu’à sa consommation en Christ (Hé 1.1-2) : la parole de Dieu se concentre sur les actes de Dieu. La situation est donc la suivante : à l’œuvre fondatrice du Christ achevée une fois pour toutes, Dieu a joint le témoignage apostolique fondateur de cette œuvre, témoignage également achevé une fois pour toutes. La parole de Dieu se concentre sur les actes de Dieu. C’est la matrice qui a permis l’émergence des livres du Nouveau Testament.
Éphésiens 2.20 indique donc que les apôtres avaient un rôle temporaire et non permanent dans la vie de l’Église. La place qu’ils occupaient se trouvait dans la phase importante de pose des fondations de l’histoire de l’Église. Leur fonction consistait à fournir un témoignage autorisé sur la consommation de l’histoire du salut par l’œuvre achevée du Christ, leur témoignage étant une révélation infaillible et remplie d’autorité canonique. Cette fonction a été accomplie. Elle n’appartient pas à la période de construction de la superstructure qui suivra. Elle constitue au contraire le fondement achevé sur lequel le Christ continue de bâtir la superstructure de l’Église.
Plusieurs autres textes du Nouveau Testament confirment que la fonction d’apôtre était temporaire. Pour que quelqu’un puisse être apôtre, il fallait d’abord avoir été témoin oculaire et auditif du Christ avant son ascension (Ac 1.21-26). Dans 1 Corinthiens 15.7-9, Paul considérait qu’il remplissait cette condition à titre exceptionnel (voir 1 Co 9.1). En outre, il semble clairement dire ici qu’il est le dernier des apôtres.
Les épîtres pastorales s’attachent principalement à préparer l’avenir de l’Église après le temps des apôtres. Deux de ces lettres sont adressées à Timothée, que Paul considérait, plus que quiconque dans le Nouveau Testament, comme son successeur personnel. Pourtant, Paul ne l’a jamais appelé apôtre. À la lumière du raisonnement historico-rédempteur déjà mentionné, la « succession apostolique » dans un sens personnel est une contradiction dans les termes. L’apostolicité de l’Église n’est pas garantie par une succession extérieure ininterrompue de titulaires de fonctions pouvant remonter jusqu’aux apôtres. Elle consiste plutôt en une fidélité inébranlable à l’enseignement ou à la tradition des apôtres (2 Th 2.15) tels que mis par écrit dans le Nouveau Testament.
Dans le mouvement charismatique, beaucoup s’accordent à dire que les apôtres — au sens de ceux qui sont « les premiers » parmi les dons accordés à l’Église (1 Co 12.28; Ép 4.11), comme les Douze et Paul — ne sont pas présents dans l’Église d’aujourd’hui. À cet égard au moins, qu’ils le réalisent ou non, la grande majorité des charismatiques d’aujourd’hui sont en fait des « cessationnistes ». Quiconque reconnaît la nature temporaire de l’apostolat doit donc réfléchir — à la lumière d’autres enseignements du Nouveau Testament — aux autres implications que cette position cessationniste fondamentale peut avoir.
2. Qu’en est-il de la prophétie?←⤒🔗
Le passage d’Éphésiens 2.20 énonce lui-même l’une de ces implications, une implication importante. Il affirme que les prophètes, tout comme les apôtres, ont un rôle fondateur. Qui sont ces prophètes? Il est clair qu’il ne s’agit pas des prophètes de l’Ancien Testament. Remarquez tout d’abord l’ordre des mots : « apôtres et prophètes », et non « prophètes et apôtres ». Plus important encore, quelques versets plus loin et dans des termes presque identiques, il est dit que les prophètes en question appartiennent au « maintenant » de la nouvelle alliance, par opposition aux « autres générations » de l’histoire de l’alliance passée (Ép 3.5). Certains ont récemment soutenu que ces prophètes sont identiques aux apôtres (« les apôtres qui sont aussi des prophètes »). Ce point de vue n’est guère plausible si l’on considère la référence suivante de Paul aux apôtres et aux prophètes en dehors de ce contexte (Ép 4.11 : « les uns comme apôtres, les autres comme prophètes »). Éphésiens 2.20 implique clairement que la prophétie était un don temporaire, accordé pour la période de la pose de la fondation de l’Église. Par conséquent, tout comme les apôtres, les prophètes du Nouveau Testament ne font plus partie de la vie de l’Église.
3. Qu’en est-il des langues?←⤒🔗
1 Corinthiens 14 traite de la prophétie et des langues de manière beaucoup plus détaillée que tout autre passage du Nouveau Testament. Une lecture rapide montre que le contraste entre la prophétie et les langues structure tout le chapitre comme une colonne vertébrale (il commence aux versets 2-3, se poursuit tout au long du chapitre et culmine au verset 39). L’apôtre a pour souci de montrer la supériorité relative ou la préférence de la prophétie par rapport aux langues. La prophétie est « plus grande » parce que (en tant que parole intelligible aux autres) elle édifie l’Église, alors que les langues (inintelligibles aux autres) ne le font pas. À condition toutefois de reconnaître que, lorsque les langues sont interprétées, elles peuvent autant servir à édifier les autres que la prophétie (v. 4-5). Les langues, lorsqu’elles ne sont pas interprétées, sont éclipsées par la prophétie. Toutefois, les langues interprétées sont fonctionnellement équivalentes à la prophétie. La Parole de Dieu établit donc un lien étroit entre la prophétie et les langues. Nous pouvons même dire que les langues, en tant qu’elles sont interprétables et qu’elles doivent être interprétées (v. 13, 27), sont un mode de prophétie.
Ce que ces deux dons ont en commun, et la raison pour laquelle ils peuvent être mis en contraste de cette manière, c’est qu’ils sont tous deux des dons de la parole. Plus précisément, il s’agit dans les deux cas d’une révélation. Tous deux apportent la parole de Dieu à l’Église dans son sens premier, original et non dérivé.
Le verset 30 indique explicitement que la prophétie est une révélation. Cela ressort également, entre autres considérations, des deux seuls exemples de prophétie dans le Nouveau Testament, celui d’Agabus (voir Ac 11.27-28; 21.10-11) et celui du livre de l’Apocalypse (voir Ap 1.1-3).
Les versets 14 à 19 montrent clairement que les langues sont une révélation. Il s’agit d’une parole inspirée immédiate, en fait, pratiquement sans intermédiaire. Lorsqu’il est exercé, le don des langues contourne complètement « l’esprit », en ce sens que l’intellect de l’orateur ne produit pas ce qui est dit. Le Saint-Esprit s’empare tellement de la capacité et des organes de la parole que les mots prononcés ne sont en aucun cas les propres mots de l’orateur. De plus, en parlant de leur contenu comme étant des « mystères » (v. 2), Paul confirme le caractère entièrement révélateur des langues (ainsi que leur lien avec la prophétie, voir 1 Co 13.2). Ailleurs dans le Nouveau Testament, ce mot se réfère toujours, du moins sans exception claire, à la révélation, et plus précisément au contenu historique et rédempteur de la révélation (par exemple, Mt 13.11; Rm 16.25-26; 1 Tm 3.16).
Ces passages les plus pertinents et les plus décisifs permettent donc de dégager une explication fondamentale pour la cessation de la prophétie et des langues. Selon le dessein sage et gracieux de Dieu, les apôtres et les prophètes ont joué un rôle temporaire dans l’histoire de l’Église. Ils n’ont pas continué d’exercer ce rôle après la pose des fondations. Les « spécifications » de l’histoire rédemptrice de la maison de Dieu sont telles que les apôtres et les prophètes ne sont pas des éléments permanents (Ép 2.20). Les langues non plus, puisqu’elles sont liées, comme nous l’avons vu, à la prophétie (1 Co 14). Elles aussi ont disparu de la vie de l’Église, en même temps que disparaissaient les apôtres et les prophètes (et les autres moyens de révéler la parole de Dieu).
4. Qu’en est-il de 1 Corinthiens 13.8-13?←⤒🔗
Beaucoup, cependant, jugent que 1 Corinthiens 13.8-13 enseigne clairement que la prophétie et les langues ne cesseront pas avant la seconde venue du Christ. Pour eux, il s’agit d’un texte décisif qui règle à lui seul la question. Cependant, ce passage soutient-il vraiment leur conclusion?
Examinons attentivement 1 Corinthiens 13.8-13. Remarquez que l’idée maîtresse de ce texte est de comparer la connaissance présente du croyant à sa connaissance future. La connaissance actuelle est partielle et obscure (v. 8-9), contrairement à la connaissance complète, « face à face », qui sera la nôtre (v. 12) avec l’arrivée de la « perfection » ou de la connaissance parfaite (v. 10). Cette « perfection » arrivera presque certainement lorsque le Christ reviendra dans sa puissance et dans sa gloire. Cela signifie-t-il que ces dons ne cesseront pas avant la seconde venue du Christ?
Cette conclusion s’éloigne du but de ce texte. Ce texte met l’accent sur le caractère de notre connaissance actuelle, en particulier sur le fait qu’elle est partielle. Il ne parle pas des moyens particuliers d’acquérir cette connaissance. Paul avait manifestement une préoccupation pastorale concernant l’exercice correct de la prophétie et des langues dans l’Église de Corinthe (chapitres 12-14). On peut donc comprendre qu’il les mentionne dans ce contexte. Toutefois, il n’abordait pas la question de savoir quand elles cesseraient. Il soulignait plutôt le caractère partiel et opaque de toute notre connaissance jusqu’au retour du Christ. Cela est vrai, quel que soit le moyen de révélation par lequel cette connaissance est communiquée (y compris, par implication, même l’inscripturation). Cela est également vrai, quel que soit le moment où ces moyens peuvent cesser.
Éphésiens 4.11-13 renforce cette interprétation.
« C’est lui [le Christ exalté] qui a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes […] jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite du Christ. »
Il est presque certain que « l’unité » et la « plénitude » du verset 13 désignent le même état de choses que la « perfection » de 1 Corinthiens 13.10. Éphésiens 4.13 fait peut-être aussi écho à 1 Corinthiens 13.10 par l’emploi du mot « parfait ». C’est la situation que le Christ établira par son retour. Puisqu’il en est ainsi, si nous lisons Éphésiens 4 comme les noncessationnistes veulent que nous lisions 1 Corinthiens 13, nous en arrivons à la conclusion inévitable qu’il devrait y avoir des apôtres, ainsi que des prophéties et des langues, jusqu’à la seconde venue du Christ. Cependant, même de nombreux noncessationnistes rejettent à juste titre cette conclusion.
Mais comment peuvent-ils le faire de manière cohérente? En matière de dons, par rapport au but ultime visé, en quoi ce passage diffère-t-il de 1 Corinthiens 13.8-13? Les noncessationnistes qui reconnaissent correctement qu’il n’y a pas d’apôtres aujourd’hui au sens d’Éphésiens 2.20 et 4.11 ne peuvent pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Si ces passages enseignent que les prophètes, les prophéties et les langues continuent jusqu’à la seconde venue du Christ, alors ils enseignent aussi que les apôtres continuent également. Cependant, une compréhension plus saine consiste simplement à reconnaître que ces passages n’abordent même pas la question de savoir si la prophétie ou les langues (ou tout autre don) cesseront avant la seconde venue du Christ. Ils laissent la question ouverte, à régler par d’autres passages.
Les noncessationnistes sont confrontés à un dilemme. Si la prophétie et les langues (telles qu’elles fonctionnent dans le Nouveau Testament) se poursuivent aujourd’hui, le noncessationniste est alors confronté à l’implication tout à fait pratique et gênante que l’Écriture seule n’est pas une révélation verbale suffisante de la part de Dieu. Au mieux, le canon est relativement fermé. Par ailleurs, si, comme l’affirment la plupart des noncessationnistes, la « prophétie » et les « langues » d’aujourd’hui ne sont pas révélatrices ou sont moins que pleinement révélatrices, alors ces phénomènes contemporains sont mal nommés. Il s’agit de quelque chose d’autre que les dons de prophétie et de langues que nous trouvons dans le Nouveau Testament. Les noncessationnistes sont pris dans un anachronisme historico-rédempteur. Ils cherchent dans la phase de construction de la superstructure de l’histoire de l’Église ce qui appartenait à la phase de pose des fondations. Ils sont pris dans l’effort contradictoire d’essayer de maintenir que le canon du Nouveau Testament est complet et fermé, tout en maintenant que les dons de révélation continuent pour la période du canon ouvert — dons qui étaient en fait pour l’époque où les documents du Nouveau Testament étaient encore en cours de rédaction.
La Parole de Dieu nous sort cependant de ce dilemme. Elle nous montre que, selon le dessein sage et bienveillant de Dieu, la prophétie et les langues ont achevé leur rôle et ont cessé. Ce qui reste, et qui est suprêmement et entièrement suffisant et qui fait autorité jusqu’à ce que Jésus vienne, c’est « le Saint-Esprit parlant par l’Écriture » (Confession de foi de Westminster, 1.10).