À propos de l'astrologie
À propos de l'astrologie
- Qu’est-ce que l’astrologie?
- De quelle manière l’astrologie opère-t-elle?
- Pourquoi l’astrologie est-elle tellement populaire?
- Les horoscopes des journaux peuvent-ils être dangereux?
- Les données bibliques
- Que pensent les astrologues de Dieu?
La définition que le Petit Robert donne de l’astrologie : « Art de déterminer le caractère et de prévoir le destin des hommes par l’étude des influences astrales, des aspects des astres, des signes », ne s’accorde guère avec celle du Littré, sans doute beaucoup plus rationaliste et matérialiste : « Astrologie judiciaire ou simplement astrologie, art chimérique prétendant prévoir l’avenir d’après l’inspection des astres ». Quant à l’astrologue, le Littré dit : « Celui qui est versé dans les prétendues règles de l’astrologie ». Et de citer La Fontaine : « Un astrologue un jour se laissa choir au fond d’un puits; on lui dit : pauvre bête, tandis qu’à peine à tes pieds tu peux voir, penses-tu lire au-dessus de ta tête? »
Parlons donc de cet « art chimérique » lequel, inutile de le rappeler, jouit actuellement, comme tout ce qui est chimérique, illusoire et pseudo-scientifique, d’une aura qui ferait pâlir la plus extraordinaire découverte scientifique et qui dépasse en popularité et en succès, et de loin, des croyances religieuses plus sobres.
1. Qu’est-ce que l’astrologie?⤒🔗
L’astrologie est un système de croyances fondé sur l’hypothèse selon laquelle les étoiles ou les planètes (telles que les interprète l’astrologue) exercent une influence mystérieuse sur la destinée des hommes. Cette influence débuterait à la naissance et se poursuivrait tout au long de la vie de la personne.
Les astrologues eux-mêmes donnent les définitions suivantes de leur « art » :
- L’astrologie est l’étude des cieux et de l’influence qu’ils exercent sur les vies et les affaires de l’humanité.
- L’astrologie est la science d’une certaine relation, cryptique ou occulte, entre les corps célestes et la vie terrestre.
- L’astrologie est la science des réactions de la vie à des vibrations planétaires (vibration signifiant ici quelque chose de mystérieux qui, suivant la conjecture astrologique, opérerait comme les gravitations de la lune influençant les marées de l’océan sur la terre).
- L’astrologie est le système d’interprétation de symboles; les corps célestes reçoivent des noms et, selon les astrologues, exercent une influence en corrélation avec le comportement et les activités des humains.
On dénombre plusieurs types d’astrologie :
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L’astrologie avait été une pratique courante chez les Babyloniens. Leur croyance voulait que les astres soient des dieux et, comme tels, ils influencent et gouvernent la vie sur terre.
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Ceux qui souscrivent à l’astrologie matérielle croient que les émanations ou influences des planètes de notre système solaire affectent l’existence terrestre.
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Il y a, enfin, ceux qui professent l’astrologie symbolique, pour lesquels les étoiles et les planètes ne seraient que des symboles. Ils prétendent qu’il existe une correspondance magique, révélée par ces symboles, qui influence la vie sur terre.
Les types astrologiques ne manquent pas, chacun avec ses propres théories et prétentions. Néanmoins, nous ne traiterons ici que de trois systèmes avec trois types astrologiques. Les planètes sont soit des dieux, soit des objets célestes impersonnels, soit des symboles.
Ces différents types d’astrologie prétendent parvenir à la même conclusion. Quelles que soient les planètes, elles exercent sûrement une influence déterminante sur notre destinée terrestre. Mais comment ces trois types et interprétations contradictoires peuvent-ils aboutir aux mêmes conclusions? La chose défie toute règle de logique! Si l’une des interprétations est vraie, elle doit nécessairement contredire les deux autres…
2. De quelle manière l’astrologie opère-t-elle?←⤒🔗
Nous l’avons déjà souligné, l’astrologie opère par l’influence qu’elle attribue aux planètes et aux astres. Elle utilise pour cela une charte astrologique nommée « l’horoscope natal ». Celle-ci calculerait la position exacte des corps célestes au moment de la naissance d’un individu, dès le premier souffle de l’enfant. Ce premier souffle est crucial pour les astrologues, car ils acceptent des prémisses magiques appelées « correspondances ». Ainsi, à leurs yeux, le premier souffle de l’enfant le scelle de manière permanente avec le sceau ou modèle céleste qui existe au ciel en ce même moment. Selon certains astrologues, le sceau permanent serait l’influence exercée par des corps célestes et absorbée par chacun d’entre nous au moment même où nous respirons pour la première fois à l’air libre. Pour certains d’entre eux, ces influences des corps célestes formeraient 80 % de notre personnalité potentielle et de notre destinée individuelle.
Pour d’autres astrologues, le sceau céleste ne correspondrait pas nécessairement à des planètes. Il suppose plutôt des influences mystérieuses qu’ils interprètent comme des symboles. Néanmoins, les astrologues affirment que d’une façon ou d’une autre, et pour la totalité de notre vie, les planètes continuent à influencer de manière prévisible les voies basées sur notre modèle original au moment de notre naissance.
Outre l’horoscope de la naissance, les astrologues utilisent d’autres chartes. Je ne les mentionnerai qu’en passant : la charte mondaine, la charte horaire, la charte électionnelle. Une charte peut être dressée par l’astrologue à un moment particulier du temps, pour déterminer l’influence céleste devant affecter telle ou telle personne. L’information ainsi reçue devrait aider le client à prendre des décisions correctes dans les différents domaines de sa vie affective ou sentimentale, dans ses relations sociales, familiales, dans ses affaires financières, sa profession, etc.
Que les étoiles ou leur symbolisme magique nous influencent réellement ou pas, favorablement ou non, une chose est claire : une fois admises les présuppositions de l’astrologie, cela a peu d’importance; l’astrologie comme telle exerce une influence énorme sur les masses à cause de la foi que l’on y place et non à cause de l’influence hypothétique des corps célestes sur les personnes et les événements. À cause de cette étonnante crédulité, nombre de personnes ne prendraient aucune décision majeure sans consulter au préalable un astrologue de métier. Elle se revêt d’autorité en prétendant dévoiler l’avenir, car nul ne peut sous-estimer le désir de tout être humain à connaître son avenir.
3. Pourquoi l’astrologie est-elle tellement populaire?←⤒🔗
La popularité de l’astrologie s’explique sans doute parce qu’elle prétend fournir des informations importantes que les gens voudraient posséder pour les guider, assurer leur protection, garantir leur réussite, prédire leur avenir, les aider à se comprendre eux-mêmes… Elle assure les gens qu’ils peuvent exercer un contrôle sur leur propre personne et orienter leur destinée. En cas d’échec, elle a toujours des explications et des justifications toutes prêtes.
Elle offre à ses adeptes le faux espoir selon lequel ils peuvent manipuler des gens et des événements, au moyen d’une certaine connaissance, la connaissance des astres, pour leur propre intérêt et en vue de leur avantage personnel; bref, pour réaliser des désirs égocentriques. Elle se spécialise à fournir des réponses aux questions que les gens se posent au sujet de leur avenir. En fait, elle prétend offrir un pouvoir sur la vie et sur la mort, sur l’amour et la vie sexuelle, sur les relations sociales, l’argent et les finances, la santé personnelle et le bonheur, voire depuis peu, ainsi que nous le révèle la grande presse, sur la vie politique elle-même. Des hommes exerçant de hautes fonctions dans l’État, aussi bien chez nous qu’à l’étranger, s’adresseraient à des astrologues avant de prendre des décisions importantes… Par-dessus tout, elle vend de l’espoir, et on sait combien nos contemporains ont désespérément faim et soif d’espérance! À chaque période de crise, les masses se sont tournées vers l’occulte et la superstition pour y chercher conseil et consolation. Notre époque ne fait pas exception.
L’astrologie jouit donc d’une extraordinaire popularité parce qu’elle propose le pouvoir de manipuler, par la connaissance, les influences des planètes et des étoiles. Avec cette connaissance secrète, les gens s’imaginent qu’ils pourront exercer un plus grand contrôle sur eux-mêmes et sur les circonstances futures.
4. Les horoscopes des journaux peuvent-ils être dangereux?←⤒🔗
La majorité des quotidiens des pays occidentaux comportent une rubrique astrologique et publient votre horoscope. Nombre d’astrologues professionnels se plaignent que ces rubriques sont des simplifications extrêmes si ce n’est, le plus souvent, du pur non-sens. Les éditeurs de journaux, eux, ne croient guère en l’astrologie, tout en publiant la rubrique horoscope sous prétexte que la chose est amusante, un passe-temps agréable, voire innocent… Pourtant, ces publications sont en grande partie responsables du renouveau d’intérêt non seulement pour l’astrologie, mais encore pour tout ce qui est occulte, voire magique et satanique.
Or, scientifiquement parlant, l’astrologie n’est qu’une imposture. Aussi, encourager et publier des écrits qui relèvent de l’escroquerie intellectuelle et psychologique n’est certes pas dans l’intérêt du grand public. Enfin, nous savons que l’astrologie est un art occulte. Par son association avec d’autres formes d’occultisme, telles que la magie et le spiritisme, elle favorise des pratiques qui causeront un préjudice incalculable à notre société. Aucun journaliste qui se respecte ne devrait encourager une pratique menant à l’occultisme, car l’astrologie conduit inévitablement à une activité occulte, et tout engagement dans l’occulte a les conséquences les plus dangereuses. La Parole de Dieu les condamne expressément et sans appel (Dt 18.9-12; És 47.13; 1 Co 10.20).
5. Les données bibliques←⤒🔗
Selon le Dictionnaire encyclopédique de la Bible :
« Contrairement à une opinion trop répandue, l’astrologie n’a pas précédé l’astronomie. C’est la proposition inverse qui doit être vraie : l’observation astronomique a précédé la pratique de l’astrologie. En se référant au système de l’astrologie religieuse, distinct du système d’astrologie mystique et mythique dont les manifestations apparaissent dès le 5e siècle av. J.-C. On distingue deux périodes. La plus ancienne, vers le 3e millénaire, est préastrologique. Elle a été précédée probablement dès la préhistoire, à la fois par des procédés d’orientation astronomique et des pratiques d’observation du comportement saisonnier du gibier, liées à des rites de magie chasseresse. La seconde période se déroule dans le monde babylonien. Elle prend son origine dans l’haruspicine, soit l’art d’observer les signes présentés par les organes des victimes animales afin d’y trouver l’expression de la volonté des dieux. Mise au service du roi, leur recherche avait un but politique. La Bible n’a conservé qu’un écho très faible de ces spéculations complexes. »
Le prophète Ésaïe décoche quelques traits d’ironie contre Babylone :
« Reste donc au milieu de tes pratiques magiques et de la multitude de tes sortilèges auxquels tu as consacré ton travail dès ta jeunesse; peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être deviendras-tu redoutable. Tu t’es fatiguée à force de consulter : Qu’ils se lèvent donc et qu’ils te sauvent, ceux qui quadrillent le ciel, qui observent les astres, qui annoncent, d’après les nouvelles lunes, ce qui doit arriver! Voici qu’ils sont comme de la paille qu’un feu consume; ils n’arracheront pas leur vie aux flammes : Ce n’est pas de la braise pour leur pain, un brasier devant lequel on s’assied » (És 47.12-14).
Daniel aussi mentionne des astrologues (Dn 1.20; 2.1-13,27; 4.4; 5.7,11,15).
La tentative de deviner l’avenir à partir des positions des corps célestes reçoit une double répudiation de la part du Dieu révélé, celui des cieux et de la terre, Seigneur omnipotent et unique des hommes et de l’univers. Car en premier lieu elle viole son commandement explicite tel que le formule Deutéronome 18.9-12; en second lieu parce qu’elle s’associe à la pratique de l’idolâtrie. Quoique l’astrologie ne soit pas mentionnée explicitement dans la liste des pratiques divinatoires interdites dans Deutéronome 18, le culte de Moloch vient en tête de liste. Or ce culte était étroitement lié à l’astrologie.
Ceci est indiqué dans le reproche que Dieu adresse aux Israélites par l’intermédiaire du prophète Amos : « Emportez donc la tente de votre roi, le piédestal de vos idoles, l’étoile de votre dieu que vous vous êtes fabriqué » (Am 5.26).
L’étroit rapport entre l’astrologie, le culte de Moloch et l’apostasie du culte du veau d’or sera fortement et clairement souligné par Étienne dans son discours rapporté dans Actes 7.
Le culte des corps célestes est spécifiquement interdit aux Israélites alors qu’ils s’apprêtent à entrer dans la terre promise :
« Veille sur ton âme, de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois entraîné à te prosterner devant eux et à leur rendre un culte : c’est là ce que l’Éternel, ton Dieu, a donné en partage à tous les peuples, sous le ciel tout entier » (Dt 4.19).
Le châtiment encouru pour un culte apostat comme celui-ci était le châtiment suprême, celui de mort (Dt 17.2-7).
Job, de son côté, mentionne le caractère pécheur d’une telle pratique :
« Si j’ai regardé la lumière du soleil quand il brillait, la lune quand elle s’avançait radieuse, et si mon cœur s’est laissé séduire en secret, si ma main s’est portée à ma bouche pour un baiser; c’est encore une faute passible de jugement, et j’aurais renié le Dieu d’en haut! » (Jb 31.26-28).
Du fait même que Dieu a créé les cieux, c’est lui seul qui sera objet d’adoration, et jamais sa création; ceci est impérativement rappelé tout au long de la Bible. La Bible démontre la folie extrême de la pratique païenne :
« Ainsi parle l’Éternel : N’imitez pas la conduite des nations, et ne soyez pas terrifiés par les signes du ciel, parce que les nations en ont la terreur. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité » (Jr 10.2-3).
Pourtant l’histoire du peuple de Dieu dans l’Ancien Testament est celle d’une continuelle apostasie. La réforme entreprise par le roi Josias, une vingtaine d’années avant l’exil, s’est occupée aussi de l’astrologie et des pratiques associées (voir 2 R 23.4-5,10-11,24).
Il semble incroyable qu’une nation à qui les oracles de Dieu avaient été adressés aussi clairement ait pu transgresser aussi gravement le commandement de Dieu en s’engageant sur la voie de cette pratique idolâtre. L’astrologie a pourtant duré au cours des siècles et elle s’est même développée dans des pays où la pleine lumière de l’Évangile n’avait pas manqué de briller. Actuellement encore, l’homme naturel et dépravé refuse la révélation salvatrice, claire et parfaite de Dieu et continue à chercher direction et salut dans n’importe quelle imposture; à adorer la créature plutôt que le Créateur.
6. Que pensent les astrologues de Dieu?←⤒🔗
Un astrologue serait-il chrétien parce qu’il fréquente l’Église, lit la Bible et prétend que la pratique astrologique n’est nullement incompatible avec la foi chrétienne? Cet aperçu des données bibliques, croyons-nous, a démontré tout à fait le contraire. Nous en dirons autant au sujet de celui qui consulte régulièrement son horoscope. En réalité, les astrologues veulent montrer leur croyance en Dieu à travers leur dogmatisme panthéiste. En affirmant que Dieu est en tout et que tout est Dieu, ils essayent de justifier à la fois la pratique astrologique comme la croyance en un certain dieu…
Il est possible de rencontrer également des gens qui ne s’opposeront pas à l’idée du Dieu révélé, pourvu qu’ils aient la liberté de leur pratique. Il est certain que celui dont l’idée de Dieu est inspirée par une source étrangère à la Bible, ne croit pas vraiment au Dieu de la révélation chrétienne, et par conséquent n’a de lui qu’une idée païenne. Au pire, c’est une idolâtrie non déguisée; au mieux un syncrétisme injustifiable. Une telle idée de Dieu refuse de croire que celui-ci puisse interdire quoi que ce soit, entre autres la pratique astrologique. En définitive, il refusera l’affirmation catégorique de Jésus-Christ qui déclare : « Nul ne vient au Père si ce n’est par moi » (Jn 14.6). À leurs yeux, Jésus-Christ n’est pas le Sauveur du monde.
On peut également déduire de ces idées et pratiques que l’astrologie rejette le Dieu Créateur pour adorer la création elle-même. La foi au Dieu Créateur tout à fait personnel ainsi que la responsabilité morale de l’homme vis-à-vis de lui sont abandonnées. L’homme ne doit rendre compte qu’à lui-même, ce qui est l’essence du péché par excellence. Rejetant la révélation biblique relative à Dieu, l’astrologie adopte une croyance occulte superstitieuse. C’est une pure idolâtrie que d’attribuer aux étoiles la gloire qui revient exclusivement à l’Auteur des étoiles.
En ce qui concerne Jésus-Christ, l’astrologie acceptera n’importe quelle conception de sa personne, hormis celle que le Christ lui-même déclare et que l’Écriture chrétienne formule à son sujet. Pour elle, Jésus-Christ n’est en réalité qu’une certaine réincarnation; le Christ serait notre Moi supérieur… Selon un célèbre astrologue britannique, la mort de Jésus ne fut que le prix sacrificiel qu’il paya pour expier ses propres péchés! Cela nous rappelle le célèbre karma des religions hindoues. Selon un autre, Jésus n’était que la suprême illustration du tempérament et de la personnalité de l’ère du Poisson!
Aux yeux de l’astrologie, le problème fondamental de l’homme est de se trouver en rupture avec les forces divines et l’énergie universelle. Aussi, il doit retrouver cette harmonie. Le salut ne consiste donc pas dans le pardon des péchés, comme l’affirme la foi chrétienne, mais plutôt en une illumination selon le modèle divin qui régit l’univers. Une conscience supérieure prétendument associée à une impulsion divine évolutionniste amènerait l’unité mystique avec ce que l’astrologie appelle dieu, ou plutôt « la réalité ultime ». Nous sommes bien loin ici de l’assertion biblique, extrêmement désagréable à nos oreilles, disant que nous sommes des êtres de péché, des créatures déchues, des hommes et des femmes soumis à la corruption totale. Ou encore que le salut nous est offert par grâce à travers la foi qui l’accueille dans la reconnaissance et la soumission.
Ce qui précède rend assez clair le fait que nul ne peut prétendre s’adonner à la pratique astrologique et en même temps confesser la foi chrétienne. Nous avons rappelé que l’Écriture sainte, qui se présente comme la Parole, le message direct que Dieu nous adresse, rejette sans détour aussi bien l’idée que la pratique de l’astrologie. On ne peut professer la foi chrétienne et pratiquer en même temps l’astrologie. Celle-ci s’oppose à la foi chrétienne en dépit de toutes les affirmations contraires. Celui qui rejette l’autorité souveraine des saintes Écritures et qui se réclame quand même d’une « astrologie chrétienne » ne possède, bien évidemment, la moindre justification biblique pour étayer son affirmation. Selon la première lettre de Jean : « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité » (1 Jn 1.6; voir aussi 1 Jn 2.4-6).
Il ne suffirait pas de déclarer que la pratique astrologique par des chrétiens n’adore pas les étoiles et que, de ce fait, elle ne serait pas incompatible avec la foi biblique. Il faut se rappeler que nous n’avons aucun droit d’ajouter aux révélations claires, nécessaires et autorisées de Dieu d’autres éléments, même apparemment innocents, qu’il s’agisse d’astrologie, de traditions humaines ou ecclésiastiques, de symbiose avec d’autres religions ou de syncrétisme. Nous n’avons pas à attendre notre secours ni des montagnes, comme l’écrit le psalmiste, ni des étoiles ni des ressources humaines ou naturelles, mais de Dieu seul, par qui nous avons été créés et en qui nous avons la vie, le mouvement et l’être. C’est le Dieu dont la providence sage et parfaite nous préserve la vie, et dont le salut gracieux et suffisant nous conduira chaque jour jusqu’à la fin de notre vie, et même jusqu’au-delà de la tombe.