Éphésiens 4 - N’attristez pas le Saint-Esprit
Éphésiens 4 - N’attristez pas le Saint-Esprit
« Voici donc ce que je dis et ce que j’atteste dans le Seigneur : c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leur intelligence. Ils ont la pensée obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux et de l’endurcissement de leur cœur. Ils ont perdu tout sens moral, ils se sont livrés au dérèglement, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître le Christ, si du moins vous avez entendu parler de lui, et si vous avez été instruits en lui, conformément à la vérité qui est en Jésus : c’est-à-dire vous dépouiller, à cause de votre conduite passée, de la vieille nature qui se corrompt par les convoitises trompeuses, être renouvelés par l’Esprit dans votre intelligence, et revêtir la nature nouvelle, créée selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. C’est pourquoi, rejetez le mensonge et que chacun de vous parle avec vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation; ne donnez pas accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais qu’il prenne plutôt de la peine, en travaillant honnêtement de ses mains, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l’entendent. N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie, ainsi que toute méchanceté soient ôtées du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, faites-vous grâce réciproquement, comme Dieu vous a fait grâce en Christ. »
Éphésiens 4.17-32
Autre lecture : Ésaïe 63.7-14
Peuple du Seigneur,
Le Saint-Esprit est le don le plus beau et le plus précieux que Dieu nous a fait. Le Saint-Esprit est venu demeurer avec nous, il habite en nous. C’est un cadeau qui découle de l’œuvre de Jésus, notre Sauveur, à la croix. La mort du Christ a effacé notre condamnation et nous a donné la vie éternelle. Cette vie nous est donnée par le Saint-Esprit qui est venu vivre en nous. Nous avons été scellés du Saint-Esprit, comme l’apôtre Paul nous dit en Éphésiens 1.14. Le sceau de l’Esprit est une marque d’authenticité. Cette marque confirme que nous sommes enfants de Dieu. Elle garantit que nous recevrons l’héritage promis dans le Royaume à venir. Nous en avons la certitude.
Paul le répète encore dans notre texte d’aujourd’hui. « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Ép 4.30). Paul ne demande pas aux chrétiens d’Éphèse s’ils ont déjà été scellés du Saint-Esprit. Il ne se pose même pas la question. Il affirme qu’ils le sont. C’est la garantie que nous serons gardés et protégés jusqu’au grand jour de la rédemption. En même temps, cette garantie n’a pas pour but de nous rendre paresseux ou nonchalants. Nous ne pouvons pas excuser n’importe quel comportement. La Parole de Dieu nous réconforte puissamment : « Vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. » En même temps, elle nous adresse une exhortation très sérieuse : N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu.
1. Est-il vraiment possible d’attrister le Saint-Esprit?⤒🔗
Qu’est-ce que Paul veut dire par « attrister le Saint-Esprit »? Le Saint-Esprit peut-il avoir de la tristesse? Dieu est un Dieu de joie. La Bible nous dit qu’il est parfaitement heureux, il est béni éternellement. Comment pourrait-il perdre sa joie? Pourtant, oui, le Saint-Esprit peut réellement être attristé. Il est ému au plus profond de son être. Dieu a des émotions. Il ne reste pas insensible. Il a des sentiments pour les personnes qu’il a créées. Il a des sentiments encore plus forts pour les personnes qu’il a rachetées par le sang de son Fils. Dieu est un Dieu jaloux, nous dit la Bible. La jalousie est une émotion très forte. N’est-ce pas sa jalousie qui provoque sa tristesse?
C’est seulement quand nous aimons une personne que nous pouvons nous attrister pour elle. Si nous n’avons pas d’amour pour la personne, nous n’aurons pas d’émotion pour elle. Nous ne serons pas attristés s’il lui arrive des problèmes. Mais quand une personne que nous aimons a des problèmes ou fait quelque chose de mal, cela nous attriste. Si notre enfant ne marche pas avec Dieu, notre cœur de parent aura de la tristesse parce que nous aimons nos enfants. David s’est attristé pour son fils Absalom. « Mon fils Absalom! Mon fils Absalom! Si seulement j’étais mort à ta place! » (2 S 19.1).
L’Esprit s’attriste parce qu’il nous aime. Dans son amour insondable, le Saint-Esprit est venu habiter en nous. Quand nous agissons mal, il s’attriste parce qu’il nous aime. Il voit que nous ne répondons pas à son appel.
Notez bien que ce sont les chrétiens qui attristent le Saint-Esprit. Il existe une autre sorte de péché que la Bible appelle le péché contre le Saint-Esprit ou le blasphème contre l’Esprit. Il n’y a pas de pardon pour ce péché. Ce sont des non-chrétiens qui commettent le péché contre l’Esprit. Par contre, ce sont des chrétiens authentiques, scellés pour le jour de la rédemption, qui attristent le Saint-Esprit.
Oui, nous pouvons réellement attrister le Saint-Esprit de Dieu. L’apôtre Paul n’a pas inventé cette idée. L’expression « attrister le Saint-Esprit » vient de l’Ancien Testament. Le prophète Ésaïe nous en parle. Ésaïe a rappelé au peuple d’Israël à quel point Dieu les a aimés. Il leur a montré sa grande bonté, sa bienveillance et sa compassion. Trois fois, en Ésaïe 63, le prophète fait mention du Saint-Esprit. Quand Dieu a délivré son peuple d’Égypte, il « a mis au milieu d’eux son Esprit Saint » pour leur faire traverser la mer Rouge. Ensuite, « l’Esprit de l’Éternel les a menés au repos » dans la terre promise. Oui, Dieu a vraiment été bon pour Israël. Mais eux, qu’est-ce qu’ils ont fait? « Ils ont été rebelles, ils ont attristé son Esprit Saint » (És 63.10). Dieu a ressenti beaucoup de chagrin en voyant son peuple mépriser son amour. Ils ont oublié ses délivrances et sa grâce. Ils n’ont pas écouté la voix de l’Éternel, ils ont été rebelles. Ils ont attristé le Saint-Esprit, alors que lui les avait délivrés, les avait guidés et avait pris soin d’eux par amour pour eux.
Toute l’histoire de l’Église est marquée de nombreuses tristesses du Saint-Esprit, dans l’Ancien Testament, bien des fois, dans le Nouveau Testament, encore, et jusqu’à aujourd’hui. Qu’en est-il de nos propres vies? Combien de fois attristons-nous le Saint-Esprit? Combien de fois oublions-nous son amour et méprisons-nous sa grâce? Oui, Dieu aime son peuple, il aime ses enfants, il nous aime. Quand cet amour n’est pas réciproque, l’Esprit qui habite en nous devient attristé.
2. Comment pouvons-nous attrister le Saint-Esprit?←⤒🔗
L’apôtre Paul en parle dans un contexte bien précis. Éphésiens 4 nous en donne un bon aperçu. Paul compare l’ancienne façon de vivre des chrétiens d’Éphèse avec leur vie nouvelle. Il compare leur ancienne vie, quand ils étaient païens, avec la vie nouvelle qu’ils ont reçue par la foi en Jésus-Christ. Ils ont reçu la nature nouvelle, créée selon Dieu. Ils ont été renouvelés, transformés par le Saint-Esprit. Ils devaient donc se dépouiller de leur ancienne nature et rejeter le péché sous toutes ses formes.
Alors, de quelle façon est-il possible d’attrister le Saint-Esprit? Dans les versets 25 à 32, Paul mentionne des péchés spécifiques. Quand nous proférons des mensonges au lieu de dire la vérité (verset 25); quand nous nous mettons en colère (verset 26); quand nous commettons des vols, au lieu de travailler honnêtement (verset 28); quand de mauvaises paroles sortent de notre bouche, au lieu de paroles édifiantes (verset 29); quand nous avons de l’amertume, de l’irritation, des explosions de colère, des paroles blessantes ou calomnieuses, au lieu de manifester bonté, compassion et désir de pardonner (versets 31-32). Bref, le Saint-Esprit est attristé profondément quand nous transgressons l’un ou l’autre des dix commandements, L’Esprit ressent beaucoup de chagrin quand nous agissons contre Dieu et contre notre prochain.
Le Saint-Esprit est attristé parce que le péché est contre sa nature. L’Esprit a beaucoup de peine parce qu’il est saint et que nous ne vivons pas dans la sainteté. Le Saint-Esprit est l’Esprit de vérité (Jn 14.7), il ne peut pas accepter le mensonge ou la tromperie. Il est l’Esprit de foi (2 Co 4.13), il ne peut pas accepter le doute ou le manque de confiance. Il est l’Esprit de grâce (Hé 10.29), il est donc attristé par l’amertume, la dureté, la vengeance. Il est l’Esprit de sainteté (Rm 1.4), et donc, toute pensée impure et toute parole sale le blessent profondément. Oui, le Saint-Esprit est attristé par nos péchés. Pourquoi? Parce qu’il est saint et qu’il désire ardemment nous transformer pour que nos vies ressemblent à Jésus-Christ et plaisent au Seigneur.
Est-ce que Dieu nous aime seulement quand nous faisons le bien? Arrête-t-il de nous aimer quand nous faisons le mal? Non, il continue toujours de nous aimer. Sauf que son amour devient coloré de tristesse et de chagrin. Pourquoi? Parce qu’en transgressant ses commandements, nous bafouons l’amour du Père. Nous méprisons la grâce qu’il nous a faite en son Fils. Nous nous opposons à l’Esprit qui a commencé à nous transformer. L’Esprit est attristé parce qu’il nous aime!
Nous comprenons mieux maintenant l’importance de cette exhortation : « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu. » Que faire pour éviter de l’attrister? Nous soumettre à l’œuvre de l’Esprit en nous. Nous laisser conduire par lui. Écouter ce qu’il dit dans sa Parole. Vivre dans l’obéissance. Combattre le péché. Changer nos pensées, notre attitude, notre comportement, nos mauvaises habitudes. Tout cela est difficile, cela demande beaucoup d’efforts, et cela commence par la confession et la repentance.
Nous avons le privilège d’avoir été scellés du Saint-Esprit. C’est très précieux. Nous avons reçu une marque permanente qui atteste que nous sommes enfants de Dieu. Nous sommes ainsi gardés pour le grand jour de la rédemption. Voilà une grande certitude et une belle source de réconfort. En même temps, nous avons une grande responsabilité : N’attristons pas le Saint-Esprit de Dieu! L’Esprit Saint vit en nous, il veut nous faire marcher en nouveauté de vie. Il veut nous faire progresser sur la route de la sainteté. Dieu est patient. Le Saint-Esprit est très patient avec nous. Mais quand nous tolérons toutes sortes de péchés dans nos vies, quand nous persistons sur une mauvaise voie, le Saint-Esprit n’est pas content.
3. Que fait le Saint-Esprit quand il est attristé?←⤒🔗
Tournons la question autrement. Que faisons-nous quand nous sommes attristés par les péchés d’une autre personne? Que devrions-nous faire dans cette situation? Nous devons aller lui parler, la reprendre, l’exhorter, l’avertir, avec douceur et fermeté, dans l’amour. Si la personne persiste dans sa mauvaise voie, alors il faut nous éloigner d’elle, prendre nos distances pour la faire réfléchir.
Et que fait le Saint-Esprit? Un peu la même chose. En Ésaïe 63, le peuple d’Israël s’est rebellé, ils ont attristé son Esprit Saint. Et le texte ajoute : « Et il se changea pour eux en ennemi, c’est lui qui a combattu contre eux » (És 63.10). Quand l’Esprit Saint est attristé, il se tourne contre nous. Il devient un Esprit qui corrige et qui châtie. Israël a été puni pour ses péchés, ils ont beaucoup souffert, des ennemis les ont battus, ils ont été humiliés, ils sont allés en exil. Quand l’Esprit se détourne de son peuple, cet éloignement peut causer des souffrances très pénibles.
Prenons le temps de nous examiner. Quand notre foi ne progresse pas, quand nous n’avons pas de joie dans nos cœurs, quand Dieu nous châtie, nous devons nous poser des questions. Quelle peut être la cause de notre sécheresse? Elle vient souvent du fait que nous avons attristé le Saint-Esprit. L’Esprit de Dieu se tourne alors contre nous, non pas pour nous abandonner à notre misère, mais pour nous secouer de notre torpeur, nous ressaisir, nous avertir.
Les Canons de Dordrecht nous disent que les chrétiens peuvent pécher gravement. L’article 5.5 dit :
« Par de tels péchés, ils offensent Dieu gravement; ils se rendent coupables de mort et contristent le Saint-Esprit; ils rompent le cours normal de l’exercice de la foi, blessent très gravement leur conscience, et parfois perdent temporairement le sentiment de la grâce, jusqu’à ce que la face paternelle de Dieu les éclaire de nouveau, quand, par une véritable repentance, ils retournent dans le bon chemin. »
Oui, quand nous péchons contre Dieu, nous l’offensons gravement. Si nous persistons dans cette mauvaise voie, Dieu peut se détourner. Il peut cesser de faire briller sa face vers nous. Nous pouvons perdre le sentiment de sa grâce. Mais cette tristesse est seulement temporaire.
Dieu est riche en bienveillance et en miséricorde. Le Père accueille toujours à bras grands ouverts le fils prodigue repentant. Jamais il ne nous retire complètement son Saint-Esprit. Dieu ne permettra jamais que nous perdions la grâce de notre adoption et de notre justification. Il nous arrive d’attrister le Saint-Esprit et celui-ci produit alors une tristesse en nous pour nous amener à la repentance, mais nous ne pouvons pas perdre le Saint-Esprit. Nous avons été scellés pour le grand jour de la rédemption!
Pensons à l’exemple de David. Le roi David nous raconte son expérience dramatique au Psaume 32 :
« Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée; car nuit et jour ta main pesait sur moi, ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été » (Ps 32.3-4).
Nous connaissons le péché de David avec Bathchéba et ensuite avec Urie. Au début, David ne voulait pas reconnaître sa faute, il s’est endurci. Alors, qu’est-ce que Dieu a fait? La main de Dieu s’est appesantie lourdement. David s’est senti écrasé. Il est devenu desséché émotivement et spirituellement, jusqu’au jour où il a confessé sa faute :
« Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas couvert ma faute; j’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel! Et toi, tu as enlevé la faute de mon péché » (Ps 32.5).
Quel soulagement!
David a prié au Psaume 51 :
« Ô Dieu, crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. Ne me rejette pas loin de ta face, ne me retire pas ton Esprit Saint. Rends-moi la joie de ton salut, et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne! » (Ps 51.12-14).
Et alors Dieu lui a pardonné son péché, il l’a purifié, il a mis en lui un esprit bien disposé. La face de Dieu s’est remise à briller, l’Esprit Saint s’est remis à rayonner dans son cœur. David a retrouvé la joie de son salut. À tel point que David a pu s’exclamer au Psaume 32 :
« Heureux celui dont la transgression est enlevée, dont le péché est pardonné! Heureux l’homme à qui l’Éternel ne tient plus compte de sa faute et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude » (Ps 32.1-2).
Quelle est la pire chose qui puisse nous arriver? La pire chose qui puisse nous arriver, c’est que la face de Dieu se détourne de nous et que l’Esprit de Dieu se mette en opposition contre nous. C’est la pire chose et en même temps la meilleure. Une telle action pèse tellement lourd, mais elle est ultimement pour notre bien, pour nous ramener à Dieu et nous faire revenir à sa lumière et à sa joie.
Quand Dieu se détourne de ses enfants, c’est seulement temporaire. Nous ne perdrons jamais le Saint-Esprit. Nous avons été scellés. Comment est-ce possible? À cause du Seigneur Jésus, le Fils de David. Sur la croix, Jésus a perdu le sentiment de la grâce de Dieu. La lumière s’est éteinte pendant trois heures d’obscurité. Son Père a détourné sa face. Le Saint-Esprit s’est retiré. Jésus a goûté l’angoisse de l’enfer, sans aucun réconfort qui aurait pu venir du Saint-Esprit. Pourtant, le Christ n’avait jamais attristé le Saint-Esprit. Il a toujours vécu dans l’obéissance et la sainteté. Il a été abandonné à cause de nos péchés. Il a ressenti la sécheresse totale que nous méritions à cause de nos transgressions. Il l’a fait pour que nous ne soyons jamais abandonnés. Pour que nous ne perdions jamais la présence du Saint-Esprit, pour que nous ayons toujours le soutien et le réconfort qu’il nous procure.
Oui, sa lumière peut s’affaiblir; oui, Dieu peut détourner sa face temporairement. Mais jamais sa lumière ne s’éteindra. La face de Dieu reviendra encore briller sur nous et en nous.
N’attristons pas le Saint-Esprit de Dieu. Nous avons été scellés pour le grand jour de la rédemption, mais ne méprisons pas son amour et sa grâce. Si nous suivons cette parole, nous pourrons nous éviter bien des problèmes et bien des misères. Il n’est pas nécessaire de nous rendre la vie si difficile. Quand l’Esprit Saint devient notre ennemi, nous perdons notre joie et nous ressentons un grand vide. Quand la lumière de l’Esprit revient et brille encore, il nous remplit d’une joie et d’une paix qui surpasse toute intelligence. Oui, quelle joie de goûter à la présence de l’Esprit! Il nous restaure, il nous transforme. Vivons tous les jours dans sa joie. Amen.