Éphésiens 6 - Prenez aussi le casque du salut
Éphésiens 6 - Prenez aussi le casque du salut
« Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne l’Évangile de paix; prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin; prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. Priez en tout temps par l’Esprit, avec toutes sortes de prières et de supplications. Veillez-y avec une entière persévérance. Priez pour tous les saints et aussi pour moi : que la parole, quand j’ouvre la bouche, me soit donnée pour faire connaître avec hardiesse le mystère de l’Évangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes; et que j’en parle hardiment comme je dois en parler. »
Éphésiens 6.10-20
- La signification du casque du salut
- Notre espérance certaine du salut
- Prenons courage dans cette espérance
- Pour poursuivre la méditation
« Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent » (Mt 5.44). Voilà ce qu’a dit le Fils de Dieu.
Mais ces consignes s’appliquent-elles pour tous nos ennemis sans exception? Non. Vous avez bien entendu : j’ai dit « Non! » Il y a des ennemis que nous ne devons pas aimer ni bénir, à qui il ne faut pas faire de bien et pour qui il ne faut pas prier.
Ces ennemis-là, dit notre confession de foi, ce sont nos ennemis mortels (Catéchisme de Heidelberg Q&R 127) : ils veulent notre mort éternelle, rien de moins! Notre confession de foi dit que ces ennemis-là, nous attendons que Dieu les jette dans la damnation éternelle (Catéchisme de Heidelberg, Q&R 52).
Qui sont ces ennemis? Ils sont appelés en Éphésiens 6 : les principautés, les pouvoirs, les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, les esprits du mal, le diable, le Malin.
Ces noms ou ces titres font peur! Nous avons des ennemis terribles, qui sont très nombreux et qui sont invisibles. Franchement, c’est plus qu’inquiétant!
Pourtant, un chrétien peut faire fuir ces terribles ennemis, il peut les chasser. Comment? Jacques écrit dans son épître : « Résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jc 4.7). Résister, c’est tenir ferme. Lorsque nous tenons ferme, qu’est-ce qui arrive? Le diable est obligé de fuir! « Il fuira loin de vous. » Merveilleux!
Mais comment résister au diable et tenir ferme quand il se présente à nous avec ses manœuvres séductrices? Nous ne l’affrontons pas à mains nues, nous avons des armes pour le repousser. Ce ne sont pas des armes fabriquées ici-bas par l’homme; ce sont des armes fabriquées au ciel par le Dieu tout bon qui nous aime d’un amour éternel et qui nous garde.
C’est ce qui pousse l’apôtre Paul, inspiré de Dieu, à écrire, en Éphésiens 6.11 : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu. » Et au verset 13 : « Prenez toutes les armes de Dieu afin de pouvoir résister et tenir ferme. » Un appel aux armes.
Bien-aimés du Seigneur, dans la guerre dans laquelle nous nous trouvons, la force du Seigneur et les armes de Dieu sont indispensables! Nous ne pouvons pas nous en passer si nous voulons survivre.
Certains trouvent que les chrétiens parlent trop du diable. Bien sûr, il faut faire attention de ne pas parler tout le temps de ce sujet. En mettant abusivement l’accent sur le diable, nous ne sommes pas sages; mais en l’ignorant complètement, nous ne sommes pas sages non plus. Il nous faut un juste milieu. Dieu nous renseigne juste assez sur l’identité de notre ennemi et sur ses ruses. Et surtout, Dieu nous révèle qu’il nous a préparé tout un arsenal d’armes spirituelles pour une parfaite protection pour les soldats spirituels que nous sommes; ces armes nous protègent de la tête aux pieds.
Jusqu’à maintenant, nous avons considéré ensemble la ceinture de la vérité, la cuirasse de la justice, les chaussures que sont les bonnes dispositions que donne l’Évangile de paix, et le bouclier de la foi.
Nous arrivons maintenant au début du verset 17 d’Éphésiens 6, que je relis maintenant : « Prenez aussi le casque du salut. »
1. La signification du casque du salut⤒🔗
La cinquième arme de la panoplie divine est le casque du salut. Certains casques des soldats romains étaient faits de cuir épais recouvert de plaques métalliques; d’autres étaient faits de métal fort moulé ou battu. Ils comportaient généralement des montants latéraux qui protégeaient une partie du visage. Ces casques devaient être très résistants. Un coup de hache ou de marteau ne devait pas réussir à les briser.
La raison d’être du casque est évidemment de protéger la tête contre les coups de toutes sortes, protéger la tête et tout ce qu’il y a dedans. Le soldat romain n’allait pas au combat sans son casque. Peu importe comment un soldat était bien armé pour le reste de son corps, si sa tête était à découvert, ses chances de survie étaient minimes. Au cours des dernières années, toutes sortes d’études et d’expériences ont été faites pour améliorer les casques pour protéger les motocyclistes, les skieurs, les joueurs de hockey, les coureurs automobiles, etc. On veut diminuer les commotions cérébrales. Depuis des siècles, les soldats portent des casques pour aller à la guerre.
Dans notre armure spirituelle, que représente le casque du salut? Que signifie « Prenez aussi le casque du salut »?
Ce n’est pas un casque que nous pouvons voir avec nos yeux; c’est un casque spirituel pour affronter des ennemis spirituels. De quoi s’agit-il au juste? Dans la phrase « prenez aussi le casque du salut », le mot le plus important est le mot « salut ». Le casque représente ici le salut.
Quand nous parlons du salut, nous parlons du salut que nous avons reçu, du salut que nous sommes en train d’expérimenter, et du salut qui sera complet à l’avenir.
Le salut déjà reçu, c’est le pardon, la délivrance de l’esclavage de Satan, l’adoption dans la famille de Dieu. Nous avons été sauvés de la conséquence du péché, qui est la mort éternelle. Par exemple, Paul répète deux fois au chapitre 2 de son épître aux Éphésiens : « Vous êtes sauvés » (Ép 2.5,8). Un chrétien à qui l’on demandait : « Êtes-vous sauvé? » a répondu : « Oui. Et je connais le jour et l’heure : le Vendredi saint à trois heures. » C’est la mort de Jésus sur la croix qui nous sauve; c’est là que s’effectue notre justification.
Puis, il y a le salut que nous sommes en train d’expérimenter : nous sommes en train d’être sauvés de la puissance du péché. Nous sommes transformés de plus en plus à la ressemblance du Seigneur Jésus-Christ. C’est la sanctification.
Mais nous attendons la plénitude du salut, lorsque nous serons glorifiés : la glorification. Nous serons alors sauvés de la présence du péché pour toujours. Nous sommes animés par l’attente confiante de la pleine réalisation de notre salut au dernier jour.
Le salut est à la fois une possession présente et un héritage non pleinement encore acquis dans cette vie; il est l’objet d’une espérance fermement ancrée. En Éphésiens 4.30, Paul dit que « vous avez été scellés pour le jour de la rédemption ». C’est le déjà et le pas encore.
Est-ce que le Seigneur commence à nous sauver, puis abandonne tout? Non! Dieu est-il un « lâcheur »? Non! Écoutez bien ce que dit la Bible : « Dieu, qui a commencé en vous une bonne œuvre, en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Ph 1.6) Ce qu’il a commencé, Dieu l’achèvera.
Écoutez le Seigneur Jésus lui-même :
« Je suis descendu du ciel pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, voici la volonté de celui qui m’a envoyé : que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour » (Jn 6.38-39).
Jésus a dit aussi : Personne ne peut vous arracher de la main du Père (Jn 10.28-29).
En Romains 8.29-30, qui décrit le processus du salut de l’éternité passée jusqu’à l’éternité future, Paul parle au passé de l’événement futur de la glorification céleste comme si elle s’est déjà produite, parce que son espérance pour le futur est inséparablement liée à ce que Dieu a fait pour nous dans le passé. La chaîne d’or du salut ne peut pas être brisée; elle est incassable. Chaque maillon de cette chaîne d’or est ancré dans l’amour éternel du Dieu éternel. Pas une seule âme ne se perd durant le passage de la prédestination à la justification, à la sanctification et à la glorification. Vous voyez que le salut que nous procure le Seigneur est vraiment très bien ficelé.
2. Notre espérance certaine du salut←⤒🔗
« Prenez le casque du salut. » Bien-aimés, ce qui nous permet de redresser la tête avec confiance et joie dans la guerre spirituelle, c’est la certitude que nous sommes sauvés et que notre salut sera rendu parfait au dernier jour.
« Prenez le casque du salut. » Au milieu des épreuves, des persécutions et des attaques de l’ennemi, si nous n’avons pas l’assurance du salut présent et à venir, nous allons facilement nous décourager et abandonner. C’est précisément ce précieux trésor qui nous fortifie pour continuer le combat; nous savons que ce que Dieu a commencé en nous, il va le compléter dans son amour inlassable et incassable.
Le découragement est une attaque fréquente de Satan contre nous. On se dit : « Mon combat contre le péché est inutile. Mes tentatives de vivre saintement échouent tout le temps. À quoi bon? C’est sans espoir ». Satan veut que vous deveniez des déserteurs dans l’armée du Seigneur. Notre arme pour repousser cette attaque est notre espérance du salut.
Quand Satan cherche à vous faire abandonner le combat contre le péché, prenez le casque du salut. Croyez fermement que vous avez été sauvés, que vous êtes en train d’être sauvés et que vous serez sauvés. Accrochez-vous fermement à votre espérance : Jésus-Christ (1 Tm 1.1). Il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours (Hé 13.8).
Par sa résurrection, il a fait naître en vous une espérance vivante (1 Pi 1.3-4). Il veut que cette espérance abonde en vous par le Saint-Esprit (Rm 15.13). Cette espérance du salut produit une confiance joyeuse en Dieu (Rm 8.28), la patience dans les tribulations (Rm 5.3) et la persévérance dans la prière. Ce n’est pas rien!
Si vous êtes chrétiens, vous avez un futur magnifique. Le meilleur est à venir. Le salut ne peut pas vous être volé. Alors, regardez vers la gloire à venir et ne vous découragez pas. « Prenez le casque du salut. »
Comme dit un cantique très connu depuis longtemps dans les milieux chrétiens :
« J’ai l’assurance de mon salut par la présence du Seigneur Jésus. Son sang m’a lavé, m’a racheté et l’Esprit Saint m’a régénéré. Parfait repos et parfait bonheur, en toi, mon Sauveur, j’ai la paix du cœur. Je veille en attendant ton retour. Je suis comblé, sûr de ton amour! »
Sûr de ton amour!
3. Prenons courage dans cette espérance←⤒🔗
C’est en prenant le casque du salut que l’apôtre Paul peut écrire ceci :
« Nous ne perdons pas courage. Même lorsque notre être extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car un moment de légère affliction produit pour nous au-delà de toute mesure un poids éternel de gloire. Aussi nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont momentanées, et les invisibles sont éternelles » (2 Co 4.16-18).
Prenez le casque du salut. Vivons dans l’espérance du salut glorieux auquel nous sommes appelés. Nous sommes en route vers une gloire triomphale. Cette espérance, cette joie du cœur, est une protection contre les assauts diaboliques; on peut la comparer à un casque capable de résister à tous les coups.
Le réformateur Jean Calvin écrit : « La tête est armée d’un bon casque, quand étant élevée par l’espérance, nous regardons au ciel à ce salut qui nous est promis. »
Le salut est le casque. Ce qui nous protège, c’est la certitude que nous sommes sauvés. Si nous n’appartenions pas au Seigneur, nous n’aurions aucun courage pour lutter contre l’ennemi. C’est parce que nous sommes sauvés que nous pouvons affronter avec courage et confiance tout ennemi, étant assurés que nous allons en sortir plus que vainqueurs en celui qui nous a aimés (Rm 8.37). Si nous nous sommes repentis de nos péchés et si nous croyons en Jésus-Christ, évidemment; sinon, nous ne sommes pas sauvés.
Le casque du salut est cette grande espérance de notre salut final qui nous donne confiance et nous assure du fait que notre combat présent contre Satan ne durera pas toujours. Nous ne sommes pas inscrits à une course que nous allons perdre. Nous n’avons pas à passer par un purgatoire à n’en plus finir ni à espérer que nos efforts continuels, ou ceux de nos bien-aimés ou de nos amis, vont peut-être un jour nous rendre acceptables aux yeux de Dieu. Nous sommes sûrs et certains de l’amour de Dieu pour nous.
Le casque du salut donne la confiance dont nous avons besoin pour faire face à l’ennemi. Un soldat qui entre dans le combat est parfois craintif. Mais vous ne devez pas être craintifs ou incertains au sujet de votre salut. La certitude de votre salut vous donne confiance et sécurité. Écoutez bien Ésaïe 26.3-4 : « À celui qui se confie en moi, j’assure la paix. Confiez-vous en l’Éternel pour toujours, car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles. »
La force et la sécurité de l’Église, c’est son salut. Notre force et notre sécurité ne sont pas ce que nous avons fait dans le passé ni ce que nous ferons dans le futur; mais c’est ce que le Seigneur a fait. Il nous a apporté le salut.
Un des assauts les plus troublants de Satan contre les croyants est d’essayer de les convaincre qu’ils ont perdu ou pourraient perdre leur salut. Rien n’est plus paralysant et accablant. Le Malin aimerait que vous doutiez des promesses de Dieu, de sa puissance, de sa bonté, de sa vérité, et, par-dessus tout, de son désir ou de sa capacité de vous garder sauvés. S’il réussit, il vous affaiblit beaucoup. Bien au courant de cette stratégie de Satan, l’apôtre Jean écrit : « Je vous ai écrit afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jn 5.13).
Prendre le casque du salut, c’est savoir que nous sommes parfaitement en sécurité grâce au grand amour de Dieu pour nous en Jésus (Rm 8.38-39; 1 Th 5.23; Jude 1.1, 24). Quelle force cela nous donne pour affronter l’ennemi!
Aux croyants persécutés et possiblement découragés de Thessalonique, Paul écrit : « Revêtons le casque de l’espérance du salut » (1 Th 5.8).
Aucun soldat romain n’aurait osé partir à la bataille sans son casque sur la tête; il ne se serait pas senti en confiance. De même, ne commencez pas une journée en oubliant de prendre le casque du salut.
Prenez le casque du salut. Vous savez que votre Capitaine Jésus-Christ a remporté la bataille. Cela vous donnera un courage fabuleux pour aller de l’avant et rester ferme. Réjouissez-vous quotidiennement dans le salut que le Seigneur vous procure. Soyez reconnaissants d’êtes sauvés.
Réjouissez-vous d’avoir le casque du salut. C’est un casque qui vous met en sécurité. Ce n’est pas un casque de papier ou de plastique. Réjouissez-vous du Seigneur qui vous donne ce casque invincible.
C’est un casque qui est garanti. Garanti dans le ciel. C’est un casque qui est fiable. Parce que celui qui l’a fabriqué est fiable. C’est le Seigneur!
Prenez le casque du salut. Souvenez-vous que vous êtes sauvés, vous appartenez au Seigneur, vous êtes en route pour le paradis, vos noms sont écrits dans les cieux, vous avez la vie éternelle.
Se savoir sauvé donne beaucoup d’assurance et de force. Prenez le casque du salut, et vous pourrez tenir ferme et résister au Malin; il n’aura pas d’autre choix que de fuir! « Il fuira loin de vous. » Amen!
4. Pour poursuivre la méditation←⤒🔗
Lecture : Éphésiens 6.10-17a. Quelles raisons Paul nous donne-t-il de revêtir toutes les armes de Dieu? Avons-nous encore besoin de cette armure aujourd’hui? Pourquoi, ou pourquoi pas? Êtes-vous actuellement bien armés?
Lecture : Jacques 4.7. Quelle est la source de la force du chrétien? Comment pouvez-vous être rattachés à cette source en tout temps? Trouvez-vous que l’équipement que le Seigneur vous donne pour la guerre spirituelle est adéquat?
Lecture : Éphésiens 4.27. Avez-vous déjà porté un casque? Portez-vous le casque du salut? Vous considérez-vous en guerre? Pourquoi le casque est-il comparé au salut? Quel est le but du casque du salut?
Lecture : 1 Thessaloniciens 5.1-10. Quel est le thème principal de ces dix versets? Quelle est l’exhortation de Paul au verset 6? Que dit-il au verset 8 au sujet du casque du salut? Selon le verset 9, à quoi sommes-nous destinés? Est-ce que cela vous emballe? Pourquoi?
Lecture : Jean 6.38-39; 10.28-29; Philippiens 1.6. Pourquoi ces versets sont-ils très importants pour les cœurs croyants? Comment vous encouragent-ils? D’où vient le salut? Qu’est-ce que ces versets nous apprennent sur la confiance en nous-mêmes?
Lecture : 1 Jean 5.10-13. En qui se trouve la vie éternelle? Si on ne croit pas en Dieu, on le fait quoi? Que signifie avoir le Fils? Pourquoi Jean écrit-il cela? Comment cette assurance peut-elle vous aider aujourd’hui même à repousser l’ennemi?