Cet article a pour sujet l'État moderne d'Israël précédé du désir d'un retour et motivé par le sionisme nationaliste, mais qui n'a pas de revendication biblique, car la prophétie biblique s'est accomplie au retour d'exil. Seul l'Évangile est la solution pour Israël et les arabes.

7 pages. Traduit par Paulin Bédard

L’État d’Israël est-il l’accomplissement des prophéties bibliques?

  1. Le désir d’un retour
  2. Le sionisme
  3. Israël a-t-il un droit biblique sur la terre?
  4. Le nouvel Israël
  5. Qu’est-ce qui fait la spécificité d’Israël et pourquoi devrions-nous nous en préoccuper?
  6. Dieu a-t-il rejeté les Juifs?
  7. Conclusion

La nation d’Israël occupe une place particulière dans le cœur de nombreux chrétiens. D’une part, le Sauveur a jadis marché sur la terre que cette nation occupe aujourd’hui. D’autre part, après la destruction de l’État juif en l’an 70 par les Romains, le rétablissement de l’État d’Israël sur la même terre après presque deux mille ans peut être considéré comme un véritable miracle.

La résurgence d’Israël en tant qu’entité nationale est-elle donc l’accomplissement de la prophétie biblique? Nombreux sont ceux qui l’affirment. Au vu du conflit actuel au Moyen-Orient, il est bon de réfléchir à ces questions.

1. Le désir d’un retour

Au fil des siècles, les Juifs ont nourri l’espoir de pouvoir un jour retourner sur la terre de leurs ancêtres. Après que les derniers vestiges du pouvoir politique juif ont été écrasés par la défaite de la deuxième révolte juive sous Bar Kokhba (132-135 après J.-C.), le rêve d’un retour n’a jamais été oublié. Les prières à la synagogue, où que ce soit dans le monde, étaient faites en direction de Jérusalem. Un lien émotionnel fort avec cette ville a été maintenu. Au fil des siècles, la poésie et la littérature juives ont parlé de Sion et d’Israël. Chaque année, la fête de la Pâque se terminait par ces mots : « L’année prochaine à Jérusalem! » Cependant, et c’est ce qui est frappant, pendant plus de mille ans, aucune tentative n’a été faite pour retourner dans l’ancienne patrie juive afin de transformer le rêve en réalité. Les pieux espéraient un miracle et insistaient sur le fait qu’il serait blasphématoire de forcer la main de Dieu en essayant d’obtenir une patrie par leurs propres moyens. Même en des périodes de persécution extrême, au cours desquelles les Juifs ont subi d’innombrables atrocités, il n’y a pas eu de mouvement de masse vers l’ancienne patrie. Il y a eu quelques exceptions mineures, avec des groupes relativement petits qui se sont rendus en Palestine, mais c’est tout. Un nombre bien plus important de Juifs se sont réfugiés dans d’autres lieux.

Malgré le lien émotionnel avec la Palestine, il ne s’est pas accompagné d’une action, même si les quelques personnes qui s’y sont rendues n’ont apparemment eu aucun problème, si ce n’est celui de la pauvreté. C’était toutefois certainement un petit prix à payer comparé aux difficultés qu’ils ont rencontrées au milieu de l’oppression et de la persécution. Qu’est-ce qui a fait qu’aux 19e et 20e siècles les liens émotionnels et le rêve se sont traduits en action en vue de produire une nouvelle réalité? Comment se fait-il que même des régions situées en dehors de la Palestine aient été considérées comme une nouvelle patrie possible pour les Juifs?

L’explication est souvent recherchée dans l’antisémitisme du 19e siècle. Il s’agit sans aucun doute d’un facteur immédiat important. Cependant, l’antisémitisme existait depuis des siècles. Les nouvelles notions de nationalisme et d’autodétermination, dont la Révolution française a été une manifestation spectaculaire, ont été déterminantes. Les gens ont commencé à penser qu’une nation est composée d’individus qui déterminent leur propre destin. Une nation n’est plus définie par un roi ou par un dirigeant, mais par le peuple qui détermine les lois à adopter et la manière d’être une nation. La montée du nationalisme a eu un impact positif sur l’idée que les Juifs se faisaient de leur propre patrie.

2. Le sionisme

Avec le développement du nationalisme, les Juifs dispersés dans le monde entier ont commencé à penser qu’ils devaient déterminer leur propre destin en tant que peuple, préparant ainsi le terrain pour le sionisme politique moderne. Les Juifs des 19e et 20e siècles ont fait ce que leurs ancêtres n’avaient pas fait. Ils ont cherché à déterminer leur propre avenir. Le sionisme était un mouvement nationaliste dans lequel un peuple cherchait à s’autodéterminer et à assurer son avenir en tant que nation. Pour les deux pères du sionisme moderne, le Russe Léon Pinsker et le Hongrois Theodor Herzl, l’endroit exact où la nation d’Israël devait être établie n’était donc pas d’une importance capitale. L’un et l’autre étaient parvenus, indépendamment l’un de l’autre, à comprendre la nécessité d’une patrie nationale, et c’était là l’essentiel. Lorsque Pinsker a publié son Autoémancipation en 1882, il a plaidé pour l’autoémancipation, de préférence en Palestine, mais, si cela n’était pas possible, ailleurs ferait l’affaire. Herzl et d’autres étaient du même avis, comme en témoigne le sérieux avec lequel ils ont examiné une proposition du gouvernement britannique visant à établir un foyer juif dans ce qui était alors l’Ouganda.

Le sionisme était un mouvement politique et non religieux. Les connotations religieuses étaient bien présentes et ont contribué à faire de la Palestine le lieu où le nouvel État devait être établi. Le fondement de l’État devait cependant être laïque, même si le judaïsme était privilégié. La ferveur nationaliste exigeait la restauration de la langue de la nation, l’hébreu. Ce retour à une langue ancienne est unique dans l’histoire, mais l’hébreu allait lier les Juifs de Russie, de France, d’Italie et d’autres pays en un seul peuple.

Il est intéressant de noter qu’avant la montée du sionisme moderne, les juifs réformés avaient éliminé toute référence à Sion de leur livre de prières, insistant sur le fait que le judaïsme avait dépassé la Palestine et que la mission d’Israël était désormais d’être une lumière pour les nations. Ils se sont donc opposés au sionisme. Le judaïsme orthodoxe était également opposé au sionisme, car il considérait qu’il forçait la main de Dieu. Leur Dieu les ramènera miraculeusement dans leur patrie, car c’est ce qu’il a promis, selon eux. Ils doivent donc l’attendre.

L’établissement d’Israël était motivé par des considérations séculières et n’avait pas grand-chose à voir avec l’obéissance à Dieu. Mais n’est-il pas quand même possible que le rétablissement d’Israël en tant qu’État soit l’accomplissement d’une prophétie biblique?

3. Israël a-t-il un droit biblique sur la terre?

Nous devons examiner brièvement certaines des prophéties qui traitent de la terre et du retour promis d’Israël sur la terre qui est aujourd’hui la sienne.

a. La terre

Dieu a promis à Abraham : « Je donne ce pays à ta descendance ; depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l'Euphrate » (Gn 15.18; voir Gn 17.8). Les dispensationalistes, qui font une nette distinction entre Israël et l’Église, considèrent que cette promesse n’a pas été accomplie avant l’établissement d’Israël en 1948. Après cette date, les prophéties concernant le pays se sont réalisées et Israël obtiendra donc finalement tout le pays depuis le fleuve d’Égypte jusqu’à l’Euphrate (ce qui inclurait la plus grande partie de la Syrie). La New Scofield Reference Bible, dans sa note sur Deutéronome 30.3, déclare qu’il est important de comprendre que la nation n’a jamais été en possession de l’ensemble du pays qui lui a été promis. Mais est-ce vrai? Selon la Bible, la réponse doit être « non ».

La promesse de Dieu à Abraham s’est accomplie à l’époque de l’Ancien Testament. Le royaume de Salomon en est l’exemple le plus frappant. Il s’étendait du fleuve Euphrate jusqu’au pays des Philistins et à la frontière de l’Égypte (1 R 4.21; 2 Ch 9.26). On peut donc dire que la promesse de la terre faite à Abraham s’est accomplie. Dieu n’a pour ainsi dire plus d’obligations en la matière. La nation actuelle d’Israël n’a pas de revendication biblique particulière sur la terre sur la base de la promesse de Dieu à Abraham.

b. Le retour

Mais qu’en est-il des prophéties concernant le retour? Nombreux sont ceux qui considèrent la situation actuelle d’Israël au Moyen-Orient comme un accomplissement partiel du retour au pays dont parle l’Ancien Testament. À titre d’exemple de ce qui est généralement cité pour étayer cette idée, examinons brièvement les promesses faites par les prophètes Jérémie et Ésaïe.

Dans Jérémie 23.3, l’Éternel a promis : « Je rassemblerai le reste de mes brebis de tous les pays où je les ai chassées; je les ramènerai dans leur enclos. » Ce qui est important pour les dispensationalistes, c’est la référence à « de tous les pays ». Selon la note de The New Scofield Reference Bible sur ce texte, cela doit faire référence à une restauration autre que celle de Babylone, qui n’est qu’un seul pays. Cette prophétie attend encore son accomplissement. Or, il n’en est rien.

Pourquoi Jérémie parle-t-il d’un retour « de tous les pays »? Parce qu’il était d’usage de vendre comme esclaves les captifs pris à la guerre à d’autres nations (voir Jl 3.7, Am 1.6,9). De cette manière, les Israélites pouvaient être dispersés dans tout le monde connu (voir Éz 27.13). Des représentants des tribus du nord et du sud sont revenus. Lorsque, par exemple, un sacrifice pour le péché était apporté lors de la dédicace du temple à l’époque de Darius, il s’agissait alors d’un sacrifice « pour le péché de tout Israël, douze boucs, d’après le nombre des tribus d’Israël » (Esd 6.17, voir Esd 8.35). La prophétesse Anne appartenait à Aser, l’une des tribus du nord (Lc 2.36). Le Nouveau Testament considère également Israël comme douze tribus, que ce soit de manière littérale ou symbolique (Ac 26.7; Mt 19.28). Compte tenu de ce qui précède, il n’est pas nécessaire de prendre Jérémie 23.3 et de considérer que le retour qui y est mentionné se réfère à ce qui se passe aujourd’hui.

Pour étayer davantage l’idée que la prophétie est en train de s’accomplir, les dispensationalistes citent Ésaïe 11.11-12 : « Le Seigneur étendra une seconde fois sa main pour racheter le reste de son peuple [] et il rassemblera les bannis d’Israël et il recueillera les dispersés de Juda des quatre coins de la terre .» Les dispensationalistes considèrent la référence à ce retour « une seconde fois » comme une preuve concluante que le Seigneur se réfère ici à ce qui se passe aujourd’hui, le premier retour ayant eu lieu depuis Babylone. Cependant, le premier retour n’a pas eu lieu de Babylone, mais d’Égypte. Ce fut la première libération de l’esclavage pour Israël. L’Ancien Testament en est rempli et même Ésaïe 11.16 en parle spécifiquement et le relie au retour de Babylone, qui est alors manifestement le second retour. « Et il y aura une route pour le reste de son peuple qui sera resté de l’Assyrie, comme il y en eut une pour Israël, le jour où il monta du pays d’Égypte. »

De plus, Ésaïe 11 poursuit en disant que les exilés de retour « fondront sur l’épaule des Philistins à l’occident, ils pilleront ensemble les fils de l’orient, Édom et Moab subiront leur emprise, et les Ammonites leur seront assujettis » (És 11.14). Le regretté William Hendriksen a noté avec justesse que ces prédictions se sont réalisées, comme le montre clairement le premier livre des Maccabées. En outre, « ceux qui croient qu’aujourd’hui, au vingtième siècle de notre ère, ces Philistins, Édomites, Moabites et Ammonites doivent encore être détruits, pillés ou soumis, auront même du mal à les trouver!1 » Israël a été restauré après la captivité babylonienne. La prophétie du retour s’est accomplie.

4. Le nouvel Israël

Un autre facteur doit être mentionné avant de finir de traiter de la question de la promesse de la terre. Le dispensationalisme fait une distinction très nette entre Israël et l’Église. Cependant, selon l’Écriture, l’Église est désormais « l’Israël de Dieu » (Ga 6.16). L’apôtre Paul a écrit aux Romains : « Ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce sont les enfants de la promesse » (Rm 9.8). Tous ceux qui ont cru aux promesses de Dieu appartiennent à ses enfants, « l’Israël de Dieu ».

Cette identité de l’Église a des conséquences sur la promesse de la terre. Le cinquième commandement donné au peuple de Dieu au mont Sinaï stipulait ce qui suit : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (Ex 20.12). Cependant, lorsque ce commandement est mentionné dans le Nouveau Testament, il est question de vivre longtemps « sur la terre » (Ép 6.2-3). Les enfants de Dieu, le nouvel Israël, hériteront du monde entier! C’est aussi le sens de Romains 4.13 qui déclare que c’est « l’héritage du monde » qui a été promis à Abraham et à sa descendance! La promesse d’une terre pour le nouvel Israël est bien plus qu’un bien foncier dans l’est de la Méditerranée. Dans ces derniers temps, le peuple de Dieu s’est vu promettre le monde!

5. Qu’est-ce qui fait la spécificité d’Israël et pourquoi devrions-nous nous en préoccuper?

La plupart des chrétiens ont toujours eu un faible pour le peuple juif. Après tout, c’était le peuple spécial de Dieu et il a préservé pour nous les Écritures de l’Ancien Testament. « Les oracles de Dieu ont été confiés aux Juifs » (Rm 3.2); ils sont parvenus jusqu’à nous parce que le peuple juif a si fidèlement transmis la Parole d’une génération à l’autre que nous disposons de l’intégralité de l’Ancien Testament. Nous leur sommes très reconnaissants que Dieu se soit servi d’eux pour nous donner une si grande partie de sa Parole.

Cependant, comme nous l’avons vu, l’État d’Israël d’aujourd’hui n’a aucune revendication biblique particulière sur la Palestine. Comme Abraham, Israël doit attendre « la cité qui a de solides fondations, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Hé 11.10). Le Nouveau Testament ne donne nulle part une prophétie de restauration de la terre de Canaan pour Israël. L’État d’Israël n’est pas la solution pour le salut et le bien-être ultimes des Juifs.

Le Nouveau Testament montre clairement que c’est le cas, car penser qu’une restauration politique nationale est la solution pour Israël est une vieille hérésie. Lorsque le Seigneur Jésus a marché sur terre, beaucoup en Israël cherchaient un messie politique. Jésus a cependant déclaré que son royaume n’était pas de ce monde et il a désavoué l’idée d’une restauration politique pour Israël. Au lieu de cela, il a prophétisé la destruction du temple. Nous ne rendons pas service à Israël en faisant appel à la Bible pour justifier son existence en tant que nation indépendante au Moyen-Orient. Leur existence est légalement et politiquement légitime, mais elle n’est pas fondée sur la prophétie biblique.

Si nous voulons aider les Juifs, et nous devrions le faire, nous pouvons commencer par prier davantage pour eux. L’héritage réformé comprend de belles prières, que l’on trouve dans des livres comme le recueil de chants des Églises réformées canadiennes2. Parmi ces prières, on trouve « Une prière pour tous les besoins de la chrétienté3 », qui comprend cette requête : « Nous prions pour la mission parmi les juifs, les musulmans et les païens, qui vivent sans espoir et sans toi dans le monde. » Notez l’ordre. Nous pouvons et devons prier cette prière parce que le Christ est venu pour que les Juifs aussi puissent habiter le pays de l’Éternel, c’est-à-dire le monde nouveau qui vient. Et pas seulement les Juifs, mais aussi les Arabes qui, selon la chair, sont comptés parmi les fils d’Abraham. Un jour, dans la Terre promise, la vraie Canaan, il y aura la paix et la joie parfaites. Tous les élus, y compris des Juifs et des Arabes palestiniens, s’y retrouveront dans une paix et une harmonie parfaites. Le peuple juif peut parfois échapper à notre radar, mais pas à celui de Dieu. Il reste un peuple spécial aux yeux de Dieu.

Une question est parfois posée : les Juifs n’ont-ils pas été rejetés? N’ont-ils pas montré qu’ils ne voulaient rien savoir du Christ crucifié?

6. Dieu a-t-il rejeté les Juifs?

Dieu n’a pas rejeté les Juifs. Bien que les apôtres aient cessé de prêcher aux Juifs en raison de leur refus d’écouter et qu’ils soient allés vers les païens, l’apôtre Paul a déclaré à propos des Juifs : « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés » (Rm 10.1). L’Écriture enseigne que la conversion des païens suscitera la jalousie d’Israël, de sorte qu’au fur et à mesure que les païens seront sauvés, Dieu rassemblera également les Juifs à lui, jusqu’à ce que « tout Israël » soit sauvé (Rm 11.1-11, 25-26). Ce « tout Israël » peut être constitué des Juifs et des Gentils qui forment « l’Israël de Dieu » (Ga 6.16) ou « tout Israël » peut se référer à tous les élus d’Israël, tous les Juifs croyants. Quoi qu’il en soit, la Bible ne donne aucune raison de croire qu’il y aura une conversion massive d’Israël en tant que nation, mais elle affirme que le nombre total des élus juifs sera sauvé (Rm 11.26-27)4.

Nous ne devons jamais penser que la mission auprès des Juifs ne nous concerne pas. Dans un sens, nous leur devons beaucoup et ils ont été les instruments choisis par Dieu pour préparer la venue de notre Sauveur dans ce monde et pour y participer. Les Juifs restent un peuple spécial pour le Seigneur et donc aussi pour nous.

Le conflit actuel au Moyen-Orient nous rappelle une sobre vérité. Il n’y a pas de paix durable ni de salut politique de ce côté-ci de l’éternité. Il y a toutefois de l’espoir et un véritable salut si les yeux sont levés vers le ciel et si le Dieu d’Abraham est supplié au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.

7. Conclusion

Il n’y a qu’une seule solution ultime. Elle se trouve dans l’Évangile et dans l’acceptation de la bonne nouvelle. Le Seigneur Jésus rassemble son Église, également en Israël, en Cisjordanie et à Gaza. Les juifs messianiques d’Israël croient en Jésus-Christ. En Cisjordanie et à Gaza, il y a aussi des chrétiens qui aiment et confessent le Christ dans des circonstances très difficiles. Ils constituent une minorité dans une société musulmane.

Comme le peuple de Dieu se réjouirait si les forces du mal qui agissent dans le nationalisme et dans l’islamisme pouvaient être vaincues par la force nourrie par l’Esprit d’un témoignage chrétien commun entre Juifs et Arabes au Moyen-Orient. Avec un tel témoignage, l’importance de savoir qui aura Jérusalem ou tel morceau de territoire sera relativisée par la promesse primordiale d’une nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel pour donner la paix ultime. Là, Juifs et Arabes pourront vraiment vivre en paix ensemble.

Notes

1. William Hendriksen, Israël in Prophecy [Israël dans la prophétie], Grand Rapids, MI, Baker, 1968, p. 21 (c’est Hendriksen qui souligne).

3A Prayer for All the Needs of Christendom [Une prière pout tous les besoins de la chrétienté].

4. Voir Romains 11 et l’explication claire dans Hendriksen, Israël in Prophecy [Israël dans la prophétie], p. 32-52.