Actes 20 - Le Saint-Esprit donne des anciens pour veiller sur son Église
Actes 20 - Le Saint-Esprit donne des anciens pour veiller sur son Église
« Pour nous, nous avons pris les devants sur le navire et fait voile pour Assos, où nous devions reprendre Paul : ainsi en avait-il décidé, parce qu’il devait faire la route à pied. Lorsqu’il nous eut rejoints à Assos, nous l’avons pris à bord, pour aller à Mytilène. De là, continuant par mer, nous sommes arrivés le lendemain devant Chio. Le jour suivant, nous touchions Samos, et le jour d’après, nous arrivions à Milet. Paul avait, en effet, résolu de passer au large d’Éphèse, afin de ne pas perdre de temps en Asie; car il se hâtait pour être à Jérusalem, si cela lui était possible, le jour de la Pentecôte. Cependant, de Milet, Paul envoya chercher à Éphèse les anciens de l’Église. Lorsqu’ils furent arrivés auprès de lui, il leur dit : Vous savez comment je me suis tout le temps conduit avec vous, depuis le premier jour où j’ai mis le pied en Asie; j’ai servi le Seigneur en toute humilité, avec larmes, et au milieu des épreuves que me suscitaient les complots des Juifs. Sans rien dissimuler, je vous annonçais et vous enseignais publiquement et dans les maisons, tout ce qui vous était utile, en proclamant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus. Et maintenant voici que lié par l’Esprit, je vais à Jérusalem, sans savoir ce qui m’y arrivera; seulement, de ville en ville, le Saint-Esprit atteste et me dit que des liens et des tribulations m’attendent. Mais je ne fais aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse avec joie ma course, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. Et maintenant voici : je sais que vous ne verrez plus mon visage, vous tous au milieu de qui j’ai passé en prêchant le royaume de Dieu. C’est pourquoi je l’atteste aujourd’hui : je suis pur du sang de vous tous, car sans rien dissimuler je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu. Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau au sein duquel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour faire paître l’Église de Dieu qu’il s’est acquise par son propre sang. Je sais que parmi vous, après mon départ, s’introduiront des loups redoutables qui n’épargneront pas le troupeau, et que du milieu de vous se lèveront des hommes qui prononceront des paroles perverses, pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc, en vous souvenant que, pendant trois ans, je n’ai cessé nuit et jour d’avertir avec larmes chacun de vous. Et maintenant, je vous confie à Dieu et à la parole de sa grâce, qui a la puissance d’édifier et de donner l’héritage parmi tous ceux qui sont sanctifiés. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux de mes compagnons. En tout, je vous ai montré qu’il faut travailler ainsi, pour venir en aide aux faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Cela dit, il se mit à genoux, pour prier avec eux tous. Tous, avec de grandes lamentations, se jetaient au cou de Paul et l’embrassaient; ils étaient surtout affligés parce qu’il avait dit qu’ils n’allaient plus revoir son visage. Puis ils l’accompagnèrent jusqu’au navire. »
Actes 20.13-38
Soyons reconnaissants! Le Seigneur donne à son Église des anciens, des diacres et des pasteurs. Il nous en a déjà donnés, mais nous en avons besoin davantage. Prions pour que Dieu nous donne plus d’anciens et de diacres. Prions aussi pour que Dieu envoie d’autres ouvriers ailleurs dans la moisson.
Quand un pasteur, un ancien ou un diacre entre en fonction, il prononce des vœux solennels. Il reconnaît publiquement que Dieu l’appelle à ce ministère et promet de prendre soin de son Église. Ce sont des vœux très sérieux. Où en sommes-nous, anciens, pasteurs et diacres, avec ces promesses? Quel travail le Seigneur nous a-t-il confié et qu’est-ce que cela signifie pour l’Église?
Le livre des Actes nous rapporte une rencontre très émouvante entre l’apôtre Paul et les anciens de l’Église d’Éphèse. Paul était en route vers Jérusalem pour la fête de la Pentecôte. Il était pressé de s’y rendre, mais il a pris le temps d’organiser une rencontre avec les anciens d’Éphèse. Il avait fondé l’Église d’Éphèse; il avait formé et ordonné ces anciens. Avant d’aller à Jérusalem, il tenait à les rencontrer une dernière fois pour leur dire ses adieux. Paul en a profité pour leur parler à cœur ouvert de son ministère et de leur ministère. Nous allons nous concentrer sur le ministère des anciens résumé au verset 28 :
« Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau au sein duquel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour faire paître l’Église de Dieu qu’il s’est acquise par son propre sang. »
Nous proclamons que le Saint-Esprit donne des anciens pour qu’ils veillent sur son Église.
1. Ils doivent veiller sur eux-mêmes⤒🔗
Quand on parle des responsabilités des anciens, on pense à leur définition de tâche. Toutefois, Paul ne commence pas par cet aspect. Il ne dit pas d’abord : « Prenez soin de l’Église. » Il commence en disant : « Prenez donc garde à vous-mêmes. » « Prendre garde » signifie « porter son attention sur », « se soucier de », « s’appliquer à ». C’est le contraire d’être insouciant ou négligent. Pour être en mesure de bien s’occuper de l’Église, les dirigeants doivent d’abord veiller attentivement sur eux-mêmes. Ils doivent mettre en pratique ce qu’ils prêchent. Autrement, leur travail et leur crédibilité en souffriront très certainement. Les anciens doivent constamment veiller sur leur cœur, leur doctrine et leur vie.
Veille sur ton cœur. « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » (Pr 4.23). Dieu regarde au cœur, et non à l’apparence. Sa Parole pénètre nos pensées et juge nos intentions. Un dirigeant d’Église doit d’abord examiner son cœur à la lumière de la Parole de Dieu. On ne peut pas faire semblant devant Dieu, on doit être honnête avec ses faiblesses et ses péchés. Jésus a sévèrement condamné l’hypocrisie des pharisiens qui vivaient pour les apparences. Paul dit au verset 19 : « J’ai servi le Seigneur en toute humilité. » Puis au verset 24 : « Je ne fais aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse avec joie ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus. » Il est évident que Paul a veillé sur son cœur. Est-ce que je me soumets au Seigneur dans mon cœur? Est-ce que je cherche à développer le fruit de l’Esprit, l’humilité, la joie, la fidélité? Est-ce que mon amour pour Dieu grandit? Ou bien est-ce que je laisse l’orgueil, la convoitise ou les inquiétudes m’envahir et me dominer? Tout chrétien devrait se poser ces questions, mais particulièrement ceux qui ont des charges officielles dans l’Église.
Veille sur ta doctrine. Paul avertit les anciens d’Éphèse du danger des fausses doctrines. Il sait que des loups viendront. Il faut savoir les détecter. Paul a donné l’exemple à cet égard comme apôtre. « Sans rien dissimuler, je vous annonçais et vous enseignais publiquement et dans les maisons, tout ce qui vous était utile » (Ac 20.20). « Car sans rien dissimuler je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu » (Ac 20.27). En 1 Timothée 3.2, Paul s’est adressé au pasteur d’Éphèse. Il a dit à Timothée que l’ancien doit être capable d’enseigner. À Tite, son autre collègue, il a également dit : « Qu’il soit attaché à la parole authentique telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de convaincre les contradicteurs » (Tite 1.9). Cela ne veut pas dire que tous les anciens sont appelés à prêcher ou à enseigner publiquement. Ils doivent toutefois être capables de détecter l’erreur et d’expliquer la vérité. Pour cela, il faut être étudiant de la Bible toute sa vie. Se mettre à l’écoute de la prédication, être un adorateur fidèle, étudier la Bible par soi-même et en Église, lire beaucoup, être informé, grandir sans cesse dans la connaissance des vérités de la Parole de Dieu.
Veille sur ta vie. En 1 Timothée 4.11, Paul dit à Timothée : « Sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté. » Les anciens doivent être un exemple pour toute l’Église. Comment guideront-ils le peuple de Dieu? En grande partie par leur exemple. « Faites paître le troupeau de Dieu qui est avec vous […] en devenant les modèles du troupeau » (1 Pi 5.2-3). Un ancien doit souvent s’absenter de la maison pour des visites ou des réunions. Il devrait cependant aussi veiller sur sa famille, aimer sa femme et guider ses enfants dans les voies du Seigneur. Et ce n’est pas tout. Paul énumère toute une liste de qualités requises : sobre, sensé, sociable, hospitalier, pas adonné au vin, ni violent, mais conciliant, pacifique, désintéressé, etc. (1 Tm 3.2-3).
La première responsabilité des dirigeants consiste donc à veiller sur soi-même, sur son cœur, sa doctrine et sa vie. Il n’est pas possible de servir dans un ministère officiel sans d’abord donner l’exemple.
Nous en venons à la deuxième responsabilité.
2. Ils doivent veiller sur tout le troupeau←⤒🔗
« Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau… », a dit Paul aux anciens d’Éphèse. Dans notre texte, Paul nous explique le modèle que les anciens doivent suivre, le mandat qu’ils ont reçu et la motivation qui devrait les animer. Le modèle, le mandat, la motivation.
Quel est le modèle à suivre? Celui d’un berger. Paul appelle l’Église le troupeau du Seigneur. Ceux qui le conduisent sont donc des bergers. Ils sont là « pour faire paître l’Église de Dieu ». C’est une image bien connue qui vient de l’Ancien Testament. Jésus a repris cette image. « Sois sans crainte, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume » (Lc 12.32). En Jean 10, Jésus se présente comme le bon Berger de ses brebis. Puisqu’il est bon Berger, il donne à son Église des sous-bergers. Quelles sont les caractéristiques d’un bon berger?
Un bon berger prend soin, il se soucie du bien-être du troupeau, de tout le troupeau, dit Paul. Des faibles et des forts, des malades et de ceux en santé, des jeunes et des moins jeunes, des tout petits agneaux, même naissants! Les anciens doivent prendre soin de tous, sans parti-pris, sans favoritisme, en évitant les groupes séparés les uns des autres, en s’assurant de conserver la paix et l’unité. Les anciens sont là pour constamment encourager les frères et sœurs à vivre par la foi et à regarder sans cesse au Seigneur Jésus, le bon Berger. C’est un travail qui nécessite des efforts. Connaître personnellement chacune des brebis, s’intéresser à elles, leur rendre visite, les accueillir chez soi, connaître leurs problèmes, savoir où elles en sont rendues dans leur marche avec Dieu, avoir une parole appropriée pour les encourager, panser les blessures, les conseiller, les corriger quand c’est nécessaire. Il faut des yeux tout le tour de la tête! D’ailleurs, le nom donné aux anciens est le mot « évêque », épiscopos, qui veut dire « voir sur », « veiller sur ». Nous avons des microscopes pour voir les tout petits objets. Nous avons des télescopes pour voir des objets au loin. Et nous avons des épiscopes pour voir au bien des brebis et veiller attentivement sur elles. Ça prend de bons yeux pour bien observer leurs besoins!
Un bon berger nourrit. Il donne de la nourriture. Quelle est cette nourriture? La Parole de Dieu. Les anciens doivent être capables d’ouvrir la Bible pour communiquer une parole appropriée qui aidera la personne à grandir dans sa foi, ou qui lui permettra de résoudre un problème ou de trouver réponse à ses questions. Beaucoup de chrétiens se tournent aujourd’hui vers des psychologues et des conseillers non chrétiens. Pourquoi? Souvent parce les bergers, les pasteurs, les anciens et les diacres ne connaissent pas suffisamment la Bible. Pourtant, la Parole de Dieu devrait suffire! Paul a dit aux anciens d’Éphèse : « Et maintenant, je vous confie à Dieu et à la parole de sa grâce, qui a la puissance d’édifier et de donner l’héritage parmi tous ceux qui sont sanctifiés » (Ac 20.32). Quel grand défi de savoir nourrir le peuple de Dieu avec la bonne Parole de Dieu! Ne sous-estimons jamais la puissance de la Parole de sa grâce.
Un bon berger protège. Il défend le troupeau contre les attaques de l’extérieur ou même de l’intérieur. Paul dit au verset 29 :
« Je sais que parmi vous, après mon départ, s’introduiront des loups redoutables qui n’épargneront pas le troupeau, et que du milieu de vous use lèveront des hommes qui prononceront des paroles perverses, pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc! »
Quand on lit les deux lettres à Timothée, on s’aperçoit qu’effectivement cette parole prophétique s’est réalisée. Des ennemis de la foi se sont introduits dans l’Église. Hyménée et Alexandre ont attaqué les fondements de la foi et vivaient dans le désordre. Les dirigeants de l’Église d’Éphèse devaient constamment veiller pour protéger l’Église des loups ravisseurs. Tout au long de l’histoire, l’Église a subi de dures attaques provenant de l’extérieur comme de l’intérieur. Aujourd’hui encore, les anciens doivent constamment veiller!
Prendre soin, nourrir, protéger. Un berger qui ne fait pas cela est un berger négligent. En Ézéchiel 34, Dieu a condamné les bergers d’Israël parce qu’ils ne prenaient pas soin, ne nourrissaient pas et ne protégeaient pas le peuple du Seigneur. Le troupeau était laissé à l’abandon, mal nourri, la proie des loups. Dieu a sévèrement jugé ces bergers négligents.
Jésus s’est présenté comme étant lui-même le bon Berger. C’est le titre qu’il se donne en Jean 10. En Hébreux 13.20, il est appelé « le grand Berger des brebis ». En 1 Pierre 2.25, il s’appelle « le Berger et le Gardien de vos âmes ». En 1 Pierre 5.4, il est le « souverain Pasteur », le « Berger en chef ». Jésus s’est présenté courageusement devant les pharisiens pour protéger ses brebis. Il est allé vers les gens, il leur a parlé, il a eu compassion d’eux. Il a fait la pleine démonstration qu’il avait un cœur de berger. Pour faire son travail, il n’est pas resté au ciel, à distance. Il s’est approché, il s’est fait homme. Il s’est rendu là où étaient ses brebis. Il est allé jusqu’à donner sa vie pour ses brebis. « Je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance » (Jn 10.10). Les pasteurs, les diacres et les anciens doivent suivre son exemple. Nous ne pouvons pas prendre soin des brebis à distance, avec une télécommande. Il nous faut nous approcher, les connaître, les visiter, passer du temps ensemble, les aimer. Notre modèle est celui du bon Berger.
D’où vient le mandat confié aux anciens? Est-ce qu’il vient du conseil local ou du synode? Est-ce que c’est le vote des membres de l’Église qui leur confère une autorité? Tous ces gens, bien sûr, sont impliqués dans le choix des anciens. Mais au fond, c’est le Saint-Esprit qui nomme les anciens. « Prenez donc garde […] à tout le troupeau au sein duquel le Saint-Esprit vous a établis évêques… » (Ac 20.28). Les anciens ont reçu leur travail directement de Dieu, même si l’Église participe à leur élection. « Le Saint-Esprit vous a établis… » Il vous a mis en poste. Cela veut dire, par implication, que nous avons des comptes à rendre à Dieu. Le conseil local supervise notre travail; les membres de l’Église veillent sur nous comme le font des frères et sœurs. Mais nous sommes d’abord responsables directement devant Dieu.
« Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis. Car ils veillent au bien de vos âmes, dont ils devront rendre compte. Faites en sorte qu’ils puissent le faire avec joie et non en gémissant, ce qui ne serait pas à votre avantage » (Hé 13.17).
Quelle tâche immense! Veiller au bien de vos âmes! Comment accepter un tel travail et comment y arriver? Je me rends compte que j’ai beaucoup d’imperfections, et vous devez me pardonner! Nous avons un appui, un réconfort, justement parce que c’est l’Esprit de Dieu qui établit les anciens. C’est lui qui appelle des hommes à ce travail. Et quand il confie un travail, il en donne aussi la capacité.
À Jérusalem, l’Église avait nommé des hommes au ministère diaconal. Elle avait choisi sept hommes « remplis de l’Esprit et de sagesse » (Ac 6.3). L’Esprit avait déjà fait une œuvre importante dans la vie d’Étienne et des six autres pour les préparer à ce ministère. L’Église est impliquée dans le processus de nomination, mais c’est l’Esprit qui établit les pasteurs, les diacres et les anciens. N’est-ce pas encourageant? C’est l’œuvre de l’Esprit! Il y a sûrement des hommes et des jeunes hommes parmi nous qui seront appelés, dans quelques années, à l’un ou l’autre de ces ministères. Paul dit en 1 Timothée 3.1 : « Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque [ou d’ancien], il désire une belle activité. » Cela est vrai également de ceux qui aspirent au ministère diaconal ou au ministère pastoral. Si nous sommes appelés à l’un de ces ministères, soyons certains que l’Esprit de Dieu s’occupera de nous préparer et qu’il nous donnera tout ce qu’il faut pour l’exercer. Quel encouragement aussi pour toute l’Église! Le Seigneur prend soin de son Église de façon bien concrète. Il continuera fidèlement de le faire!
Dernière question. Quelle motivation devrait animer les anciens? Paul répond à cette question à la fin du verset 28 : « … pour faire paître l’Église de Dieu qu’il s’est acquise par son propre sang ». Voilà un verset magnifique qui prouve la divinité du Christ. Dieu s’est acquis son Église par son propre sang! Dans une même phrase, Jésus porte le nom de Dieu et il est dit qu’il a versé son propre sang. Dieu et homme en même temps. L’Église appartient à Dieu le Fils qui a versé son sang et qui est mort pour elle! Voilà notre motivation à travailler comme sous-bergers. Jésus a donné sa vie sur la croix pour libérer son Église du péché et du diable. Il a payé un prix très élevé pour l’acquérir. L’Église lui appartient, elle est précieuse, d’une valeur inestimable à ses yeux. Les anciens devraient avoir l’Église en très haute estime. Non parce que l’Église est si belle et si pleine de qualités, mais parce que le Seigneur Jésus s’est donné pour elle. Les anciens devraient donc aimer l’Église, se donner pour elle, toujours continuer à travailler à sa construction et à sa protection.
Vous qui êtes anciens parmi nous, soyez fidèles aux vœux que vous avez prononcés il y a plusieurs années. Veillez d’abord sur vous-mêmes, sur votre cœur, sur votre doctrine et sur votre vie. Veillez aussi sur l’Église de Dieu. Votre modèle, c’est Jésus-Christ, le bon Berger. Votre mandat, vous l’avez reçu du Saint-Esprit qui vous promet encore son aide. Votre motivation se trouve dans le sang du Christ, qui est toujours là pour recharger nos batteries. Et vous tous, Église du Seigneur, vous êtes précieux à ses yeux! Vous avez été rachetés par son sang. Il prend soin de vous. Continuez de soutenir et d’encourager ces hommes que le Saint-Esprit vous a donnés. Accepter avec joie leurs bons soins et leur direction. Priez pour eux. Prions pour avoir d’autres pasteurs, diacres et anciens, ici et ailleurs. Vivons ensemble dans la joie et dans l’humilité, sous la direction du grand Berger des brebis. Jusqu’au jour où Jésus viendra nous prendre avec lui pour toujours. Amen.