Un demi-siècle d’influence de l’Institut pour la recherche sur la création Un regard sur l’Institut pour la recherche sur la création (ICR), son travail et ses ressources
Un demi-siècle d’influence de l’Institut pour la recherche sur la création Un regard sur l’Institut pour la recherche sur la création (ICR), son travail et ses ressources
- Des questions biologiques
- L’histoire de la Terre
- Les dinosaures!
- Le déluge
- La question du changement climatique
- La merveille du corps humain
- En conclusion
L’Institut pour la recherche sur la création (Institute for Creation Research, ou ICR) de Dallas, au Texas, a été créé en 1970 et est devenu un centre exceptionnel de recherche scientifique où des scientifiques qualifiés sondent les mystères de la création de Dieu et cherchent à les comprendre (www.icr.org). L’impressionnant Discovery Center [Centre de découverte], qui a ouvert ses portes en 2019, montre comment la Réforme du 16e siècle a préparé le terrain pour la naissance de la science moderne. Il emmène le visiteur dans un voyage d’information qui inclut des événements bibliques clés pertinents pour la science, des expositions étonnantes et quelques-uns des résultats de leurs recherches. Le planétarium propose régulièrement des spectacles impressionnants sur les merveilles de la création divine.
En mars dernier, ma femme et moi avons eu l’occasion de visiter l’ICR. Tout a commencé par un courriel d’un membre du personnel de l’ICR, qui avait lu mon livre In the Beginning : Listening to Genesis 1 and 2 [Au commencement : à l’écoute de Genèse 1 et 2] (2021, 400 pages). Après avoir maintenu le contact par courriel et même en personne lors d’une conférence à Denver, nous avons fini par visiter l’Institut. Ce fut une expérience mémorable que de visiter les installations et de recevoir des nouvelles des scientifiques qui y travaillent sur leurs recherches.
Le but de cet article est de présenter une partie du travail effectué à l’ICR, qui s’est engagé à honorer la Bible en tant que Parole infaillible de Dieu, y compris dans le cadre de la recherche scientifique. Ce que la Bible déclare être vrai est accepté comme une information fiable, y compris pour un scientifique. Cette approche louable a d’énormes conséquences puisque les scientifiques de l’ICR rejettent les théories scientifiques qui contredisent les enseignements clairs de l’Écriture, comme l’évolution. Une grande partie de leurs recherches consiste à montrer que les faits scientifiques réels s’harmonisent mieux avec le récit biblique de la création et des événements ultérieurs tels que le déluge mondial à l’époque de Noé, qu’avec les théories évolutionnistes sur les origines supposant des milliards d’années. Leurs publications, dont certaines seront présentées dans cet article, sont toutes très accessibles et abondamment illustrées, bien qu’elles contiennent également des données scientifiques approfondies.
1. Des questions biologiques⤒🔗
En 2005, le Dr Mary Schweitzer a annoncé l’une des plus grandes découvertes paléontologiques de l’histoire, à savoir la découverte de tissus organiques souples et flexibles, y compris des vaisseaux sanguins, dans un os de dinosaure. Cette découverte, suivie d’autres du même genre, a remis en question la datation de millions d’années habituellement attribuée à ces fossiles, car de tels tissus ne peuvent pas durer aussi longtemps. Brian Thomas1, chercheur à l’ICR, a fait sa thèse de doctorat en paléobiochimie sur cette question à l’université de Liverpool. Cette thèse a été publiée par l’ICR sous le titre Ancient and Fossil Bone Collagen Remnants [Restes de collagène d’os anciens et fossiles] (2019, 137 pages). Ses conclusions sont notamment les suivantes :
« L’omniprésence des protéines dans les fossiles, combinée à leur courte demi-vie, s’accorde mal avec le temps profond. Enfin, la prévalence du radiocarbone dans les fossiles, combinée à sa demi-vie encore plus courte, s’inscrirait raisonnablement dans le cadre d’un scénario des origines selon la Bible. Si le déluge noachique a déposé ces fossiles il y a seulement des milliers d’années, il n’est pas étonnant qu’ils contiennent encore des protéines, y compris du collagène osseux, et des niveaux de radiocarbone bien supérieurs aux seuils de détection de la spectrométrie de masse par accélérateur. »
Bien que Brian Thomas ait été élevé en tant qu’évolutionniste, ses recherches l’ont amené à remettre en question la science évolutionniste dominante, car elles montraient que l’évolution n’était pas prouvée, mais que la création biblique bénéficiait d’un soutien important.
On trouvera une présentation populaire sur les tissus non fossilisés mettant l’accent sur les preuves tangibles et leurs implications pour la pensée évolutionniste dans un documentaire animé par David Rives, Echoes of the Jurassic : Discoveries of Dinosaur Soft Tissue [Echos du Jurassique : Découvertes de tissus mous de dinosaures] (2012, 95 minutes), publié par la Creation Research Society [Société de recherche sur la création] et disponible auprès de l’ICR2.
Un argument courant en faveur de l’évolution et de l’ascendance commune est que les êtres humains et les chimpanzés auraient un ADN similaire à 98 %. Cependant, lorsque des comparaisons plus précises sont effectuées, la similitude de l’ADN n’est que de 85 %, ce qui n’est pas suffisant pour que l’homme et le chimpanzé aient une origine commune. Un singe n’est pas un être humain et un être humain n’est pas un singe. Jeffrey P. Tomkins3, généticien à l’ICR, a publié ses recherches sur ce sujet dans son livre Chimps and Humans : A Geneticist Discovers DNA Evidence That Challenges Evolution [Chimpanzés et humains : un généticien découvre des preuves génétiques qui remettent en cause l'évolution] (2021, 192 pages). Il y explique que ses conclusions, ainsi que celles d’une… :
« … grande variété de rapports de recherche ont clairement montré un modèle d’incroyable complexité génétique irréductible qui apparaît soudainement et entièrement intégré chez les humains, mais qui est distinctement différent de celui des chimpanzés ».
Tomkins a également écrit The Design and Complexity of the Cell [La conception et la complexité de la cellule] (2012, 132 pages), se voulant une ressource scientifique « pour répondre aux divers arguments évolutionnistes qui ont dominé et façonné l’environnement académique ». Il voulait aider les étudiants, en particulier, à contrer les arguments évolutionnistes qu’ils pouvaient entendre.
Comme il le fait remarquer, la science n’est pas une discipline moralement neutre, et elle examinera toujours les données à travers une lentille interprétative. C’est pourquoi l’ICR mène actuellement des recherches sur les poissons des cavernes aveugles, qui sont depuis longtemps cités comme un exemple de l’évolution darwinienne. Ces poissons, par ailleurs identiques à leurs cousins voyants vivant à l’extérieur, à la lumière, auraient perdu la vue à la suite d’un acte aléatoire d’évolution adaptative : une mutation a fait perdre les yeux à un poisson, et comme cela le rendait mieux adapté au système des grottes obscures, la sélection naturelle a finalement conduit le poisson aveugle « plus apte » à prendre le dessus.
Mais que se passerait-il si l’on considérait ce phénomène d’un point de vue qui rende à Dieu ce qui lui revient de droit? Les chercheurs de l’ICR proposent que ce n’était pas si aléatoire après tout, mais que Dieu a créé ces poissons avec la capacité de s’adapter à des environnements complètement différents, à savoir une grotte sombre et une eau normale éclairée par la lumière du jour. Comme l’écrivent Tomkins et ses co-auteurs dans leur article « Catching the Vision » [Saisir la vision]4 :
« Ces adaptations rapides, répétables et complexes du système à l’échelle de l’organisme n’ont guère de sens dans le contexte de l’évolution darwinienne impliquant la mutation et la sélection naturelle. »
2. L’histoire de la Terre←⤒🔗
Les singes ont-ils marché sur la surface de la terre avant l’homme? C’est ce que prétend l’évolution. Cependant, dans une vidéo éclairante, Adam or Apes [Adam ou les singes] (2022, 36 minutes), le Dr Brian Thomas a clairement démontré que cette affirmation ne repose sur aucun fait scientifique5.
Il a démontré que la désignation de certains fossiles comme « transitionnels », indiquant une évolution du singe vers l’homme, est totalement dépourvue de fondement scientifique, et que de nombreux scientifiques du courant dominant sont d’accord avec cette évaluation. Il s’agit essentiellement du résultat d’un vœu pieux évolutionniste puisque l’analyse de ces fossiles est profondément erronée, par exemple en fournissant des os et des caractéristiques qui n’ont pas été trouvés, mais qui ont été ajoutés en fonction des présupposés évolutionnistes des scientifiques.
3. Les dinosaures!←⤒🔗
Qu’en est-il des dinosaures? Quelle est leur place dans l’histoire biblique? Les fossiles de dinosaures témoignent de leur existence. Seules des conditions catastrophiques ont pu tuer ces énormes créatures puissantes, les enterrer et les fossiliser avec toutes sortes d’autres créatures. Le déluge mondial de l’époque de Noé a fourni les conditions nécessaires à une telle fossilisation. L’arche a probablement abrité de jeunes dinosaures qui ont fini par grandir et se multiplier. Ils étaient connus, par exemple, sous le nom de dragons. Des images de dinosaures ressemblant aux restes fossiles ont survécu et témoignent de leur existence. Ils ont fini par disparaître. Tout cela et bien d’autres choses encore (y compris les tissus mous chez les dinosaures) sont expliqués dans une présentation vidéo de Brian Thomas, Discovering Dinosaurs [À la découverte des dinosaures] (2018, 50 minutes)6.
À propos du sujet intriguant des dinosaures, le géologue de l’ICR Timothy Clarey a écrit un ouvrage scientifique approfondi, Dinosaurs : Marvels of God’s Design [Les dinosaures : merveilles conçues par Dieu] (2015, 192 pages), pour expliquer ces créatures dans un contexte biblique comme faisant partie de la création de Dieu. Toutes sortes de questions sont abordées, comme ce que les fossiles nous disent, les raisons de l’extinction des dinosaures, le comportement des dinosaures et bien d’autres choses encore, en s’appuyant sur les recherches les plus récentes.
4. Le déluge←⤒🔗
L’idée d’un déluge mondial est habituellement rejetée comme un mythe biblique. Selon la pensée évolutionniste, il n’y a jamais eu de déluge. Le Dr Timothy Clarey7 a cependant démontré dans son livre Carved in Stone : Geological Evidence for the Worldwide Flood [Gravé dans la pierre : preuves géologiques du déluge mondial] (2020, 496 pages) que les preuves géologiques d’un tel événement sont irréfutables.
Clarey a une grande expérience en tant que géologue d’exploration et a accès à une énorme quantité de données sur des échantillons de carottes géologiques provenant du monde entier. Les roches sédimentaires (déposées par l’eau) couvrent 75 % de la surface terrestre et contiennent des fossiles de créatures marines et terrestres. Jusqu’à présent, Clarey a compilé des données provenant de trois continents (Amérique du Nord, Amérique du Sud et Afrique). Les « mégaséquences » de ces dépôts sur chaque continent présentent le même schéma général. Clarey note que :
« C’est ce qui rend ces données si convaincantes. Ce n’est pas un seul continent qui présente ce schéma, mais trois, et trois qui le présentent simultanément. C’est la preuve la plus solide que j’aie jamais vue en 35 ans de carrière de géologue et qui indique qu’un déluge mondial s’est produit. Comment peut-on regarder ces données, ces cartes, et ne pas se rendre compte qu’elles montrent exactement le même schéma et la même synchronisation d’inondation mondiale? Il s’agit là d’une preuve irréfutable de l’existence d’une activité mondiale. »
Les trois continents étudiés représentent environ la moitié de la masse continentale de la Terre. Les preuves d’une inondation mondiale survenue il y a environ 4500 ans sont donc irréfutables. Le Dr Clarey poursuit ses études sur des terres qui n’ont pas encore fait l’objet de recherches.
5. La question du changement climatique←⤒🔗
Le changement climatique est l’un des sujets les plus brûlants de notre époque. L’étude scientifique méticuleuse du Dr Jake Hebert8 de l’ICR, The Ice Age and Climate Change [L'ère glaciaire et le changement climatique] (2021, 300 pages), arrive donc à point nommé pour apporter une pensée scientifique claire sur ce sujet controversé. Un aspect rafraîchissant de ce travail est le fait qu’Hebert intègre les preuves bibliques d’un réel changement climatique dans le cas du déluge de la Genèse et en tire les conséquences pour la discussion d’aujourd’hui. C’est le jugement de Dieu qui a provoqué le déluge et le changement climatique qui en a résulté. Les événements cataclysmiques du déluge ont vraisemblablement déclenché l’ère glaciaire dont témoignent les fossiles de plantes tropicales dans l’Arctique, par exemple. Il n’y aurait plus de climat tempéré à l’échelle du monde entier. Cependant, Dieu a assuré à Noé et à tous ses descendants qu’il y aurait désormais une stabilité, en ce sens que les saisons se succéderaient dans l’ordre voulu (Gn 8.22).
Si un tel événement catastrophique, qui ne se reproduira jamais, a été nécessaire pour provoquer un changement climatique aussi dramatique que l’ère glaciaire, Hebert conclut que « nous n’avons pas à craindre que des causes non catastrophiques telles que des augmentations relativement lentes du dioxyde de carbone dans l’atmosphère entraînent une future catastrophe climatique ». Cette conclusion est en partie basée sur le fait que des preuves scientifiques impartiales indiquent que le climat de la Terre est stable et autorégulé. Le véritable enjeu du débat sur le changement climatique est la sensibilité du climat. Les alarmistes du changement climatique sont convaincus que notre système climatique est très sensible aux changements et qu’il suffit de peu de choses pour provoquer un changement catastrophique, un raisonnement que Hebert conteste et réfute de manière convaincante en s’appuyant sur des preuves scientifiques et, dans certains cas, en exposant des données frauduleuses.
Le climat de la Terre étant stable, il s’ajuste de lui-même pour éviter un réchauffement incontrôlé. Le Dr Hebert soupçonne fortement que :
« Le réchauffement de la planète n’est pas en train de se produire. Cela s’explique en partie par la pause bien connue qui se produit depuis une vingtaine d’années. Mais même si le réchauffement se produit actuellement, il ne se poursuivra pas indéfiniment et ce n’est pas une raison pour paniquer. »
Il n’est pas nécessaire de prendre des mesures draconiennes pour éviter une catastrophe climatique.
6. La merveille du corps humain←⤒🔗
Le Dr Randy J. Guliuzza9 est un médecin de vol à la retraite et un ingénieur professionnel. Grâce à ces compétences, il est bien équipé pour apprécier l’ingénierie biologique du corps humain et les caractéristiques de sa conception, ainsi que les incroyables systèmes d’interconnexion du corps qui nous permettent de fonctionner en tant qu’êtres humains. Il est l’auteur d’un ouvrage de vulgarisation intitulé Made in His Image : Examining the Complexities of the Human Body [Créés à son image : examen des complexités du corps humain] (2009, 63 pages). Il y dévoile l’étonnante merveille de la conception divine qui permet au corps de bouger, d’avoir des températures stables et de résister aux envahisseurs microscopiques grâce à un système immunitaire élaboré. Guliuzza explique également les étonnantes propriétés du sang qui contribuent à rendre la vie possible d’une manière époustouflante, compte tenu des millions de réactions chimiques qui ont lieu chaque seconde. Parmi les autres sujets abordés figurent les merveilles de la reproduction humaine, de la gestation et de la naissance, qui laissent pantois d’admiration devant l’œuvre de Dieu et ne peuvent qu’inciter à louer le Créateur.
Un DVD du même nom, Made in His Image [Créés à son image] (2015, 88 minutes) se concentre sur le miracle de la naissance, la merveille des yeux, le caractère unique des mains humaines et la beauté du mouvement humain. Un guide accompagnant le DVD, abondamment illustré et comportant des questions qui incitent à la réflexion, est très utile pour souligner et renforcer les informations clés du DVD10.
7. En conclusion←⤒🔗
Il n’existe pas de pensée ou de recherche neutre. Chacun est influencé par des hypothèses sous-jacentes et des visions du monde à travers lesquelles il perçoit et cherche à comprendre la réalité. De même, les domaines d’activité scientifique qui sondent l’histoire passée de la Terre et utilisent des modèles informatiques pour faire des projections dans l’avenir ne sont pas à l’abri des présupposés sous-jacents. Que l’on utilise, par exemple, une lentille évolutionniste pour interpréter les données scientifiques ou une perspective biblique peut faire toute la différence.
C’est donc une grande bénédiction que des scientifiques chrétiens publient leurs travaux et s’opposent aux affirmations non fondées de la science dominante qui nient la vérité biblique et remettent en question, par exemple, la propagande alarmiste qui entoure la question du changement climatique.
Notes
2. Voir la bande-annonce de ce documentaire Echoes of the Jurassic [Échos du jurassique].
4. « Catching the Vision » [Saisir la vision], Creation Research Society Quarterly, vol. 58, no 4, printemps 2022.
5. Voir la bande-annonce Creation Class: Adam or Apes [La classe de création : Adam ou les singes].
6. Voir Discovering Dinosaurs [À la découverte des dinosaures].
10. Voir la bande-annonce Made in His Image [Créés à son image].