Dieu à l'oeuvre parmi les Iraniens Nouvelles de l’Association réformée au Moyen-Orient (MERF)
Dieu à l'oeuvre parmi les Iraniens Nouvelles de l’Association réformée au Moyen-Orient (MERF)
- Une nouvelle génération
- Des missionnaires anciens et modernes
- Des moyens modernes
- Des rassemblements de croyants
En 1979, la chute du régime pro-occidental du Shah d’Iran, remplacé par un régime islamique chiite zélé, a provoqué la fuite de milliers d’Iraniens en dehors du pays. Certains chrétiens en ont été désespérés parce que, soudainement, l’Iran (autrefois appelé la Perse) a fermé ses portes aux missions chrétiennes. D’autres ont fait confiance à la Parole de Dieu qui enseigne que toute l’histoire est entre les mains du Dieu trinitaire en train de rassembler son Église, l’Épouse du Christ. Ils ont attendu, prié et observé ce qui se passait. Maintenant, 35 ans plus tard, le légalisme islamique oppresseur et les politiques nationales isolationnistes ont eu pour effet de rendre la culture occidentale interdite très attrayante pour la plupart des 77,5 millions d’Iraniens.
1. Une nouvelle génération⤒🔗
Plus de la moitié de la population iranienne est née pendant ou après la révolution islamique, et ces Iraniens sont désireux d’explorer des idées nouvelles. Des Iraniens plus âgés, touchés par des rencontres qu’ils avaient eues avec des chrétiens il y a bien des années, sont aussi à la recherche du Sauveur. En conséquence, il y a dans la société iranienne actuelle un désir sans précédent d’en savoir plus au sujet du Christ et de la Bible. L’essor de la communication numérique et de l’Internet rend possible une large diffusion de l’Évangile en farsi, langue qui est également parlée en Afghanistan, au Tadjikistan, dans certaines régions du Pakistan et dans les États du Golfe.
2. Des missionnaires anciens et modernes←⤒🔗
Il y a des milliers d’années, des Iraniens de la Perse antique ont entendu la bonne nouvelle de la promesse de Dieu selon laquelle celui-ci allait « bénir toutes les familles de la terre » à travers la postérité d’Abraham, c’est-à-dire à travers le Messie. Daniel, Esdras, Néhémie, Esther et d’autres ont parlé de leur espérance certaine de la venue du Christ, ce qui a amené le roi Cyrus de Perse à renvoyer de nombreux Israélites à Jérusalem afin qu’ils puissent préparer la venue du Messie, accomplissant ainsi la prophétie d’Ésaïe 44 et 45. Bien des années plus tard, des mages sont venus adorer le Sauveur nouveau-né.
Au siècle dernier, des missionnaires fidèles, tels que William Miller, se sont dévoués sans compter en Iran, faisant connaître l’Évangile avec amour au peuple persan, mais très peu ont vu des gens se convertir. Et maintenant, au temps voulu par Dieu, c’est une grande joie de voir mûrir le fruit tardif auquel ces missionnaires aspiraient. La Bonne Nouvelle se répand parmi la population générale et des dizaines de milliers d’Iraniens manifestent un réel intérêt pour l’Évangile.
3. Des moyens modernes←⤒🔗
Vers la fin de l’année 2011, l’Association réformée au Moyen-Orient (Middle-East Reformed Fellowship ou MERF) a créé un site Web dans le but de faire connaître l’Évangile de manière pertinente à de nombreux interlocuteurs farsis (Persans) à la recherche de nouvelles idées (voir www.shadkami.org). Les Iraniens et d’autres peuvent entendre ou lire des poèmes persans qui sont suivis de discussions concernant Jésus-Christ. Ils y trouvent aussi des entrevues, de brèves histoires, des Psaumes et des hymnes en farsi. Des milliers de personnes ont visité le site et beaucoup ont ajouté des commentaires sur le site même ou sur la page Facebook Shadkami. Ceux qui démontrent un réel intérêt pour la foi en Jésus-Christ sont dirigés vers le site d’enseignement en langue farsie de l’Association réformée au Moyen-Orient (www.roshdino.org). Les personnes qui sont en recherche sérieuse ou encore les jeunes chrétiens peuvent y lire toute la Bible, écouter des prédications et télécharger le Petit Catéchisme de Westminster et d’autres documents chrétiens en langue farsie.
Les réponses viennent d’un peu partout dans le monde, mais beaucoup d’entre elles proviennent de l’Iran, de l’Afghanistan et de la Turquie.
S.A.H., un citoyen de l’Afghanistan, nous a dit qu’il imprime les poèmes qui se trouvent sur le site Shadkami et qu’il les accroche au mur de sa maison pour en faire profiter toute sa famille avec lui.
H. et sa famille, en Turquie, ont commencé à s’intéresser au site Shadkami il y a deux ans; ils aimaient beaucoup apprendre à connaître de plus en plus la Parole de Dieu et vivent maintenant dans la foi en Jésus-Christ.
A. de Karaj, en Iran, partage à ses amis sur Facebook l’enseignement qui se trouve sur le site Roshdino.
M.R. de Mashhad, en Iran, écrit qu’il est très heureux de pouvoir télécharger des documents à partir du site d’enseignement Roshdino. Il lit la Bible tous les jours sur ce site, parce qu’il ne possède pas de Bible personnelle.
4. Des rassemblements de croyants←⤒🔗
Il est rafraîchissant de voir une si grande ouverture, et ce, chez des gens de tous les niveaux économiques et de tous les niveaux d’instruction. Des petits groupes informels d’Iraniens se réunissant dans des maisons pour invoquer Jésus-Christ ont surgi un peu partout. Ces groupes ont souvent peu ou pas de contact avec des chrétiens, ni de véritable connaissance de l’Évangile. En conséquence, bon nombre de ces communautés iraniennes naissantes sont influencées par des enseignements confus ou hérétiques, et certaines ne sont pas vraiment chrétiennes.
Citons en exemple la secte « Jésus seul » (Église pentecôtiste unie), très portée sur les émotions et qui rejette la doctrine de la Trinité. Le nombre croissant de chrétiens farsis ont un besoin impérieux d’enseignement biblique conforme à la saine doctrine, afin qu’ils puissent être solidement fondés dans la foi et ne pas être ballottés par tout vent de doctrine.
Un flot continu d’Iraniens continue de quitter le pays pour chercher ailleurs une vie meilleure. Des dizaines de milliers vivent maintenant dans des endroits où ils peuvent librement fréquenter des Églises et assister à des études bibliques, et beaucoup d’entre eux sont devenus chrétiens. Désireux de faire connaître l’Évangile à d’autres Iraniens, ils ont développé des petites communautés de langue farsie, mais souvent ces petites communautés manquent, elles aussi, d’enseignement biblique en profondeur. Bien qu’ils jouissent de plus de liberté que leurs frères et sœurs en Iran, la langue demeure un obstacle important. Ils ont besoin de dirigeants spirituels qualifiés, parlant le farsi, pour former les convertis selon « tout le dessein de Dieu ».
Prions pour que le Seigneur suscite des prédicateurs et des enseignants qualifiés, parlant le farsi et ayant des stratégies efficaces pour former les chrétiens iraniens dans l’étude et la mise en pratique des Écritures. Prions pour que de nombreux dirigeants solides dans la doctrine aient le désir de retourner en Iran et dans les autres pays où l’on parle le farsi afin de prendre soin des communautés chrétiennes existantes et de faire connaître l’Évangile aux millions de personnes encore perdues.