Heinrich Bullinger
Heinrich Bullinger
- L’enfance et les jeunes années de Bullinger
- Le développement théologique de Bullinger et sa vie ultérieure
- Les derniers jours de Bullinger
Au milieu des années 1970, alors que je travaillais à compléter ma maîtrise en théologie, je n’ai jamais entendu parler du réformateur suisse Heinrich Bullinger (1504-1575). Il ne serait pas surprenant que vous n’ayez jamais entendu son nom mentionné en relation avec la Réformation protestante non plus. Il me semble me souvenir que le nom de Huldrych Zwingli ait été mentionné dans mes cours d’histoire de l’Église, lorsque nous avons traité de la Réformation, mais uniquement dans le contexte de sa mort lors de la deuxième bataille de Kappel en 1531 et du fait que sa vision du sacrement de la Cène enseignait à tort qu’il s’agissait uniquement d’un repas commémoratif.
Bullinger fut le successeur de Zwingli à Zürich et il y travailla en tant que pasteur de la grande Église Grossmünster pendant plus de quarante-quatre ans. En fait, Bullinger était un érudit très accompli, un grand prédicateur, un excellent professeur, un homme d’Église et un homme qui portait le peuple de Dieu dans son cœur. Il était un pasteur du peuple, qui ne fuyait pas ses fidèles, ne les évitait pas et ne les négligeait pas non plus.
Ses sermons, ses commentaires et sa correspondance sont volumineux. En outre, je suis convaincu que son ouvrage en deux volumes intitulé les Décades1 est à la hauteur de l’Institution de Calvin et qu’en de nombreux points, il surpasse le célèbre ouvrage de Calvin. Son traité de 1534 sur la doctrine biblique de l’alliance, disponible en anglais2, est encore cité et utilisé à profit par de nombreuses personnes aujourd’hui. Bullinger a joué un rôle déterminant dans la rédaction du Consensus Tigurinus3 (Consensus de Zürich) avec Jean Calvin, document qui a mis fin aux controverses sur la doctrine de la Cène. Bullinger est le seul auteur de la magistrale Seconde Confession helvétique4, et pourtant, il reste inconnu, sauf dans quelques cercles.
Pour reprendre les termes de David Steinmetz, Bullinger, ainsi que de nombreux autres réformateurs, est ce que l’on pourrait appeler un « réformateur dans les coulisses », c’est-à-dire que, pour une raison quelconque, beaucoup l’ont relégué dans les poubelles de l’histoire. Il n’aurait pas dû en être ainsi. Il est bien trop important pour que nous le négligions. Dans cet article et dans le suivant5, je souhaite vous présenter ce que j’appellerai l’un des écrits « vernaculaires » de Bullinger. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’un traité théologique technique, mais plutôt d’un ouvrage intentionnellement et spécifiquement conçu pour être accessible à l’homme et à la femme assis dans les bancs de l’Église ou que l’on croise dans la rue. Bullinger n’est pas le seul à avoir été relégué dans les « coulisses » de l’histoire de la Réformation, mais je pense qu’il est temps d’examiner de plus près certains de ces hommes et d’apprécier leur contribution à la période du 16e siècle que nous appelons la Réformation. Permettez-moi donc de commencer par une brève explication des premières années de Bullinger, puis de passer aux raisons valables pour lesquelles je crois que les protestants devraient se familiariser avec ses œuvres les plus importantes.
1. L’enfance et les jeunes années de Bullinger⤒🔗
Heinrich Bullinger est né dans le village suisse de Bremgarten le 11 juin 1504. Il était le plus jeune des sept enfants de Heinrich Bullinger (son père) et de son « épouse », Anna Wiederkehr. J’ai mis le mot « épouse » entre guillemets, car Heinrich et Anna n’étaient pas officiellement mariés. Le père Heinrich était le prêtre catholique du village (Leutpriester) et les prêtres n’avaient pas le droit de se marier. Au lieu de cela, l’Église catholique romaine autorisait ce qu’elle appelait « l’impôt sur les berceaux ou les concubines ». Lorsque le jeune Bullinger a commencé à tenir son journal, il a écrit de nombreuses entrées sur la nature très aimante de la famille dans laquelle il a grandi. Il parlait souvent de la façon dont son père et sa mère s’aimaient profondément et étaient fidèles l’un à l’autre. Il a également évoqué la discipline, mais aussi l’amour constant qu’ils portaient à leurs enfants.
Alors qu’il avait à peine cinq ans, il a été inscrit à l’école latine locale, où il a bien appris ses leçons. La discipline qu’il apprenait à la maison était renforcée par les instructeurs de l’école. Lorsqu’il atteignit l’âge de douze ans, ses parents décidèrent qu’il devait entrer à l’école latine Saint-Martin à Emmerich, en Allemagne, près de la frontière néerlandaise. Il voyagea avec son cousin Michael Wüst, également âgé de douze ans. Leur principal moyen de transport était leurs pieds. Ils marchèrent pendant presqu’un mois avant d’arriver à Emmerich.
L’école latine avait une excellente réputation et le frère aîné de Heinrich, Johannes Reinhart, s’y trouvait déjà. Bien que Bullinger père pouvait facilement se permettre de payer les frais de scolarité, le logement et la pension, il avait formé le jeune Heinrich au chant. Par conséquent, Heinrich père payait tout, sauf la nourriture de Heinrich fils. Ainsi, ce dernier devait littéralement « chanter pour son souper ». Bullinger écrira plus tard dans son journal que le fait d’avoir dû mendier en chantant fut une très bonne expérience de vie, lui ayant appris à compatir au sort de ceux qui vivaient vraiment dans la pauvreté et l’ayant convaincu qu’il ne souhaitait pas passer le reste de sa vie à mendier. Dans l’ensemble, ce fut une excellente « expérience de vie ». Bullinger a brièvement envisagé d’entrer dans un monastère.
Après son séjour à Emmerich, il fut décidé qu’il obtiendrait sa licence à Cologne, en Allemagne, que l’on appelait à l’époque la « Rome de l’Allemagne », car l’influence des catholiques romains dans cette grande ville était considérable. Les ordres dominicain et franciscain avaient des monastères à Cologne. Ils avaient des points de vue opposés sur la plupart des sujets. Les dominicains, par exemple, adhéraient à la théologie de Thomas d’Aquin et enseignaient que la religion chrétienne était une question de logique. C’était compréhensible puisque Thomas d’Aquin était un partisan de l’amalgame de la théologie chrétienne et de la philosophie d’Aristote. Les Franciscains, quant à eux, suivaient l’enseignement de l’Écossais Jean Duns Scot, qui faisait de la religion chrétienne un produit de la volonté.
Une fois de plus, le frère de Heinrich, Johannes, l’avait précédé à Cologne. C’est là que Bullinger démontra à quel point il était un étudiant précoce. Il obtint sa licence en un an; le programme exigeait habituellement trois ans d’études. En outre, Bullinger mémorisa les 9900 lignes de l’Énéide de Virgile en un temps remarquablement court. Bien qu’il ne fût pas officiellement inscrit en tant qu’étudiant en théologie, il commença à être intrigué par la théologie et se mit à étudier les Pères de l’Église par lui-même. Il acheta également son propre Nouveau Testament grec et commença à étudier sérieusement le grec, tout en préparant sa maîtrise. Érasme de Rotterdam, un érudit humaniste qui avait publié le Nouveau Testament grec, était également professeur à Cologne à l’époque. Les écrits, les conférences et les commentaires de Martin Luther étaient « à la mode » à cette époque et Cologne fut la première ville d’Allemagne à brûler les livres de Luther. Ironiquement, Érasme était presque aussi critique de Rome que Luther, mais il se trouvait que le premier était un ami personnel du pape Léon X, qui avait trouvé amusante la critique d’Érasme sur le catholicisme romain Éloge de la folie. Lorsque Léon lui demanda d’enseigner la « nouvelle théologie », Érasme se déroba, préférant la vie d’académicien itinérant aux débats sur les points les plus délicats de la théologie. Néanmoins, des changements ecclésiastiques se produisaient même dans la fervente Cologne.
2. Le développement théologique de Bullinger et sa vie ultérieure←⤒🔗
Bullinger termina sa maîtrise et retourna chez lui à Bremgarten en avril 1522. Il appréhendait quelque peu son retour, se demandant comment son père, prêtre catholique romain, réagirait aux nouveaux points de vue théologiques du jeune Bullinger. Il fut accueilli à bras ouverts. En très peu de temps, il reçut une offre pour devenir surintendant d’un monastère dans la Forêt-Noire en Allemagne. Il s’y rendit pour l’entrevue et fut consterné par la paresse des moines, par leur incapacité à lire, écrire et comprendre le latin, et par leur immoralité. Il déclina l’offre et rentra chez lui très déçu.
Peu de temps après, en janvier 1523 pour être exact, Bullinger reçut une autre invitation pour une entrevue en tant que maître d’école et éducateur d’un monastère cistercien à Kappel, qui se trouvait à seulement trois heures de marche de Bremgarten. Cette entrevue s’avéra non seulement différente, mais elle changea aussi la vie de Bullinger. L’abbé du monastère, Wolfgang Joner, était théologiquement sur la même longueur d’onde que le jeune Bullinger et souhaitait voir le monastère se réformer.
À l’issue de l’entretien, Joner proposa immédiatement le poste à Bullinger, qui accepta, mais qui présenta à Joner une litanie de choses qu’il ne ferait pas. Tout d’abord, il ne participerait pas à la messe célébrée à l’école. Deuxièmement, il refuserait de participer aux chants monastiques quotidiens. Troisièmement, il serait dispensé de tous les devoirs monastiques. Quatrièmement, plutôt que de participer aux activités catholiques romaines et aux exigences du monastère, Bullinger aurait amplement le temps de lire les Écritures et de prier. Il y avait bien d’autres points que j’évoquerai dans un instant, mais ceux-ci étaient les plus importants pour Bullinger à l’époque. Joner était ravi et Bullinger allait passer six années très productives à Kappel. En quoi ont-elles été productives? Permettez-moi de donner quelques exemples concrets.
Tout comme en Forêt-Noire, Bullinger apprit rapidement que la plupart des moines avaient de graves lacunes en latin. Il dut donc leur enseigner en suisse-allemand et dans un langage assez simple, car ils ne comprenaient vraiment pas la plupart des concepts théologiques. En outre, Bullinger souhaitait éduquer les jeunes enfants de Kappel et des villages environnants, et il mit donc en place une classe d’instruction catéchétique matinale pour eux. Il ajouta des études bibliques pour les moines et fut encouragé par les moines à leur prêcher également en suisse-allemand. Ses prédications devinrent si populaires que les moines commencèrent à inviter les paroissiens des villages voisins à venir écouter les sermons de Bullinger. Pendant ce temps, Bullinger continuait à réviser les programmes et la théologie du monastère, mais un autre avantage était que les laïcs commençaient à entendre et à apprendre des choses qu’ils n’avaient jamais entendues auparavant. Pendant son séjour à Kappel, une énorme croissance spirituelle se produisit à tous les niveaux. Ce petit début allait avoir un impact profond sur la Réformation en Suisse alémanique. Dans son journal, Bullinger écrira que les six années passées à Kappel ont été l’une des périodes les plus heureuses de sa vie. Mais Dieu avait plus, beaucoup plus, de choses en réserve quant à la participation de Bullinger au Royaume du Christ.
Kappel fut sans aucun doute une expérience déterminante à la fois pour Bullinger, pour Joner, qui a finalement quitté le catholicisme romain, pour les moines, pour les jeunes catéchistes, ainsi que pour les laïcs des villages environnants. Ce fut une période de croissance spirituelle exponentielle pour beaucoup. Bullinger a intentionnellement et intensément enseigné la théologie orthodoxe moderne à ceux qui étaient prêts à l’écouter. N’oublions pas que Bullinger n’avait que dix-huit ans lorsqu’il a commencé à Kappel. Dans un sens très réel, c’est Bullinger et non son bon ami Zwingli qui fut le premier à enseigner la théologie de la Réformation en Suisse. Zwingli n’ouvrit son école de théologie à Zürich que deux ans plus tard.
L’intention de Bullinger n’était pas de fonder une nouvelle Église. Ce qu’il voulait, comme les autres réformateurs, c’était simplement continuer l’Église de Dieu en la réformant selon les Écritures. Pendant toute la durée de la Réformation, la « main invisible » de Dieu a agi par une providence des plus miraculeuses.
Un seul exemple suffira : En 1522, Huldrych Zwingli rédigea un ouvrage intitulé La clarté et la certitude de la Parole de Dieu. Zwingli et Bullinger se rencontrèrent pour la première fois en 1523 et devinrent des amis proches malgré leur différence d’âge. Zwingli présenta cet ouvrage sous forme de conférence/sermon dans un couvent d’Oetenbach, en Suisse. Le couvent avait été presque entièrement fermé et il n’y restait que quatre ou cinq personnes. L’une d’entre elles était une jeune femme nommée Anna Adlischwyler, qui s’occupait de sa mère vieillissante, Elizabeth, une femme excentrique et élitiste. Le sermon de Zwingli trouva écho auprès d’Anna, qui passa alors dans le camp réformé. Anna devint par la suite l’épouse de Heinrich. Ils se rencontrèrent à Zürich au cours de l’été 1527.
Après un séjour fructueux à Kappel, le jeune Bullinger accepta le poste de pasteur à Bremgarten, sa ville natale. En tant que pasteur, Bullinger s’efforça de promouvoir les vérités de la Réformation. Ses efforts s’étendirent aux régions environnantes et les catholiques romains, constatant la progression de son œuvre et le nombre de personnes embrassant la foi réformée, menacèrent d’exercer des représailles. Zürich réagit en imposant un embargo sur les « cantons forestiers », fortement catholiques, ce qui ne donna pas de bons résultats. Le 12 octobre 1531, les forces des cinq cantons catholiques romains déclarèrent la guerre et battirent Zürich lors de la deuxième bataille de Kappel. Non seulement Zwingli et de nombreux pasteurs réformés moururent-ils ce jour-là, mais Bremgarten fut également en grande difficulté. Bullinger et un autre pasteur furent contraints de fuir à Zürich, laissant derrière eux Anna, les enfants et une gouvernante. Anna se révéla être une femme bien spéciale.
Elle demanda à la gouvernante de nourrir les troupes d’occupation. Pendant qu’ils mangeaient, elle rassembla les enfants et s’échappa par la porte de derrière. Lorsqu’elle arriva à la porte de la ville, elle trouva un garde et la porte fermée. Elle arracha les clés au garde, déverrouilla la porte et parcourut à pied les trente kilomètres qui la séparaient de Zürich pour retrouver son mari.
Bullinger devint le successeur de Zwingli dans l’Église connue sous le nom de Grossmünster et il y exerça les fonctions de pasteur pendant près de quarante-cinq ans. Il demanda au conseil municipal de prêcher librement à partir de l’ensemble des Écritures et en obtint finalement l’autorisation. Il continua l’École des Prophètes que Zwingli avait commencée. Les deux hommes croyaient qu’un « prophète » au sens du Nouveau Testament était le pasteur. Comme il l’avait fait à Kappel et à Bremgarten, Bullinger visait l’excellence en tant que surintendant (Antistes) à Zürich. Aussi cultivé et érudit qu’il fût, il refusa d’utiliser son titre académique, préférant être appelé « pasteur » ou « ministre de la Parole de Dieu ».
Il était un écrivain prolifique et les archives de Zürich contiennent plus de douze mille documents de correspondance. En 1534, deux ans avant que Calvin ne commence son travail de réforme, il écrivit un ouvrage décisif sur la doctrine biblique de l’alliance intitulé L’alliance unique et éternelle de Dieu. En outre, Bullinger vécut encore onze ans après le décès de Calvin. En 1549, Bullinger et Calvin complétèrent un ouvrage destiné à apaiser les controverses entre les réformés au sujet de la Cène, ouvrage appelé Consensus Tigurinus, Tigurinus étant le mot latin pour Zürich.
De 1549 à 1551, Bullinger travailla à ses compositions théologiques magistrales appelées Les Décades. Ayant fait des recherches sur Bullinger et rédigeant actuellement un ouvrage en deux volumes sur sa vie et sa théologie, je peux attester que Les Décades sont aussi bonnes, sinon meilleures, que l’Institution de Calvin.
Bullinger est le seul auteur de la Seconde Confession helvétique, laquelle est un excellent commentaire du Catéchisme de Heidelberg. La Seconde Confession helvétique fut largement utilisée dans toute l’Europe et au-delà. En fait, toutes les Églises réformées de Suisse l’adoptèrent, à l’exception de Bâle. Bullinger fut également en contact étroit avec de nombreux acteurs de la Réformation anglaise et de nombreux étudiants de langue anglaise vinrent le voir à Zürich pour y recevoir un enseignement.
3. Les derniers jours de Bullinger←⤒🔗
Bullinger connut de grandes joies et des peines déchirantes. Le 25 septembre 1564, sa bien-aimée Anna fut rappelée à Dieu. Bullinger avait à nouveau contracté la peste noire et Anna était son infirmière. Elle l’attrapa et mourut neuf jours plus tard. De nombreux membres de sa famille, sa gouvernante et ses collègues moururent rapidement les uns après les autres.
En 1569, Bullinger fut à nouveau frappé par une maladie très grave. Cette maladie était si grave que Bullinger écrivit à de nombreux amis que Dieu s’apprêtait à le ramener à lui. Cette fois, il se trompait. En novembre 1574, Bullinger avait été tellement malade pendant si longtemps qu’il ne lui restait plus que la peau et les os et que, selon de nombreux témoignages, il était méconnaissable pour ceux qui ne l’avaient pas vu depuis quelques années. Néanmoins, il continua à prêcher et même à conseiller Théodore de Bèze pendant cette période. Le 16 août 1575, après des mois de souffrances atroces et aiguës, il devint évident que sa course terrestre était presque terminée. Il convoqua tous les ministres, professeurs et enseignants de Zürich pour son dernier enseignement et son dernier adieu. Le 17 septembre 1775, il se prépara pour la nuit et décéda paisiblement dans son sommeil. Il fut enterré le lendemain, un dimanche, dans une tombe adjacente à celle de sa bien-aimée Anna.
Heinrich Bullinger est véritablement un « réformateur oublié », qui ne devrait pas l’être. Il a bien servi l’Église de Dieu et nous pouvons lire ses idées et sa sagesse dans ses ouvrages qui ont été traduits en français ou en anglais. Je prie de tout cœur pour que l’Église contemporaine reprenne ces ouvrages et s’inspire de l’un des grands théologiens de la Réformation.
Notes
1. Cinq Décades qui sont cinquante sermons… contenant les principaux points et lieux communs de la religion chrétienne, Genève, Michel Blanchier, 1564, 733 pages. The Decades of Henry Bullinger, Cambridge, 1849-1852 : The First and Second Decades (1849, 435 pages), The Third Decade (1850, 432 pages) The Fourth Decade (1851, 408 pages), The Fifth Decade (1852, 592 pages). Réimpression moderne : The Decades of Henry Bullinger, Grand Rapids, Michigan, Reformation Heritage Books, 2004, 432 pages (v. 1), 602 pages (v. 2).
2. La traduction anglaise du traité de Bullinger sur l’alliance De testamento seu foedere Dei unico et aeterno publié en 1534 se trouve dans Charles S. McCoy et J. Wayne Baker, Fountainhead of Federalism: Heinrich Bullinger and the Covenant Tradition [La source du fédéralisme : Heinrich Bullinger et la tradition de l’alliance], Louisville, Kentucky, Westminster/John Knox Press, 1991, p. 101-138.