Jean 13 - Jésus est résolu à combattre jusqu’à la mort afin d’obtenir la victoire pour son Église
Jean 13 - Jésus est résolu à combattre jusqu’à la mort afin d’obtenir la victoire pour son Église
« Après avoir ainsi parlé, Jésus fut troublé en son esprit et fit cette déclaration : En vérité, en vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera. Les disciples se regardaient les uns les autres et se demandaient de qui il parlait. Un de ses disciples, celui que Jésus aimait, était couché à table près de Jésus. Simon Pierre lui fit signe et lui dit : Demande qui est celui dont il parle. Et ce disciple se pencha sur la poitrine de Jésus et lui dit : Seigneur, qui est-ce? Jésus lui répondit : C’est celui pour qui je tremperai le morceau et à qui je le donnerai. Il trempa le morceau et le donna à Judas, fils de Simon l’Iscariot. Dès que Judas eut reçu le morceau, Satan entra en lui. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais-le vite. Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait cela. En effet, comme Judas tenait la bourse, quelques-uns pensaient que Jésus lui disait : Achète ce dont nous avons besoin pour la fête, ou : Donne quelque chose aux pauvres. Judas prit le morceau et sortit aussitôt. Il faisait nuit. »
Jean 13.21-30
Bien-aimés en Jésus-Christ,
Saviez-vous que nous sommes au milieu d’une guerre impitoyable entre le Royaume de lumière et le royaume des ténèbres? Une guerre qui implique des puissances redoutables, démons, pouvoirs, Satan qui sont tous acharnés à combattre l’Église. Où trouver force et courage dans ce conflit? Comment trouver la paix dans cette guerre spirituelle qui fait rage?
Jésus-Christ, le général en chef de l’armée de l’Éternel, est allé au combat pour nous résolument. Au moment crucial de son combat, il a réuni son « conseil de guerre », ses douze « lieutenants-colonels » pour un entretien privé avec eux. Très curieusement, au lieu de préparer une stratégie d’attaque avec son armée, il s’est préparé à attaquer l’ennemi tout seul. Il a préparé ses douze apôtres, non pas à combattre avec lui, mais à rester en arrière. Jésus a réuni ses apôtres dans la chambre haute pour les préparer à célébrer sa victoire prochaine et pour leur donner sa paix.
Jésus savait même que, dans ses rangs, il y avait un traître qui le livrerait à l’ennemi. Il savait que les autres dans son armée allaient tous le déserter. C’est très étrange. Il n’a pas dit à ses troupes : « Allez! Venez combattre avec moi! » Non, il leur a même dit de ne pas le faire. Toute l’armée ennemie, Satan le premier, marchait résolument vers lui pour le détruire. Et lui, le général en chef, continuait de marcher résolument vers la croix. Comme s’il pouvait, à lui seul, vaincre tous ses ennemis.
Imaginez un chef militaire qui s’en va se battre tout seul contre l’armée ennemie la plus puissante. C’est de la folie. Les disciples ont pensé que c’était de la folie. Quoi? Il s’en va mourir! Qu’est-ce que sa mort pourrait bien nous apporter? Personne ne comprenait, pas même Satan ni ses démons. Bonne nouvelle! Jésus est résolu à combattre jusqu’à la mort afin d’obtenir la victoire pour son Église. Sa ferme résolution se voit dans les trois paroles qu’il prononce :
1. La déclaration⤒🔗
« Après avoir ainsi parlé, Jésus fut troublé en son esprit et fit cette déclaration : En vérité, en vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera » (Jn 13.21). Déclaration solennelle! Écoutez bien! C’est important, dit-il. Les disciples sont tout étonnés d’apprendre qu’il y a un traître parmi eux. Jésus, lui, n’est pas surpris, il le sait depuis le début. « Il connaissait en effet celui qui le livrait » (Jn 13.11). Le Seigneur connaît toutes choses. Il est Dieu. Il connaît les cœurs de chacun. Ne pensons jamais pouvoir lui cacher quelque chose. Il connaît nos cœurs. Il est vrai Dieu.
En même temps, il est vrai homme. S’il n’est pas surpris, il n’est pas non plus indifférent. « Jésus fut troublé en son esprit. » N’est-ce pas étonnant? Le Fils de Dieu ressent de vives émotions. Jean nous fait voir son cœur. Jésus est profondément troublé, agité, dérangé par la présence d’un traître parmi eux.
On s’imagine parfois que le Seigneur ne ressent pas d’émotions puisqu’il est Dieu. Non! Il est vrai homme avec de vraies émotions. Il a été troublé par la mort de Lazare. « Il frémit en son esprit et fut troublé. […] Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au tombeau » (Jn 11.33,38). Il a été troublé à l’approche de sa propre mort. « Maintenant, mon âme est troublée. Et que dirai-je? Père, sauve-moi de cette heure? Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure » (Jn 12.27). Il est troublé par la présence du traître.
Jésus ne se plaint pas, il ne se révolte pas. Il reste fidèle à sa mission, sans avoir besoin de changer de stratégie à cause de la présence de l’ennemi. Le Seigneur continue résolument de marcher vers la croix selon son plan préétabli. Il est vrai Dieu. En même temps, la route qu’il doit suivre est difficile et exigeante. Il est vrai homme, homme de douleur, habitué à la souffrance, troublé dans son esprit pour notre salut.
Et nous, qui vivons en union avec lui, nous qui suivons notre Sauveur, ce n’est pas toujours facile pour nous non plus. Il y a des moments où nous sommes troublés, agités. Nous n’avons pas toujours la paix parfaite. Nous avons des anxiétés, des luttes, des agitations intérieures, même en vivant dans l’Église, même dans la communion avec son peuple, qui peut parfois causer des troubles intérieurs.
Jésus a cette parole fort à propos pour ses disciples : « Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi » (Jn 14.1). Et encore un peu plus loin : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. […] Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas » (Jn 14.27). Il veut apaiser le cœur troublé des disciples. Lui qui a été troublé, il connaît nos émotions, il nous comprend, il nous console. Quand nos cœurs sont bouleversés, allons vers lui. Ne restons pas troublés. Trouvons en lui consolation et apaisement.
Contrairement à nous, ses émotions sont pures. Son cœur est pur. Il voit le cœur de Judas plongé dans l’obscurité, il en ressent une profonde aversion, un dégoût total. L’impureté de Judas provoque en lui une grande agitation. Jésus-Christ, vrai Dieu, vrai homme, parfaitement juste et pur.
Jésus est patient. Il a permis à Judas de vivre en sa compagnie pendant trois ans. Mais maintenant, ça suffit! Voici l’heure des ténèbres. Voici l’heure du grand combat. Jésus doit dénoncer le traître. Pourquoi? Parce qu’il est résolu à se rendre à la croix pour nous laver de nos péchés. Il vient de le montrer symboliquement. Il a lavé les pieds des disciples. L’un d’eux n’est pas pur, il doit être exclu. Jésus qui est pur est fermement résolu à purifier son Église et à nous purifier de toute saleté morale et spirituelle. Il n’est jamais indifférent quand nos cœurs sont impurs, nos impuretés provoquent en lui une profonde aversion. Il veut vraiment nous laver, nous nettoyer en profondeur. Demandons-lui d’avoir le même ardent désir que lui de purifier nos vies par son sang versé pour nous. Recherchons la pureté par la puissance de son Esprit Saint.
2. La divulgation←⤒🔗
Les disciples se regardent les uns les autres. De qui Jésus parle-t-il? Ils n’ont jamais pensé que l’un d’eux pouvait trahir le Maître. Ils étaient naïfs. Ils pensaient qu’ils aimaient tous le Seigneur. Nous les chrétiens, nous sommes naïfs. Nous présumons que les autres dans l’Église aiment le Seigneur. C’est une très bonne chose. Il est préférable de donner le bénéfice du doute. Cette histoire nous enseigne toutefois qu’il y a parfois des hypocrites dans l’Église et qu’il est parfois difficile de discerner les élus de Dieu. Quelqu’un peut faire semblant d’être chrétien, et personne ne s’en rend compte pendant des années, jusqu’au moment où la vérité finit par sortir. Ici, il a fallu que Jésus intervienne lui-même et divulgue l’identité du traître.
Pierre fait signe à Jean qui est juste à côté de Jésus. « Demande qui est celui dont il parle » (Jn 13.24). Vous avez sûrement déjà vu le tableau de Léonard de Vinci qui représente la dernière cène. Le Seigneur et les apôtres sont assis sur des bancs autour d’une grande table. Ce tableau n’est pas très fidèle. En fait, Jésus et les apôtres sont vraisemblablement allongés par terre autour d’une table basse, comme une table à café, le visage penché vers l’avant, les pieds vers l’extérieur. Jean est incliné vers la poitrine de Jésus. Il lui demande : « Seigneur, qui est-ce? » Jésus lui répond : « C’est celui pour qui je tremperai le morceau et à qui je le donnerai » (Jn 13.26).
Plusieurs disent qu’il s’agit d’une conversation privée entre Jean et Jésus, une conversation que les autres n’auraient pas entendue. Une telle suggestion ne cadre pas vraiment avec le contexte. Tous les disciples ont entendu la déclaration de Jésus. Tous se demandent : « Mais, qui est-ce? » Matthieu nous rapporte cette précision : « Chacun se mit à lui dire : Est-ce moi, Seigneur? Il répondit : Celui qui a mis avec moi la main dans le plat, c’est celui qui me livrera » (Mt 26.22). Tous veulent savoir. Ils ont sûrement tous entendu le Seigneur qui a dit : « C’est celui pour qui je tremperai le morceau et à qui je le donnerai. » Même Judas a dû l’entendre. Dans Matthieu, Judas aussi demande à Jésus : « Est-ce moi, Rabbi? » Quel hypocrite! Judas le savait très bien. Il avait déjà secrètement pris entente avec les chefs religieux pour le livrer et ceux-ci l’avaient payé pour ce sale boulot. Jésus lui répond : « Tu l’as dit » (Mt 26.25). Divulgation publique. Jésus « trempa le morceau et le donna à Judas, fils de Simon l’Iscariot » (Jn 13.26). Il désigne le traître par ce geste. Tous le voient. Judas va-t-il prendre le morceau? Va-t-il se dénoncer? La tension est palpable dans la chambre haute.
L’œuvre de Satan dans le cœur de Judas avait commencé depuis longtemps. Six jours avant la Pâque, Judas n’était pas content quand Marie a versé du parfum de grand prix sur les pieds de Jésus (Jn 12.4). Quel gaspillage! Tout ce que Judas voulait c’était l’argent. Il était voleur. Il n’en avait rien à faire du Messie. Pour se venger, il a décidé d’aller s’entendre avec les autorités juives. Jean nous avait déjà bien informé de la chose :
« Or, Satan entra dans Judas, appelé Iscariot […]. Et Judas alla s’entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livrer » (Lc 22.3).
Judas leur dit :
« Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. Depuis ce moment, il cherchait une occasion favorable pour livrer Jésus » (Mt 26.15-16).
Puis, une fois que les disciples sont réunis dans la chambre haute, Jean prend la peine de nous rappeler la funeste œuvre démoniaque déjà bien avancée dans le cœur de Judas :
« Pendant le repas, alors que le diable avait déjà mis au cœur de Judas, fils de Simon, de le livrer… » (Jn 13.2).
Satan avait déjà commencé à entrer dans le cœur de Judas. L’affaire était déjà mûrement réfléchie. C’était déjà réglé. Judas cherchait seulement une occasion favorable.
Et voilà que Jésus lui présente le morceau de nourriture. Divulgation publique! Moment de vérité! Que fera Judas? Se repentir et reconnaître le Messie? Non, il est beaucoup trop enfoncé dans son péché, il est arrivé au point de non-retour, il ne se cachera plus. Judas prend le morceau. Tous les yeux sont écarquillés. Quoi? Judas? Ils ne peuvent pas y croire.
À ce moment précis, nous dit le verset 27, « Satan entra en lui ». C’est définitif. Judas est maintenant possédé. Il n’est pas possédé par un démon subalterne, il est possédé par Satan lui-même, le chef des démons. Satan contre le Fils de l’homme, c’est la guerre à finir entre le serpent et la descendance de la femme, entre le diable et le Sauveur qui a été promis autrefois, dans le jardin d’Éden. Dieu l’avait annoncé. Le serpent le mordrait au talon, mais lui, le descendant de la femme, lui écraserait la tête (Gn 3.15).
Jésus voit parfaitement le domaine spirituel. Il voit les anges qu’il a créés. Il voyait Satan prêt à entrer dans Judas pour accomplir son travail maléfique. Quand Jésus présente à Judas le morceau, il sait parfaitement ce qu’il fait. Le Seigneur permet à Satan de faire son travail. Il donne l’occasion aux puissances des ténèbres d’envahir le cœur de Judas pour livrer Jésus aux autorités. Notre Sauveur marche résolument vers le camp ennemi. Il s’en va tout seul combattre l’armée ennemie. Il marche résolument vers la croix pour notre salut.
Voyez la profondeur du péché dans le cœur humain. Par nature, nos cœurs sont corrompus, dépravés, incapables de changer. Pendant trois ans, Judas a vu les miracles de Jésus, il a entendu ses enseignements, il a ressenti la puissance du monde à venir, et pourtant, rien n’a changé dans sa vie. Judas n’a fait que s’endurcir dans son péché. Même la présence intime de Jésus n’a pas pu déraciner le péché dans son cœur. Ce drame nous montre que nous avons absolument besoin de la puissance du Saint-Esprit pour changer nos cœurs. Désirez-vous une vie transformée? Souhaitez-vous voir d’autres vies transformées? Pour cela, il faut l’Esprit Saint, il faut demander l’action de l’Esprit de Dieu. Elle est indispensable!
Nous sommes engagés dans un grand combat spirituel, mais dans ce combat, le Christ n’a pas besoin de notre aide. Nous sommes incapables de l’aider. Notre Sauveur est allé seul au combat. Oui, nous devons lutter contre les puissances des ténèbres. Oui, nous devons prendre toutes les armes de Dieu et nous en servir. Mais c’est seulement par sa puissance que nous pouvons le faire. « Fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force souveraine » (Ép 6.10). Nous n’aidons pas Jésus à combattre. Nous célébrons sa victoire. Nous l’adorons pour sa victoire. Nous l’honorons comme Sauveur et nous recevons de lui les forces dont nous avons besoin pour le combat.
3. L’expulsion←⤒🔗
« Dès que Judas eut reçu le morceau, Satan entra en lui. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais-le vite » (Jn 13.27). Les autres disciples ne comprennent pas pourquoi Jésus lui dit une telle chose. Ils s’imaginent des scénarios. Les disciples semblent incapables de faire face à la réalité. Judas, lui, le sait. « Judas prit le morceau et sortit aussitôt. Il faisait nuit » (Jn 13.30). Judas est expulsé du groupe des disciples, il est expulsé de l’Église. Quand on compare ce passage avec les autres Évangiles, on s’aperçoit que Judas est expulsé pendant le repas de la Pâque, et ensuite, à la fin du repas, Jésus institue la sainte Cène, c’est-à-dire après l’expulsion de Judas. Oui, Judas est excommunié, il ne participera pas à la sainte Cène qui sera seulement pour les onze.
Judas sort et c’est la nuit. Dehors, c’est l’obscurité, et dans son cœur, c’est aussi l’obscurité. C’est l’heure du pouvoir des ténèbres. Un peu plus tard, la même nuit, Judas viendra pour arrêter le Seigneur avec les soldats, et Jésus dira : « C’est ici votre heure et le pouvoir des ténèbres » (Lc 22.53). C’est l’heure du règne de l’obscurité, le péché règne, le diable règne. Du moins, c’est ce que l’ennemi pense. Les ennemis de Dieu pensent régner. Ils se bercent d’illusions. En fait, c’est l’heure de Jésus-Christ. C’est l’heure du salut (voir Jn 12.23; 13.1; 16.21; 17.1). L’horaire divin est parfaitement respecté au moment précis voulu par Dieu. Voilà pourquoi Jésus dit à Judas : « Ce que tu fais, fais-le vite. » C’est urgent! Il faut respecter le plan divin selon l’horaire prévu!
Quand Jésus expulse Judas, il sait parfaitement que cette expulsion provoquera très rapidement une série d’événements en chaîne qui conduiront à son arrestation, à sa condamnation, à sa mise à mort. Tout est en train de s’accomplir. Le plan de Dieu, les prophéties, l’intention mauvaise de Judas, Satan lui-même qui veut se débarrasser du Sauveur. Tout cela est mis en mouvement par la parole du Seigneur Jésus qui expulse Judas. Toutes les forces mauvaises des ténèbres attendaient ce signal du Maître de l’univers. Satan ne pouvait rien faire sans ce signal. Oui, le Père a tout remis entre les mains de son Fils (Jn 13.3). Le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ a tout pouvoir entre ses mains. Il donne sa permission. Il amorce le mouvement. Il provoque les événements. Il est résolu à se rendre à la croix pour notre salut. Il est digne de notre adoration. Il est digne d’être honoré pour sa victoire!
N’est-ce pas un grand encouragement? Un puissant réconfort? Jésus se sert même de ses pires ennemis pour vaincre Satan et renverser le pouvoir du péché. Il l’a fait à la croix pour devenir notre Sauveur. Il le fait encore aujourd’hui pour renverser les œuvres du diable dans nos vies et dans le monde.
Êtes-vous encore pris par le péché qui vous enveloppe si facilement? Avez-vous l’impression que les tentations sont trop fortes? Êtes-vous effrayés par les attaques de Satan et des démons contre vous? Voyez-vous l’immoralité qui se répand dans le monde? Êtes-vous troublés dans vos cœurs? Levons nos têtes! Prenons courage! Le Seigneur Jésus utilise toutes ces puissances des ténèbres pour faire avancer son règne. Il tourne le mal en bien pour ses enfants. Comme le dit si bien la Confession de La Rochelle à l’article 8 :
« Dieu dispose de moyens admirables pour se servir des démons et des impies, de telle sorte qu’il sait convertir en bien le mal qu’ils font et dont ils sont coupables. »
Satan n’est pas tout-puissant, il n’est pas partout présent, il ne connaît pas tout. Quand Satan est entré dans Judas et que Judas est sorti, Satan est sorti également. Il n’était plus dans la chambre haute. Il n’a pas entendu le reste de l’entretien de Jésus avec ses apôtres. Pour qu’il sache ce qui s’est dit par la suite, il aurait fallu que Satan envoie des démons espionner. Mais si Jésus a expulsé Satan, il a sûrement dû envoyer ses anges pour empêcher les démons d’entrer dans la chambre haute. Les chapitres 14 à 17 de l’Évangile de Jean sont tellement remplis de réconfort. Ce sont des paroles d’encouragement pour ses apôtres et pour nous, son Église.
Notre général en chef est allé tout seul au combat. Il était résolu à mourir pour effacer nos péchés et remporter pour nous la victoire. Célébrons sa victoire! Adorons notre Seigneur! Recevons sa paix au milieu de nos combats! Amen.