Jean 14 et 16 - Il est monté au ciel pour notre bien
Jean 14 et 16 - Il est monté au ciel pour notre bien
« Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit; car je vais vous préparer une place. Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. »
Jean 14.1-3
« Maintenant, je m’en vais vers celui qui m’a envoyé, et nul de vous ne me demande : Où vas-tu ? Mais parce que je vous ai parlé ainsi, la tristesse a rempli votre cœur. Cependant, je vous dis la vérité : il est avantageux pour vous que je parte, car si je ne pars pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient pas en moi; de justice, parce que je vais vers le Père, et que vous ne me verrez plus; de jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les comprendre maintenant. Quand il sera venu, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car ses paroles ne viendront pas de lui-même, mais il parlera de tout ce qu’il aura entendu et vous annoncera les choses à venir. Lui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. »
Jean 16.5-15
« Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père dont, leur dit-il, vous m’avez entendu parler; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés d’Esprit Saint. Eux donc, réunis, demandèrent : Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume pour Israël? Il leur répondit : Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici que deux hommes, en vêtements blancs, se présentèrent à eux et dirent : Vous Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière dont vous l’avez vu aller au ciel. »
Actes 1.4-11
Chers frères et sœurs,
Quel chrétien n’a pas déjà rêvé de rencontrer le Seigneur Jésus en personne? Qui parmi nous n’a pas souhaité entendre ses enseignements de sa propre bouche, le voir de ses mains guérir des malades ou apaiser une tempête? Nous aurions souhaité que Jésus, après sa résurrection, reste toujours avec nous sur terre et que nous puissions le voir encore aujourd’hui. Ah! S’il était encore avec nous, il pourrait nous donner ses directives; il pourrait voyager dans différents pays et se faire connaître par des actions merveilleuses; il pourrait soutenir son Église et nous encourager dans nos détresses. Mais, quelle tristesse! il est parti… Nous confessons avec joie qu’il est ressuscité. Mais nous ajoutons, un peu à contrecœur, qu’il est monté au ciel et qu’il s’est assis à la droite du Père. Il est maintenant dans la gloire, dans la joie du ciel avec son Père. Mais nous, nous sommes encore ici, sur terre, avec nos problèmes et nos frustrations. Que sa présence semble bien loin de nous!
Les premiers disciples ont bien ressenti cette disparition : ils l’ont vu s’élever dans le ciel, puis disparaître au milieu des nuages. Pourquoi Jésus est-il parti? Pourquoi a-t-il quitté cette terre et a-t-il laissé son Église se débrouiller sans sa présence physique? Devons-nous réellement nous attrister de cette douloureuse séparation?
Par tradition, les chrétiens ont beaucoup plus souligné la venue du Christ dans le monde que son départ de la terre. La fête de Noël est tellement plus célébrée que la fête de l’Ascension. La fête de Pâques et la Pentecôte sont aussi de meilleures occasions de réjouissance que le départ du Christ. D’ailleurs, probablement très peu d’entre nous savaient que nous célébrons cette semaine la fête de l’Ascension. Moi-même j’ai dû regarder attentivement à mon calendrier et compter le nombre de semaines après Pâques, parce que nos calendriers sécularisés n’en font même pas mention! Noël ou Pâques ne passent pas aussi inaperçus. Lorsqu’un être cher nous quitte pour longtemps, il est de mise de souligner son départ, mais qui prendrait plaisir à célébrer l’absence d’un ami? Encore moins l’absence de notre Maître.
Pourtant, l’Ascension, la montée de Jésus au ciel, est bel et bien une fête pleine de joie. Une fête aussi importante que les autres fêtes chrétiennes. Parce que, étonnamment, le départ du Seigneur nous apporte finalement beaucoup! Il était même préférable que Jésus nous quitte. Jésus lui-même l’a dit : « Il est avantageux pour vous que je parte » (Jn 16.7). N’est-ce pas étonnant? L’Église a reçu plus de richesse de son départ que s’il était resté! C’est avec joie que je vous annonce aujourd’hui cette Bonne Nouvelle : Il est monté au ciel pour notre bien. Nous verrons :
1. Le fait de son ascension⤒🔗
Jésus a soigneusement préparé ses disciples. Il leur a d’avance annoncé sa mort et sa résurrection. Il a toutefois pris soin également de les avertir d’une séparation. « Vous aurez toujours des pauvres avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours avec vous » (Mt 26.11). « Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde; maintenant, je quitte le monde et je vais vers le Père » (Jn 16.28). C’était une partie importante du plan de Dieu. Le jour même de sa résurrection, il annonça à Marie-Madeleine :
« Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va vers mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (Jn 20.17).
L’Évangile de Luc et le livre des Actes nous disent comment ce départ s’est produit. Dans Luc 24, les disciples se tiennent sur la montagne, près de Béthanie. Jésus lève les mains et les bénit. C’est le dernier geste qu’il fait sur terre. Dans l’Ancien Testament, le grand-prêtre offrait son sacrifice, et ensuite il sortait et il allait bénir son peuple. Ici, Jésus, notre Grand-Prêtre, vient d’offrir son sacrifice sur la croix, et maintenant il bénit son Église. Et Luc nous dit : « Pendant qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et fut enlevé au ciel » (Lc 24.51). Jésus monte au ciel, mais sa bénédiction reste sur son Église.
Le livre des Actes ajoute des détails intéressants. Ses pieds quittent le sol, sans l’aide d’aucune fusée pour le propulser. Jésus monte dans les airs; il monte, il monte, il monte, physiquement, corporellement! La force de gravité n’y peut rien. Les disciples regardent, éberlués, la bouche ouverte, les yeux fixés vers le ciel. Deux anges viennent leur dire qu’il est parti pour de bon, mais un jour il reviendra, comme ils l’ont vu partir. C’est tellement étonnant, merveilleux! Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire? Son corps est disparu dans les nuages.
Dans la Bible, les nuages représentent la présence de Dieu. On peut penser au nuage devant le peuple d’Israël dans le désert, ou encore aux nuages venus recouvrir la montagne au moment où Jésus a été transfiguré. Ici, le Seigneur Jésus monte dans la présence même de Dieu, intime et majestueuse. Son Père vient chercher son Fils pour l’élever dans la gloire et le prendre à ses côtés. Les disciples ont beau garder la tête en l’air, Jésus a disparu pour de bon. Le Seigneur est parti! Et pourtant, Luc nous dit que les disciples sont ensuite retournés à Jérusalem « avec une grande joie » (Lc 24.52). Qu’est-ce que cela veut dire?
Jésus est retourné d’où il venait, auprès de son Père. Mais bien des choses ont changé entre sa venue sur terre et son retour au ciel. Il est retourné vers Dieu avec encore sa nature divine. De ce côté, rien n’a changé; il est toujours le Fils de Dieu, Dieu le Fils, la deuxième personne éternelle de la Trinité. Sa divinité n’a pas changé, mais quelque chose d’autre a changé. Il se présente maintenant devant son Père comme un homme. Il a amené avec lui tout son travail accompli sur terre.
Nous sommes portés à nous imaginer que Jésus, dans la gloire, n’est plus vraiment un homme. Nous pensons qu’il n’a plus rien de commun avec nous. Bien sûr, son corps a maintenant des capacités différentes de notre corps. Il ne peut plus mourir, il ne verse plus de larmes, il ne ressent plus de souffrances. Il est dans la gloire du ciel! Il n’est plus atteint par la maladie et plus jamais il ne sera tenté par le péché. Mais cela ne change pas le fait qu’il est resté pleinement homme. Cent pour cent Dieu, et cent pour cent homme. Quel mystère! Comment, avec notre faible intelligence, pouvons-nous comprendre? Dieu et homme en même temps et pour toujours.
Le Père a retrouvé son Fils exactement comme il était, mais en plus, avec une nature humaine glorifiée. Essayez d’imaginer : Aujourd’hui, Jésus se trouve localisé quelque part avec son corps, dans un endroit précis au ciel. Aucune capsule spatiale envoyée par la Nasa ne pourra jamais découvrir où il se trouve. Personne ne peut le déloger ou lui faire du mal. C’est un lieu secret, inaccessible, dans la présence la plus intime de son Père.
En même temps, puisque le Seigneur Jésus est Dieu, il remplit toutes choses. Il est présent partout, à la fois en Europe, ici, en Afrique, et jusque dans les galaxies les plus lointaines. Le Catéchisme de Heidelberg nous dit : « En sa nature humaine, il n’est plus maintenant sur la terre; mais par sa divinité, sa majesté, sa grâce et son Esprit, il ne s’éloigne jamais de nous » (Q&R 47). Vous souvenez-vous de la promesse du Seigneur, juste avant son départ? « Je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28.20). C’est une promesse qu’il peut tenir parce qu’il est Dieu. Ceci nous amène à considérer :
2. Les bienfaits de son ascension←⤒🔗
De quelle manière l’ascension du Christ nous est-elle profitable? Jésus l’a bien dit : « Il est avantageux pour vous que je parte » (Jean 16.7). Pourquoi était-il préférable pour nous qu’il s’en aille? Pour trois grandes raisons :
Tout d’abord parce que nous avons maintenant notre Avocat et notre Grand-Prêtre dans le ciel. Jean dit dans sa première lettre que « si quelqu’un a péché, nous avons un Avocat auprès du Père » (1 Jn 2.1). D’après la lettre aux Hébreux, « Jésus peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hé 7.25). Nous avons un Grand-Prêtre souverain qui a traversé le ciel et qui est parvenu jusqu’en la présence même de Dieu! (Hé 4.14). Alors, nous pouvons nous approcher de Dieu en toute confiance. Le trône de la grâce est accessible. La porte du palais est ouverte. Entrons et venons en sa présence!
Aujourd’hui même, Jésus prie pour son peuple; il agit pour notre défense et dans notre intérêt. Il montre à son Père les marques des clous qui l’ont percé, les cicatrices des épines qu’on avait enfoncées sur sa tête. Même dans son corps glorifié, il porte encore ces cicatrices. Il plaide constamment notre cause devant le Père. Il fait valoir son obéissance parfaite quand il était sur terre. Qui alors pourra nous accuser? Qui pourra troubler notre conscience et notre certitude en ses promesses? Si Jésus était resté avec nous après sa résurrection, une partie de son œuvre aurait été incomplète. Il n’aurait pas pu prendre notre défense aussi bien qu’il le fait maintenant. Ses souffrances et son sacrifice sont terminés, une fois pour toutes. Toutefois, au ciel, il continue son travail de Grand-Prêtre et d’Avocat, en présence du Dieu trois fois saint, dans le sanctuaire céleste, qui n’est pas construit de mains humaines.
C’est vrai, de notre côté, nous sommes toujours sur la terre, avec nos misères, nos déceptions, nos maladies, nos péchés. Nous ne pouvons pas monter au ciel comme Jésus, mais nous pouvons entrer dans la présence même de Dieu, par la prière. N’hésitons pas à nous servir de cette porte ouverte. Nous pouvons parler à Dieu librement de tout ce qui nous préoccupe, à cœur ouvert. Il promet d’écouter. Il va nous écouter. Jésus est au ciel pour nous, afin de plaider en notre faveur.
Un deuxième avantage que nous recevons de son ascension est la garantie que nous aussi nous irons au ciel pour être avec Dieu. Jésus a dit :
« Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit; car je vais vous préparer une place. Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jn 14.1-3).
Ce sont de très belles paroles. « Ne soyez pas si inquiets […] je m’en vais vous préparer une place. » Le jour de l’ascension, les anges ont dit : « Vous Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière dont vous l’avez vu aller au ciel » (Ac 1.11). Nous sommes encore sur terre, dans notre misère, et lui, il est au ciel, dans la gloire. Oui, c’est vrai. Mais notre séparation est seulement temporaire. Et puis au ciel, Jésus n’est pas inactif, à se tourne les pouces. Il est très occupé. Il rassemble son Église de jour en jour et nous communique son œuvre de salut. Aujourd’hui, nous ne le voyons pas, mais il prépare soigneusement notre éternité.
Une bague au doigt de la fiancée est le gage qu’un mariage se prépare bientôt; de la même manière, le corps humain glorifié du Christ au ciel est le gage que nous serons aussi avec lui un jour. C’est pour cela que, d’une certaine manière, nous pouvons déjà nous considérer au ciel avec lui, comme nous dit l’apôtre Paul : « Dieu nous a rendus à la vie avec le Christ. […] Il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ » (Ép 2.5-6).
Oui, nous sommes encore sur terre. Et nous avons tendance à regarder vers le bas. C’est notre tendance naturelle. Nous pensons à nos plaisirs et à nos richesses. Nous pensons à nos problèmes et à nos inquiétudes. Nos conversations tournent souvent autour de sujets terre à terre : le travail, la maison, l’auto, le sport, les vacances, les finances. Notre centre d’attention, c’est la terre. Et ce n’est pas mauvais, c’est même nécessaire pour que nous puissions accomplir dignement notre vocation, pourvu que nous ayons la bonne perspective.
Dieu aussi s’intéresse à tout ce qui se passe sur la terre. Mais il le fait dans la perspective où son Fils est au ciel. Nous devrions nous efforcer, dans nos pensées, dans nos conversations, dans nos projets, dans nos épreuves, de tout regarder dans cette perspective : Jésus, notre Seigneur, est au ciel. N’est-il pas notre plus grand centre d’intérêt? Nous sommes unis à lui par la foi. C’est là, au ciel, que se trouvent cachées, en lui, notre vraie vie aujourd’hui et notre espérance pour l’avenir. « Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu » (Col 3.1).
Oui, l’ascension nous est très profitable. En voici la troisième raison : Elle a permis que le Saint-Esprit nous soit donné. « Il est avantageux pour vous que je parte, car si je ne pars pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jn 16.7). « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, afin qu’il soit éternellement avec vous, l’Esprit de vérité… » (Jn 14.16). Bien sûr, l’Esprit de Dieu a toujours été actif dans ce monde, mais le Seigneur Jésus a promis de l’envoyer d’une manière spéciale, comme jamais auparavant.
« Il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père. […] Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1.4,8).
Jésus n’est plus avec nous physiquement. Nous sommes séparés de lui. Il est au ciel et nous sommes sur terre. Nous a-t-il abandonnés pour autant? Nous a-t-il laissés tout seuls? Avec nos faibles moyens? Non! Il nous a donné son Esprit Saint. C’est la garantie que Jésus-Christ est toujours présent avec nous, non pas dans son corps qui est au ciel, mais par son Esprit, d’une manière spirituelle.
Jésus est-il absent de son Église? Non, pas du tout! En montant au ciel, il a voulu étendre son rayon action. Quand il était sur terre, il était limité. Il était à un seul endroit à la fois : Béthanie, Nazareth, Jérusalem. Si on voulait le rencontrer, si on avait besoin de son encouragement, il fallait se déplacer. Aujourd’hui, c’est différent. Il est au ciel. Si nous avons besoin de son encouragement, nous n’avons pas besoin d’aller à Québec ou à Montréal. Le Seigneur Jésus gouverne toutes choses à partir du lieu le plus élevé qui soit. Il est au-dessus de toute domination et de toute puissance qui sont dans le ciel et sur la terre. Il exerce ses actions et ses jugements autant sur l’Église que sur le monde.
Il n’est plus là physiquement, mais nous ne sommes pas plus pauvres pour autant, nous sommes plus riches. Par son Esprit Saint, il agit beaucoup plus que lorsqu’il était sur terre. Il exerce sa royauté avec bien plus de puissance. Il nous donne la foi; il nous réconforte; il nous fait porter le fruit de l’Esprit. Il nous accorde un peu plus chaque jour la victoire sur le péché. Il renverse les projets du diable. Il envoie des malheurs sur la terre pour avertir le monde de son jugement et pour appeler à la repentance. Il conduit son peuple dans la vérité. Son Esprit nous donne la force d’être ses témoins. Ne soyons pas tristes ni craintifs! Soyons courageux et fidèles! Il n’est plus là, sous nos yeux, mais il est avec nous par son Esprit.
Oui, le Seigneur Jésus est monté au ciel! Quelle joie! Nous avons facilement tendance à regarder vers le bas, à nos misères, à notre personne, à nos préoccupations terre à terre. Que le Saint-Esprit nous fasse lever nos cœurs vers le ciel, là où se trouve notre Roi de gloire. « Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu » (Col 3.1). Amen.