Jean 15 - Jésus la vraie vigne enseigne aux branches à demeurer unies à lui afin de porter beaucoup de fruits
Jean 15 - Jésus la vraie vigne enseigne aux branches à demeurer unies à lui afin de porter beaucoup de fruits
« Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde afin qu’il porte encore plus de fruit. Déjà, vous êtes émondés, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure sur le cep, de même vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Moi, je suis le cep; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche; puis l’on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent. »
Jean 15.1-6
Peuple bien-aimé du Seigneur,
Quand un ouragan monstre se prépare à dévaster une région, ce n’est pas le temps de se mettre à jardiner ou à organiser une conférence sur l’horticulture. C’est le temps de déguerpir et de sauver sa peau. Pourtant, quand la pire tempête est sur le point de s’abattre sur Jésus et les apôtres, le Seigneur décide de donner à ses disciples une leçon de jardinage spirituel. En résumé, il leur dit : « Je suis le cep, vous êtes les sarments, vous porterez beaucoup de fruit. »
Jésus vient de leur dire : « Le prince de ce monde vient… Levez-vous, partons d’ici » (Jn 13.30-31). Le Seigneur Jésus est sur le seuil de la porte, pressé d’aller s’engouffrer dans la pire tempête, jusqu’à la croix pour notre salut. Il prend quand même le temps de donner une leçon d’horticulture spirituelle. Il est tellement convaincu de sortir vainqueur de la tempête qu’il déclare : « Je suis la vigne, vous êtes les branches, j’ai la capacité de vous faire porter beaucoup de fruit. » Jésus, la vraie vigne, enseigne aux branches à demeurer unies à lui afin de porter beaucoup de fruits.
1. Ce qui est donné par la vigne⤒🔗
Ce texte nous étonne. Jésus déclare : « Je suis le vrai cep » (Jn 15). « Je suis la vraie vigne. » Jésus se prépare à être englouti par l’ouragan de la colère de Dieu à cause de nos péchés. Il se prépare à mourir pour nous, et pourtant, il est absolument certain de revenir à la vie, de monter au ciel et de donner la vie par son Esprit. Tout cela lui permettra d’être la vraie vigne qui produira beaucoup de fruits, même dans la pire tempête, même quand l’Église est faible ou attaquée de toute part.
« Je suis la vraie vigne », il utilise une métaphore bien connue des apôtres. Dans l’Ancien Testament, l’image de la vigne désignait Israël, le peuple de l’alliance.
« Tu avais arraché de l’Égypte une vigne; tu as chassé des nations et tu l’as plantée. Tu as fait place nette devant elle : elle a enfoncé ses racines et rempli le pays » (Ps 80.9-10).
« Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il la défonça, ôta les pierres et y planta un cépage délicieux. Il bâtit une tour au milieu d’elle, il y creusa aussi une cuve. Puis il espéra qu’elle produirait des raisins. Mais elle a produit des fruits infects! » (És 5.1-4).
Dieu chérissait sa vigne, il en prenait soin. Et pourtant, le peuple de l’alliance a produit très peu de fruits. Dieu a été très déçu de sa vigne.
Et voilà que Jésus se présente comme étant la vraie vigne. Il n’a pas honte de prendre ce nom pour se désigner lui-même, malgré tous les péchés d’Israël, malgré toute l’infertilité de la vigne du Seigneur. Jésus s’identifie à ce peuple méchant, infidèle et corrompu. Il est le vrai Israélite. Il est celui qui, finalement, permettra une excellente récolte, au grand plaisir du vigneron. « Mon Père est le vigneron » (Jn 15.1). Israël a produit très peu de fruits; désormais, les choses vont changer. Le Père céleste, le grand vigneron, s’est personnellement occupé d’envoyer son propre Fils afin que son Fils soit désormais la vigne qui portera beaucoup de fruits dans toutes les générations à venir.
Alors, qu’est-ce qui est donné par la vigne? Qu’est-ce qui permettra aux branches de porter enfin du bon fruit? D’abord, l’obéissance parfaite de Jésus-Christ. Dans sa propre vie, Jésus a porté des fruits succulents et abondants, qui plaisent au Père. Il a été obéissant jusqu’à la mort sur la croix pour le pardon des péchés de son peuple. Il est ressuscité victorieux, il est monté au ciel dans son règne, il a obtenu pour son peuple l’Esprit Saint qui donne la vie. Par nature, nous sommes morts dans nos péchés, mais quand nous sommes unis à Jésus par la foi, quand les branches sont greffées à la vigne, nous recevons la vie, la sève de la vie nouvelle coule en nous par la puissance de son Esprit. Il transforme des égoïstes, des rebelles, des ingrats pour qu’ils soient rendus capables de porter du fruit utile à la construction de l’Église et au progrès du Royaume.
Qu’est-ce qui provient de la vigne? La paix avec Dieu, le pardon des péchés, la transformation de notre volonté, la purification de notre conscience, la puissance de l’Esprit. Toutes ces richesses viennent de la vigne, pénètrent dans les branches et nous font porter de bons fruits.
Tout cela grâce au grand vigneron, Dieu le Père. C’est le vigneron qui a planté sa vigne en nous donnant son Fils. C’est lui qui laboure le sol, qui l’arrose, qui prend soin de sa vigne et de ses branches. C’est grâce à l’amour du Père si la vigne peut prospérer. Notre Père céleste veut voir l’œuvre de son Fils porter du fruit en nous. Son œuvre de rédemption ne peut pas rester sans résultat. C’est impossible! Jésus, la vraie vigne, portera nécessairement beaucoup de bons fruits, peu importe les tempêtes.
Sommes-nous émerveillés par cette vigne? Louons-nous notre Dieu et le remercions-nous de tout cœur d’avoir planté cette vigne, son Fils Jésus-Christ, notre Sauveur? Recevons-nous la sève de vie qui vient de cette vigne et qui est capable de nous faire porter beaucoup de fruit? Oui, Jésus, la vraie vigne, produit et produira du fruit en abondance pour la joie de son Père, le vigneron.
2. Ce qui est coupé de la vigne←⤒🔗
Oui, ce texte nous étonne. Jésus s’identifie non seulement au peuple rebelle de l’Ancien Testament. Il s’identifie aussi à nous. Ou plutôt, nous sommes identifiés à lui. Jésus dit que nous sommes les branches de la vigne. Il n’a pas honte de nous appeler par ce nom, nous qui sommes rebelles, ingrats, infidèles, égoïstes, nous qui ne sommes pas mieux qu’Israël. Il daigne nous unir à lui, dans un lien étroit et vivant avec lui. Nous sommes les branches de la vigne, pour le plus grand plaisir du vigneron. Cette seule pensée devrait nous faire fondre en larmes. Êtes-vous émus au fond de votre être de savoir que vous êtes unis à Jésus-Christ par pure grâce? C’est notre identité!
Ne pensons pas toutefois que le vigneron laisse n’importe quoi pousser ou traîner sur sa vigne. Qui sont les branches de la vigne? Ce ne sont pas les hommes en général. Ce sont uniquement ceux que Dieu a bien voulu greffer à sa vigne, par pure grâce. Ces branches sont les membres du peuple de l’alliance, ceux qui font partie de l’Église de Jésus-Christ, nous et nos enfants. Mais attention! Il ne suffit pas d’être membre de l’Église. Le vigneron fait régulièrement du ménage dans sa vigne. Il n’est pas intéressé à seulement produire du feuillage, il veut récolter du fruit. Il s’intéresse passionnément au fruit! Pour y arriver, il fait deux sortes de coupes.
D’abord, il retranche complètement certaines branches. Jésus l’affirme : « Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche » (Jn 15.2). Et plus loin, il ajoute : « Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche; puis l’on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent » (Jn 15.6). Il existe deux sortes de branches sur la vigne. Il n’y a qu’une seule vigne, une seule alliance de grâce, avec la même sève de vie offerte à toutes les branches. Mais il y a deux sortes de branches, deux sortes de membres de l’alliance.
Nous avons tous les mêmes promesses de pardon et de vie éternelle en Jésus-Christ, nous avons tous reçu le baptême, signe et sceau de ces promesses de grâce, nous avons tous libre accès à cette même grâce par la prédication de la Parole et par les sacrements. Pour ce qui est des adultes, nous avons publiquement professé notre foi en Jésus-Christ. Nous avons déclaré appartenir à Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur. Et pourtant, il y a deux sortes de branches : celles qui portent du fruit et celles qui n’en portent pas.
Les branches qui ne portent pas de fruit peuvent avoir beaucoup de feuillages. On peut faire beaucoup d’activités dans l’Église, venir au culte, connaître la Bible, avoir un comportement extérieur qui ressemble aux chrétiens, mais ne pas avoir la vraie foi, ne pas avoir l’Esprit de Dieu. La sève de vie est offerte à ces branches comme aux autres, mais elle ne pénètre pas, elle ne circule pas. Les branches ne s’en nourrissent pas. Elles ne sont pas intéressées. Le vigneron ne souhaite pas produire uniquement des branches ou du feuillage. Il prend son sécateur et retranche les branches inutiles, il les ramasse et les jette au feu.
Comment fait-il pour les retrancher? Par différents moyens. Par exemple, Dieu purifie son Église par la persécution. Quand l’Église est persécutée, généralement les faux chrétiens vont déserter. Dieu utilise également des épreuves qui les font abandonner. Ou encore, le vigneron utilise le sécateur de la discipline ecclésiale. La discipline ecclésiale ne commence pas avec le conseil des anciens. Elle commence par la discipline mutuelle entre nous, pas pour déclarer que telle branche est morte, mais pour nous exhorter quand nous péchons, nous encourager mutuellement à vivre pour le Seigneur. Toutefois, les branches qui persistent à ne pas porter de fruit doivent ultimement être retranchées par la discipline ecclésiale.
Le vigneron veut récolter de bons fruits. Il retranche avec son sécateur les branches qui n’ont pas de fruit. C’est terrible d’y penser, mais c’est l’action du vigneron, pour sa gloire et pour le bien de sa vigne. Il y a quelques instants, dans la chambre haute, Jésus vient justement d’expulser Judas, le fils de perdition, qui ne portait aucun fruit. Il a été retranché de la vigne. Il ne suffit pas d’être membre de l’Église et de venir au culte. Il faut démontrer une foi vivante qui porte du fruit. Votre foi est-elle vivante? Votre lien avec le Seigneur est-il vivant? Portez-vous du bon fruit produit par l’Esprit?
Mais ce n’est pas tout. Le sécateur du vigneron vient couper d’une deuxième façon. Il émonde et taille même les branches qui portent du fruit. Non pour les éliminer, mais pour les aider. « Et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde afin qu’il porte encore plus de fruit » (Jn 15.2).
Comment s’y prend-il pour émonder? Par les épreuves, par la souffrance, par la maladie, par les échecs, par l’humiliation, par des exhortations mutuelles et par la discipline ecclésiale également, par une douce réprimande venant d’un frère ou d’une sœur. Il s’y prend de bien des façons. Le sécateur du vigneron qui nous émonde, ça fait mal, bien entendu. Les disciples, dans la chambre haute, en savent quelque chose! Ils ont commencé à porter du fruit, mais le Seigneur veut qu’ils en portent beaucoup plus. C’est pourquoi il leur fait traverser cette terrible tempête, en prenant bien soin toutefois de les soutenir, de les consoler, de leur donner sa paix, de les encourager puissamment.
Quand le vigneron émonde, il y a des pertes, bien entendu, des bouts de branche sont enlevés. Ce que nous perdons peut nous attrister : la perte d’un travail, la perte de santé, la perte d’un bien, la perte d’un être cher, la perte d’un projet qui nous tenait à cœur. Les apôtres, quant à eux, devaient perdre tout orgueil, toute illusion sur eux-mêmes et toute fausse notion qu’ils entretenaient sur le Royaume de Dieu. Le vigneron ne fait pas ces coupes par plaisir. Il le fait pour enlever ce qui nuit à la maturation du fruit. Le péché nuit à la maturation du fruit. Tout péché contre l’un ou l’autre des dix commandements doit être coupé de nos vies. Le vigneron promet de nous aider à couper le péché de nos vies, par sa force souveraine.
Parfois, le vigneron vient couper des choses qui ne sont pas des péchés en soi, mais qui nuisent quand même au développement du fruit. Faire du sport, c’est bon. Avoir des loisirs, c’est bon. Utiliser son cellulaire, naviguer sur Internet, faire des voyages, aller à des activités sociales, vouloir avancer sur le plan professionnel, toutes ces choses ne sont pas des péchés en soi, ces activités peuvent être bonnes. Mais si nous nous laissons absorber par l’une ou l’autre de ces choses, si elles deviennent notre passion, notre raison d’être, elles deviennent nuisibles. Elles brûlent notre énergie. Elles nous enlèvent du temps qui devrait être employé pour être à l’écoute de la Parole de Dieu. Elles peuvent même étouffer notre communion avec Dieu. Elles peuvent nous éloigner du service en Église et de la communion des saints.
Quand trop de branches encombrantes nuisent à la production de bons fruits, elles doivent être coupées de nos vies. Le vigneron vient avec son sécateur, il émonde les branches qui portent du fruit, mais qui ont des éléments nuisibles les empêchant d’en produire plus. Il coupe ce qui n’est pas utile à son service, et ça peut faire mal, mais c’est pour notre bien. Quand il le fait, apprenons à dépendre entièrement de lui, comme les apôtres ont dû apprendre à le faire durant ce temps de crise profonde qu’ils traversaient. Plus nous dépendrons de lui, plus nous voudrons être nourris de la bonne sève vivifiante de sa Parole, de son œuvre et de son Esprit, et plus nous porterons de bons fruits.
3. Ce qui est produit par la vigne←⤒🔗
Que produit la vigne? Des fruits, bien entendu!
« Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure sur le cep, de même vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Moi, je suis le cep; vous les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15.4-5).
Le vigneron espère une chose de sa vigne : qu’elle produise du fruit qu’il pourra récolter, beaucoup de fruits. Remarquez toutefois que Jésus ne dit pas : « Bon, allez-y maintenant, travaillez fort, multipliez vos activités, faites tous vos efforts pour faire pousser du fruit sur vos branches. » Pas du tout! La vigne ne contraint pas les branches à essayer par leur force de porter du fruit. Au contraire! Jésus donne une parole très encourageante. Au lieu de se forcer à produire du fruit, les branches doivent simplement demeurer attachées à la vigne et recevoir la sève de vie. Nous devons « demeurer en lui ». En nous-mêmes, nous ne pouvons rien faire. Nous sommes incapables de cesser de pécher, incapables de cesser une mauvaise habitude, incapables d’éliminer ce qui est nuisible. Le fruit vient uniquement quand la branche demeure unie à la vigne. « Demeurez en moi, comme moi en vous. »
Que signifie demeurer en lui? Jésus, la vraie vigne, offre aux branches le pardon des péchés par son sang et la vie nouvelle par son Esprit Saint. Ces promesses nous sont signifiées et scellées par les sacrements. Il nous offre son amour, sa compassion, la sagesse, la vérité par son Esprit et par sa Parole. Les croyants puisent toutes ces ressources de la vigne.
Prions pour les recevoir. Ayons faim et soif de cette nourriture abondante offerte par la vigne. La Parole du Seigneur et son Esprit Saint nous seront alors donnés généreusement et nous porterons alors du fruit, le fruit de sa grâce, le fruit de son Esprit. Chaque branche doit demeurer sur la vigne pour pouvoir recevoir l’eau, les minéraux, la nourriture qui viennent de la vigne, pour pouvoir produire du fruit. Si nous ne désirons pas être nourris du Seigneur Jésus, abreuvés de sa Parole, revigorés par son Esprit, nous allons nous affaiblir et dessécher, et le fruit ne poussera pas. Nous avons besoin de nous nourrir de sa Parole et d’être vivifiés par son Esprit. Et alors, nous grandirons et nous porterons du fruit dans nos vies. L’Esprit coulera dans nos cœurs, dans nos pensées, dans notre esprit et produira du bon fruit pour la gloire et la joie du vigneron.
Quel est ce bon fruit? Un fruit qui est de la même espèce que la vigne, un fruit semblable au fruit que Jésus a porté dans sa propre vie. Jésus a été reconnaissant pour l’œuvre de Dieu, nous serons reconnaissants pour ce que Dieu fait. Jésus a humblement accepté la volonté de son Père, nous apprendrons à accepter humblement la volonté de Dieu pour notre vie. Jésus n’a pas répliqué quand il a été insulté, nous apprendrons à ne pas répliquer, mais à bénir quand nous serons insultés. Jésus a prié pour ses ennemis, nous ferons de même. Jésus a fait preuve de compassion envers les autres. Nous ferons preuve de compassion envers les autres. Jésus a prononcé une belle confession devant les autres, et même devant Ponce Pilate. Nous apprendrons à parler ouvertement de notre foi devant les autres, sans avoir honte de lui. Jésus a repris ceux qui péchaient, nous apprendrons à reprendre en douceur ceux qui pèchent. Jésus détestait le péché, nous apprendrons à détester le péché. Jésus a aimé son prochain, nous apprendrons à aimer notre prochain. Jésus a servi, nous apprendrons à servir. Jésus a porté le fruit de l’Esprit en abondance : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi. Nous commencerons à porter le même fruit de l’Esprit.
Portez-vous du fruit, beaucoup de fruits? Pour la joie et le plaisir du vigneron? N’essayons pas de les produire par nous-mêmes. Nous en sommes incapables. Demeurons unis à lui, recevons la nourriture de sa Parole et de son Esprit, régulièrement. Désirons-la, demandons-la, prenons-la. Et le fruit viendra. Même dans les tempêtes, même dans les pires tempêtes. Car la vigne est solidement plantée, elle nous offre en tout temps son pardon et ses promesses de vie nouvelle. Le vigneron prend soin de sa vigne, il prépare une grande récolte. Pour sa plus grande joie et pour sa gloire. Amen.