Le christianisme en Chine aujourd'hui
Le christianisme en Chine aujourd'hui
Le gouvernement chinois a essayé de réprimer l’Église, de prendre le pouvoir sur elle et même de la supprimer complètement, mais rien de ce qu’il a fait n’a pu arrêter la propagation de l’Évangile
Comparée à l’Occident, la Chine traîne loin derrière en ce qui a trait à la protection des droits fondamentaux de l’homme. Les citoyens chinois ne possèdent pas les moyens démocratiques de changer leur gouvernement. De plus, les immenses forces armées chinoises contrôlent la nation et constituent une menace pour l’Occident.
Afin d’apaiser l’Occident, le gouvernement du Parti communiste chinois (PCC) a régulièrement proclamé la liberté religieuse. Leur plus récente constitution (1982) dit ceci :
« Les citoyens de la République populaire de Chine (RPC) jouissent de la liberté de croyance religieuse. Aucun organe de l’État, aucune organisation publique ou aucun individu ne peut forcer des citoyens à croire ou ne pas croire en quelque religion que ce soit; personne ne peut non plus user de discrimination envers des citoyens qui croient ou ne croient pas en telle ou telle religion. »
Malgré ses proclamations, le PCC fait couramment fi de toutes sortes d’ententes internationales, depuis les droits de la personne jusqu’aux règles commerciales. Il utilise le système judiciaire pour affermir le contrôle de l’État et restreint sérieusement la liberté de parole, de presse, d’association et de religion. Le PCC détient le pouvoir absolu et a mis en prison presque tous les dissidents actifs. Il agit encore comme si César était dieu.
Par conséquent, toute religion authentique est vue comme une menace. Le Bureau de la sécurité publique détient des camps de travail correctionnels pour ceux qui ont commis des crimes graves, incluant des crimes politiques et « religieux ». Les centres de la sécurité publique sont également encore impliqués dans « la réforme de la pensée », au moyen de l’éducation des personnes incarcérées et du travail astreignant qui leur est imposé. Le mépris flagrant des justes procédures en ce qui concerne Code criminel montre au reste du monde que la Chine a beaucoup de chemin à faire avant d’avoir un système législatif crédible.
1. Le contrôle de la population⤒🔗
Une chose que davantage de chrétiens devraient connaître — et pour laquelle ils devraient être les premiers à protester — c’est la politique de la Chine au sujet du contrôle de la population.
Le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à promouvoir la planification familiale en 1954, mais leur dirigeant Mao a finalement rejeté la régulation des naissances. Il a dit que si les Américains jetaient des bombes atomiques sur la Chine, les Chinois « continueraient simplement à se reproduire ». Mao voulait une grande Chine puissante, fondée sur une population nombreuse.
Après la mort de Mao, le mouvement du pendule est allé dans la direction opposée. Le régime qui a suivi Mao s’est demandé : « Comment la population de la Chine peut-elle être contrôlée? » Étant donné que le marxisme ne tient pas à la vie des fœtus ni aux droits des parents d’avoir une famille, le PCC a pris des mesures draconiennes pour arrêter la croissance de la population en Chine.
Pendant les années 1970, ils ont commencé à retarder les mariages, pensant que cela pourrait aider à réduire le nombre d’enfants que les couples pourraient avoir. De plus, les cliniques ont reçu la permission d’offrir des services d’avortement. En 1977, ils ont établi l’objectif d’un enfant par famille. Les femmes, qui sont aux prises avec des restrictions sur le nombre d’enfants qu’elles ont le droit de porter, doivent demander la permission avant de devenir enceintes au cours d’une année particulière. Les couples nouvellement mariés doivent être stérilisés ou prendre des contraceptifs à effet durable si l’un des deux ou les deux sont diagnostiqués porteurs d’une maladie héréditaire, les rendant « inaptes à la reproduction ». Cela inclut des « désordres mentaux ».
L’État force également les femmes à se faire avorter, même lorsqu’elles sont rendues aux dernières étapes de la grossesse. On les contraint à se conformer au moyen d’amendes élevées, de pertes d’emplois, de démolition de maisons, de refus d’émettre des actes de naissance, de refus de donner aux enfants la possibilité d’étudier, de stérilisation et d’infanticide. Des exemptions à cette politique d’un enfant par famille sont habituellement accordées dans des régions moins peuplées ou lorsque le premier enfant est une fille. Les femmes qui ont un fils ne sont pas autorisées à avoir d’autres enfants, tandis que les mères dont le premier enfant est un handicapé ou une fille ont la permission d’avoir un deuxième bébé. Les mesures strictes de régulation des naissances en Chine sont un abus flagrant des droits de la personne.
2. Place Tiananmen en 1989←⤒🔗
Après la mort de leur dirigeant Mao Zedong en 1976, plusieurs Chinois ont commencé à remettre en question son idéologie. Ils sont devenus désillusionnés dû au manque de libertés fondamentales.
Au début des années 1980, des intellectuels critiques se sont mis à exiger des cautions judiciaires pour les droits civils, la liberté d’expression et l’établissement d’une certaine forme de gouvernement représentatif afin de contrer les abus des dirigeants politiques. À la fin des années 1980, plusieurs jeunes avaient rejeté l’essentiel de la doctrine du régime et commençaient à chercher activement un nouveau système de croyances. Les étudiants, remplis d’attentes, se sont tournés ouvertement vers l’Occident, qu’ils voyaient comme source de nouvelles croyances et moyen possible de fuir la Chine, toujours sous le contrôle d’un vieux régime qui s’accrochait au pouvoir.
En 1989, les étudiants ont réclamé un changement. Une manifestation de masse a eu lieu à la Place Tiananmen, à Beijing. Toutefois, les 3 et 4 juin, cette expression publique de dissidence a été brutalement réprimée par l’armée. Des chars d’assaut et des soldats ont été envoyés pour s’opposer aux manifestants, tuant des centaines et peut-être des milliers de personnes.
Après ce massacre, la dissidence publique est devenue presque impossible. Personne n’avait le droit de s’élever contre l’État. L’incident de la Place Tiananmen a été rendu public à l’étranger, mais le régime lui-même a peu parlé de ce sujet. Cet événement a balayé l’idée que la Chine des années 1990 était en voie de devenir une démocratie.
Malheureusement, dans leur empressement à établir des relations commerciales avantageuses avec la Chine, plusieurs démocraties occidentales ont cessé d’élever la voix pour protester contre les abus des droits de la personne perpétrés par le régime.
3. Après Place Tiananmen←⤒🔗
Les manifestations pour la démocratie de la Place Tiananmen ainsi que l’effondrement du communisme soviétique en 1991 ont profondément ébranlé les dirigeants de Beijing. Ils ont répliqué par le renforcement du contrôle.
En même temps, plusieurs Chinois ordinaires se tournaient vers le christianisme. Pourquoi cherchaient-ils des réponses dans le christianisme? Certains ont émis l’idée que la conception chinoise traditionnelle confucianiste selon laquelle l’homme est bon par nature a été anéantie sous les chars d’assaut qui ont circulé à la Place Tiananmen. Certains voient le christianisme comme une source de moralité et de valeurs éternelles. D’autres sont attirés par son caractère étranger et le perçoivent comme un tremplin vers un monde plus ouvert et plus « moderne ».
Le « rideau de bambou » de la Chine a été partiellement levé dans les années 1990. Quand le régime a ouvert ses frontières aux Occidentaux et à ses commerçants, une nouvelle génération de missionnaires est entrée dans le pays. Bien entendu, aucun missionnaire étranger n’est autorisé à travailler en Chine. Cependant, plusieurs le font tout de même sous prétexte d’enseigner l’anglais. Plusieurs sont également allés comme travailleurs humanitaires ou simplement comme touristes ordinaires avec pour but caché de prêcher, d’apporter de l’aide financière ou de distribuer du matériel religieux. Bien que leur nombre ait été restreint, ils étaient assez nombreux pour alerter le gouvernement. En 1994, Beijing a promulgué des lois interdisant aux étrangers de faire du prosélytisme en Chine ou d’établir des Chinois dans des fonctions religieuses.
4. Le mouvement patriotique triplement autonome←⤒🔗
Pendant l’ère maoïste (1949-1976), l’Église chrétienne n’a pas disparu. Le régime communiste voulait toutefois contrôler tous les aspects de la vie de ses citoyens, incluant leur foi, de sorte qu’après 1949 le gouvernement a organisé des Églises « nationales » pour les chrétiens.
Ils ont créé le Mouvement patriotique triplement autonome (MPTA) pour les protestants. Ce nom voulait souligner que cette Église était privée de tout soutien étranger et de toute influence étrangère. Elle devait être autofinancée, autogouvernée et s’autopropager. Elle était rigoureusement contrôlée par l’État qui surveillait la sélection du personnel, les thèmes de prédication, la dissémination de publications religieuses et la grosseur des Églises. On exigeait de ses dirigeants qu’ils déclarent leur appui au Parti communiste chinois (PCC).
En 1966, alors qu’il avait atteint le sommet du culte de sa personnalité, Mao a envoyé ses Gardes rouges détruire l’Église chrétienne. On a fermé le Séminaire protestant MPTA de Nanking, de même que toutes les Églises. Le Bureau des affaires religieuses a été aboli, le culte d’adoration public a été déclaré illégal, les bâtiments d’églises ont été confisqués et les pasteurs et les dirigeants chrétiens ont été systématiquement persécutés. Les chrétiens occidentaux ont toutefois réussi à faire entrer des Bibles en Chine par voie de contrebande.
La persécution active de l’Église chinoise a pris fin peu après la mort de Mao en 1976. À sa mort, les tensions politiques se sont mises à diminuer et les individus ont commencé à jouir de nouveau d’une plus grande autonomie. Des Églises ont été rouvertes, des pasteurs sont sortis de prison et les fidèles ont repris les célébrations publiques. Bien qu’il y avait certains risques à pratiquer le christianisme, ça demeurait du moins possible. Le MPTA, contrôlé par l’État, et qui prétendait représenter tous les protestants, a été rétabli. Le mouvement a accepté d’être inscrit au gouvernement et ne le critiquait pas. Le Séminaire de Nanking a également repris ses activités. Six séminaires régionaux ont été établis dans le but de former des pasteurs plus jeunes. Des étudiants ont également été envoyés à l’étranger, dont certains à l’École théologique de Toronto (Toronto School of Theology), pour étudier la pensée religieuse occidentale contemporaine.
Même s’il cherchait à le contrôler, le MPTA a reconnu la légitimité du christianisme protestant. Cependant, le fait que plusieurs croyants aient choisi d’adorer Dieu en dehors des limites du MPTA montre que ce mouvement n’a pas réussi à combler le fossé entre l’Église et l’État. La résistance à se joindre à l’Église nationale, perçue comme une marionnette de l’État, est très répandue.
5. Le mouvement de l’Église maison←⤒🔗
Les activités religieuses sont encore rigoureusement contrôlées et officiellement limitées aux Églises « patriotiques », sanctionnées par le gouvernement. Ce dernier exige que toutes les Églises soient inscrites, mais plusieurs chrétiens s’opposent au contrôle des Églises par l’État. L’inscription d’une Église implique qu’elle cesse de prêcher à des mineurs et qu’elle cesse de parler du retour de Jésus-Christ, des dons de l’Esprit, de l’histoire de la création dans la Genèse ainsi que du péché de l’avortement. Les Églises catholiques et protestantes non officielles, qui rassemblent la plupart des chrétiens en Chine, sont considérées comme des « Églises illégales » et sont donc privées de la protection légale dont bénéficie en principe le MPTA.
L’expression « Église maison » désigne ceux qui refusent de se joindre au MPTA et de s’inscrire au gouvernement. Les Églises maison sont sujettes aux mesures de répression du gouvernement, aux arrestations et à la confiscation de leurs biens. Elles partagent certaines convictions théologiques évangéliques. L’une d’entre elles est l’obéissance à la Parole de Dieu, jusqu’au point même d’être prêt à risquer sa vie. Une autre est la croyance dans la séparation absolue de l’Église et de l’État, les adhérents à ce mouvement étant convaincus à la lumière de la Parole de Dieu que le contrôle du gouvernement n’est pas acceptable. Ils n’ont pas de communion officielle ou de structures ecclésiastiques. La caractéristique la plus importante du mouvement de l’Église maison n’est pas un système théologique, mais une position commune définie par leur relation avec le MPTA et le gouvernement chinois.
Les Églises maison font preuve d’une flexibilité remarquable en ce qui a trait aux sujets potentiellement plus controversés tels que l’expérience charismatique ou le retour de Jésus-Christ. Elles ne croient pas que les dons du Saint-Esprit (comme le parler en langues, par exemple) aient cessé à la fin du premier siècle. Il existe également des histoires de guérisons miraculeuses. Certaines Églises maison sont devenues la proie de l’hérésie, conséquence de la progression rapide de leur foi alors que le développement des institutions et la formation des dirigeants, nécessaires pour assurer l’orthodoxie, se fait beaucoup plus lentement. Certaines sectes chrétiennes dans des régions rurales ont encouragé leurs membres à abandonner leurs fermes et à se préparer au retour imminent de Jésus-Christ.
L’Église officielle et le gouvernement sont souvent unis dans leur opposition à ces groupes. Ils collaborent parfois en vue de les faire disparaître. Étant donné que leurs activités doivent habituellement être gardées secrètes, il est difficile d’estimer le nombre de personnes engagées dans les Églises maison. Il est cependant clair qu’elles ont grandi rapidement. Des millions de chrétiens chinois adorent Dieu dans des Églises non inscrites.
La grande majorité des chrétiens des Églises maison en Chine sont orientés vers la mission. Ils ont un fardeau pour ceux qui sont perdus en dehors de Jésus-Christ. Certains sont même convaincus qu’ils sont appelés à proclamer l’Évangile aux musulmans. Il existe plusieurs petits séminaires clandestins dans différentes parties de la Chine qui forment des chrétiens chinois pour être missionnaires dans le monde musulman. Certains ont fait venir des chrétiens arabophones pour former une nouvelle génération de missionnaires chinois dans le monde arabe.
6. La persécution←⤒🔗
Pourquoi l’Église en Chine est-elle l’Église qui grandit le plus rapidement dans le monde? Ce n’est sûrement pas à la suite de la proclamation de l’Évangile dans un style américain promettant santé et richesse. Elle ne grandit pas non plus parce qu’elle chercherait à s’accommoder à la culture chinoise ou parce qu’elle se soumettrait aux pressions du gouvernement. Elle grandit au milieu même d’une persécution intense. Les chrétiens chinois vivent sous la croix.
Le regretté leader chrétien évangélique Jonathan Chao a dit que « la persécution persistante du gouvernement a transformé l’Église en Chine en une Église persistante dans la prière ». Il attribue la croissance de l’Église aux souffrances et à la persécution des chrétiens chinois. La persécution force les chrétiens à rechercher la solidarité entre eux, ce qui les a amenés à développer une structure rigoureuse, mais souple en ce qui touche l’organisation et la communication. La Chine compte plus de prisonniers et de détenus chrétiens que tout autre pays dans le monde. Les arrestations augmentent durant les périodes de fêtes chrétiennes ou avant les événements nationaux.
La campagne visant à « éradiquer » les groupes non inscrits s’est intensifiée vers la fin des années 1990. En 1991, le gouvernement a demandé que des mesures de répression soient prises contre les groupes religieux non inscrits et a réaffirmé son but de créer une société « matérialiste », « scientifique » et « athée ». En 1992, la presse, dirigée par l’État, a noté que « l’Église avait joué un grand rôle dans le changement » survenu en Europe de l’Est (la chute du communisme) et a lancé l’avertissement suivant : « Si la Chine ne veut pas qu’un tel scénario se répète dans son pays, elle doit étrangler le bébé pendant qu’il est encore dans la mangeoire » (une allusion à Hérode qui avait cherché à tuer Jésus).
La répression des Églises clandestines a repris en 1994, après que Beijing eut de nouveau décrété l’inscription obligatoire des groupes religieux. Des centaines d’Églises maison locales ont été fermées et leurs dirigeants ont été condamnés à une amende, emprisonnés, torturés pour avoir dirigé des réunions de prières et distribué des Bibles sans l’approbation de l’État. En avril 1996, à Shanghai seulement, plus de trois cents Églises maison ont été fermées. À la fin de 1999, une nouvelle clause anti-secte du Code criminel a servi à imposer de longues sentences de détention aux dirigeants des mouvements spirituels Falun Gong et Zhong, de même qu’aux dirigeants des Églises maison protestantes. En 2001, le Bureau de la sécurité publique a publié une liste détaillée de groupes chrétiens et autres en Chine qui devaient être traités comme des « sectes » et supprimés. Des dirigeants protestants importants et leurs partisans ont été accusés par les autorités de diriger des « sectes » superstitieuses.
7. Conclusion←⤒🔗
La question suivante a été soulevée : « Pourquoi la persécution est-elle plus intense dans certaines régions de la Chine que dans d’autres? » Paul Marshall a montré qu’il y a d’énormes variations selon qui occupe les fonctions officielles du gouvernement local. C’est ainsi que, dans plusieurs régions, on ne tient pas compte de ces groupes tant qu’ils demeurent très discrets. Cependant, lorsque cela fait l’affaire du gouvernement, ils deviennent sujets à des attaques brutales. Le niveau de répression des organisations religieuses en Chine a varié au cours des années, mais la réalité de la répression n’a jamais changé. Quand la Chine reçoit des critiques, elle réplique que les gens ne sont pas punis à cause de leurs croyances religieuses, mais parce qu’ils violent la loi. Cependant, toute cette situation démontre le mépris du régime du PCC qui criminalise des actes religieux paisibles qui sont protégés par les normes internationales en matière de droits de la personne.
Par la grâce de Dieu, l’Église chinoise n’a pas été détruite. D’après certaines estimations, il y aurait entre 40 et 50 millions de chrétiens. Certains estiment même qu’il y en aurait plus de 100 millions. Quoi qu’il en soit, il y a plus de chrétiens en Chine qu’en France ou en Angleterre. Et comme la croissance de l’Église est toujours explosive, personne ne sait vraiment combien il y a de chrétiens pratiquants en Chine. Tout ce que nous savons, c’est que le christianisme s’est développé à une vitesse stupéfiante depuis 1979, année où la Chine a commencé à assouplir les restrictions acharnées qui avaient été imposées durant les années 1960 pour toutes les activités religieuses.
Nous ne connaissons pas l’avenir du christianisme en Chine. Toutefois, si le rythme de croissance de l’Église se maintient, celle-ci ne pourra qu’avoir une influence importante sur l’avenir de la Chine, sur la relation entre l’État et les individus de même que sur le monde. Entre-temps, nous sommes appelés à prier pour nos frères et sœurs chinois qui refusent de plier le genou devant l’idole du PCC — qui porte le nom d’État. Hébreux 13.3 nous dit : « Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez en prison avec eux, et de ceux qui sont maltraités comme étant, vous aussi, dans un corps. »