Luc 2 - Le témoignage de Siméon concernant le Messie
Luc 2 - Le témoignage de Siméon concernant le Messie
« Et voici qu’il y avait à Jérusalem un homme du nom de Siméon. Cet homme était juste et pieux; il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qui était en usage d’après la loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit : Maintenant, Maître, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple, Israël. Son père et sa mère étaient dans l’admiration de ce qu’on disait de lui. Siméon les bénit et dit à Marie, sa mère : Voici : cet enfant est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et comme un signe qui provoquera la contradiction, et toi-même, une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient révélées. »
Luc 2.25-35
Bien-aimés en Jésus-Christ,
Quel est le désir le plus cher de votre cœur? Quelle est la chose la plus importante que vous espérez voir un jour se réaliser? Siméon avait un désir très cher à son cœur, un désir qui surpassait tout le reste. Il désirait ardemment voir un jour le Christ du Seigneur, le Messie de l’Éternel. Ce désir était toute sa vie. Il attendait l’aboutissement de l’histoire d’Israël qui donnerait un sens à toute l’histoire de l’humanité. Voir de ses yeux le Sauveur promis, afin d’être au cœur même du plan de Dieu pour le monde entier!
Nous savons très peu de choses sur Siméon. Tout ce que nous savons de lui nous est rapporté ici, en Luc chapitre 2. Nous ne savons rien d’autre sur ses origines, sa famille, les derniers moments de sa vie. Il est simplement serviteur, comme il dit : « Tu laisses ton serviteur s’en aller en paix » (Lc 2.29). Le serviteur s’efface devant le Maître. Non pas que Siméon soit sans importance. Au contraire, il est important parce qu’il a vu Jésus-Christ. Il est important parce qu’il a été un instrument choisi par le Saint-Esprit pour exalter Jésus-Christ. Siméon occupe une place toute spéciale dans le plan de Dieu. Il se situe à la jonction de l’Ancien et du Nouveau Testament. Avec lui, l’histoire du salut franchit une étape décisive. De l’ancien Israël, nous passons à l’envoi vers toutes les nations. Siméon a vu l’enfant Jésus, il l’a pris dans ses bras et l’a contemplé avec admiration. Le désir le plus cher de son cœur a été comblé. « Mes yeux ont vu ton salut » (Lc 2.30). Gloire d’Israël et lumière pour éclairer les nations! Je vous annonce la bonne nouvelle du témoignage de Siméon concernant le Messie. Ce témoignage est :
1. L’aboutissement d’une longue préparation⤒🔗
Siméon était juste et pieux. C’est un homme qui voulait vivre selon la Parole de Dieu. Il avait une grande espérance. Pourquoi? Parce qu’il connaissait les promesses messianiques de l’Ancien Testament. Il savait que Dieu avait promis un Sauveur dès Genèse 3.15, une descendance de la femme qui viendrait écraser la tête du serpent. Il savait que cette promesse viendrait à travers la descendance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il savait que le Messie viendrait de la lignée de Juda, de la maison de David, selon la promesse. Siméon connaissait les prophéties d’Ésaïe. « Il attendait la consolation d’Israël », nous dit le verset 25. La consolation d’Israël avait été annoncée par le prophète Ésaïe : « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu » (És 40.1). Le Messie devait venir pour la consolation du peuple de l’alliance, par le pardon des péchés et la réconciliation avec Dieu. Siméon connaissait les prophéties de l’Ancien Testament concernant le Sauveur promis. Son cœur brûlait pour elles. Il « attendait » la consolation d’Israël, il y croyait, il l’espérait de tout cœur. Pourquoi? Parce que l’Esprit Saint était sur lui (v. 25). Bien avant la Pentecôte, l’Esprit Saint faisait son œuvre dans son cœur pour animer cet homme d’une foi véritable et d’une espérance ardente.
Cependant, Siméon avait quelque chose de plus que tous les croyants de l’Ancien Testament. Eux aussi avaient attendu la consolation d’Israël, mais Siméon a reçu une promesse unique, une révélation spéciale. « Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit », nous dit le verset 26. Averti de quoi? « Qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. » Siméon occupe une place unique et toute spéciale dans le plan de Dieu, que personne avant lui n’a jamais occupé. Dieu a longuement préparé son peuple à la venue du Sauveur, mais Dieu a spécialement préparé son serviteur Siméon à voir l’arrivée de ce Sauveur. Pendant toute sa vie, Simon était tendu vers cette espérance. C’était le désir le plus cher de son cœur. Pourquoi? Parce que l’Esprit de Dieu l’avait promis et lui avait donné ce désir.
Un jour, poussé par l’Esprit Saint, Siméon s’est rendu au temple. C’était précisément le jour où Joseph et Marie sont allés au temple avec Jésus pour accomplir le rituel de purification et offrir le sacrifice prévu par la loi, 40 jours après la naissance de l’enfant. Il n’y a pas de hasard dans le plan de Dieu. Le Saint-Esprit a tout orchestré pour que cette rencontre ait lieu ce jour-là. Siméon, enfin, voit de ses yeux le Christ du Seigneur, le Messie de l’Éternel. Imaginez son émotion. Il prend l’enfant dans ses bras. C’est le jour le plus important de toute sa vie. Imaginez sa joie! « Maintenant, Maître, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut » (Lc 2.29-30). La tension relâche, l’attente est comblée. Siméon ne voit pas seulement un bébé, il voit le salut de Dieu. Un jour, les petits pieds de ce bébé marcheront sur les routes de Palestine. Un jour, ses petites mains grandiront pour guérir des malades. Un jour, sa petite bouche se développera pour prêcher la bonne nouvelle du Royaume. Ce bébé grandira pour un jour s’offrir en sacrifice pour nos péchés. Il est venu accomplir le pardon, la réconciliation avec Dieu, donner la consolation à son peuple. Siméon est rempli de joie. « Mes yeux ont vu ton salut. » Le désir le plus cher de son cœur s’est accompli. Il est comblé. Il peut maintenant mourir en paix.
Chers frères et sœurs, quel est le désir le plus cher de votre cœur? Quelle est votre plus grande espérance? Depuis le jour où Siméon a tenu l’enfant dans ses bras, le plan rédempteur de Dieu a progressé. Jésus est mort et ressuscité pour notre salut. Il est monté au ciel pour rassembler son Église et diriger l’histoire vers son but. Il a déversé son Esprit sur son Église le jour de la Pentecôte pour communiquer richement son salut. Il règne aujourd’hui et reviendra un jour dans sa gloire. Avons-nous le grand désir de voir sa lumière éclairer nos vies et briller dans ce monde? Brûlons-nous d’espérance de voir un jour le Seigneur Jésus dans toute sa gloire? La chose la plus importante de toutes n’est-elle pas d’avoir le Saint-Esprit en nous qui nous donne les yeux de la foi pour voir en espérance le Christ du Seigneur, le Messie de l’Éternel? Nous sommes réunis pour célébrer celui qui nous procure le salut, la consolation et la paix.
Si nous voyons notre Sauveur avec les yeux de la foi, nous sommes bénis, nous sommes en paix avec Dieu, nous sommes prêts à mourir en paix et à rencontrer notre Dieu, en attendant la pleine réalisation de tout son plan rédempteur. Ceux qui n’ont pas la foi n’ont pas cette paix, rien ne peut réellement les consoler dans ce monde. Ils ne sont certainement pas prêts à mourir.
2. L’expression d’une joyeuse célébration←⤒🔗
Siméon tient l’enfant dans ses bras, l’émotion est à son comble. Poussé par l’Esprit, sa joie déborde, il bénit Dieu pour cet enfant : « Mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple, Israël » (Lc 2.30-32). Siméon occupe une place privilégiée dans l’histoire. Il se trouve à l’intersection de l’Ancien et du Nouveau Testament, à la jonction d’Israël et des nations. Quand il tient l’enfant dans ses bras, il reçoit une vue d’ensemble du plan rédempteur de Dieu et s’en réjouit. Cet enfant est la gloire d’Israël et la lumière des nations. Qu’est-ce que cela veut dire?
Siméon se tourne vers le passé. Au commencement, Dieu avait tout créé très bon. Adam et Ève étaient saints, justes et bons, à l’image de Dieu. La lumière de Dieu brillait dans le monde à travers eux. Mais quand ils ont péché, l’obscurité est entrée dans leur cœur pour se répandre dans le cœur de tous les hommes. Avec le péché sont venus la souffrance, la maladie, les conflits, le désespoir, la mort. L’obscurité s’est répandue dans toutes les nations.
Dieu s’est alors choisi un peuple, Israël, pour apporter la lumière aux nations. Pourtant, même en Israël il y avait tant d’obscurité : la génération rebelle au désert, la période chaotique des juges, tant de rois infidèles, le châtiment de l’exil à Babylone, la domination des grands empires sur Israël. Du temps de Siméon, c’était l’une de ces périodes sombres de l’histoire d’Israël. Quand on regarde à l’histoire de l’Ancien Testament, à part quelques petites lumières scintillantes comme Abraham, Moïse, David et quelques autres, il y avait beaucoup d’obscurité en Israël. Leur histoire est remplie de péchés et d’infidélités. Mais à l’heure la plus obscure, la lumière enfin paraît. Siméon tient l’enfant dans ses bras et s’exclame devant Dieu : Voici « la gloire de ton peuple, Israël ».
Jésus est la gloire d’Israël! Le Seigneur Jésus fait briller sa lumière sur toute cette histoire sombre d’Israël. « Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples » (Lc 2.30-31). Dieu a préparé son salut. Préparé, comme on prépare un bon repas pour ses invités. En ce temps de Noël, c’est le temps de l’année où plusieurs préparent de bons repas. Tous les aliments sont préparés d’avance pour qu’au moment où les invités se mettent à table, le repas soit prêt à être servi. De même, Dieu a préparé son salut longtemps d’avance. L’histoire d’Israël, oui, c’est l’histoire du péché, mais c’est avant tout l’histoire de la préparation du salut. À travers les patriarches, les cérémonies, les prophètes et toutes sortes d’événements, Dieu a promis un Sauveur, il a préparé son pardon et sa grâce. C’est le grand fil conducteur de tout l’Ancien Testament, son alliance de grâce indéfectible, de génération en génération. Siméon tient l’enfant dans ses bras et tout le passé d’Israël s’éclaire : « Mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples… »
Oui, Jésus est la gloire d’Israël. Il fait rejaillir sa lumière sur toute cette histoire. Quand nous voyons Jésus avec les yeux de la foi, nous lisons l’Ancien Testament avec un regard neuf. Nous nous exclamons : Vraiment, c’est merveilleux! Dieu était à l’œuvre durant tout ce temps! Ce qui semblait tellement sombre et désespérant parvient enfin à son but. Dieu avait tout prévu, tout orchestré, tout préparé. C’est pour nous un grand sujet de joie, une raison d’exalter Jésus-Christ.
Siméon se tourne aussi vers l’avenir. La gloire d’Israël est maintenant la lumière des nations. L’enfant dans ses bras est « lumière pour éclairer les nations » (Lc 2.32). Voilà une autre prophétie d’Ésaïe dans la bouche de Siméon. « Je t’établis pour être la lumière des nations, pour que mon salut soit manifesté jusqu’aux extrémités de la terre » (És 49.6). Cette lumière était annoncée depuis longtemps, elle est pourtant restée cachée. Mais le jour où Siméon voit le Sauveur, le voile est ôté, la lumière paraît au grand jour, elle brille, prête à se propager sur la terre entière pour éclairer les nations. Dieu a préparé de longue main son salut en Israël pour qu’il soit manifesté jusqu’aux extrémités de la terre. Les nations étaient restées si longtemps dans l’obscurité, plongées dans le péché, le désespoir et la mort. Ces nations verront maintenant la lumière. Jésus est venu dans ce but. Une fois son œuvre de salut accomplie sur terre, il enverra ses apôtres et son Église prêcher l’Évangile à toutes les nations.
Aujourd’hui encore et jusqu’à son retour en gloire, Jésus-Christ rassemble son Église de tout peuple, de toute langue, de toute nation. Son alliance de grâce s’est considérablement élargie et continue d’avancer de génération en génération. Aujourd’hui, des millions d’hommes, de femmes et d’enfants de toutes les nations de la terre célèbrent la venue du Sauveur et se réjouissent de son salut.
Oui, sa lumière brille dans nos cœurs par son Saint-Esprit. Et quand le Saint-Esprit est à l’œuvre dans nos cœurs, il fait exactement la même chose qu’il a faite dans le cœur de Siméon : le Saint-Esprit glorifie Jésus-Christ, le Saint-Esprit nous pousse à exalter Jésus-Christ, notre Sauveur. Alors, nous nous exclamons : Oui, il est la gloire d’Israël et la lumière des nations!
Qu’est-ce qui est le plus important à vos yeux, dans votre vie et dans ce qui se passe dans le monde? Beaucoup de choses nous occupent, nous intéressent, nous tracassent et nous inquiètent peut-être. Le plus important, quand l’Esprit de Dieu nous anime, c’est Jésus-Christ. Il occupe la place centrale dans l’histoire. Oui, nous sommes occupés à bien des choses qui ont leur importance, et l’histoire est remplie d’événements qui ont leur importance, mais ce qui devrait être le plus important à nos yeux, ce qui donne sens à notre vie et à toute l’histoire, c’est le rassemblement de son Église. Ce qui doit nous captiver le plus, c’est la lumière du Messie qu’il fait jaillir sur nos vies, sur nos familles et sur les nations.
Siméon, dans le temple, se réjouit, s’exclame et bénit Dieu. Mais il ne s’arrête pas là. Comme tout prophète digne de ce nom, il lui reste une parole difficile à prononcer.
3. L’annonce d’une pénible division←⤒🔗
Joseph et Marie écoutent les paroles de Siméon avec admiration. Toutefois, Siméon a maintenant la tâche de leur prophétiser un message difficile. Il voit à l’horizon une pénible division. « Cet enfant est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et comme un signe qui provoquera la contradiction » (Lc 2.34). Cet enfant est là, littéralement : « Cet enfant est établi, il est destiné… » La division annoncée est voulue par Dieu. Il en a décidé ainsi. La volonté divine est que Jésus provoque un clivage, une grande division à l’intérieur même d’Israël et ensuite parmi toute l’humanité. Oui, Jésus est la gloire d’Israël et la lumière des nations, mais l’attitude de chacun de nous à l’égard du Christ est absolument décisive pour notre destinée éternelle. Jésus est venu parmi les siens, mais beaucoup en Israël l’ont rejeté. Plusieurs sont tombés et n’ont pas cru. Par contre, beaucoup d’autres l’ont bien accueilli, même après l’avoir rejeté une première fois. Plusieurs en Israël ont été relevés et ont cru en lui. Et ensuite, le Seigneur Jésus a continué de provoquer la contradiction partout où l’Évangile a été prêché. Les uns rejettent la lumière et demeurent incrédules, par leur propre faute. Les autres, par la pure grâce de Dieu, se repentent, accueillent la lumière avec joie et sont réconciliés avec Dieu.
Un grand clivage sépare l’humanité en deux, depuis le commencement du monde jusqu’à la fin des temps, entre la lumière et l’obscurité, entre la vérité et le mensonge, entre la guerre contre Dieu et la paix avec Dieu, la paix par le salut et la réconciliation en Jésus-Christ. Chaque fois que l’Évangile est prêché, il faut s’attendre à ces deux réactions : la foi et l’incrédulité, l’accueil et le rejet, l’adoration et le mépris. Ne soyons pas surpris de cette réaction et ne la craignons pas non plus. N’ayons pas peur d’être rejetés à cause de l’Évangile. Quand Siméon tient l’enfant dans ses bras, il voit d’avance le clivage, la contradiction, l’opposition que le Seigneur Jésus-Christ provoquera dans toute l’histoire à venir. À Noël, nous célébrons la joie d’avoir été éclairés par la lumière des nations. En même temps, nous nous souvenons sobrement du combat perpétuel qui fait rage entre les enfants de lumière et le royaume des ténèbres.
Enfin, Siméon prononce une dernière prophétie concernant Marie : « … et toi-même, une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient révélées » (Lc 2.35). L’âme de Marie sera transpercée par une grande épée tranchante. Ceux qui rejetteront leur Messie et qui l’enverront sur la croix, leurs pensées mauvaises seront révélées au grand jour. Et Marie, sa mère, sera transpercée en plein cœur. Ce sera une douleur terrible pour cette maman de voir son fils crucifié. Marie a eu des années pour méditer cette parole et s’y préparer. Ce n’est pas toujours facile d’être disciple de Jésus-Christ. Il faut renoncer à soi-même pour que le plan rédempteur de Dieu s’accomplisse et que Jésus-Christ soit glorifié, exalté, élevé. Mais ce que Siméon ne dit pas, c’est que Marie sera consolée. Quand Jésus ressuscitera, le cœur transpercé de Marie sera consolé, apaisé, guéri. Toute cette douleur prendra son sens. La consolation d’Israël goûtée par Siméon sera donnée à Marie. Cette même consolation sera proclamée au monde entier.
Notre histoire a commencé par le cœur de Siméon qui brûlait du désir de voir la consolation d’Israël. Elle se termine par le cœur de Marie transpercé, mais qui sera consolé par Jésus ressuscité, exalté, glorifié. Que nos cœurs aujourd’hui brûlent du désir de recevoir la consolation divine dans tous nos combats et dans toutes nos afflictions. Que nous recevions cette consolation par le Saint-Esprit. Que l’Esprit de Dieu nous fasse voir avec les yeux de la foi Jésus-Christ dans sa gloire. Que nous soyons animés de l’Esprit pour glorifier Jésus-Christ par nos bouches et par nos vies. Que nous puissions nous exclamer devant Dieu : gloire d’Israël et lumière des nations! Tu es notre vie, notre consolation et notre paix! Brille sur nous. Éclaire ce monde obscur. Donne-nous d’annoncer vaillamment ta lumière. Donne-nous le désir ardent de voir ton retour dans toute ta gloire. Amen.