La nouveauté de vie en Christ
La nouveauté de vie en Christ
« Pour toi, dis ce qui est conforme à la saine doctrine. Dis que les vieillards doivent être respectables, sensés, sains dans la foi, dans l’amour, dans la patience. Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté, n’être ni médisantes, ni asservies aux excès de vin; qu’elles doivent donner de bonnes instructions, afin d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être sensées, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises chacune à son propre mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas calomniée. Exhorte de même les jeunes gens à être sensés à tous égards, en te montrant toi-même un modèle d’œuvres bonnes, et en donnant un enseignement pur, digne, une parole saine, inattaquable, afin que l’adversaire soit confus, et n’ait aucun mal à dire de nous. Exhorte les esclaves à être soumis en tout à leurs maîtres, à leur plaire, à ne pas être contredisants, à ne rien détourner, mais à montrer toujours une parfaite fidélité, afin de faire honorer en tout la doctrine de Dieu notre Sauveur. La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété, aux désirs de ce monde, et à vivre dans le siècle présent d’une manière sensée, juste et pieuse, en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ-Jésus. Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les œuvres bonnes. Ainsi dois-tu parler, exhorter et reprendre avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise. »
Tite 2.1-15
« Quelle est ton unique assurance dans la vie comme dans la mort? C’est que, dans la vie comme dans la mort, j’appartiens, corps et âme, non pas à moi-même, mais à Jésus-Christ, mon fidèle Sauveur : par son sang précieux, il a totalement payé pour tous mes péchés et m’a délivré de toute puissance du diable; il me garde si bien qu’il ne peut tomber un seul cheveu de ma tête sans la volonté de mon Père qui est dans les cieux, et que toutes choses doivent concourir à mon salut. C’est pourquoi, par son Saint-Esprit, il m’assure la vie éternelle et me rend prêt et disposé à vivre désormais pour lui, de tout mon cœur. »
« Combien de choses dois-tu savoir pour vivre et mourir dans cette heureuse assurance? Trois. D’abord combien sont grands mon péché et ma misère. Ensuite, comment j’en suis délivré. Enfin quelle reconnaissance je dois à Dieu pour cette délivrance. »
Catéchisme de Heidelberg, Q&R 1 et 2
- J’appartiens corps et âme à Jésus-Christ
- Christ s’est donné pour nous
- Le changement radical de vie de ceux qui appartiennent à Jésus-Christ
Je vous propose de méditer sur ce qu’est la véritable nouveauté de vie que le chrétien a acquise en Christ. Le thème de cet article est le suivant : « Appartenir totalement à Christ, qui s’est donné pour nous, implique un changement de vie radical. » Nous méditerons sur ce thème à la lumière des chapitres 2 et 3 de la lettre de l’apôtre Paul à son jeune compagnon Tite, lettre qu’on trouve à la fin du Nouveau Testament. Nous ouvrirons aussi le Catéchisme de Heidelberg, cette précieuse instruction chrétienne qui nous vient de l’époque de la Réforme de l’Église en Europe, au 16e siècle.
Des paroles de réconfort sont souvent exprimées dans notre monde brisé, mais, comme nous en faisons souvent l’expérience, leur sincérité n’est pas toujours au-dessus de tout soupçon. Si le Dieu de la résurrection glorieuse n’est pas proclamé, quel réconfort peut-il être apporté à une famille ou à des amis qui pleurent la perte d’un être cher? Le passage de la Bible en Tite 2 cité précédemment nous apporte des paroles de réconfort et d’encouragement bien différentes des paroles superficielles que nous entendons si souvent. Si vous avez bien prêté attention, vous aurez remarqué que ce passage apporte de telles paroles sous forme d’enseignement ou d’instruction : « Pour toi, dis ce qui est conforme à la saine doctrine », écrit Paul à Tite (Tt 2.1).
« Dis que les vieillards doivent être sobres. […] Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté. […] Donne un enseignement pur. […] Exhorte les esclaves à être soumis à leurs maîtres en tout. […] La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété, aux désirs de ce monde. […] Ainsi dois-tu parler, exhorter et reprendre avec une pleine autorité » (Tt 2.2-3,7,9,11,15).
Quel réconfort pouvons-nous tirer de tous ces enseignements, me demanderez-vous? N’avons-nous pas affaire à une série de préceptes et de prescriptions, une religion des œuvres? Pas du tout. Paul insiste en fait sur la bonne nouvelle, une nouvelle de réconfort annoncée au verset 11 : « La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. » Le salut est apparu, il vient de la grâce de Dieu et il est révélé à tous les hommes. Pouvez-vous imaginer un réconfort plus grand que cette nouvelle, au milieu d’un monde en état de déchéance? Mais, comme nous l’avons vu, une instruction, un enseignement sont attachés à cette parole de réconfort.
Et c’est ce que les rédacteurs du Catéchisme de Heidelberg ont parfaitement compris, à leur tour. Le Catéchisme commence par des paroles merveilleuses de réconfort et il introduit en même temps un enseignement, une instruction sur ce que nous devons croire et comment nous devons nous conduire en la nouveauté de vie qui nous est donnée par la grâce de Dieu. Au moyen d’une série de questions et de réponses, le Catéchisme nous instruit et nous conduit à recevoir le seul vrai réconfort; il nous instruit à vivre en obéissance à la nouveauté de vie qui nous est donnée.
Ceci constitue en effet une façon radicalement différente d’apporter des paroles de réconfort, si vous les comparez aux mots trompeurs entendus de la bouche mielleuse et trompeuse de tant de gens. Alors que ces mots trompeurs ne font qu’accélérer le processus de déchéance de ce monde pécheur, le Catéchisme nous enseigne que l’Évangile a amené avec lui cette nouveauté de vie radicale. Voilà pourquoi nous pouvons dire qu’appartenir totalement à Christ, qui s’est donné pour nous, signifie un changement de vie radical. Examinons d’abord ce que veut dire « nous appartenons corps et âme à Christ ». Nous verrons ensuite ce que signifie « Christ s’est donné pour nous ». Puis nous nous attarderons en dernier lieu sur ce changement radical de vie qui caractérise ceux qui appartiennent à Christ.
1. J’appartiens corps et âme à Jésus-Christ⤒🔗
« J’appartiens dans la vie comme dans la mort, corps et âme, non pas à moi-même, mais à Jésus-Christ, mon fidèle Sauveur », déclare le Catéchisme, suivant en cela les paroles de Paul dans sa lettre aux chrétiens de Rome : « En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur » (Rm 14.7-8). Si nous appartenons au Seigneur, c’est parce qu’il nous a acquis comme son peuple à lui. Nous ne serions pas son peuple s’il ne nous avait pas acquis, comme l’écrit Paul à Tite dans le passage cité au début de cet article : « Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les œuvres bonnes » (Tt 2.14).
Oui, s’il n’y avait pas eu l’acquisition par Dieu d’un peuple racheté, vous et moi serions restés à tout jamais dans notre méchanceté naturelle. Mais maintenant, nous sommes son peuple, et rien ne peut nous séparer de lui. Une telle assurance n’est pas un réconfort parmi beaucoup d’autres, mais notre seul réconfort, dans la vie comme dans la mort, comme nous l’enseigne le Catéchisme. Car nous savons tous que, lorsqu’il s’agit des choses dernières, lorsqu’il s’agit de la signification de notre existence, nous sommes tous confrontés à notre propre mort et à la corruption de notre propre nature. Nous sommes en face de la vanité de toutes choses, de l’absence de sens d’une vie apparemment pleine de succès. Cette vie peut bien s’étendre sur de nombreuses années, pourtant elle s’arrête en un instant et disparaît irrévocablement. Mais notre seul réconfort est de savoir que nous appartenons à quelqu’un que nous pouvons appeler notre « fidèle Sauveur ».
Il n’est pas un tyran ou un maître insensible. Il n’est pas un personnage impersonnel éloigné de nous. Beaucoup de gens font dépendre leur vie de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Pour leur subsistance, pour leurs revenus, ils dépendent d’une grande entreprise dont le comité directeur est si éloigné d’eux qu’ils ne connaissent même pas les personnes qui le composent. Il n’en va pas de même avec Jésus-Christ. Chacun d’entre nous peut l’appeler « mon fidèle Sauveur Jésus-Christ », dans une relation tout à fait personnelle. Chacun d’entre nous peut le décrire comme « fidèle » parce qu’il ne sauve pas un groupe global et impersonnel où votre individualité et la mienne seraient noyées dans la masse. Au contraire, il établit un lien avec chacun de nous et il ne le rompt pas. Il demeure fidèle à l’alliance qu’il établit avec nous tous en tant que son Église et avec chacun de nous en tant que croyant.
2. Christ s’est donné pour nous←⤒🔗
Mais une telle alliance peut nous sembler extraordinaire, voire à peine croyable. Comment quelqu’un que Paul appelle « notre grand Dieu et Sauveur, Jésus-Christ » pourrait-il contracter une telle alliance avec nous? Une alliance qui inclut son peuple tout entier, tout en tenant compte de chaque personne, chaque individualité, et ce, dans une relation personnelle.
Le Catéchisme de Heidelberg nous enseigne que « par son sang précieux, il a totalement payé pour tous mes péchés et m’a délivré de toute puissance du diable ». Paul, lui, écrit à Tite que « Jésus-Christ s’est livré lui-même en rançon pour nous afin de nous délivrer de l’injustice sous toutes ses formes » (Tt 2.14). Une autre traduction en français donne la phrase entière de la manière suivante : « Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les œuvres bonnes. » Nous avons vu que Christ s’est acquis un peuple pour lui-même. Nous voyons à présent qu’il l’a fait en se livrant pour nous.
Nous n’avons pas été rachetés de la tyrannie de Satan à un prix modeste, comme si la marchandise à racheter était si insignifiante que Jésus-Christ n’avait qu’à payer le prix minimum dans un marché passé avec l’adversaire… Au contraire, bien que la « marchandise » ait été composée d’hommes et de femmes corrompus, nés dans le péché et incapables par eux-mêmes de faire le bien, celui qui nous a rachetés l’a fait au prix le plus cher : le prix de sa propre personne. Quelle explication trouver à cet acte extraordinaire? Simplement l’amour de Dieu pour ses créatures : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3.16). Notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ n’a pas hésité à livrer sa vie comme prix de notre rédemption.
Pouvons-nous souhaiter un plus grand signe de fidélité de la part de celui que nous appelons notre fidèle Sauveur? Nous savons que nous pouvons lui faire confiance à cause de ce qu’il a déjà accompli pour notre salut. Or, une partie de notre salut consiste en notre propre purification, également acquise pour nous par sa mort. Le prix payé pour nous racheter, son sang précieux, a aussi servi à nous purifier. De cette façon, en lui appartenant, lui qui est totalement pur, nous avons une communion totale avec lui, en tant que créatures purifiées. Et maintenant, notre assurance en Christ est complète. Nous savons si bien que nous lui appartenons totalement comme créatures purifiées, que nous nous confions entièrement en lui. Nous sommes sûrs et certains que notre vie tout entière est dans ses mains, c’est pourquoi nous ne craignons rien.
Nous ne sommes pas comme les païens qui tombent dans toutes sortes de superstitions avant d’entreprendre quoi que ce soit. Mais plutôt nous chérissons la communion que nous avons avec lui, sachant que pas même un cheveu de notre tête ne peut tomber sans la volonté de notre Père qui est au ciel. Qui plus est, parce que nous avons été purifiés, nous menons une vie conforme à la vie de notre Rédempteur, une vie caractérisée par la pureté.
En fait, dans toute sa lettre à Tite, Paul insiste sur la nécessité d’enseigner ce qui est bon et droit. C’est là qu’interviennent tous ces enseignements que nous avons lus au chapitre 2. Mais, comme nous l’avons vu, ces enseignements ne sont pas séparés de l’enseignement sur la grâce de Dieu manifestée en Christ. Au contraire, ils font totalement partie de la même doctrine : « Toi, au contraire, dis ce qui est conforme à la saine doctrine », écrit Paul (Tt 2.1) avant d’exposer à Tite ce qu’il devrait enseigner à diverses catégories de croyants. La nouveauté de vie qui nous a été donnée est une réalité qui doit pouvoir être vue dans notre conduite. Donc, un changement radical de vie caractérise ceux qui appartiennent à Christ.
3. Le changement radical de vie de ceux qui appartiennent à Jésus-Christ←⤒🔗
Le Catéchisme de Heidelberg nous enseigne que Christ, « par son Saint-Esprit, m’assure la vie éternelle et me rend disposé à vivre désormais pour lui, de tout mon cœur ». Paul explique que ceux que Christ a acquis pour lui-même « mettent désormais toute leur ardeur à accomplir des œuvres bonnes ». Nous ne sommes ni forcés ni contraints à faire ces œuvres bonnes, mais « zélés » pour ce faire. Un tel zèle est la marque vraie et inévitable de notre nouveauté de vie. Ce zèle vient d’abord comme la manifestation de notre purification, puis comme la marque de notre reconnaissance. Il découle naturellement de notre nouvelle nature; on n’y trouve rien d’artificiel ou de forcé.
Le Catéchisme nous explique que l’une des trois choses que nous devons connaître pour vivre et mourir dans la joie et le réconfort qui nous ont été apportés est la suivante : « quelle reconnaissance je dois à Dieu pour cette délivrance ». Nous appartenons à Christ, il nous a acquis et purifiés, et cette assurance croît à mesure que nous vivons une vie de gratitude dans l’obéissance, zélés pour faire ce qui est bien. Quel contraste de vie si on la compare avec la vie que mènent les incrédules!
Au chapitre 3 de sa lettre à Tite, Paul montre l’étendue d’un tel changement de vie :
« Car il fut un temps, écrit-il, où nous-mêmes nous vivions en insensés, dans la révolte contre Dieu, égarés, esclaves de toutes sortes de passions et de plaisirs. Nos jours s’écoulaient dans la méchanceté et dans l’envie, nous étions haïssables et nous nous haïssions les uns les autres. Mais quand Dieu notre Sauveur a révélé sa bonté pour tous les hommes, il nous a sauvés » (Tt 3.3-4).
Lorsque nous entendons ces paroles et lorsque nous nous examinons honnêtement nous-mêmes, nous ne pouvons que voir combien grands sont notre péché et notre misère. Qui ne reconnaît dans cette description que fait Paul l’ancienne nature tâchant de satisfaire ses désirs? Qui parmi nous ne sait ce que veut dire « être esclaves de toutes sortes de passions et de plaisirs »? Mais Paul présente l’espérance du croyant dans la même foulée, et comment nous avons été libérés de tous nos péchés et de notre misère. Maintenant, l’Esprit du Christ « nous rend prêt et disposé à vivre désormais pour lui, de tout mon cœur ».
Voilà en effet quelque chose d’impossible à accomplir sans l’œuvre puissante de l’Esprit de Christ. C’est un autre don gracieux qui effectue ce changement de vie radical. Car le Saint-Esprit est entièrement participant de ce changement, comme nous le lisons au chapitre 3 de la lettre de Paul à Tite :
« Il nous a sauvés parce qu’il a eu pitié de nous, en nous faisant passer par le bain purificateur de la nouvelle naissance, c’est-à-dire en nous renouvelant par le Saint-Esprit. Cet Esprit, il l’a répandu avec abondance sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur. Il l’a fait pour que, déclarés justes par sa Grâce, nous devenions les héritiers de la vie éternelle qui constitue notre espérance » (Tt 3.5-7).
Nous sommes donc maintenant capables de dire « NON! » à tout mépris de Dieu et aux passions des gens de ce monde; nous pouvons mener dans le temps présent une vie équilibrée, juste et pleine de respect pour Dieu. Dire « NON! » n’est pas toujours chose facile, et les tentations de toutes sortes ne nous seront pas épargnées. Nous ne serons pas protégés de manière mécanique. La responsabilité de dire « NON! » à tout mépris de Dieu, à toute impiété, demeure entièrement nôtre. Mais nous avons été équipés adéquatement.
Avez-vous noté combien fortement Paul insiste à travers tout le chapitre 2 sur la nécessité d’être sensés, d’avoir un contrôle de soi? Les hommes et les femmes âgés, les jeunes gens, en fin de compte tous les croyants sont invités à se comporter d’une manière sensée, en ayant contrôle de soi. Aucune folie, aucun esclavage des passions impures ne siéent à ceux qui ont été purifiés par Jésus-Christ. Au contraire, tout au long de sa lettre Paul souligne constamment la nécessité de faire ce qui est bien. Car les croyants doivent demeurer sobres s’ils attendent réellement l’objet de leur espérance. Et cet objet n’est autre, selon les mots mêmes de Paul, que « la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ-Jésus » (Tt 2.13).
Nous trouvons ici un autre élément de réconfort pour ceux qui appartiennent à Jésus-Christ, l’espérance de la vie éternelle. Cette assurance-là nous vient aussi du Saint-Esprit, qui renforce notre communion avec Christ. Ceux qui appartiennent réellement, corps et âme, dans la vie comme dans la mort, à leur fidèle Sauveur Jésus-Christ attendent aussi son retour glorieux. C’est pourquoi nous demeurons sobres, sensés, zélés pour faire le bien, pendant que les choses du passé ont disparu. Notre nouveauté de vie nous fait regarder en avant, totalement concentrés sur notre Seigneur Jésus-Christ, qui revient pour nous unir avec lui dans une vie bénie de communion éternelle.