9^e jour du 12^e mois

« Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la peste et par les bêtes sauvages de la terre. »

Apocalypse 6.8
Lecture : Apocalypse 6.1-8

L’Agneau brisa, enfin, les sceaux du livre de Dieu, car Jésus, écrivions-nous, accomplit les desseins éternels. Lorsque les quatre premiers sceaux sont brisés, on relâche des « chevaux » qui foulent le sol avec une terrifiante furie.

Certains interprètes pensent que le premier cavalier représente le Christ, ou l’Évangile, qu’il rappelle celui d’Apocalypse 19.11.

Mais on peut également songer aux quatre cavaliers ou chariots du prophète Zacharie (Za 1.8; 6.2). Dans ce texte, la couleur blanche ne signifie pas la sainteté, mais simplement un cheval d’une autre couleur.

La guerre, la famine et la peste mortelle parcourent le monde tel des cavaliers furieux. Nous n’avons pas pu arrêter la course mortelle de la guerre. Les famines ne sont pas prévenues — les experts disent qu’elles ne le seront pas pendant encore très longtemps — et les maladies ne sont pas jugulées… La gueule ouverte de la mort reçoit des victimes par millions, engloutis ou écrasés par les quatre cavaliers qui chevauchent avec folie.

Mais voici une nouvelle perspective : Christ se trouve derrière ce chaos. Ceci n’est pas une « explication ». Encore moins une justification des guerres, des famines et des morts. Mais le disciple reçoit force et encouragement pour sa foi. À l’heure la plus obscure et aux jours de la fureur la plus dévastatrice, il sait non seulement qu’il est présent, mais qu’il est aussi le Capitaine, l’Agneau qui brise les sceaux.

Prière

Seigneur, nous subissons chaque jour les assauts de la folie humaine. Prends la défense des tiens à l’heure de l’épreuve. Tiens-nous dans ta main pour que nous puissions nous tenir à toi. Amen.