29^e jour du 9^e mois

Lecture : Luc 21.28

Nul n’a bien profité en l’école de Christ sinon celui qui attend en joie et liesse le jour de la mort et de la dernière résurrection. Car saint Paul décrit tous les fidèles par cette marque et l’Écriture a cette coutume de nous rappeler là quand elle nous veut proposer matière de réjouissance. Réjouissez-vous, dit le Seigneur, et levez la tête en haut, car votre rédemption approche (Lc 21.28). Quel propos y a-t-il, je vous prie, que ce que Jésus a pensé être propre à nous réjouir n’engendre en nous sinon tristesse et étonnement? Si ainsi est, pourquoi nous glorifions-nous d’être ses disciples? Revenons donc en meilleur sens et combien que la cupidité de notre chair, comme elle est aveugle et stupide, répugne, ne doutons point de souhaiter l’avènement du Seigneur comme une chose très heureuse et non seulement par simple désir, mais jusques à gémir et soupirer après. Car il nous viendra rédempteur pour nous introduire en l’héritage de sa gloire après nous avoir retirés de ce gouffre de tous maux et misères.

Prière

Oh, que ton joug est facile!
Oh, combien j’aime ta loi!
Dieu saint, Dieu de l’Évangile.
Elle est toujours devant moi,
De mes pas c’est la lumière,
C’est le repos de mon cœur;
Mais pour la voir tout entière,
Ouvre mes yeux, bon Sauveur.