23^e jour du 7^e mois

« Il aperçut une femme qui se baignait et qui était très belle. »

2 Samuel 11.2
Lecture : 2 Samuel 11.1-17

Quelle triste histoire, mes amis! Quel aveuglement! Quel égarement de la part d’un élu de Dieu! Tous les détails du récit biblique nous choquent. Une telle immoralité est-elle possible? Oui, dit l’Écriture sainte. Car elle révèle la véritable situation de l’homme et le degré de sa corruption.

Non que l’adultère, en tant que « péché de la chair », soit le plus abominable et que nous puissions nous permettre plus d’indulgence à l’égard d’autres égarements. Mais ici, l’adultère a aussi engendré le mensonge et le meurtre. Le coupable manifeste un égoïsme cynique, résolu à tout pour obtenir l’objet de sa convoitise, sans nul souci pour l’existence morale et physique de son prochain.

Dans un monde où l’érotisme et la pornographie sont déchaînés, rappelons-nous l’exhortation apostolique : « Ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont crucifié leur chair avec ses passions et ses convoitises » (Ga 5.24). Il n’existe pas une nouvelle morale pour un monde nouveau. Celle-ci est la règle pour tous les temps et dans toutes les circonstances. Il nous faut dénoncer avec vigueur le dévergondage et la perversion de la sexualité comme l’avilissant aboutissement de la méconnaissance de Dieu, ainsi que l’idolâtrie de la créature qui caractérise le néo-paganisme.

Que celui qui se croit debout prenne garde de ne pas tomber. Seul remède contre tout péché : Une obéissance fidèle et joyeuse à la Parole de Dieu, guide et soutien de notre vie.

Prière

Miséricorde et grâce ô Dieu des cieux.
Un grand pécheur implore ta clémence.
Use en ce jour de ta douceur immense
Pour effacer mes crimes odieux.
Oh, lave-moi, lave tout entier
De mon péché, la tache est si profonde!
Toi seul Seigneur tu peux me nettoyer
Sur ta bonté, tout espoir se fonde.