26^e jour du 1^er mois

« Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit : Voici l’homme. »

Jean 19.5
Lecture : Jean 19.1-11

À sa mort, Jésus ne possédait rien. Même pas une pièce de monnaie. La façon dont il fut traité par les soldats romains le montre sans équivoque.

Quand Pilate le fit sortir de nouveau pour le montrer à la populace qui hurlait à la mort, il dit : « Voici l’homme. » Il y avait quelque chose de dramatique dans cette expression. Peut-être pensa-t-il que la foule aurait pitié du « Roi des Juifs » devenu un objet de risée! Mais cet homme étrange prétendait être le Fils de Dieu, et la foule déchaînée fit comprendre à Pilate que ce genre de personne devait être exécutée, et le plus tôt serait le mieux.

Et ceci devait se passer ainsi parce que Jésus avait réellement pris sur lui les péchés de son peuple. C’était tellement vrai, que le poids d’un tel fardeau le rejetait hors de la race humaine. Tous ses droits étaient à présent à la merci de ses ennemis mortels et, en dernier lieu, sous la botte de Rome, les soldats, avec leurs farces sanglantes, le tournèrent en clown.

Regardez le Christ au moment où Pilate l’apostropha devant le peuple qui exigeait son supplice. Regardez-le et pleurez, car dans les profondeurs insondables de son humiliation, nous pouvons apercevoir dans quel abîme Dieu a dû aller chercher notre salut. Et lui, il a accepté de suivre cette voie jusqu’au bout. Oh, l’amour divin de Jésus qui l’a poussé à la croix et lui a donné la force d’endurer le mépris et la moquerie non pas seulement des soldats romains, mais de l’humanité tout entière!

Jésus mourut pour ceux qui le haïssaient. Il aima ses ennemis. Plus tard, des soldats devinrent les martyrs de sa cause. Si vous êtes parmi ceux qui se sont rebellés contre lui, sachez qu’il est mort aussi pour des gens tels que vous. Croyez cela et n’oubliez jamais ce que le Christ a souffert pour donner la vie à ceux qui vivaient dans la révolte et la haine.

Prière

En te regardant, Seigneur, nous avons honte de ce que les hommes ont fait. Comme l’écrit Ésaïe, « nous détournons notre regard de lui. » Merci de nous avoir aimés au point d’endurer notre méchanceté et notre moquerie. Amen.