Ces abeilles étonnamment ingénieuses
Ces abeilles étonnamment ingénieuses
« Moi, la sagesse, j’ai pour demeure la prudence. […] L’Éternel me possédait au commencement de son activité, avant ses œuvres les plus anciennes. […] J’étais à l’œuvre auprès de lui et je faisais de jour en jour ses délices, jouant devant lui tout le temps, jouant sur la surface de la terre… »
Proverbes 8.12a, 22, 30-31a
L’incroyable structure du rayon de miel fascine les hommes de science depuis des millénaires. Au troisième siècle, Pappus d’Alexandrie, astronome et géomètre, a été le premier à donner une explication à la forme hexagonale des rayons de miel.
Pappus expliquait que seules trois formes constituaient des candidats possibles pour les alvéoles des rayons de miel : le triangle, le carré et l’hexagone. Toute autre forme aurait laissé des espaces ouverts gaspillés entre chaque alvéole. Pappus a remarqué que l’hexagone peut contenir plus de miel dans un même emplacement qu’un carré ou un triangle. Sa construction nécessite aussi moins de cire et les côtés partagés des alvéoles hexagonaux réduisent encore davantage la quantité de cire requise.
Cependant, ce n’est pas avant l’élaboration du calcul différentiel moderne que les scientifiques ont pu pleinement apprécier la forme des couvercles aux extrémités des alvéoles des rayons de miel. Chaque alvéole est recouvert d’une pyramide formée de trois losanges. Les mathématiques avancées démontrent qu’ici aussi cette forme est celle qui exige la plus petite quantité de cire nécessaire à la construction et qu’elle permet aux alvéoles des rayons de miel d’être accolées les unes aux autres sans perte de place.
Les scientifiques modernes qui acceptent l’évolution considèrent le motif des rayons de miel comme un grand exploit des abeilles. Pourtant, une conclusion plus censée est bien évidente : le prisme à douze côtés (les six côtés plus les deux extrémités des alvéoles) est un magnifique témoignage de la sagesse mathématique du Créateur en personne!
Prière : Remercions le Seigneur du fait que nous le connaissons, lui, la sagesse ultime, en tant que Sauveur et Seigneur. Prions-le de nous enseigner et de nous utiliser, de telle sorte que ceux qui sont sages dans les choses de ce monde soient conduits à la véritable sagesse en son œuvre de salut.