Psaume 2 - Le règne du Messie de l'Éternel
Psaume 2 - Le règne du Messie de l'Éternel
Psaume 2
On a essayé sans grand succès de fixer la scène historique dans laquelle se place cette poésie du Psaume 2. On a pensé à Salomon, David, et même Achaz. La référence n’est pas certaine, mais Actes 4.25-28 nous autorise à voir ici une allusion au Christ.
Ce Psaume donne toute l’histoire en raccourci. Pour la comprendre sous cette forme, il faut donner aux termes du premier paragraphe leur sens spécifique. Dieu s’adresse ici aux nations, aux peuples, aux rois et aux princes en tant qu’éléments politiques qui ont leur relation et leurs responsabilités envers Dieu.
Ce Psaume se divise en quatre parties :
1. L’attitude des hommes (2.1-3)⤒🔗
La pensée de l’auteur jaillit en une question : La race humaine et ses chefs s’opposent-ils avec raison au Dieu tout-puissant et à ses exigences? Cette attitude paraît incompréhensible au psalmiste.
La fin du deuxième verset accuse le caractère messianique du Psaume. C’est la prophétie du rejet du Messie préfigurée par le rejet historique de David ou d’un autre roi. La race entière reflète l’attitude de chaque soir.
2. La réaction divine devant l’attitude de l’homme (2.4-6)←⤒🔗
Le gouvernement divin n’a pas peur de la révolte humaine. Pourquoi avons-nous ici une attitude ironique? C’est que le style est avant tout poétique et qu’il est juste que ceux qui se moquent de la justice payent de leur propre argent. La colère divine est une attitude fixe, juridique. Elle se dresse contre toute infraction de la loi. La fin du paragraphe marque l’insistance de Dieu : c’est lui qui est derrière son représentant, l’opposition est donc inutile.
3. La solution (2.7-9)←⤒🔗
Le roi proclame lui-même son établissement sur le trône. Une comparaison peut être faite entre le Christ comme Sauveur dans le présent siècle et le Christ Roi et Juge dans le siècle à venir au moyen de ce texte et celui de Jean 3 et Jean 5.22.
La fin du verset 7 n’est pas une référence à la naissance du Messie, mais à sa résurrection, étant à la tête de la nouvelle création (Ac 13.32; Col 1.18). Le caractère millénial de ces versets est souligné vers la fin de cette proclamation royale. Il est parlé plus précisément de la terre, des nations et d’un règne puissant.
4. Avertissement et bénédiction (2.10-12)←⤒🔗
Les avertissements sont presque toujours accompagnés d’une invitation à la repentance et à l’obéissance. Ici, le gouvernement divin s’adresse au gouvernement humain.
Le Psaume se termine enfin avec une bénédiction promise à ceux qui écoutent l’invitation.