L’écoanxiété : Une construction apocalyptique dangereuse et non scientifique
L’écoanxiété : Une construction apocalyptique dangereuse et non scientifique
- L’écoanxiété
- Les gaz à effet de serre sont-ils le bouton de contrôle de la température de la Terre?
- Que savons-nous des prévisions climatiques?
- D’autres fausses craintes sur le climat
1. L’écoanxiété⤒🔗
« L’écoanxiété » est désormais un terme populaire. Il est de plus en plus utilisé dans les médias pour décrire un état d’anxiété résultant de la crainte de la destruction prochaine de l’environnement.
Climate Xchange, par exemple, définit l’écoanxiété de la manière suivante :
« Un sentiment de stress, de chagrin, d’impuissance et de peur de l’incertitude associé aux sombres perspectives de nos systèmes climatiques et écologiques si les affaires continuent dans la même direction. »
L’American Psychological Association définit l’écoanxiété comme « une peur chronique de la catastrophe écologique1 ».
Il s’agit essentiellement d’un état psychologique dans lequel les gens sont anxieux quant à l’avenir de la terre et aux changements climatiques dus à la combustion de combustibles fossiles. Les médias grand public ont depuis un certain temps déjà évoqué l’idée d’écoanxiété. Il est intéressant de noter qu’elle est davantage associée aux craintes climatiques de la génération des écoliers.
La couverture du mouvement étudiant de la grève du climat et les discours dramatiques d’enfants militants célèbres comme Greta Thunberg n’ont fait que renforcer le phénomène de l’écoanxiété chez la jeune génération.
Une enquête menée auprès de 2000 enfants au Royaume-Uni a révélé que 58 % d’entre eux s’inquiétaient des conséquences du changement climatique sur leur vie2. Elle a également révélé qu’un enfant sur cinq faisait des cauchemars à propos du changement climatique.
La racine de l’écoanxiété est la croyance selon laquelle le système climatique est condamné à cause du réchauffement climatique anthropique, une croyance qui dépend entièrement des prédictions sur l’état futur du climat.
Cependant, dans quelle mesure ces prédictions supposées fiables le sont-elles réellement? L’écoanxiété peut-elle être justifiée et encouragée sur la base des preuves disponibles?
2. Les gaz à effet de serre sont-ils le bouton de contrôle de la température de la Terre?←⤒🔗
Parmi les différents gaz à effet de serre (GES) responsables du changement climatique, le dioxyde de carbone (CO2) est l’un des principaux. Les catastrophistes du climat pensent que les émissions de CO2 provenant des sources d’énergie anthropiques font monter les températures à des niveaux dangereux et risquent de provoquer une catastrophe mondiale si les émissions de CO2 ne sont pas réduites.
Cependant, cette croyance populaire n’a pas résisté à l’épreuve du temps3. S’il est vrai que les émissions humaines de GES ont un impact sur les températures atmosphériques, les scientifiques ne savent toujours pas dans quelle mesure.
Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone dans le monde ont augmenté rapidement entre 2000 et 2019. Toutefois, l’évolution des températures moyennes mondiales (TMM) n’a pas suivi le même schéma rapide. Au contraire, les mesures de température par satellite montrent que la TMM est restée largement stable depuis l’année 20004, augmentant à un rythme bien plus lent5 que le taux de réchauffement affiché entre 1979 et 2000.
3. Que savons-nous des prévisions climatiques?←⤒🔗
Les écarts entre les concentrations de CO2 et les taux de réchauffement prévus ont conduit les scientifiques à admettre que leurs modèles climatiques informatiques sont défectueux et incapables de refléter les changements de température du monde réel.
Les modèles ont été conçus à l’origine pour être très sensibles aux augmentations des concentrations de CO2 dans l’atmosphère, et donc pour prédire de façon constante des températures plus élevées que les températures réelles6. Les scientifiques appellent cela une « hypersensibilité » des modèles au CO2.
La nature défectueuse des modèles climatiques informatiques (et leur hypersensibilité) a été attestée devant la commission de la Chambre des représentants américaine sur la science, l’espace et la technologie en 20177. Une analyse plus récente8, en 2020, a révélé que ces modèles exagèrent le taux de réchauffement de 4 à 5 fois plus que les observations réelles (1998 à 2014). Certains modèles montrent un taux de réchauffement jusqu’à 10 fois plus élevé que le taux de réchauffement réel.
Ce sont les mêmes modèles que les alarmistes et les grands médias utilisent pour nous effrayer au sujet du réchauffement futur9. En fait, les prévisions des modèles sont la principale justification utilisée pour la théorie de l’apocalypse climatique.
Malheureusement, les modèles n’ont pas été corrigés de leurs erreurs au cours de la dernière décennie et restent très défectueux. Même la prochaine génération de modèles climatiques, connue sous le nom de CMIP6, est très imprécise dans ses prévisions10, exagérant le taux de réchauffement similaire au niveau des modèles précédents.
4. D’autres fausses craintes sur le climat←⤒🔗
Bien qu’elle soit au cœur du mouvement pour l’apocalypse climatique, la température n’est qu’un des nombreux problèmes que les alarmistes veulent nous faire craindre. Leur alarmisme s’est concentré sur d’autres facteurs influencés par le climat. Mais malheureusement, eux aussi n’ont aucune chance face à la réalité du terrain.
La fonte des glaces aux pôles : On dit souvent que le réchauffement climatique en cours fait fondre l’Arctique et l’Antarctique à un rythme sans précédent. Cependant, la vérité est que l’étendue de la glace aux deux pôles est actuellement l’une des plus élevées de ces 10 000 dernières années11.12 En outre, les multiples affirmations selon lesquelles l’Arctique serait libre de glace13 ne se sont pas produites et les faux colporteurs de nouvelles continuent de tromper les masses14.
Ours polaires mourants : Lorsqu’il s’agit d’affirmer avec émotion l’extinction de diverses espèces, il est à nouveau évident que la chasse illégale et l’empiétement ont été responsables de la diminution des effectifs de la population, et non le changement climatique ou les variations saisonnières. Grâce aux efforts de conservation, plusieurs espèces populaires comme le tigre15 et l’ours polaire16 ont fait un retour dans la nature17.
Événements météorologiques extrêmes : Contrairement aux mensonges des médias, il n’y a pas eu d’augmentation significative des événements météorologiques extrêmes en raison du changement climatique. Les Nations Unies — considérées comme la principale autorité en matière de changement climatique — affirment qu’il n’y a pas de corrélation significative entre l’augmentation de la température et les événements météorologiques extrêmes18.
Presque toutes les grandes déclarations alarmistes sur le climat et l’écosystème sont fausses. Au contraire, le monde est devenu un endroit meilleur au cours des 100 dernières années, grâce à des améliorations sans précédent dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture19, de la technologie et des pratiques de gestion qui nous ont permis d’utiliser efficacement les ressources naturelles au profit de la société.
L’idée selon laquelle nous sommes dans une situation d’urgence climatique ou que nous nous dirigeons vers une apocalypse climatique est totalement non scientifique et amateur20. Malheureusement, elle a entraîné une hystérie de masse à propos du climat, plongeant des millions d’enfants et d’adultes non informés dans une situation d’anxiété qui aurait pu être évitée.
Notes
1. Mental Health and our Changing Climate: Impacts, Implications, and Guidance, American Psychological Association [La santé mentale et le changement climatique : Impacts, conséquences et orientation], mars 2017.
2. Richard Atherton, « Climate anxiety: Survey for BBC Newsround shows children losing sleep over climate change and the environment » [L’anxiété climatique : Un sondage pour BBC Newsround montre que les enfants perdent le sommeil à cause du changement climatique et de l’environnement], BBC, 3 mars 2020.
3. Vijay Jayaraj, « No Hockey Sticks: Studies Reveal Long-Term Lack of Warming » [Pas de bâtons de hockey : Des études révèlent un manque de réchauffement à long terme], Watts Up With That?, 16 mai 2019.
4. John, C. Fyfe, et al., « Making sense of the early 2000s warming slowdown » [Donner un sens au ralentissement du réchauffement climatique du début des années 2000], Nature – Climate Change, vol. 6, mars 2016.
5. Voir UAH Satellite-Based Temperature of the Global Lower Atmosphere [Température de la basse atmosphère globale basée sur le satellite UAH], septembre 2020.
6. John, C. Fyfe, et al., « Making sense of the early 2000s warming slowdown » [Donner un sens au ralentissement du réchauffement climatique du début des années 2000], Nature – Climate Change, vol. 6, mars 2016.
7. U.S. House Committee on Science, Space & Technology, 29 Mar 2017, Testimony of John R. Christy, Professor of Atmospheric Science, Alabama State Climatologist University of Alabama in Huntsville [La commission de la Chambre des représentants américaine sur la science, l’espace et la technologie, 29 mars 2017. Témoignage de John R. Christy, professeur de sciences atmosphériques, climatologue de l’État d’Alabama, Université d’Alabama à Huntsville].
8. Ross McKitrick, « New confirmation that climate models overstate atmospheric warming » [Nouvelle confirmation que les modèles climatiques surestiment le réchauffement atmosphérique], Climate, Etc., 25 août 2020.
9. Vijay Jayaraj, « Lies and Manipulation: The Sorry State of Global Climate Alarmism » [Mensonges et manipulations : Le triste état de l’alarmisme climatique mondial], Watts Up With That?, 24 octobre 2017.
10. Ross McKitrick, « New confirmation that climate models overstate atmospheric warming » [Nouvelle confirmation que les modèles climatiques surestiment le réchauffement atmosphérique], Climate, Etc., 25 août 2020.
11. Kenneth Richard, « New Science: Arctic AND Antarctic Sea Ice More Extensive Today Than Nearly All Of The Last 10,000 Years » [Nouvelle science : Les glaces de mer de l’Arctique et de l’Antarctique sont plus étendues aujourd’hui que presque toutes celles des 10 000 dernières années], No Tricks Zone, 18 octobre 2018.
12. N.D.T. : Selon les généachronologies de Gn 5 et Gn 11 et le reste de la chronologie biblique, la Terre a environ 6000 ans, et non pas 10 000 ans ni beaucoup plus.
13. Cap Allon, « Ten Years Ago Today Al Gore Predicted the North Pole Would Be Completely Ice Free in Five Years » [Il y a dix ans aujourd’hui, Al Gore prédisait que le pôle Nord serait complètement libre de glace dans cinq ans], Electroverse, 13 décembre 2019.
14. Vijay Jayaraj, « Ocasio-Cortez, Al Gore, and John Kerry et al.: Climate Doomsday Calls and Embarrassing Anti-Scientific Stand » [Ocasio-Cortez, Al Gore, et John Kerry et al : Appels à l’apocalypse climatique et position antiscientifique embarrassante], Stream, 1er février 2019.
15. Vijay Jayaraj, « Return of the tiger: Wildlife conservation amidst rapid economic development » [Le retour du tigre : La conservation de la faune et de la flore dans un contexte de développement économique rapide], CFACT, 16 septembre 2020.
16. Sara Frizzell, « Inuit lives must be protected over polar bears, Nunavut community says » [La vie des Inuits doit être protégée contre les ours polaires, selon la communauté du Nunavut], CBC News, 14 novembre 2018.
17. Susan Crockford, State of the Polar Bear Report 2017 [Rapport sur l’état de l’ours polaire 2017], The Global Warming Policy Foundation, GWPF Report 29.
18. Michael Bastasch, IPCC Report: Extreme Weather Events Have Not Increased [Rapport du GIÉC : Les phénomènes météorologiques extrêmes n’ont pas augmenté], The Global Warming Policy Forum, 10 août 2018.
19. Vijay Jayaraj, « Global Agricultural Boom: A Million Thanks to Climate Change! » [Boom agricole mondial : un million de mercis au changement climatique!], The Patriot Post, 12 décembre 2017.
20. Vijay Jayaraj, « CNN’s Fake Climate Propaganda Lies Exposed, Again » [La fausse propagande climatique de CNN à nouveau exposée], Watts Up With That?, 2 octobre 2020.