1 Pierre 3 - Le baptême nous encourage à demander à Dieu une bonne conscience
1 Pierre 3 - Le baptême nous encourage à demander à Dieu une bonne conscience
« C’était une figure du baptême qui vous sauve, à présent, et par lequel on ne se débarrasse pas de la souillure de la chair, mais qui est la demande à Dieu d’une bonne conscience, par la résurrection de Jésus-Christ. »
1 Pierre 3.21
Avez-vous bonne conscience? Votre conscience est-elle en paix? Est-elle lavée par le sang de Jésus et purifiée par le Saint-Esprit? Ou bien en avez-vous lourd sur la conscience? La conscience est cette voix intérieure qui nous poursuit partout. Elle est comme une sonnette d’alarme qui nous avertit quand nous péchons et qui continue de sonner même après. Votre conscience vous accuse-t-elle? Est-ce qu’elle vous tracasse et vous trouble intérieurement?
Des péchés passés reviennent nous hanter, parfois pendant des années. Des péchés récents viennent s’ajouter pour salir encore davantage nos pensées. Qu’il est difficile de garder bonne conscience, une conscience libre et apaisée! Nous vivons dans un monde souillé par le péché, et nous sommes nous aussi souillés par le péché, nous et nos enfants. Satan, l’accusateur des frères, cherche à nous accuser. Il utilise ce monde corrompu pour accuser notre conscience. Les non-chrétiens aiment bien trouver matière à reproche dans nos vies. Ils sont contents quand ils peuvent dire : « Les chrétiens sont des hypocrites. » Comment vivre avec une bonne conscience devant Dieu et dans le monde?
Dieu notre Père nous a donné son Fils et son Esprit pour nous libérer de notre mauvaise conscience. Nous avons la promesse d’une bonne conscience, purifiée de tout péché. Nous pouvons prier : « Seigneur, donne-moi une bonne conscience! » Dieu nous aide à prier. Il nous donne des outils pour prier. Le baptême est un de ces outils — un outil très précieux. Dieu nous dit en 1 Pierre 3.21 :
« C’était une figure du baptême qui vous sauve, à présent, et par lequel on ne se débarrasse pas de la souillure de la chair, mais qui est la demande adressée à Dieu d’une bonne conscience, par la résurrection de Jésus-Christ. »
Le baptême nous encourage à demander à Dieu une bonne conscience.
- Le baptême est plus grand que le déluge
- Le baptême nous sauve maintenant
- Le baptême nous encourage à prier pour une bonne conscience
1. Le baptême est plus grand que le déluge⤒🔗
Pierre s’adresse à des chrétiens dispersés en Asie Mineure. Ces chrétiens étaient des étrangers, des voyageurs sur la terre. Ils appartenaient à Jésus-Christ. Ils avaient été rachetés à grand prix. Ils avaient un héritage très précieux, gardé pour eux dans les cieux. Sur la terre, Dieu les protégeait. Ils vivaient dans un monde corrompu, ils étaient détestés, ils étaient injustement persécutés. Eux-mêmes étaient encore pécheurs, en lutte avec leurs propres péchés. Oui, ils avaient grand besoin d’encouragement! Comment vivre avec une bonne conscience? Eux aussi se posaient cette question, pour eux et pour leurs enfants. Comment avoir bonne conscience devant Dieu, en soi-même et devant les autres?
Pierre leur écrit pour les encourager. Il leur rappelle un événement lointain : « Souvenez-vous du temps de Noé; les hommes étaient rebelles. » Noé était le seul croyant sur toute la terre! Il vivait au milieu d’une génération méchante et violente. Imaginez-vous à sa place, vous et vos enfants… Quelle vie pénible et risquée! L’histoire de Noé est un grand encouragement. Les chrétiens d’Asie Mineure n’étaient pas les premiers à vivre comme étrangers et voyageurs sur la terre — et nous non plus!
Qu’a fait Dieu au temps de Noé? Il a été patient. Noé a construit l’arche et lorsqu’elle a été prête, il y est entré avec sa famille. La porte a été fermée. L’eau est venue. Les sources souterraines ont jailli. Les écluses du ciel se sont ouvertes. Une puissance gigantesque s’est déployée sur toute la terre. L’eau a tout englouti. Mais en quoi est-ce là un encouragement pour nous? On dirait plutôt un désastre! Effectivement, il s’agit bien d’un désastre pour les méchants, mais pour les fidèles, Pierre nous dit : « Ils furent sauvés à travers l’eau » (1 Pi 3.20). On pourrait traduire : « Ils furent sauvés par l’eau. » Noé et sa famille avaient besoin d’être sauvés, mais sauvés de quoi? Du déluge? Oui, bien sûr; ils avaient absolument besoin de l’arche pour être sauvés. « Noé, saisi d’une pieuse crainte, construisit une arche pour sauver sa famille » (Hé 11.7). Mais pourquoi Dieu a-t-il envoyé ce déluge? À cause du monde corrompu. C’est cela, au fond, qui menaçait Noé et sa famille, le monde mauvais dans lequel ils vivaient.
Genèse 6 nous dit :
« L’Éternel vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que chaque jour son cœur ne concevait que des pensées mauvaises. […] La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. […] Toute chair avait une conduite corrompue sur la terre » (Gn 6.5,11-12).
L’Église était alors en grand danger — une Église minuscule au milieu d’une corruption profonde et totale! Dieu a sauvé Noé et sa famille à travers l’eau, dans l’arche; il les a aussi sauvés par l’eau! Il a effectué un grand nettoyage! Toute la surface de la terre a été lavée, purifiée, nettoyée de ce monde méchant. Noé et sa famille ont pu commencer une vie nouvelle sur une terre propre.
Pierre nous dit également au verset 21 : « C’était une figure du baptême. » Littéralement, en grec, le mot « figure » signifie plus spécifiquement un « antitype » du baptême. Vous connaissez les prototypes. Un prototype est le premier exemplaire d’un modèle qui sera plus tard construit en série. Il y a aussi des antitypes. Un antitype est aussi un modèle, mais en format réduit. C’est une réplique en miniature du vrai modèle beaucoup plus grand (voir Hé 9.24). Le déluge est venu, mais le vrai modèle grandeur réelle devait venir seulement plus tard. Le déluge était une maquette en miniature du baptême grandeur réelle!
Pour nous qui sommes baptisés, l’histoire du déluge a quelque chose d’important à nous dire! L’eau du déluge a été très puissante pour nettoyer, c’est vrai, mais ce n’était qu’une pauvre imitation de l’eau du baptême. Nous avons beaucoup plus que Noé! Voyez-vous, quand Noé et sa famille sont sortis de l’arche, le problème du péché était toujours présent sur la terre. Le péché était enraciné dans leurs cœurs mauvais et corrompus (comparer Gn 6.5 et Gn 8.21 — rien n’avait vraiment changé dans le cœur humain). Les fils de Noé ont donné naissance à des pécheurs, qui ont donné naissance à d’autres pécheurs, jusqu’à la génération de ceux qui vivaient en Asie Mineure, et jusqu’à nous aujourd’hui. La terre est encore remplie de violence et de méchanceté; c’est dans nos cœurs que se trouve l’origine du problème! Heureusement, le déluge n’était pas le dernier mot de Dieu. Il n’était qu’une figure, qu’une maquette. Le cœur humain pécheur a besoin d’être nettoyé; il requiert un agent nettoyant plus puissant! L’eau du baptême annonce et représente le vrai grand nettoyage, le nettoyage en profondeur.
Qui fait ce nettoyage? Jésus-Christ! Lui seul, par son sang et par son Esprit Saint! Pierre dit au verset 18 : « Christ est mort une seule fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de vous amener à Dieu. » Les versets 21 et 22 nous disent que Jésus est ressuscité des morts, qu’il est monté au ciel, qu’il règne aujourd’hui à la droite de Dieu, au-dessus de toute puissance. Voilà la puissance de Dieu en action dans le monde aujourd’hui! Il est puissant pour nettoyer nos cœurs par son sang. Il est capable de purifier nos consciences par son Esprit. Voilà le vrai modèle, grandeur réelle!
L’Église est encore en grand danger — une Église minuscule au milieu d’une corruption profonde et totale : corruption dans le monde, corruption dans nos cœurs! Nous avons nous-mêmes besoin d’un grand nettoyage. Soyons reconnaissants : le baptême nous fait visualiser ce grand nettoyage! C’est là un puissant encouragement. Grâce à Jésus-Christ, nous pouvons à nouveau vivre une vie nouvelle avec un cœur propre!
2. Le baptême nous sauve maintenant←⤒🔗
Pierre parle du passé — Noé, l’arche, le déluge — parce qu’il s’intéresse au présent. Il encourage les chrétiens. Il nous dit : « Le déluge était une figure du baptême qui vous sauve, à présent. » S’agit-il vraiment d’un encouragement? Nous sommes plutôt mal à l’aise lorsque nous lisons ces mots. Notre réaction immédiate est de dire : « Mais non, le baptême ne sauve pas! J’ai sûrement mal lu. » Après tout, nous sommes réformés, nous ne sommes pas catholiques romains. Nous ne croyons pas à la régénération baptismale. Nous ne croyons pas que l’eau du baptême transforme automatiquement le cœur du bébé. Le prêtre baptise l’enfant, et hop!, abracadabra, on s’imagine que l’enfant devient régénéré, nettoyé du péché originel. Non, la Bible n’enseigne pas cela. Pourtant, nous avons bien lu : « le baptême vous sauve à présent »!
Nous ferions bien d’écouter attentivement la Parole de Dieu, sans la contredire. N’allons pas trop vite pour dire : « Non, le baptême ne sauve pas », quand la Bible nous dit : « Oui, le baptême nous sauve. » Comment comprendre cette affirmation étonnante? Voyez-vous, quand Pierre a écrit sa lettre, il ne connaissait pas l’erreur future des catholiques romains. Leur fausse doctrine n’existait pas encore. Pierre était libre de s’exprimer comme il l’a fait, sans s’imaginer qu’il pourrait causer plus tard une confusion théologique. Il voulait simplement encourager les chrétiens.
Comment comprendre? Pour nous aider, je prendrai l’exemple des panneaux de signalisation routière. Vous connaissez bien les symboles des panneaux sur le réseau routier. Ils représentent des courbes, des arrêts, des intersections, des dangers, etc. Saviez-vous que ces signaux nous sauvent la vie? Pourtant, beaucoup de gens font malgré tout des accidents. C’est vrai, les panneaux routiers ne sauvent pas automatiquement! Il faut connaître leurs symboles; il faut être attentif à leur message; il faut réagir en conséquence. À quoi peut bien me servir un beau grand panneau avec une belle grosse flèche noire si j’ignore le sens du symbole? Et même si j’en connais bien la signification, même si j’ai obtenu 100 % à mon examen théorique, à quoi cela peut-il me servir si je suis toujours distrait au volant? Et même si je reste concentré, à quoi cela peut-il me servir si je me moque des signaux et préfère continuer tout droit ma route, à pleine vitesse? Le panneau peut-il me sauver? Non! Et ce n’est pas la faute du panneau!
L’eau du baptême toute seule ne peut pas non plus nous sauver. L’eau n’a pas d’effet magique. Ce n’est que de l’eau. Il faut connaître le symbole; il faut être attentif au message; il faut réagir au signal. La Parole de Dieu est nécessaire pour nous faire connaître le sens du symbole. Nous avons besoin de l’Esprit de Dieu pour nous garder attentifs et nous faire réagir. Ce n’est qu’ainsi que nous serons très à l’aise de dire avec Pierre : « le baptême vous sauve, à présent! » Bien sûr qu’il nous sauve! Certainement qu’il nous sauve! Exactement comme les signaux routiers. Le Ministère des transports a placé ces panneaux sur ma route pour me sauver la vie quand je conduis ma voiture. Jésus-Christ a placé le signal du baptême sur ma route pour me sauver la vie dans ce monde pécheur. Ce que le signal représente et atteste est véridique, il ne trompe pas!
Nous conduisons sur une route d’insensés, nous les premiers, avec tous ces péchés qui nous guettent à chaque tournant, dans nos cœurs et dans nos vies; sans compter tous les dangers des tentations qui nous menacent à chaque carrefour. Il est si facile de faire un accident et de pécher. Dieu nous a donné notre baptême pour nous aider à rester sur la bonne route.
Remarquez! Pierre ne dit pas : « Autrefois, dans le passé, le baptême vous a sauvés. » Il ne dit pas : « Le jour de votre baptême, l’eau a produit en vous un effet spécial dans vos cœurs. » Non, pas du tout. Pierre dit : « le baptême vous sauve, à présent. » Pierre souligne le moment présent, aujourd’hui, maintenant. Le verbe est au présent, et c’est « à présent » qu’il s’accomplit. C’est maintenant que le baptême vous sauve! Vous et vos enfants avez été baptisés il y a peut-être quelques mois ou de nombreuses années. Vous n’y pensez peut-être pas souvent. L’eau s’est évaporée depuis longtemps. Pourtant, votre baptême et le baptême de vos enfants est toujours là, sur la route. N’oubliez jamais votre baptême ni celui de vos enfants. Il vous est très utile aujourd’hui. « Il vous sauve, à présent ». C’est la Bible qui le dit!
Mais comment le baptême peut-il nous sauver? Non par magie ni de manière automatique, et surtout pas en dormant au volant! Alors comment? En connaissant son symbole; en étant attentif à son message, en réagissant à son signal. Par la grâce de Dieu, par sa Parole et par son Esprit dans nos cœurs! Le baptême nous accompagne partout, tous les jours, sur toutes nos routes. C’est comme la conscience : notre mauvaise conscience est lassante. Elle nous suit partout; impossible de nous en débarrasser. Notre baptême nous suit partout, lui aussi. Cependant, il nous communique un tout autre message que notre conscience coupable : il nous est donné pour nous apaiser. Le baptême est un signal plus fort que la conscience. Normalement, il devrait retentir plus fortement dans nos cœurs. Enseignons à nos enfants la richesse de sa signification!
Après tout, nous avons été baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et voici le message de notre Père céleste : « Je promets d’être votre Père qui prend soin de vous. Je promets de vous laver de vos péchés par le sang de mon Fils versé sur la croix. Je promets de purifier votre conscience par mon Saint-Esprit. Je promets de vous laver avec un agent nettoyant plus puissant que toutes les eaux du déluge, pour que vous soyez capables de vivre la vie nouvelle à ma gloire. » Quelle belle promesse pour nous et nos enfants!
Comprenez-vous ce symbole routier? Êtes-vous attentifs à son message? Conduisez-vous votre vie en conséquence, confiants dans les promesses de Dieu? Dieu nous a fait cadeau du baptême pour nous montrer qu’il veut nous sauver de toutes les saletés de nos péchés quotidiens. Il veut nous faire vivre dans la joie et la paix, la conscience lavée, purifiée, apaisée. Les grandes eaux du déluge n’étaient qu’une maquette en miniature : une énorme quantité d’eau qui n’a nettoyé qu’en surface. L’eau du baptême nous fait voir le modèle pleine grandeur : juste un peu d’eau annonce et représente un nettoyage en profondeur par Jésus-Christ, par sa mort et sa résurrection victorieuse, et par son Esprit consolateur. Que faisons-nous de notre baptême? Comment nous en servons-nous chaque jour?
3. Le baptême nous encourage à prier pour une bonne conscience←⤒🔗
La fin du verset 21 nous parle du baptême « par lequel on ne se débarrasse pas de la souillure de la chair, mais qui est la demande adressée à Dieu d’une bonne conscience, par la résurrection de Jésus-Christ ». L’eau du baptême n’est pas là pour laver notre peau. Si nous voulons nettoyer notre corps, nous prenons un bon bain ou une bonne douche avec du bon savon. Mais si nous voulons nettoyer notre intérieur, nous regardons à notre baptême, nous nous en souvenons, nous y réfléchissons et nous demandons à Dieu de nous donner ce qu’il nous promet par Jésus et par son Esprit. Le baptême est « la demande à Dieu d’une bonne conscience ».
D’après certaines traductions, le baptême serait l’engagement envers Dieu d’une bonne conscience. Autrement dit, le jour du baptême la personne baptisée devrait s’engager. Par conséquent, les bébés ne pourraient pas être baptisés. Le problème, c’est qu’il s’agit là d’une mauvaise traduction. Le mot grec appartient à une famille de mots qui signifie toujours « demande », « requête », « question », « réclamation », jamais « engagement ». Il s’agit d’une demande, non d’un engagement : la demande d’une bonne conscience. La demande est faite à Dieu, humblement, chaque jour, tant que l’on peut dire « à présent ». « Seigneur, donne-moi une bonne conscience! » Nous en avons tellement besoin chaque jour. Nos enfants qui sont pécheurs, eux aussi, et qui vivent dans un monde corrompu, eux aussi, en ont également besoin. Nous avons besoin de prier pour eux et avec eux : « Seigneur, donne à nos enfants une bonne conscience par le sang de ton Fils Jésus et par la puissance de ton Esprit Saint. » Notre baptême et le baptême de nos enfants nous encouragent à en faire la demande, chaque jour, instamment.
Dans les versets précédents (v. 8-16), Pierre exhorte les chrétiens à être remplis d’amour fraternel, de compassion, d’humilité, à ne pas rendre le mal pour le mal, à accepter de souffrir pour la justice.
« Soyez toujours prêts à vous défendre contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous; mais faites-le avec douceur et crainte, en ayant une bonne conscience, afin que là même où l’on vous calomnie, ceux qui diffament votre bonne conduite en Christ soient confondus » (1 Pi 3.15-16).
Avoir une bonne conscience et une bonne conduite, à la gloire de Dieu, voilà tout un défi pour nous! Comment avoir cette bonne conscience et comment la garder? Réponse : Il faut la demander à Dieu humblement, ardemment, dans la prière, tous les jours. Osons le faire! Dieu nous en a fait la promesse. Il a planté en nous le panneau de signalisation routière de sa promesse, qui nous suit partout. Le baptême est une flèche qui indique Jésus-Christ et son Saint-Esprit. Réagissons à ce signal! Prions avec foi. Demandons au Seigneur qu’il fasse dans nos vies et dans la vie de nos enfants un nettoyage plus grand que le déluge! Nous serons alors des témoins fidèles de Jésus-Christ dans ce monde pécheur.
À quoi faut-il s’attendre d’un bon conducteur? À ce qu’il connaisse les panneaux de signalisation, à ce qu’il y soit attentif, à ce qu’il y réagisse. Comment réagir? Dans la prière quotidienne, en demandant à Dieu qu’il nous donne une bonne conscience : « Seigneur, viens laver mon cœur sale avec le sang de ton Fils Jésus. Viens purifier ma conscience troublée par ton Saint-Esprit apaisant. Viens m’aider à prendre la bonne route; donne-moi la force de continuer sur cette bonne route. Viens le faire, pour moi et pour mes enfants, ainsi que tu l’as fait pour Noé et pour ses enfants. Viens nous libérer de tout ce qui nous empêche de te servir joyeusement. Viens nous fortifier afin que nous ayons une bonne conscience et une bonne conduite au milieu de ce monde corrompu. Tu nous en as fait la promesse en Jésus-Christ. Tu nous en as donné la preuve par notre baptême. Une preuve grandeur réelle, sur nous et sur nos enfants. Donne-moi, je t’en prie, donne-nous, nous t’en prions, ce que tu nous as promis. » Voilà comment réagir au volant. Amen.