1 Timothée 1 - La gravité du christianisme
1 Timothée 1 - La gravité du christianisme
« La recommandation que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont abandonnée et ont ainsi fait naufrage en ce qui concerne la foi. De ce nombre sont Hyménée et Alexandre que j’ai livrés à Satan afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer. »
1 Timothée 1.18-20
- Introduction
- Le christianisme est conflictuel (v. 18)
- Le christianisme est strict (v. 19)
- Le christianisme est exigeant (v. 20)
- Conclusion
1. Introduction⤒🔗
J’ai peur de vous choquer aujourd’hui. J’ai peur de vous choquer, parce que le texte que nous allons étudier est susceptible de prendre plusieurs d’entre vous à rebrousse-poil. Alors, petite question diagnostic. Que pensez-vous de l’affirmation suivante : « Les pasteurs qui ne croient pas que Jésus soit né d’une vierge devraient être dénoncés en public et licenciés sans ménagement par leurs Églises. » Êtes-vous plutôt d’accord ou plutôt pas d’accord? Si cette affirmation ne vous dérange pas trop, qu’en est-il de la suivante : « Un chrétien qui ne voit pas d’inconvénient à avoir des relations sexuelles en dehors du mariage devrait être livré au diable. » Êtes-vous plutôt d’accord ou plutôt pas d’accord? Si vous n’êtes pas tout à fait d’accord avec ces deux affirmations, je vous préviens que ce message risque de vous contrarier, voire de vous mettre en colère. Mais je préfère vous le dire tout de suite : ces affirmations me semblent être le genre de conclusion que nous sommes censés tirer du texte que nous allons lire dans quelques instants.
Vous allez voir en effet le genre de langage que l’apôtre Paul va employer pour sensibiliser ses lecteurs à la gravité du christianisme. Eh oui!, à son époque (comme à la nôtre), il y avait des gens qui abusaient du christianisme, c’est-à-dire des gens qui prenaient l’étiquette « disciples de Jésus » et qui mettaient n’importe quoi derrière, comme si cette expression admettait une grande variété de croyances et de comportements. Alors que pas du tout.
Comme nous l’avons déjà vu lorsque nous avons étudié les tout premiers versets de cette épître, la foi chrétienne est en réalité strictement réglementée. L’adjectif « chrétien » n’est pas censé désigner une large catégorie religio-culturelle molle et pluraliste; au contraire, face aux gens qui se disent chrétiens et qui voudraient se permettre quelques libertés doctrinales ou morales, Paul veut adresser un message tout simple à Timothée ainsi qu’aux chrétiens de l’Église d’Éphèse, et à nous aussi par la même occasion. Ce message c’est le suivant : être un chrétien, c’est plus sérieux qu’on le pense. Être un chrétien, c’est peut-être plus sérieux que ce que vous croyez en ce moment même, et j’espère qu’avant la fin de cette prédication, Dieu vous aura montré combien la foi chrétienne c’est quelque chose à ne surtout pas prendre à la légère. C’est quelque chose de grave.
2. Le christianisme est conflictuel (v. 18)←⤒🔗
a. Le bon combat de Timothée←↰⤒🔗
Être un chrétien, c’est plus sérieux qu’on le pense, tout d’abord, parce que le christianisme, c’est quelque chose de conflictuel. Au verset 18, nous voyons que Paul veut conforter Timothée dans sa vocation en tant que pasteur et dans sa position en tant que responsable dans l’Église d’Éphèse, parce que Paul sait que Timothée fait face à une certaine opposition. Paul veut donc l’encourager, mais aussi conforter publiquement son rôle en tant que pasteur et enseignant. « La recommandation que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat » (1.18). Paul rappelle que Timothée est son digne représentant (« mon enfant ») et qu’il a été appelé à ce travail par Dieu lui-même (« les prophéties faites à ton sujet »). Paul invite par conséquent Timothée à s’appuyer sur cet appel pour poursuivre son travail et persévérer à la manière d’un combattant. En utilisant ce genre de langage (« combattre le bon combat »), Paul est en train de rappeler à tout son auditoire que le christianisme ce n’est pas du gâteau. C’est quelque chose de conflictuel, et il faut en avoir conscience.
b. La discipline militaire←↰⤒🔗
Paul utilise exprès un langage militaire pour montrer le genre de rigueur et de discipline qui est censé caractériser le christianisme. Il est clair que nous n’avons pas l’habitude d’y penser en ces termes, mais c’est en ces termes que Paul y pense (pensons aux armes du chrétien, Ép 6.11-17)! Pour nous aider à comprendre, je voudrais vous lire un extrait du décret du 15 juillet 2005 relatif à la discipline générale militaire, article 8, intitulé : « Devoirs et responsabilités du militaire au combat ». Ces règles ont été décrétées par Jacques Chirac et elles sont en vigueur pour l’armée française. Je vais juste adapter un peu le vocabulaire à notre situation de chrétiens (je vais remplacer « militaire » par « chrétien », « chef » par « pasteur et anciens », « l’ennemi » par « le mensonge et le mal », et le fait d’être « fait prisonnier » par « chuter »).
« L’efficacité au combat exige que chaque chrétien participe à l’action contre le mensonge et le mal avec énergie et abnégation, y compris au péril de sa vie, jusqu’à l’accomplissement de la mission reçue. Le pasteur et les anciens conduisent la lutte et poursuivent le combat jusqu’au succès ou à l’épuisement de tous leurs moyens. Ils stimulent la volonté de combattre et maintiennent en toutes circonstances l’ordre et la discipline. […] Le chrétien, seul ou comme membre d’une formation ou d’un équipage, met tout en œuvre pour atteindre l’objectif désigné ou tenir le poste qui lui est assigné. […] En aucun cas, il ne doit […] se rendre à l’ennemi avant d’avoir épuisé tous les moyens de combattre. […] Lorsqu’il chute, tout chrétien reste un disciple de Jésus, dont le devoir est d’échapper à la captivité, de résister aux pressions et de chercher à reprendre le combat. »
c. Le caractère combatif de la vocation pastorale←↰⤒🔗
Jacques Chirac a donc estimé nécessaire de décréter ce genre de discipline militaire étant donné les enjeux des conflits armés. Le sérieux de la situation exige une certaine discipline et une certaine rigueur! En ce qui concerne les chrétiens, quant à nous, nous avons tendance à sous-estimer la dimension conflictuelle de la foi, donc le sérieux du christianisme, donc la discipline et la rigueur de la vocation chrétienne. C’est pourquoi il y a des gens qui ont vite fait de critiquer les pasteurs qui leur paraissent un peu trop virulents, intransigeants ou rétrogrades sur certains sujets comme l’autorité objective de la Bible, la naissance virginale de Jésus, sa résurrection physique d’entre les morts, le caractère réel de l’enfer, la nécessité de la foi personnelle en Jésus, le mariage, l’homosexualité, l’avortement, et ainsi de suite. Alors qu’en fait, ce sont peut-être tout simplement des pasteurs qui mesurent le sérieux de leur appel et les enjeux de leur vocation. Ce sont ceux-là qui font du bon travail!
Être un chrétien, c’est plus sérieux qu’on le pense, parce que le christianisme, c’est donc quelque chose de conflictuel. Dans un premier temps, ce texte nous invite à prendre conscience qu’il y a une dimension antagoniste à la foi chrétienne. Un christianisme qui ne rend personne mécontent, c’est un christianisme qui a un problème. Un christianisme consensuel, ce n’est certainement pas le christianisme de l’apôtre Paul. À quoi ressemble votre christianisme (ou votre idée du christianisme)? Est-ce un christianisme confortable ou bien un christianisme qui vous place sous les feux de l’adversaire? Mais la question qui se pose maintenant, c’est : en quoi consiste ce bon combat?
3. Le christianisme est strict (v. 19)←⤒🔗
a. Foi et bonne conscience, ou doctrine et bonne conduite←↰⤒🔗
Être un chrétien, c’est plus sérieux qu’on le pense, deuxièmement, parce que le christianisme, c’est quelque chose de strict. Au verset 19, Paul montre à Timothée ce que cela veut dire que de combattre le bon combat, et il dit que cela consiste notamment à « garder la foi » d’une part, et « garder une bonne conscience » d’autre part. Ce que Paul veut dire ici, semble-t-il, c’est qu’il y a deux choses qui sont extrêmement importantes à maintenir dans le christianisme, c’est la bonne doctrine et la bonne conduite. L’orthodoxie et l’orthopraxie. Le bien-croire et le bien-faire. Voilà quels sont les enjeux si importants de ce combat! Paul ajoute l’exemple de certaines personnes qui ont « fait naufrage en ce qui concerne la foi » (c’est-à-dire qui sont tombées dans l’erreur), et il précise que cela est dû, au départ, à leur laxisme moral.
Il y a donc un rapport, pour Paul, entre l’intégrité morale et la pureté de la doctrine. Laissez-vous aller à un comportement répréhensible, et bientôt c’est votre théologie qui en pâtit. Tout cela pour dire que le christianisme de Paul est strictement défini, aussi bien en matière de doctrine que de mœurs. On ne croit pas n’importe quoi et on ne fait pas n’importe quoi. Par conséquent, le combat du christianisme est un combat contre le mensonge et contre le mal.
b. Les raisons du naufrage←↰⤒🔗
Réfléchissons un instant à la métaphore que Paul emploie ici. Il compare le chemin de la foi à un voyage en mer. Quand vous montez dans un bateau, c’est normalement pour vous rendre à une destination précise. Avant et pendant le voyage, la navigation consiste à déterminer le meilleur itinéraire possible pour arriver à destination tout en évitant les dangers de la météo et des reliefs. Le comportement du capitaine pendant le voyage est donc conditionné par une conviction intellectuelle en ce qui concerne la destination visée. Mais maintenant, imaginez que le capitaine multiplie les erreurs de navigation ou qu’il fasse quelques écarts parce qu’il est attiré par le chant des sirènes (comme Ulysse dans l’Odyssée). Les chances d’arriver à bon port ne sont-elles pas hypothéquées?
Il y a quelques mois, un livre est sorti qui a été écrit par la petite-fille du second officier du Titanic. Dans ce livre, elle prétend que le naufrage du célèbre paquebot est dû, avant tout, à une erreur de barre du timonier, et ensuite à une mauvaise décision des officiers supérieurs qui ont décidé de continuer de naviguer malgré les dommages subis à la coque du navire. Vous connaissez la fin de l’histoire.
c. Un appel à la vigilance←↰⤒🔗
Paul est en train de dire ici qu’il y a des gens qui se disent chrétiens, mais qui n’arrivent pas à bon port, parce qu’ils multiplient les erreurs de navigation. Ces erreurs de navigation, qui hypothèquent leur voyage tout entier, consistent à dériver moralement. Le chant des sirènes ne vous a-t-il jamais paru si attirant que vous en avez souhaité revoir votre itinéraire? Leurs chansons préférées ont pour titre aujourd’hui : le relativisme moral, la libération des mœurs, la haute critique textuelle, l’épanouissement personnel, etc. C’est en cédant à de tels chants qu’on se retrouve à réviser, voire à remplacer les fondements mêmes de la foi chrétienne, à savoir, par exemple : l’autorité objective et infaillible des saintes Écritures en matière de foi et de vie, l’historicité du Jésus des Évangiles, la réalité de sa naissance virginale, de sa mort à la croix, de sa résurrection physique et de son retour futur dans l’histoire, l’allégeance que tout être humain lui doit, quelle que soit son origine ethnique ou sa religion, et le pardon des péchés et l’assurance de la vie éternelle qui sont réellement promis à tous ceux qui se confient en Jésus-Christ et en nul autre.
Être un chrétien, c’est plus sérieux qu’on le pense, parce que le christianisme, c’est quelque chose non seulement de conflictuel, mais aussi de strict. C’est ici, de la part de Paul, un appel à la vigilance : nous devons veiller sur ce que nous faisons et sur ce que nous croyons. Est-ce que le mot « hérésie » fait partie de votre vocabulaire? Parce qu’il devrait en faire partie. Le christianisme n’admet pas n’importe quelle croyance ni n’importe quel comportement. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit : « Nous devons prêter une plus vive attention à ce que nous avons entendu, de peur d’aller à la dérive » (Hé 2.1). Et un peu plus loin : « Prenez donc garde, frères, que personne parmi vous n’ait un cœur méchant et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant » (Hé 3.12). Et Paul lui-même écrit aux Corinthiens : « Que celui qui pense être debout prenne garde de tomber! » (1 Co 10.12). Le christianisme est strict, parce que les enjeux du message sont importants : il s’agit du pardon des péchés de tous ceux qui placent leur confiance en Jésus, il s’agit de leur réconciliation avec Dieu, il s’agit de l’assurance de passer l’éternité au paradis plutôt qu’en enfer. Il vaut mieux ne pas faire fausse route! C’est pour cette raison que le christianisme est non seulement conflictuel et strict, mais il est aussi exigeant.
4. Le christianisme est exigeant (v. 20)←⤒🔗
a. Livrés à Satan!←↰⤒🔗
Être un chrétien, c’est plus sérieux qu’on le pense, troisièmement et dernièrement, parce que le christianisme, c’est quelque chose d’exigeant. Ce n’est pas exigeant au sens de ce qu’il faut faire pour devenir un chrétien, mais c’est exigeant au sens de ce que la foi chrétienne est censée produire dans la vie des croyants. Au verset 20, Paul parle de deux personnes en particulier, des gens qui ont fait profession de foi chrétienne, mais qui ont dévié moralement, et par conséquent, qui se sont fourvoyés doctrinalement. Ils sont devenus, pour ainsi dire, « hérétiques ». « De ce nombre sont Hyménée et Alexandre que j’ai livrés à Satan afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer » (1.20).
Pour Paul, la contradiction entre leur profession de foi et leur comportement (ainsi que leur enseignement) est équivalente à un blasphème. Comment en effet peut-on se dire chrétien et avoir en même temps une vie et un témoignage qui contredisent la piété, sans que cela porte atteinte à l’honneur de Jésus-Christ? Paul déclare donc publiquement qu’il a livré ces deux personnes « à Satan ». Ce langage est plutôt virulent, mais ce que Paul veut dire c’est qu’il a exclu Hyménée et Alexandre de la communauté des chrétiens. Ils ont été radiés de l’Église, pour ainsi dire, afin qu’on ne puisse plus les considérer comme des chrétiens et qu’ainsi, le nom de Jésus ne soit plus diffamé. Mais cette démarche n’est pas pour autant un jugement définitif concernant la condition spirituelle de ces personnes. Le but de cette exclusion est aussi pédagogique. Paul aimerait que ces deux personnes en viennent à se repentir et à réintégrer l’Église.
b. Privé de (bonne) nourriture←↰⤒🔗
On appelle cela l’excommunication ou l’exercice de la discipline ecclésiale. Selon Paul, les Églises locales sont appelées parfois à excommunier des gens lorsque leur comportement contredit obstinément leur profession de foi. Ce n’est pas une mince affaire d’en arriver à exclure publiquement quelqu’un d’une assemblée chrétienne! C’est un peu comme lorsqu’une famille est réunie autour d’un repas et que les parents doivent renvoyer de la table un de leurs enfants à cause de son comportement. « Mon loulou, ça fait trois fois qu’on te demande d’arrêter de renverser l’assiette de ta sœur; maintenant, tu quittes la table et tu vas te coucher sans manger. » Cette expérience est douloureuse aussi bien pour l’enfant que pour la famille, mais elle est également bénéfique aussi bien pour l’enfant que pour la famille. Étant privé de bonne nourriture, l’enfant est « livré à la faim », pour ainsi dire, au point peut-être de lui faire mesurer la chance qu’il avait d’être assis à la table de ses parents. La famille, quant à elle, peut savourer son repas dans le calme et la sérénité, en espérant que l’enfant prendra conscience de son comportement et qu’il retrouvera sa place à la table le lendemain.
c. Le but nécessaire et bienveillant de l’excommunication←↰⤒🔗
Vous comprenez bien quel est le but bienveillant de l’excommunication. En excluant Hyménée et Alexandre de l’Église, Paul les a livrés à la faim spirituelle, il les a privés des moyens de grâce que sont le culte, la prédication de la Parole, les sacrements et la communion fraternelle. Le but, c’est qu’ils mesurent la chance qu’ils avaient d’être assis à la même table que Timothée et les autres chrétiens fidèles. Cette démarche sert aussi d’exemple aux autres membres de l’Église afin de leur inspirer de la crainte et qu’ils mesurent le fait qu’être un chrétien, c’est plus sérieux qu’on le pense. Le christianisme est exigeant. C’est ce que ce texte veut nous faire comprendre à notre tour.
Alors, comment réagirez-vous le jour où je vous annoncerai que le conseil des anciens a décidé de radier Monsieur Dupont de l’Église parce qu’il persiste à se dire chrétien et à vouloir participer à la sainte Cène, tout en vivant avec sa petite amie sans être marié avec elle? Comment réagirez-vous le jour où je vous annoncerai que le conseil des anciens a décidé d’exclure de nos réunions Madame Durand jusqu’à ce qu’elle demande publiquement pardon aux membres de l’assemblée d’avoir fait courir des bruits désobligeants au sujet d’une sœur en Christ? Comment réagirez-vous le jour où je vous annoncerai que le conseil des anciens a décidé d’excommunier Monsieur Martin parce qu’il persiste à enseigner dans l’Église que Jésus est ressuscité allégoriquement et non physiquement? Le christianisme est exigeant, non pas au sens de ce qu’il faut faire pour devenir un chrétien, mais au sens de ce que la foi chrétienne est censée produire chez le croyant.
5. Conclusion←⤒🔗
J’espère que vous voyez pourquoi nous pouvons dire, d’après ce texte, qu’être un chrétien, c’est plus sérieux qu’on le pense. C’est plus sérieux qu’on le pense, parce que le christianisme est conflictuel, il est strict et il est exigeant. Vous voyez qu’on ne peut pas mettre n’importe quoi derrière l’étiquette « disciple de Jésus », comme si l’adjectif « chrétien » pouvait admettre toutes sortes de croyances et de comportements. La foi chrétienne, c’est grave; c’est du sérieux. Quel est votre christianisme, ou l’idée que vous vous faites du christianisme? Si vous êtes un chrétien, ce texte vous invite à prendre la mesure de votre vocation. C’est du lourd. C’est un combat. C’est un voyage où le risque du naufrage est bien réel. Assurez-vous donc que l’objet de votre foi est conforme à la Bible et que le fruit de votre foi l’est aussi.
Si vous n’êtes pas un chrétien, ce texte vous invite, quant à vous, à prendre la mesure de l’appel qui vous est adressé aujourd’hui à le devenir. La foi chrétienne, ce n’est pas un chemin facile. Jésus a dit :
« Entrez par la porte étroite, car large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui le trouvent » (Mt 7.13-14).
Jésus ne vous promet pas la vie en rose si vous lui remettez votre vie, ni la réalisation de tous vos souhaits personnels, mais ce qu’il vous promet, et que vous pouvez recevoir gratuitement en plaçant simplement votre confiance en lui, c’est le pardon de toutes vos fautes, l’assurance de vivre éternellement avec lui et le déploiement de son autorité bienveillante dans votre vie.