1 Timothée 2 - Le devoir de prier
1 Timothée 2 - Le devoir de prier
« J’exhorte donc, en tout premier lieu, à faire des requêtes, prières, intercessions, actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui occupent une position supérieure, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et dignité. Cela est bon et agréable devant Dieu, notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu, et les hommes, le Christ-Jésus homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous : c’est le témoignage rendu en temps voulu, pour lequel j’ai été moi-même établi prédicateur et apôtre — je dis la vérité, je ne mens pas —, docteur des païens, dans la foi et la vérité. Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère ni contestation. »
1 Timothée 2.1-8
- Introduction
- Se préoccuper de ce qui est prioritaire (v. 1)
- Se préoccuper de la grande mission : les autorités (v. 2-4)
- Se préoccuper de la grande mission : tous les hommes (v. 5-7)
- Se préoccuper de son devoir (v. 8)
- Conclusion
1. Introduction⤒🔗
Il paraît que si vous voulez mettre un chrétien dans l’embarras, il faut lui demander de vous parler de sa vie de prière. Est-ce que c’est vrai en ce qui vous concerne? En tout cas, en ce qui me concerne, c’est vrai. J’aimerais pouvoir vous dire que je me lève tous les matins à 4 h pour passer deux heures à prier dans mon bureau avant de faire quoi que ce soit d’autre dans la journée, mais ce n’est pas vrai. Je ne suis pas un champion de la prière. Dans cent ans, personne n’aura l’idée d’écrire un livre sur moi, intitulé : « Alexandre le Grand. Comment les prières d’un homme ont changé le cours de l’histoire. » C’est dommage, mais c’est la triste réalité. En tout cas, la tâche qui m’incombe cet après-midi est un peu délicate : j’ai un message à prêcher dont je suis le principal destinataire. Mais sans doute y a-t-il d’autres personnes dans cette pièce qui ne sont pas satisfaites de la place que la prière occupe dans leur vie. Il y en a d’autres qui ne se sont jamais posé la question, et qui vont se rendre compte aujourd’hui de leurs manquements dans ce domaine.
Mais je ne veux pas que nous quittions ces lieux tout à l’heure en étant d’une part écrasés sous le poids de la culpabilité, et d’autre part remplis de résolutions légalistes que nous ne tiendrons pas de toute façon. J’espère au contraire que ce texte servira à nous encourager et à provoquer en nous un désir sincère et profond de prier davantage. C’est vrai que ce texte dresse devant nous des exigences assez impressionnantes en ce qui concerne la place que devrait occuper la prière dans notre vie, si nous sommes chrétiens. Mais en même temps, le texte pointe vers ce qui est censé nous motiver à prier. Le texte parle de la cause et pas seulement du symptôme. La leçon que nous retiendrons aujourd’hui est la suivante : pour que la prière occupe sa juste place dans notre vie, il faut que nos préoccupations s’alignent sur celles de Dieu. Au-delà du simple sujet de la prière, ce texte nous invite donc à examiner quelles sont les choses qui comptent pour nous, et aussi peut-être à remettre de l’ordre dans notre échelle de valeurs.
2. Se préoccuper de ce qui est prioritaire (v. 1)←⤒🔗
a. La prière : une priorité de la vie chrétienne←↰⤒🔗
Quand nous commençons à lire ce texte, il y a une chose qui saute aux yeux : c’est l’insistance de Paul sur le caractère prioritaire du sujet qu’il est en train d’aborder. Avez-vous remarqué, au verset 1, le langage employé : « J’exhorte donc, en tout premier lieu… » Et ensuite la figure de style qu’on appelle une « redondance », qui consiste à répéter une même idée avec des mots différents : « à faire des requêtes, prières, intercessions, actions de grâces, pour tous les hommes. » Parmi les instructions que Paul veut donner aux membres de l’Église d’Éphèse où Timothée est pasteur, il y a donc quatre choses qu’il place en priorité : la prière, la prière, la prière et la prière.
b. La règle numéro 1←↰⤒🔗
À ce stade de la lettre, en fait, Paul est sur le point de donner des instructions pratiques au sujet de la vie chrétienne, et notamment de la vie en Église. Mais avant d’entrer dans le détail, il dit : « Vous voulez que ça marche? Règle numéro 1 : priez. » C’est comme si vous vouliez apprendre à pratiquer un certain sport et qu’on vous explique : « Ce qui est le plus important, c’est que tu fasses comme ceci. Préoccupe-toi de ce qui est prioritaire, et on mettra le reste en place au fur et à mesure. »
c. Quelles sont les priorités de votre vie?←↰⤒🔗
C’est ce que Paul est en train de dire ici. Un peu comme s’il disait : « Votre Église a un certain nombre de problèmes, et il y a beaucoup de choses dont on doit parler : les devoirs des hommes et des femmes, les qualités requises des anciens et des diacres, la question des veuves, des personnes âgées et des esclaves dans l’Église, etc. Mais avant tout cela, il faut que vous vous préoccupiez de ce qui est prioritaire. Et ce qui est prioritaire, c’est la prière. » Alors, la question que nous devons nous poser est la suivante : quelles sont les priorités de notre vie?
Pour Paul, tout en haut de l’échelle de priorités des chrétiens, il y a la prière. « Priez sans cesse » (1 Th 5.17). « Priez en tout temps par l’Esprit, avec toutes sortes de prières et de supplications. Veillez-y avec une entière persévérance » (Ép 6.18). « Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâce » (Col 4.2). Notre échelle de priorités révèle notre échelle de valeurs. Considérons la place qu’occupe la prière dans notre vie par rapport, disons, à nos loisirs. Qu’est-ce que cela signifie en ce qui concerne notre échelle de valeurs? Eh bien justement, Paul veut corriger quelque peu notre échelle de valeurs en nous faisant considérer, dans la suite du passage, quelles sont les préoccupations de Dieu.
3. Se préoccuper de la grande mission : les autorités (v. 2-4)←⤒🔗
a. La prière : le moyen d’assurer les conditions de la piété←↰⤒🔗
La deuxième chose que nous voyons dans le texte, c’est Paul qui propose un sujet de prière particulier : il exhorte à prier « pour tous les hommes », notamment pour les dirigeants politiques et pour tous ceux qui occupent une position d’autorité, et il en donne la raison. C’est pour que nous puissions vivre dans des conditions favorables à la piété chrétienne et pour que le témoignage à la vérité puisse progresser, ce qui est conforme au dessein de Dieu. Ce que Paul nous invite à faire, ici, tout simplement, c’est de prier selon le cœur de Dieu. Il faut que nous nous préoccupions de ce qui préoccupe Dieu. « Cela est bon et agréable devant Dieu, notre Sauveur » (2.3). Qu’est-ce qui préoccupe Dieu? Jésus l’a dit explicitement à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28.19-20). Est-ce cela qui nous intéresse au quotidien?
b. Les préoccupations des parents et des enfants←↰⤒🔗
Imaginez un père de famille qui réunit ses enfants dans le salon, un samedi matin, et qui leur dit : « Écoutez les loulous, papa et maman ont invité des amis pour le déjeuner, alors nous allons passer la matinée à ranger la maison, d’accord? Chacun s’y met; de notre côté, nous nous occupons de la cuisine et de la salle à manger; de votre côté, vous vous occupez de votre chambre. » Deux heures plus tard, peu de temps avant l’arrivée des invités, le père fait le tour de la maison et ouvre la porte de la chambre des enfants. C’est le désordre absolu. « Mais papa, tu comprends, nous on s’en fiche un peu de tes amis. Ce matin, on a préféré jouer. »
c. Prier pour les conditions favorables à la piété←↰⤒🔗
C’est un peu insolent, mais c’est un peu aussi notre attitude vis-à-vis de Dieu lorsque notre échelle de valeurs et de priorités ne s’aligne pas sur la sienne. Ce texte nous dit que ce qui est « bon et agréable devant Dieu », c’est notamment que nous priions pour que nous puissions vivre dans des conditions favorables à l’exercice de la piété chrétienne. « Enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit », a dit Jésus. Est-ce que c’est notre préoccupation, de garder ce que Jésus nous a prescrit? De vivre pieusement et dignement? Si oui, alors nous devrions logiquement faire une priorité de prier pour que cela puisse se passer, c’est-à-dire notamment de prier pour toutes les personnes qui sont en position d’autorité dans notre vie.
Cela inclut, bien sûr, nos dirigeants politiques, qui ont le pouvoir de changer radicalement nos conditions de vie, en bien ou en mal. Cela inclut aussi les personnes qui sont en position d’autorité spirituelle dans notre vie, et dont les décisions peuvent avoir des conséquences importantes, comme les responsables de l’Église, votre mari si vous êtes une femme mariée (à plus forte raison s’il n’est pas croyant), vos parents si vous êtes des enfants. Prions pour eux, « afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et dignité » (2.2). Paul a donc cité une catégorie particulière de personnes pour lesquelles nous devons prier si nous nous préoccupons de ce qui préoccupe Dieu. Mais ce n’est pas tout.
4. Se préoccuper de la grande mission : tous les hommes (v. 5-7)←⤒🔗
a. La prière : l’élément indispensable de l’évangélisation←↰⤒🔗
Avant de faire cet « aparté », en quelque sorte, au sujet des rois et des personnes haut placées, Paul a dit qu’il fallait prier « pour tous les hommes » (1.1). Au verset 4, comme dans la suite du texte, Paul revient à cette exhortation plus large, pour montrer combien elle s’aligne sur le dessein de Dieu. Pourquoi faut-il prier pour tout le monde? Parce que Dieu est le Dieu de tout le monde, et parce que le message de l’Évangile est un message pour tout le monde. Jésus a dit : « Allez dans le monde entier, et prêchez l’Évangile à toute la création » (Mc 16.15). Il faut que nous nous préoccupions de ce qui préoccupe Dieu. Et si nous nous préoccupons de ce qui préoccupe Dieu, nous allons nous préoccuper de tous les hommes. Et si nous nous préoccupons de tous les hommes, nous allons prier pour tous les hommes.
b. Christ notre rançon←↰⤒🔗
Paul est en train d’insister ici sur l’unicité du message de l’Évangile d’une part (« un seul Dieu », « un seul médiateur »), et sur la portée universelle de ce message d’autre part (« tous les hommes »). Vous l’avez compris, Paul est en train de nous renvoyer à ce qui constitue le fondement même de notre espérance chrétienne : c’est que Jésus, le Fils éternel de Dieu, est venu dans le monde, a vécu dans l’obéissance parfaite à Dieu, et il est mort sur la croix pour satisfaire à notre place la justice de Dieu, comme une « rançon » qui a été versée pour nous libérer du mal et de la mort. Aucune autre rançon que celle-là n’a été versée et ne sera jamais versée. Mais elle a été versée en faveur de toutes sortes d’êtres humains, sans discrimination de race, d’âge ou de sexe, à condition que ces êtres humains placent leur confiance en Jésus.
c. Ces personnes pour lesquelles nous ne prions pas←↰⤒🔗
Paul veut donc que nous gardions à l’esprit la destination universelle de ce message unique. C’est un peu comme si Nubia avait préparé un gâteau pour la collation après le culte, et que Judson, en voyant le gâteau, se précipite dessus en se disant : « C’est ma mère qui l’a fait, ça doit être pour moi. » Mais Nubia va lui dire : « Non Judson, ce gâteau est destiné à tout le monde; tu peux en avoir, mais tu dois en proposer aux autres. » En disant que le gâteau est destiné à tout le monde, Nubia n’est pas en train de dire que tout le monde va en manger, ni même qu’il y en a assez pour tout le monde, mais seulement que la proposition d’en manger doit être faite à tout le monde. Cette intention ou cette préoccupation doit donc conditionner la préoccupation de Judson, et par conséquent son comportement. De la même façon, lorsque Paul dit que l’Évangile est destiné à tout le monde, il ne veut pas dire que tout le monde sera sauvé, mais que l’Évangile doit être annoncé sans discrimination.
Par conséquent, Paul nous invite à prier pour que toutes sortes de personnes soient touchées par l’Évangile et se convertissent à Jésus. Des hommes et des femmes de toute nationalité, de toute condition sociale et même de toute religion. Cette idée était un peu choquante pour les Juifs de l’époque, qui avaient du mal à imaginer que Dieu veut sauver des païens (c’est pourquoi Paul mentionne avec force sa vocation particulière au verset 7).
Mais aujourd’hui, quelles sont ces personnes de votre entourage pour lesquelles vous ne priez pas? Dieu veut que des gens comme vos voisins « soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». Il veut que des gens comme vos camarades de classe, ou comme vos collègues au travail, ou comme les soufis qui se réunissent de l’autre côté de la cour « soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». Vos préoccupations sont-elles alignées sur celles de Dieu, et cela se reflète-t-il dans votre vie de prière?
5. Se préoccuper de son devoir (v. 8)←⤒🔗
a. La prière : une responsabilité particulière←↰⤒🔗
Il y a encore une dernière chose qu’il faut mentionner avant de terminer. Au verset 8, Paul fait une application concrète des principes qu’il a exposés concernant l’importance de la prière dans la vie chrétienne. Il a d’abord dit qu’il fallait prier en priorité, et ensuite qu’il fallait prier pour les personnes en position d’autorité, et aussi qu’il fallait prier pour que toutes sortes d’hommes se convertissent. Maintenant, il dit (tenez-vous bien) que c’est aux hommes de prendre leurs responsabilités et de montrer le chemin dans ce domaine, car c’est leur devoir en particulier. « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère ni contestation. » Le mot traduit par « hommes » au verset 8 est différent de celui qui a été employé dans les versets précédents. Jusque là, « homme » pouvait être traduit par « être humain »; mais ici, il s’agit des hommes par opposition aux femmes. C’est d’ailleurs le début d’une section où il parle des devoirs respectifs des hommes et des femmes.
b. Assumer ses responsabilités←↰⤒🔗
Paul n’est pas en train de dire qu’il n’y a que les hommes qui doivent prier, mais il est en train de dire qu’il incombe aux hommes d’ouvrir la marche! Rappelez-vous que, d’après la Bible, il y a certaines responsabilités que Dieu a confiées spécifiquement aux hommes dans le cadre de l’Église et de la famille en particulier. Imaginez que vous soyez un soldat allié lors du débarquement, et qu’au moment où s’abaisse la rampe de la barge, le chef de votre section reste tout au fond du bateau, tapi derrière des sacs de sable, et vous dise : « Allez-y les gars, soyez courageux, je suis de tout cœur avec vous! » C’est bien plutôt au chef d’ouvrir la marche et d’entraîner les autres à sa suite.
c. Les hommes dans l’Église et dans la famille←↰⤒🔗
Ce qui est important pour Paul, c’est que des hommes prient en tout lieu, et qu’ils le fassent sans hypocrisie. C’est-à-dire qu’ils le fassent en étant en même temps des exemples d’humilité, de repentance et d’amour du prochain. Chers frères, il y a là pour nous un véritable ordre de mission! Nous devons nous préoccuper de notre devoir particulier dans ce domaine. Maris et pères, nous devons montrer le chemin de la prière dans nos familles. Pasteurs et anciens, nous devons montrer le chemin de la prière dans l’Église, à l’image des apôtres qui ont jugé bon de faire nommer des diacres dans l’Église primitive afin qu’eux-mêmes puissent persévérer « dans la prière et dans le service de la parole » (Ac 6.4).
Dieu se préoccupe de notre devoir en tant qu’hommes; mais est-ce que nous, nous nous en préoccupons? (Rappelez-vous que le principal destinataire de ce message, c’est moi!) C’est avant tout à nous, les hommes, de commencer des moments de prière avec notre épouse, de conduire nos enfants dans des moments de prière, et cela, nous dit l’apôtre, en tout lieu! À table, dans la chambre à coucher, en vacances, en voyage, etc. C’est un devoir auquel nous ne devons pas nous soustraire par lâcheté ou par paresse; c’est une responsabilité que Dieu nous confie et dont lui se préoccupe.
6. Conclusion←⤒🔗
Comme il a été dit en introduction : pour que la prière occupe sa juste place dans notre vie, il faut que nos préoccupations s’alignent sur celles de Dieu. Je ne parle plus exclusivement des hommes, mais de tout le monde ici présent. Surtout de moi. Dieu a un dessein pour notre vie et pour le monde qui nous entoure. Il nous a révélé ce dessein dans la Bible. Dieu a envoyé son Fils Jésus dans le monde pour sauver les pécheurs; est-ce que vous lui avez remis votre vie? Dieu veut que nous vivions dans la paix de façon pieuse et digne; est-ce vraiment notre préoccupation quotidienne? Dieu veut sauver des gens de tout arrière-plan, à travers la prédication de l’Évangile; est-ce que nous prions pour que cela se produise? Dieu nous ordonne de prier. Il n’a pas besoin de nos prières pour agir, mais il veut agir à travers nos prières. Dieu a décrété la fin, mais il en a également ordonné les moyens. Autrement dit, nos prières s’inscrivent dans le plan éternel de Dieu de telle sorte que ce que Dieu a éternellement décidé de faire, il a éternellement décidé de le faire, en grande partie, à travers nos prières.
Vous voyez pourquoi prier n’est pas une option pour les chrétiens. C’est un devoir. Mais heureusement que Paul nous a aussi rappelé dans ce passage que nous avions, en tant que chrétiens, un Médiateur : le seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même en rançon pour nous. Nous pouvons donc prier le Père avec une grande assurance, sachant que, si nous plaçons notre confiance en Jésus, Dieu nous est propice!
La différence entre un non-chrétien qui prie et un chrétien qui prie, c’est la différence entre une violente crapule qui vient frapper à votre porte pour solliciter un peu d’argent, et votre enfant bien-aimé qui vient faire la même chose. Puissions-nous ne jamais oublier, en tant que chrétiens, que notre Père céleste nous est propice grâce à Jésus, si nous sommes en lui. J’espère en tout cas que tout cela a pu servir à nous encourager et à provoquer en nous un désir sincère et profond de prier davantage. Et peut-être qu’un jour, quelqu’un dira à votre sujet ce que Marie Stuart, la reine d’Écosse, a dit au sujet du grand réformateur John Knox : « Ses prières m’inspirent plus de crainte que toutes les armées d’Europe réunies. »