Apocalypse 1 - Il vit
Apocalypse 1 - Il vit
3e jour du 12e mois
« Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Sois sans crainte! Moi je suis le premier et le dernier, le vivant. J’étais mort et me voici vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts. »
Apocalypse 1.17-18
Lecture : Apocalypse 1.17-20
Dieu nous a accordé la faculté de nous rappeler le passé. Nos cerveaux peuvent emmagasiner de l’information et la reproduire instantanément. Mais Dieu qui nous a donné cette capacité de retenir le passé ne nous permet pas de connaître l’avenir. Cette décision de Dieu est une autre raison pour le louer. Elle sert notre propre intérêt. Hélas!, insensés comme nous sommes, nous ne nous décourageons jamais dans notre course pour déchiffrer l’avenir et en déchirer les voiles…
Depuis les débuts de notre histoire jusqu’à ce jour, nous avons cherché à lire l’avenir à partir des entrailles des volailles, dans les boules de cristal, dans les constellations stellaires, dans les lignes de la paume de la main, dans le marc que le café a laissé au fond d’une tasse… Dieu sourit peut-être en présence de tant d’obstination et de tant de sottises, mais il doit y avoir chez lui autant d’ironie que de colère, autant d’opposition que de compassion!
Dieu nous demande de vivre par la foi seule. Le livre de l’Apocalypse ne varie pas à cette règle. Il ne nous permet pas de préparer un plan quinquennal, un ingénieux programme d’avenir! Il vient vers nous, en personne. « Ne crains pas », dit-il, même si tu avances vers un futur inconnu de toi et des hommes. Tu ne sais pas ce que te réserve ton prochain pas. Tout ce dont tu peux être certain, c’est que tu avances vers la mort. Mais ne crains pas. Je te connais et tu me connaîtras aussi, car j’ai vaincu la mort. Confie-toi en moi. Alors que tu fais le dernier pas, mets ton assurance en mon pouvoir et en ma compassion. La mort, la tienne, n’est pas la fin. Je suis le commencement et la fin.
Prière
Tu es mon Alpha et mon Oméga, Seigneur Jésus. Je sais d’où je suis issu et je connais ma destinée finale; je sais quelle est la fin de toutes choses, leur aboutissement ultime. Car de toi, par toi, et pour toi sont toutes choses. À toi aussi la gloire, aux siècles des siècles. Amen.