Cet article sur Apocalypse 16 a pour sujet les coupes de la colère de Dieu déversées sur la terre afin d'exercer des jugements contre les ennemis de son Église et de préparer la bataille d'Harmaguédon symbolisant la victoire de Dieu.

Source: Le Dieu invincible - Méditations sur l'Apocalypse. 6 pages.

Apocalypse 16 - Le grand bouleversement

« J’entendis une voix forte qui venait du sanctuaire et qui disait aux anges : Allez, versez sur la terre les sept coupes de la fureur de Dieu! Le premier partit et versa sa coupe sur la terre. Un ulcère malin et douloureux atteignit les hommes qui avaient la marque de la bête et qui se prosternaient devant son image. Le second versa sa coupe dans la mer qui devint du sang comme celui d’un mort, et tous les êtres vivants moururent, ceux qui étaient dans la mer. Le troisième versa sa coupe dans les fleuves et les sources d’eaux. Ils devinrent du sang. Et j’entendis l’ange des eaux dire : Tu es juste, toi qui es et qui étais, toi le saint, d’avoir exercé ces jugements. Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes, et tu leur as donné du sang à boire; ils le méritent. Et j’entendis l’autel dire : Oui, Seigneur Dieu tout-puissant, tes jugements sont véritables et justes. Le quatrième versa sa coupe sur le soleil. Il lui fut donné de brûler les hommes par le feu, et les hommes furent brûlés par une chaleur torride. Ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l’autorité sur ces plaies, et ils ne se repentirent pas pour lui rendre gloire. Le cinquième versa sa coupe sur le trône de la bête. Son royaume fut obscurci; les hommes se mordaient la langue de douleur, et ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, mais ils ne se repentirent pas de leurs œuvres. Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et l’eau en tarit pour préparer la voie aux rois qui viennent de l’Orient. Je vis sortir de la gueule du dragon, de la gueule de la bête et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. Ce sont des esprits de démons, qui opèrent des signes et qui s’en vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour de Dieu, le Tout-Puissant. Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille et garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte! Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. Le septième versa sa coupe dans l’air. Il sortit du sanctuaire une voix forte qui venait du trône et disait : C’en est fait! Il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres et un grand tremblement de terre tel qu’il n’y en a pas eu de si grand, depuis que les hommes sont sur la terre. La grande ville fut divisée en trois parties. Les villes des nations tombèrent, et Dieu se souvint de Babylone la grande, pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère. Toutes les îles s’enfuirent, et les montagnes ne furent pas retrouvées. Une grosse grêle (dont les grêlons pesaient) environ un talent, tomba du ciel sur les hommes; et les hommes blasphémèrent Dieu à cause de la plaie de la grêle, parce que cette plaie était violente à l’extrême. »

Apocalypse 16

Le chapitre 16 de l’Apocalypse de Jean s’ouvre par la voix forte du Tout-Puissant : « Allez, versez sur la terre les sept coupes de la fureur de Dieu! »

Dès la première coupe, on est frappé par la parenté entre les plaies d’Égypte et celles que le contenu des coupes répand sur la terre. Celles-là prédisent l’extension mondiale des fléaux, fruits de la fureur de Dieu sur tous les impénitents. Nous sommes placés une fois de plus devant l’évidence : Au cours de l’histoire mondiale, Dieu se sert de chaque département de l’existence humaine et de la nature afin de punir ceux qui s’en prennent à son peuple, l’Église. Quiconque fait la sourde oreille au son avertisseur des trompettes ne peut s’attendre qu’à la ruine. S’il échappe à la trompette, c’est la coupe et son contenu qui le frapperont. Comme l’écrivait l’auteur du Deutéronome, celui qui ne se repent pas sera maudit en ville et il sera maudit à la campagne (Dt 28.16).

Par moments, le Seigneur se sert d’ulcères malins ou encore de toute autre maladie incurable pour précipiter le méchant en enfer. Ces fléaux sont le résultat de la première coupe (voir Ex 9.10; Dt 28.27; Ac 12.23).

Cependant, les afflictions du disciple du Christ ne sont pas liées aux coupes de la fureur divine. Heureux ceux qui, dans leurs souffrances, se mettront à l’abri de la passion du Sauveur (voir Rm 8.28). Le premier fléau n’affecte que ceux qui portent la marque de la bête.

Le deuxième ange vide sa coupe sur la mer. Celle-ci devient du sang comme celui d’un mort. La mer tient parfois lieu d’instrument de destruction (Ex 7.17-21; 15.1; Ps 65.8; 78.53; Ap 16.3). Ce symbole s’ancre aussi dans l’histoire de l’Ancien Testament, où la mer y sert toujours ce but.

La troisième coupe amène les malédictions sur les rivières et les sources d’eau et les transforme en sang (Ex 7.24; 1 R 17.1; 18.5,40).

L’ange des eaux proclame la justice de Dieu qui punit le méchant de cette manière. Le commentaire qui suit déclare : le sang bu punira le sang répandu. La rétribution du mal est juste et équitable. Sous l’autel, les âmes des martyrs avaient réclamé vengeance. Aussi, lorsque la calamité s’abat, on entend de nouveau depuis l’autel une prière d’approbation : « Oui, Seigneur Dieu tout-puissant, tes jugements sont véritables et justes. »

Pour que les hommes prennent conscience de leurs forfaits et viennent à la repentance, Dieu leur fait boire la coupe jusqu’à la lie. Il leur montre dans la nature pervertie le miroir de leur propre perversion naturelle profonde.

La quatrième coupe s’attaque au soleil et le fait pâlir. Dieu faisait lever son soleil sur les justes et sur les impies, non pas certes pour encourager ces derniers à persister dans leur stupide rébellion, mais dans l’intention de les amener au repentir par cette manifestation de sa patience. Mais le mal que les méchants subissent ne les sanctifie pas; aussi blasphèment-ils contre le Seigneur, ce qui est vrai de tous les persécuteurs du Christ et de son Église. Le soleil se transforme en bourreau des hommes.

La cinquième coupe nous livre l’image des éléments naturels, le ciel et la terre, ligués contre les hommes. Le centre même du gouvernement insurrectionnel, le trône de Satan, est attaqué. Le pouvoir anti-chrétien subit une défaite meurtrière. Les méchants perdent même leur courage. Ils désespèrent.

« Le royaume qui s’est targué d’illuminer le monde — on songe à des expressions comme “empire où le soleil ne se couche jamais”, ou “roi-soleil”, ou “ville lumière” — s’obscurcit dans une panne imprévue. La fin de la bête est préfigurée dans l’éclipse de son pouvoir. »

Mais, nous entendons que les hommes se mâchent la langue plutôt que de se repentir.

Harmaguédon arrive avec la sixième coupe. Ce terme ne se trouve nulle part ailleurs dans la Bible. C’est un terme symbolique. Il évoque une autre bataille, celle décrite dans les chapitres 4 et 5 du livre des Juges. D’après le récit biblique, Israël se trouve de nouveau dans la misère. C’est le roi Jabin des Cananéens qui l’opprime. L’ennemi envahisseur ravage la terre. Il emporte les moissons. Les Israélites se cachent, dans leur crainte extrême. Ils n’osent pas sortir sur les grandes routes. Ne pourraient-ils pas se défendre et même chasser l’ennemi? Apparemment, la puissance militaire de Jabin, commandée par son redoutable général Sisera, est telle qu’on ne saurait y songer. Israël ne possède même pas une simple épée.

Intervient alors Débora qui habite la région montagneuse d’Ephraïm. Elle s’adresse à Baraq qui est le juge de l’époque, c’est-à-dire le chef militaire reconnu d’Israël. « Voici le jour où l’Éternel livre Sisera entre tes mains. L’Éternel se met en campagne devant toi » (Jg 4.14). Une bataille est livrée à Meguiddo et l’oppresseur est anéanti. L’Éternel est vainqueur et il accorde la victoire à son peuple élu.

Harmaguédon, qui pourrait signifier la montagne de Meguiddo, est devenu le symbole de toutes les victoires inespérées, voire miraculeuses, dont Israël fit jadis l’expérience. Ce fut le cas lorsque les 185 000 hommes de Sennachérib l’Assyrien périrent aussi en une seule nuit.

Cependant, la bataille véritable et définitive d’Harmaguédon est encore à venir. Elle sera livrée contre Satan et ses hordes liguées contre le Seigneur et son peuple. Bataille ultime qui affranchira les enfants de Dieu de la main des régimes tyranniques anti-chrétiens.

Refusons certaines interprétations d’Harmaguédon dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles se fondent sur des arguments et des fantaisies dignes d’une théologie-fiction… lesquelles ont la peau dure! Par exemple, la guerre que les Russes (Soviétiques?) et les musulmans déclareraient contre le monde anglo-saxon, ou bien la Russie, l’Italie, et le Japon contre la France, l’Angleterre et les États-Unis, ou encore l’Allemagne, l’Italie et le Japon contre l’Angleterre et les États-Unis…

Il y a aussi la théorie selon laquelle cette bataille serait simplement livrée par le paganisme contre l’Évangile.

Il y a encore l’hypothèse millénariste qui comprend la bataille dans un sens littéral. On s’attend qu’après les noces de l’Agneau, les nations assiégeront Jérusalem quand soudain le Christ et ses saints descendront du ciel pour délivrer Jérusalem.

Concernant les coupes, les interprétations suivantes ont été données : excès des anabaptistes du 16siècle, la révolte des Pays-Bas contre Philippe II d’Espagne, les guerres civiles en France, le despotisme de Louis XIV, la Révocation de l’Édit de Nantes… La sixième coupe représenterait les journaux et les publications modernes religieux, socialistes, anarchistes. D’autres pensent qu’elle aurait annoncé le déclin final de la Turquie, ou, à n’en pas douter, la première guerre des Balkans, ou encore la bataille du grand jour du Dieu puissant finissant en 1914 avec le renversement complet des gouvernements terrestres actuels1.

La sixième coupe est déversée sur l’Euphrate qui représente l’Assyrie, Babylone et la totalité du monde inique. Quand le fleuve est asséché, les puissances anti-chrétiennes voient la route pour s’attaquer à l’Église. Aussi voit-on sortir de la bouche de la trinité inique des grenouilles symbolisant des esprits impurs, représentant des idées sataniques et des plans, des projets et des entreprises infernales.

Le livre de l’Apocalypse nous a offert le contraste entre deux femmes et deux cités, la femme radieuse et la femme écarlate, la Jérusalem d’en haut et celle d’en bas, la Cité de Dieu et la cité de l’homme. Entre ces deux forces se déroule une bataille sans répit.

Nous verrons que la fureur de Dieu frappe la femme écarlate, « la Jérusalem qui est d’en bas », laquelle porte encore le nom de Babylone la grande et qui est le type même de l’orgueil et de l’ambition de toutes les nations se prenant pour le royaume véritable et ayant la prétention de fonder le paradis terrestre. À la traîne de Babylone, nous trouvons aussi des Églises soumises au dragon, pour lesquelles le Royaume à venir sera construit par les seuls efforts humains et ne sera atteint que grâce à l’action sociale et non pas par la nouvelle naissance et la transformation de l’Esprit. Ceux-là assimilent Royaume de Dieu à ordre social. Certains vont jusqu’à prétendre que l’Église sera absorbée dans l’État de l’avenir. Pour ces chrétiens, soumis au régime de la bête sortant de la terre, le paradis signifie la souveraineté de l’homme sur toutes choses. Pour le chrétien qui porte la marque de l’Agneau et celle du Père, c’est la transcendance divine et la soumission de la volonté humaine à celle-ci qui pave la route du Royaume futur.

Un jugement sans répit sera exercé sur toute tentative humaine cherchant à exclure Dieu des affaires du monde. La vision des sept coupes contenant la fureur de Dieu contre les impies confirme la réalité effrayante et inéluctable des jugements.

De l’avis unanime des citoyens de la Jérusalem terrestre, de Babylone la grande, l’histoire humaine conduit sans fautes vers l’accomplissement total de l’homme.

Déjà dans l’Ancien Testament, Israël identifiait la gloire divine avec sa monarchie et l’exaltation des Juifs. L’orgueil de ce peuple, élu en vertu de la seule grâce, aboutit à la crucifixion du Fils incarné de Dieu. Or, c’est lui qui était venu inaugurer le véritable règne des cieux. À l’époque de Jésus, ce peuple faisait partie de Babylone la grande, ce qui explique la haine des prêtres et des partis religieux contre le Prince de la paix.

Mais les Juifs contemporains de Jésus ne sont pas une exception. Toutes les nations terrestres cherchant leur sécurité, leur développement national, la réalisation de leurs utopies sociales, culturelles, économiques et politiques forment la suite de Babylone. Or, leur culpabilité aux yeux de Dieu est bien plus grande après l’apparition du Christ, après vingt siècles d’histoire chrétienne, que celle des Juifs contemporains de Jésus.

Deux paradis se présentent donc au choix de l’homme. L’un offert par Babylone, l’autre par le Seigneur, le véritable Libérateur. Le premier cherche à anéantir le second. Mais, en dernière analyse, c’est lui qui cédera la place et ses rêves chimériques seront dispersés aux quatre vents.

Tel est donc le message que nous recueillons de la vision des sept coupes. Remarquons aussi la gradation de l’attitude de ceux qui ne se repentirent point. Au chapitre 6, nous apprenions qu’ils étaient saisis d’une frayeur extrême et au chapitre 9, qu’ils ne se repentaient pas. Ici, l’escalade de l’endurcissement atteint son point culminant : ils blasphèment contre Dieu.

Examinons la septième coupe. C’est une secousse qui ébranle la terre dans la profondeur de ses entrailles. Tout ce qui se tenait debout est chambardé. Des éclairs, des flammes consument des édifices solides et font tomber en ruine tout ce qui pouvait passer pour une forteresse imprenable. L’empire anti-chrétien est détruit. Ce sont les nations qui sont appelées à cet écroulement universel. Dieu n’a donc pas oublié les iniquités de Babylone. Des grêlons pesant quarante kilogrammes tombent sur les têtes des habitants. L’empire du mal est entièrement extirpé de la surface de la planète. Dieu détruit tout afin que ce qui ne peut être ébranlé persiste éternellement : la Cité céleste, son Royaume, ses desseins souverains.

La septième coupe résume parfaitement les jugements contenus et exercés par les six précédentes. Dieu ne se lasse pas de détourner et d’anéantir tous les desseins et toutes les tentatives frénétiques d’organiser une société humaine qui veut assurer sa sécurité en dehors de lui. Le pouvoir du mal cherche à se concentrer contre le règne et la puissance de Dieu. Dieu vient déjouer les plans ourdis contre lui. Ne cherchons pas à préciser la nature des fléaux, mais, tout en évitant les aberrations des symbolistes qui y ont vu des faits concrets de l’histoire ou qui cherchent à justifier leurs attentes millénaristes abracadabrantes, nous n’y verrons que des signes. Ces fléaux sont envisagés comme des présages de la fin. Ils mettent en évidence les péchés des hommes et devraient les amener à la repentance. « Mais ils ne se repentirent point. »

Et, à cet endroit, nous apercevons mieux encore que leurs blasphèmes ne consistent pas uniquement en un rejet intellectuel de Dieu, mais en une opposition effective qui se concentre et devient une guerre qui se livre à Harmaguédon. Non seulement les hommes soumis à la trinité mystérieuse de l’iniquité, à savoir au dragon, aux deux bêtes et à Babylone, n’écoutent pas Dieu, mais encore ils profèrent des malédictions grotesques. La trinité maléfique se livre à une concentration finale de toutes ses forces. Elle rassemble tous les rois de la terre. Elle réunit les nations en un programme commun; elle offre l’ombre de la caricature du Royaume des cieux. Mais le masque humaniste et idéaliste, voire religieux, qui couvrait tous ces efforts, tombe pour laisser apparaître le visage hideux de celui qui cherche depuis les origines à usurper l’autorité divine.

Harmaguédon est donc le nom symbolique du lieu où se concentrent les forces mondiales déchaînées. Chaque citoyen de Babylone est régi par sa nature déchue, par le vieil Adam en lui, et il cherche à devenir son propre dieu et sa propre loi. Mais, en dernier lieu, cette haine contre Dieu le dresse aussi contre ses alliés.

Dieu ébranle puissamment la terre et les hommes. Notez que les anges chargés d’exécuter ses sentences sont vêtus de pure laine blanche et sont ceints d’or. Cela veut dire que la fureur divine est pure, sans mesquinerie et sans péché. C’est une colère sacerdotale, intègre, d’une tout autre nature que les passions déchaînées des hommes et des démons. « Tu es juste, toi qui es et qui étais, toi le saint, d’avoir exercé ces jugements. »

Les royaumes de la bête sont frappés de ruine l’un après l’autre. Mais au milieu de cet ébranlement gigantesque, lorsque les entrailles de la terre et même le firmament tout entier se tordent et virent les soubresauts de la dernière heure, la voix du Christ se fait entendre : « Voici je viens bientôt comme un voleur. Heureux celui qui garde ses vêtements purs. »

Chaque jour, nous respirons tous dans cette atmosphère qui exhale la putréfaction issue de la décrépitude des nations athées. Nous entendons aussi leurs vociférations. Le monde appelé civilisé, occidental, le monde que l’on dit en développement, cherche à bâtir un règne terrestre dans lequel le Christ de Dieu devrait être crucifié. Des Églises aussi se sont vendues aux deux bêtes. Elles suivent les adultères de la grande Babylone.

Quant à nous, discernons derrière chaque événement mondial la voix du faux prophète qui cherche à imiter la voix des témoins du Christ. Mais il n’y parviendra pas. Les royaumes de ce monde passent et leur gloire s’éclipse; les empires gigantesques et redoutables s’effondrent. Ils ne laissent des traces de leur éclat que dans les poutres enchevêtrées et les gravats jonchant une terre en souffrance, en convulsion et en agonie. Mais le crucifié du Calvaire a été déclaré Prince universel. En dépit des apparences, son règne s’établit. Harmaguédon est le symbole de la victoire de Dieu. Et la victoire qui vainc le monde est encore aujourd’hui, et toujours, notre foi au Christ mort et ressuscité.

Note

1. Recension de Ch. Brütsch.