Christ ou Mahomet (5) - Les sources occultes du Coran et les pouvoirs magiques dans l'islam
Christ ou Mahomet (5) - Les sources occultes du Coran et les pouvoirs magiques dans l'islam
Nous voici arrivés au cinquième volet de notre série « Christ ou Mahomet? ». Cette fois-ci, nous nous intéresserons aux sources occultes du Coran et aux pratiques magiques dans l’exercice de l’islam populaire. Mais je voudrais d’abord vous lire quelques passages de la Bible qui nous parlent de la lumière divine, en particulier de Jésus-Christ comme la lumière de Dieu qui est venue briller dans le monde.
Au début de l’Évangile de Jean, dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ est appelé la Parole de Dieu, c’est-à-dire sa sagesse et sa puissance éternelles :
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie » (Jn 1.1-5).
Un peu plus loin, l’évangéliste Jean rend tout à fait clair que cette Parole éternelle qui était avec Dieu et qui était Dieu s’est faite homme pour venir habiter parmi les hommes. Au verset 14 de ce premier chapitre, nous lisons : « La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du fils unique venu du Père. »
À maintes reprises au cours de l’Évangile selon Jean, Jésus-Christ affirme être la lumière du monde, comme dans les passages suivants : « Jésus leur parla de nouveau et leur dit : Moi je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jn 8.12). Peu après, Jésus déclare à ses disciples, après qu’ils ont vu un homme aveugle de naissance : « Il nous faut travailler, tant qu’il fait jour, aux œuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient ou personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jn 9.4-5). Peu avant son arrestation et sa condamnation à mort, Jésus dit encore aux foules qui le suivaient :
« La lumière est encore pour un peu de temps parmi vous. Marchez pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent pas : celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous deveniez des enfants de lumière » (Jn 12.35-36).
Tous ces passages, et encore bien d’autres, nous parlent de Jésus-Christ comme de la lumière, car Dieu est un Dieu de lumière, lui qui au début a créé la lumière. Il appelle tous les hommes à sa lumière, et non aux ténèbres. La Bible condamne très clairement tout ce qui est occulte, tout ce qui appartient au monde des ténèbres, car c’est le domaine de Satan. Tout en se déguisant en ange de lumière, Satan veut entraîner les hommes dans ce qui est obscur et mauvais. Au contraire, comme le déclare la première lettre de Pierre, dans le Nouveau Testament (1 Pi 2.9), Jésus-Christ appelle tous les humains des ténèbres à son admirable lumière.
C’est à la lumière de ces paroles que je voudrais maintenant vous parler des racines du Coran et des pratiques occultes dans l’islam populaire. Mahomet connaissait les forces occultes, le Coran lui-même en parle. La croyance dans les esprits du désert, les djinns, était très répandue de son temps. Ce qu’on appelle le Sir, ou Siruh, est en fait la pratique magique telle qu’elle était connue avant Mahomet et aussi de son temps. La tradition musulmane rapporte que la mère de Mahomet elle-même avait eu des expériences occultes. Elle rapporte également que, lorsque Mahomet a commencé à avoir des révélations, il a d’abord cru qu’elles lui venaient des djinns : il entrait en transe, tombait à terre. C’est sa femme Khadîja qui l’a persuadé que tel n’était pas le cas, mais que ses révélations lui venaient d’ailleurs. Pourtant, dans la branche mystique de l’islam, le soufisme, on retrouve cette présence des esprits du désert. Il faut également noter que les tout premiers missionnaires musulmans avaient recours à des pratiques magiques pour impressionner les foules.
L’islam populaire tel qu’il est pratiqué dans maints pays africains est fortement marqué par le recours à l’invocation des esprits. On croit que certains « saints » de l’islam ne sont pas véritablement morts, mais que leurs pouvoirs sont encore disponibles. En Éthiopie par exemple, la tombe du Cheikh Hussein est devenue un lieu de pèlerinage : ce saint de l’islam devient un sauveur de substitution qui peut apporter la « baraka », c’est-à-dire des bénédictions à ceux qui invoquent son esprit. Comme l’islam ne connaît pas de Sauveur et de Médiateur entre Allah et les hommes, l’invocation de l’esprit de ces saints sert de pont pour essayer d’établir un contact plus personnel avec Dieu, qui autrement reste très éloigné. Ce contact recherché au moyen des forces occultes aboutit en fait non pas à rapprocher l’homme de Dieu, mais à créer une atmosphère de peur. On veut exorciser la peur due à l’éloignement de Dieu, et en fait on ne fait que l’accroître en invoquant les esprits des morts. Ceux-ci sont aussi appelés à la rescousse pour susciter la peur chez d’autres, comme dans les religions animistes.
Il existe donc un mélange entre l’islam et ces croyances animistes. Les pratiquants de cet islam populaire veulent aussi avoir accès à une personne qui dispose de pouvoirs spéciaux pour guérir des maladies ou prédire l’avenir. De tels médiateurs gagnent le respect et l’estime des musulmans, car ils peuvent procurer la baraka tant recherchée, en fait bien plus recherchée que la vérité elle-même. Il existe aussi une croyance selon laquelle ceux qui ont fait le pèlerinage à La Mecque ramènent avec eux de la baraka, car celle-ci se trouve concentrée en grande quantité à La Mecque. Il est donc avantageux de se faire des amis avec ceux qui ont fait le pèlerinage.
Mais que nous dit l’Évangile sur Jésus-Christ et sur le monde occulte? J’ai commencé cet article en vous citant plusieurs passages de la Bible qui proclament que Dieu est un Dieu de lumière, et que sa lumière s’est manifestée aux hommes en la personne de Jésus-Christ, son Fils éternel devenu homme. Celui-ci a démontré de manière éclatante, durant son ministère terrestre, qu’il détenait le pouvoir sur toutes les forces obscures et que même les démons ne pouvaient lui résister. Il a établi un lien direct entre le fait qu’il chassait les démons et la venue de son Royaume. Jésus-Christ est Seigneur même sur les démons. Dieu est plus puissant que toutes les forces obscures qui se trouvent dans le monde. Ceux qui croient de tout leur cœur en Jésus-Christ n’ont aucunement à avoir peur de l’influence néfaste du monde des esprits, car ceux-ci ne pourront pas les atteindre. Ils n’atteindront que ceux qui les craignent et sont prêts à tomber en leur pouvoir.
Satan est dans le monde comme un chien dangereux qui est enchaîné. Il ne peut se mouvoir et attaquer que dans les limites de la chaîne qui le retient. Ceux qui s’approchent de trop près risquent en effet d’être mis en pièces par lui. Mais ceux qui savent rester à bonne distance n’ont rien à craindre. Si vous croyez que Jésus-Christ dispose de toute autorité, alors, vous n’avez pas à craindre quoi que ce soit ni qui que ce soit. Vous savez aussi que vous pouvez vous remettre entre les mains du Dieu tout-puissant, qui vous gardera des attaques de Satan, le prince des démons. Au sein des plus rudes épreuves, vous garderez la paix intérieure, et ces épreuves serviront à vous purifier et à fortifier votre foi. Vous apprendrez à faire confiance en Dieu et au seul Médiateur et Sauveur qu’il nous a donné, Jésus-Christ, son Fils unique. L’Esprit de Dieu sera avec votre esprit et vous consolera en toutes circonstances. Il vous assurera de la proximité de Dieu, qui n’est pas éloigné, ni distant ou indifférent, et qui n’exige pas de vous des choses impossibles à accomplir pour obtenir votre salut. Il vous demande seulement de croire qu’il est le seul vrai Dieu et qu’il a accompli pour vous ce que vous ne sauriez accomplir de votre propre chef.
Aucun pèlerinage n’est nécessaire, aucune invocation des morts, aucun rituel mécanique, mais seulement une foi vivante qui veut louer Dieu et vivre en conformité avec sa volonté bonne et parfaite. Vous saurez alors sans le moindre doute que vous êtes enfant de Dieu, et que vous pouvez vous adresser à lui comme à un Père bon et généreux. Quel privilège, pour les croyants, que de pouvoir appeler Dieu « Père »! Il est notre Père parce qu’il a envoyé son Fils unique et éternel, Jésus-Christ, qui est devenu notre frère, afin de nous réconcilier avec Dieu. C’est lui le seul Médiateur que nous devons invoquer pour avoir accès à Dieu. Ainsi, nous ne sommes plus des étrangers vis-à-vis de Dieu, mais ses enfants légitimes, et nous avons reçu de notre Père céleste un héritage qui ne saurait disparaître ou nous être confisqué : son Royaume éternel. Terminons cette réflexion en écoutant la prière que Jésus a enseignée à ses disciples et qui exprime notre confiance filiale en Dieu notre Père :
« Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Malin. Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen » (Mt 6.10-13).