Espérance et histoire - Jean Calvin, théologien de l'espérance
Espérance et histoire - Jean Calvin, théologien de l'espérance
Ce n’est pas le goût de conformité avec certains courants théologiques modernes qui nous a fait choisir ce titre pour introduire la pensée du plus grand des réformateurs.
Pour avoir fréquenté l’école de Calvin et pour nous être nourri — encore qu’imparfaitement — de sa théologie, tant sa pensée, toujours d’actualité, donnera toujours lieu à des explorations nouvelles, nous avons acquis la certitude que le grand réformateur peut, à juste titre, être considéré comme le théologien de l’espérance par excellence.
L’eschatologie de Calvin ne se borne pas à certains chapitres qui, dans l’Institution ou dans ses sermons, traitent de quelques sujets eschatologiques1.
Tout en reconnaissant l’importance d’une eschatologie analytique, nous estimons qu’une lecture de Calvin permet d’apercevoir une dimension de sa pensée : celle du rapport qu’il établit entre l’eschatologie et l’histoire.
À notre avis, le lien entre la conviction eschatologique de Calvin et sa conception de l’histoire font qu’il doit être considéré comme le révolutionnaire par excellence, pour d’autres raisons ou motifs, cela va sans dire, que ceux de Marx et de ses émules modernes, qu’ils soient athées ou « chrétiens… »
Depuis Calvin, la conscience occidentale s’est rendu compte du sens dynamique de l’histoire. Sa théologie, plus que toute autre, sut y découvrir un sens et interpréter le passé afin de mesurer, avec une acuité et une véracité étonnantes, toute la destinée historique de l’humanité.
Une eschatologie véritablement biblique façonnera nécessairement une conception réellement dynamique de l’histoire et, inversement, on peut démontrer qu’une conception réellement dynamique de celle-ci, telle qu’elle apparaît dans les écrits du réformateur, ne pourrait se concevoir en dehors d’une solide intelligence de l’eschatologie biblique.
Nous remarquerons d’emblée que sa conception dynamique de l’histoire se démarque non seulement de celle de l’antiquité grecque ou de la mystique orientale, mais encore de l’idée éminemment statique de la théologie scolastique du Moyen Âge. Dans celle-ci, l’eschatologie était beaucoup trop figée pour pouvoir envisager une histoire dynamique. La pensée scolastique pouvait parler du temps qui passe, mais sans y apercevoir les changements intervenus. L’histoire, envisagée de la sorte, n’enregistrait rien de neuf… Les faits historiques rapportés n’apparaissaient dès lors que comme des vérités intemporelles dénuées de toute actualité et non comme des « signes des temps ». Comme il fallait s’y attendre, cette image statique de l’histoire se reflétait aussi sur le Royaume qui, à son tour, était considéré comme une réalité statique, enracinée dans la structure permanente et inamovible d’une Église Institution.
Calvin sut remettre en question ces notions statiques du Royaume, de l’eschatologie et de l’histoire. Car le Dieu de la Bible est un Dieu qui agit sans cesse depuis l’éternité et, par conséquent, confère au cours de l’histoire un dynamisme absolument certain et efficace. Les changements qui interviennent au cours de l’histoire et les bouleversements que l’on y constate — soit avec une assurance sereine soit avec une profonde inquiétude — sont les faits de Dieu, qui s’en sert en vue de l’établissement de son Royaume éternel.
Avec une telle conviction, Calvin ne pouvait manquer de parvenir à une conclusion théologique — nous insistons sur le « théologique » et non pas sur le « logique » — et de porter le plus grand intérêt à toutes les activités humaines.
À ses yeux le monde, le monde biblique, n’avait rien en commun avec celui, irréel, des idées abstraites de la pensée grecque. Le monde réel et concret du réformateur était celui de l’ouvrier, de l’agriculteur, de la ménagère, de l’homme d’affaires autant que celui des nobles et des clercs.
L’étude magistrale qu’André Biéler a consacrée à la pensée sociale et économique du réformateur français2 démontre de nouveau de quelle manière l’Évangile se trouve, pour Calvin, en étroit rapport avec la vie courante et pénètre toutes les sphères de l’activité humaine. De son côté, l’américain W.F. Graham qualifie le réformateur de « révolutionnaire positif ». Il est, affirme-t-il, au sens plein et positif du terme, un séculariste radical, car rien de ce qui est humain et terrestre ne le laisse indifférent.
Or, les deux grands pivots de la théologie calvinienne, sa doctrine de la souveraineté absolue de Dieu et celle de la prédestination, ne s’expliquent qu’à l’aide de sa conception du Dieu de la Bible, sans cesse actif et agissant (contrairement aux dieux atarachos ou apathès des Grecs). Il est sans cesse engagé dans son activité créatrice, protectrice et rédemptrice.
Il régit tout ce qui existe sur la terre et sous les cieux, et rien de ce qui s’y déroule ne tombe hors de son contrôle, voire hors de sa permission active. C’est la raison pour laquelle il appelle les hommes à une obéissance active. La théologie calvinienne ne pourrait concevoir une vie de méditation mystique, oisive; elle n’encouragera personne à se réfugier hors du monde présent. Les élus y sont appelés à témoigner de la réalité du règne du Dieu Créateur et Rédempteur autant par leurs actes que par leurs discours.
D. Holwerda explique qu’on peut parler à ce propos d’une conception dynamique de l’histoire de la manière suivante : Dieu pousse l’histoire vers sa fin, mais il l’attire également vers son accomplissement. La première est la force de pulsion qui émane du passé, depuis l’heure décisive de la rédemption; la seconde est une force eschatologique qui opère une attraction universelle. L’Église et l’univers sont tous les deux attirés vers leur accomplissement ultime.
Gardons-nous toutefois de penser à cette réalité comme s’il ne s’agissait que d’une force impersonnelle anonyme. C’est dans la carrière terrestre de Jésus-Christ que le dessein de Dieu s’est dévoilé et s’est accompli. C’est lui qui, depuis son ascension et dans sa fonction de Seigneur exalté, attire l’histoire humaine vers son accomplissement. En elle-même, l’histoire ne posséderait ni sens ni finalité.
Calvin dit avec raison que Christ, qui se trouve à l’origine et au centre de l’histoire, en est aussi l’aboutissement. Nous pourrions, dans ce sens seulement, parler de Christ comme du point oméga vers lequel convergent toutes choses.
Si on comprend cette motivation biblique, à la fois historique et eschatologique, de la pensée de Calvin, on ne verra plus dans la doctrine de la prédestination, voire de la double prédestination, un déterminisme rigide qui est davantage un concept philosophique que l’élément chrétien de consolation qu’est, en réalité, le sens de cet article de foi biblique et réformé. C’est ce lien entre les deux qui nous empêche de voir dans l’eschatologie calvinienne une eschatologie purement « individuelle ».
On se sera sans doute rendu compte comment la vie chrétienne, telle que la développe le troisième livre de l’Institution, est entièrement située par rapport au Christ. En effet, il n’existe pas de vie chrétienne, aussi spirituelle ou mystique soit-elle, sans dépendance à l’égard du Christ, centre et contenu de toute expérience chrétienne authentique. De même, il ne peut exister de théologie qui, tout en se disant chrétienne, serait, en fait, radicalement anthropocentrique. N’est-ce pas d’ailleurs le cas de ce spiritualisme exacerbé propre à certains chrétiens pentecôtistes ou néo-pentecôtistes, ainsi que le cas des libéralismes anarchiques, tous exclusivement motivés par un extrême subjectivisme et qui croissent et fructifient sur un sol purement anthropocentrique?
La centralité de la figure du Christ n’a rien d’un « christomonisme », celui qu’avec raison, quoiqu’avec une violence excessive, Cornelius Van Til reprochait à Karl Barth et à ses épigones. Cette centralité du Christ ne permet pas au réformateur de se livrer à une étude spéculative de l’histoire. L’histoire existe parce que le Christ existe, et c’est parce que celui-ci la dirige qu’elle peut poursuivre son cours. La rédemption a été accomplie au cours de notre histoire; l’incarnation, la passion et la résurrection ont été les points initiaux et décisifs du renouvellement universel.
« Car la bonté inestimable de Dieu a été déployée devant le monde entier en la croix du Christ, comme en un théâtre très excellent et très magnifique. Il est bien certain que la gloire de Dieu reluit généralement en toutes les créatures, en haut et en bas, mais elle ne s’est point jamais si clairement montrée qu’en la croix de son Fils, en laquelle a été fait un merveilleux changement des choses : la condamnation générale de tous les hommes du monde a été montrée, le péché effacé et aboli, le salut rendu aux hommes et, finalement, le monde entier restauré et toutes les choses remises en ordre.3 »
Il convient encore de lire cet autre passage :
« D’aucuns prennent ce mot jugement pour réformation; les autres pour condamnation. Je reçois plutôt la première opinion; celle de ceux qui l’exposent ainsi : c’est que le monde doit être mis en bon ordre; car le mot hébreu misphat qui est ici traduit jugement signifie droite constitution ou état ou ordre bien dispos. Or nous savons qu’il n’y a que confusion au monde hors du Christ. Et bien que le Seigneur Jésus eût commencé à dresser le Royaume de Dieu, toutefois sa mort a été le vrai commencement d’un état bien disposé, et la pleine restauration du monde.4 »
Ainsi, plus rien dans le monde ne peut dépasser ces événements et avoir un pouvoir décisif sur l’histoire.
Remarquons également à ce propos, car cela a son importance pour bien saisir toute la pensée eschatologique de Calvin, que la différence que le réformateur voit entre les deux dispensations, l’ancienne et la nouvelle, n’est pas d’essence et de nature, mais de pure administration. C’est la manière de participer au Christ et de bénéficier de son œuvre qui change, et non l’unité profonde entre les deux dispensations ou mieux, les deux Alliances. Dans l’une et l’autre, ce qui est promis appartient au futur. Le Royaume reste à venir. Toutefois, le nouveau peuple de Dieu voit l’avenir dans une plus grande clarté et espère avec une plus grande intensité. C’est avec cette perspective biblique que le réformateur entreprend d’interpréter la prophétie. Pour lui, les mots de la Bible qui prédisent une victoire momentanée lors de tel ou tel événement ponctuel pointent au-delà de ce qui est temporairement délimité. Ils annoncent l’accomplissement d’une nouvelle victoire dans le futur. Car le Christ monté au ciel est le Seigneur exalté qui dirige le cours de toute l’histoire.
« L’ascension suit de très près la résurrection : c’est pourquoi, si nous sommes membres du Christ, il nous faut monter au ciel, d’autant qu’étant ressuscité des morts, Christ a été élevé et reçu au ciel, afin qu’il nous tirât après soi.5 »
Les mots de clarté et d’obscurité expliquent précisément le différent mode d’administration des deux dispensations.
« Mais parce que la clarté de la foi n’était point alors si apparente, il appelle donc les temps de la foi le temps du Nouveau Testament, non pas simplement, mais par comparaison. Qu’il l’ait ainsi entendu, il le démontre aussitôt après quand il dit qu’ils sont enclos sous la foi qui devait être révélée. Car il atteste par ces paroles que ceux qui étaient sous la garde de la loi ont été participants d’une même foi que nous, car la loi ne leur fermait point le chemin de la foi, mais elle les retenait, afin qu’ils ne sortissent point hors des limites de la foi. […] C’est pourquoi, quelque obscurité qu’il y ait en la loi, les pères toutefois n’ont point été ignorants par quelle voie il fallait cheminer. Car bien que la clarté ne soit point si grande au point du jour qu’elle l’est en plein midi, néanmoins ceux qui vont par les champs n’attendent pas que le soleil soit pleinement levé, parce que ce leur est assez de bien savoir le chemin. Ainsi, la portion de lumière qu’ont eue les pères leur a été comme l’aube du jour, qui a pu les conduire en sûreté à la béatitude éternelle, sans aucun danger de s’égarer.6 »
Cette métaphore souligne l’unité et la continuité entre les deux dispensations7.
Le but ultime de la création et de l’histoire, annoncé jadis par les prophètes et auquel le peuple ancien de Dieu participait par l’espérance, a pénétré l’histoire afin de la pousser vers son achèvement final. Cette tension entre le but déjà révélé et atteint en Christ et la destinée qui devra s’accomplir domine toute la perspective eschatologique de Calvin.
Le Christ tient donc entre ses mains la clé des deux temps de l’histoire et de l’eschatologie. Celui de sa première venue et celui de son second avènement. C’est parce que le fidèle est informé de l’inauguration du Royaume et de la présence du Christ durant l’histoire qu’il peut œuvrer pour la transformation de celle-ci. En se donnant à cette mission, il ne fait rien d’autre que de chercher la manifestation même de la vie cachée en Christ. Ce que nous disions plus haut concernant le double accomplissement d’une annonce prophétique apparaît ici dans l’explication qu’il donne d’Ésaïe 26.19 : « Que tes morts revivent, que mes cadavres se relèvent! » La théologie rabbinique a restreint cette prophétie au seul avènement du Messie; la théologie chrétienne, elle, l’applique encore au futur et l’associe au jugement dernier.
Or, dans la pensée de Calvin, la prophétie concerne la totalité du règne du Christ. Aussi peut-il considérer les croyants vivants comme déjà ressuscités, bien que ce ne soit pas littéralement le cas; car la résurrection aura lieu lors du second avènement du Christ. Mais dans leur existence eschatologique, les croyants qui vivent entre les deux temps participent à la fois à l’identité présente de cet événement et à celui qui est encore à venir.
Ce qui est accompli une fois fait l’objet d’un futur accomplissement8.
Une telle eschatologie refusera, cela va de soi, toute spéculation millénariste. Le Royaume parfait existe déjà en Christ. Mais une correcte perspective eschatologique nous encourage à persévérer dans la patience et elle ranime notre espérance. Jamais Calvin ne se lancerait dans l’hypothèse d’une fixation de dates ni dans l’élaboration de cadres chronologiques concernant les événements futurs. À cause de la tension dynamique dans laquelle se déroule l’existence du fidèle, celui-ci s’engagera dans la lutte opposant l’Antichrist au Fils de Dieu. Mais à cause de la défaite certaine de l’adversaire, le fidèle se sait investi d’une mission dynamique.
Il ne se résigne pas à la paresse en attendant le retour du Christ. Il sait que les événements eschatologiques ne sont pas confinés à la seule fin et qu’ils comportent à la fois un élément de finalité et d’actualité. Le fidèle, comme d’ailleurs l’Église dans son ensemble, est le « militant » qui attend le grand jour. Il peut mener le combat armé de toutes les armes de l’Esprit. Comme l’histoire en général, sa vie en particulier est revêtue d’un caractère dynamique. Aussi, partout où la Parole est fidèlement proclamée et là où le Christ suscite des témoins du Royaume, le succès est accordé à la mission chrétienne. L’eschatologie devient donc un puissant stimulant du zèle missionnaire chrétien. À son tour, cette mission constitue une partie essentielle du mouvement dynamique et actif de l’histoire, qui prit son départ lors de l’incarnation et qui poursuivra son cours jusqu’au retour du Christ. Dans ce sens, on peut parler du progrès du Royaume non pas en « degrés d’évolution » dans son établissement, mais en des « étapes ». Le réformateur est conscient du fait que le mal ne sera pas éliminé progressivement. Dans ce sens, dans son commentaire sur 2 Pierre 3.3, Calvin fait remarquer que, plus Dieu s’offre aux hommes dans son Évangile, plus les hommes iniques se comportent avec une impiété accrue.
Calvin n’a pas une conception optimiste de l’histoire; sa théologie est foncièrement une théologie de l’espérance « contre toute espérance ». Sa seule espérance se fonde sur le Christ, centre de tout l’Évangile. Mais elle ne pousse pas le fidèle hors du monde présent à la manière des montanistes, des post-montanistes et des néo-montanistes qui font recette chez beaucoup de chrétiens, surtout parmi les plus spirituels, adeptes d’une religion prétendument charismatique.
La nécessaire distinction qu’il établit cependant entre l’eschatologie et l’histoire lui permet d’insister sur l’obéissance. La proclamation de l’Évangile fait avancer le Royaume ici et maintenant. C’est précisément une telle conception qui peut s’appeler une authentique eschatologie biblique.
Les effets du Royaume et de son opération sont déjà visibles dans la conversion des vies individuelles et dans la réformation de l’Église.
Dans ce sens, et uniquement ce sens-là, Calvin peut identifier Royaume et Église. L’Église n’est pas pour autant une pure organisation ecclésiastique, car l’histoire du salut, qui se manifeste en elle, contient aussi le sens de l’histoire du monde. Le renouveau dont elle porte déjà les signes est le même qui attend le cosmos. L’histoire du salut de l’Église ne peut être séparée de celle du monde. Christ rassemble tout ce qui se trouve sur terre et sous les cieux afin d’y remettre de l’ordre.
L’eschatologie biblique permet que l’univers progresse vers son accomplissement. Autrement, il tomberait dans le chaos total. Théologien de l’espérance, Calvin nous aide à apercevoir les dimensions cosmiques de l’eschatologie biblique. Le réformateur a su discerner de façon magistrale le lien indissoluble entre l’histoire et l’eschatologie. C’est avec raison donc que nous le tenons pour le premier et le véritable théologien de l’espérance.
Contrairement à nombre de théologiens modernes, l’eschatologie calvinienne ne se réduit pas à une dimension horizontale purement historique. Inversement, « son histoire » ne remplace pas une eschatologie qui serait purement temporalisée.
Ces conceptions monistes ont toujours eu cours dans les camps de pensée religieuse n’ayant jamais été fertilisés par l’Évangile. Depuis peu, elles acquièrent de plus en plus droit de cité dans l’Église et dans la théologie chrétienne. Alors, on substitue au jugement dernier le « sens de l’histoire » et on réduit le Christ, voire Dieu, en une monade purement historique. Les modernes inversions de la parousie et les transmutations alchimiques de l’espérance ne trouveraient pas plus de faveur chez Calvin que n’en trouvèrent les anarchistes et les spiritualistes de son époque.
Révolutionnaire par son espérance, Calvin place entre nos mains la clé biblique pour ouvrir et déchiffrer le sens de l’histoire. Réformateur au sens plein du terme, il nous permettra, pour longtemps encore, de méditer avec un profit spirituel que rien ne démentira, sur le temps présent et sur la destinée de toutes les choses créées, visibles et invisibles.
Notes
1. On pourra consulter les trois articles de Calvin portant les titres suivants : Le dernier avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, Méditation sur la vie à venir, La résurrection de Jésus.
2. André Biéler, La pensée économique et sociale de Calvin. Éd. Albin Michel, 1959.
3. Jean Calvin, Commentaire sur Jean 13.31.
4. Jean Calvin, Commentaire sur Jean 12.31.
5. Jean Calvin, Commentaire sur Colossiens 3.10.
6. Jean Calvin, Commentaire sur Galates 3.23.
7. Voir également la Préface de son Harmonie des Évangiles.
8. Voir son commentaire sur Daniel 7.27 et Matthieu 24.20.