Les grandes vérités chrétiennes (17) - Le pardon des péchés
Les grandes vérités chrétiennes (17) - Le pardon des péchés
« Je crois à la rémission des péchés. »
Le Symbole des apôtres, article 10
- L’amour de Dieu
- Le Fils, Dieu et homme
- Dieu nous appelle à une célébration
- Vivre dans la joie
- Questions
Tous les parents se mettent en colère parfois contre leurs enfants. Cependant, les bons parents seront en même temps très peinés de cela. Ils savent à quel point ils aiment leurs enfants. Leur colère n’est pas le reflet d’un tempérament enflammé, ce qui est très différent. Quand une personne perd son calme, elle ne se contrôle plus. Ce n’est pas le cas d’un parent aimant.
Ceci n’est qu’un pâle exemple de la manière dont Dieu nous traite. Dieu est très en colère à cause de nos péchés. Sa colère « s’enflamme contre nous », comme le dit la Bible (Dt 11.17). La personne qui ne veut plus rien avoir à faire avec Dieu et qui est devenue son ennemie devra payer pour cela pour toujours. Voilà l’étendue de la colère de Dieu et cela nous révèle sa justice. Pourtant, tout comme c’est le cas du parent aimant, la colère de Dieu n’enlève rien à son amour. Dieu aime les humains et veut donc qu’ils soient pardonnés et rachetés sans pour autant abandonner sa justice. Malgré sa colère, il pense à ses enfants et a pitié d’eux (Ha 3.2).
1. L’amour de Dieu⤒🔗
L’homme pécheur ne peut se racheter lui-même. Si l’homme devait satisfaire la justice de Dieu, il lui faudrait porter la punition pour son péché et en même temps aimer Dieu de toutes ses forces. Personne sur terre ne peut faire cela, personne même n’aurait la volonté de le faire. Puisque Dieu nous aime, il a pris l’initiative de nous sauver du péché. L’amour de Dieu est très manifeste dans son œuvre de salut. Il a tant aimé le monde et les gens qu’il a créés « qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3.16).
Le Père a donné son propre Fils et l’a envoyé dans le monde rempli de pécheurs (Ga 4.4). Cela ne signifie pas que le Fils est une marionnette docile entre les mains de son Père. Jésus-Christ voulait aussi nous sauver. Dieu procura le salut aux pécheurs. Il envoya son Fils et le Fils accepta d’être envoyé. « Moi et le Père, nous sommes un » (Jn 10.30). Jésus dit cela en parlant du fait qu’il allait sauver les pécheurs au prix de sa propre vie. « Je donne ma vie pour mes brebis » (Jn 10.15).
Le Père donna son Fils unique. Cette phrase exprime la magnitude du sacrifice offert par Dieu, fruit de son amour parfait. Jésus accepta d’être envoyé par Dieu. Il se donna volontairement (Jc 1.18). Du début à la fin, le Saint-Esprit coopéra, par amour, pour communiquer ce salut aux pécheurs (Mt 4.1; Hé 9.14).
2. Le Fils, Dieu et homme←⤒🔗
Le Fils vint sur cette terre la nuit de Noël, de la même façon que tous les autres enfants viennent au monde. Il vint au monde par une femme. Il était Dieu, mais il prit notre nature humaine. Il demeura Dieu, mais il devint aussi un homme comme nous (Hé 2.14, 17; Jn 1.14). L’Esprit du Dieu Créateur permit que Marie, sans avoir de rapports avec un homme, conçoive un enfant. Le fait de devenir et d’être un homme faible et sans gloire était une grande humiliation pour Jésus, le Fils de Dieu. Il était sans péché, mais il permit pourtant qu’on le traite comme un horrible criminel (Ph 2.8; Hé 4.15). Il accepta de porter une dette qui n’était pas la sienne et que l’homme avait encourue. Il se laissa crucifier, une punition que Dieu avait instituée pour indiquer qu’il maudissait une personne. Lorsque Jésus fut pendu sur la croix, il subit la malédiction de Dieu. Il fut totalement rejeté par Dieu pour nous (Ga 3.13; Dt 21.22-23; Mt 27.46).
Le Fils de Dieu prit la place des vrais coupables. « Mais il était transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (És 53.5). Jésus prit sur lui la culpabilité parce que nous ne pouvions absolument pas payer nos propres dettes. Il était sans péché, mais il devint péché pour nous (2 Co 5.21; Mt 20.28).
L’amour de Dieu est la source de notre salut. Nous ne lui avons pas demandé de nous accorder ce salut. Ce don est à l’initiative exclusive de Dieu. Par Jésus-Christ, Dieu a réconcilié le monde avec lui-même (2 Co 5.19). Par la foi en Jésus-Christ, nous sommes sauvés du péché. La justice de Dieu nous est donnée, comme si nous avions payé nous-mêmes pour nos péchés. Par la foi, nous sommes sauvés; par la foi, aucune condamnation ne nous attend (Jn 3.18; Ép 2.8).
3. Dieu nous appelle à une célébration←⤒🔗
Un jour, Jésus raconta à ses disciples l’histoire d’un jeune homme qui s’était enfui de chez lui. On appelle cette histoire « la parabole du fils prodigue » (Lc 15.11-32). Dans la suite de l’histoire, le jeune homme regretta ne plus être chez lui. Ses expériences n’étaient pas aussi passionnantes que prévu. Il rentra chez lui abattu, misérable et affamé. Il voulait restaurer sa relation avec son père. Mais son père accepterait-il de le revoir? Bien évidemment! Son père le guettait tous les jours. Finalement, un jour, il vit son fils s’approcher. Avant même de le retrouver, le père avait pardonné dans son cœur à son fils prodigue. Avant que son fils n’ait fini sa confession de culpabilité, le père demanda à ses serviteurs de préparer un festin. Il était temps de faire la fête. Le père s’exclama : « Car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. »
Notre Père céleste agit exactement comme ce père terrestre. Maintenant qu’il est réconcilié avec ses enfants par Jésus-Christ, le chemin est ouvert pour que le Père exprime son amour en pardonnant et en sauvant ses élus (Rm 8.29-30). Quiconque croit est sauvé. C’est la volonté de Jésus-Christ que Dieu pardonne le pécheur. Quiconque croit en lui peut en être certain. Peut-être que ce n’est pas toujours très visible dans la vie des croyants. Leurs vies sont souvent remplies de souffrances et de tristesse (Rm 8.18). Mais nous avons déjà des raisons de célébrer et de faire la fête. Dieu célèbre chaque fois qu’un pécheur se repent, nous devons donc faire de même (Lc 15.10).
4. Vivre dans la joie←⤒🔗
Les chrétiens disent : « Nous sommes sauvés. » En même temps, ils deviennent malades, ils affrontent le deuil, ils se fatiguent, ils meurent comme tout le monde. Alors, que signifie « être sauvé »? Tout d’abord, nous devons nous rappeler que nous vivons par la foi (2 Co 5.6-10). Dieu appelle encore des gens à croire en lui. Les missionnaires parcourent le monde et parlent à tous de Jésus, en leur demandant de se repentir en son nom. Tant que Dieu agit ainsi, la pleine gloire de son œuvre victorieuse ne se verra pas encore (2 Co 5.1-2).
Pourtant, les chrétiens qui affirment « nous sommes sauvés » ont raison. Être réconcilié avec Dieu signifie aussi être sauvé du péché. Celui qui est réconcilié avec Dieu est certain d’être racheté (Ép 1.7). Par conséquent, quiconque croit peut dire : je suis sauvé. Il peut déjà profiter de ce salut parce qu’il est enfant de Dieu. Quiconque croit est enfant de Dieu (Jn 1.12). Et comme un Père, Dieu prend soin de ceux qui croient, de ceux qui ont placé leur confiance en lui. Les croyants savent que tout ce qui arrive, même les malheurs, est utilisé par Dieu pour leur bien (Rm 8.28). Ils commenceront aussi à voir qu’ils sont libérés de la puissance du péché (Rm 8.15-17). Le Saint-Esprit agit dans leurs cœurs et en fait de nouvelles personnes, c’est-à-dire des personnes qui connaissent Dieu, qui s’adressent à lui et qui lui obéissent.
Les enfants de Dieu sont ses héritiers (Rm 8.17). L’héritage qui leur est promis est bien plus qu’aucun héritage terrestre. Il s’agit d’un nouveau corps, d’un corps parfait, et d’une vie dans un monde nouveau et parfait. Cela remplit leur vie de joie. Cela les rend reconnaissants, cela leur donne envie de prier, cela les sécurise et les amène à regarder vers le retour de Jésus-Christ. Un festin sans fin approche!
5. Questions←⤒🔗
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Comment Dieu nous a-t-il montré que son amour est grand?
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Une garant nous assure qu’une personne honorera ses obligations envers une autre. Dans Hébreux 7.22, Jésus est appelé un garant. Pourquoi?
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Luc 15 contient deux autres paraboles, en plus de la parabole du fils prodigue. Quelles sont les similitudes entre ces trois paraboles? Que signifie « prodigue » dans « le fils prodigue »?