Hébreux 10 - Des possessions meilleures
Hébreux 10 - Des possessions meilleures
« Vous avez accepté avec joie qu’on vous arrache vos biens, sachant que vous aviez des possessions meilleures et permanentes. »
Hébreux 10.34
La lettre aux Hébreux nous enseigne que la nouvelle alliance nous apporte ce qui vient du ciel et qui est éternel, donc ce qui est « meilleur ». Ces choses meilleures incluent « une meilleure espérance » (Hé 7.19), « une alliance meilleure » (7.22), « des meilleures promesses » (8.6), « des meilleurs sacrifices » (9.23), « une patrie meilleure » (11.16), « une résurrection meilleure » (11.35) et « des choses meilleures » (11.40).
Les croyants ont aussi « des possessions meilleures » (Hé 10.34) en Jésus-Christ. Ces possessions nous donnent des perspectives nouvelles sur les offrandes de reconnaissance que nous sommes appelés à présenter au Seigneur. Unis à Jésus-Christ par la foi, nous avons en lui des possessions meilleures que toutes les possessions terrestres, lesquelles sont éphémères.
En Hébreux 10, nous voyons que certains destinataires de la lettre avaient été arrêtés à cause de leur foi, tandis que d’autres s’étaient fait confisquer leurs biens après avoir démontré publiquement leur solidarité envers leurs frères. Cependant, l’auteur de la lettre aux Hébreux les encourage en leur rappelant qu’ils ont retenu la possession la meilleure, soit la vie céleste en Jésus-Christ. C’est la connaissance de cette vérité qui a permis à ces croyants d’accepter de souffrir par amour pour Jésus-Christ. Ces croyants se sont fait confisquer leurs biens. Ils ne possédaient plus grand-chose, sinon rien du tout, mais ils n’étaient pas découragés. Ils étaient, au contraire, remplis de joie. Par la foi, ils avaient compris qu’en ayant la possession la meilleure, ils possédaient tout ce qui était de valeur permanente.
1. Contents du don de Dieu⤒🔗
Dieu leur avait donné la meilleure possession. Contents de ce don de Dieu, ils n’ont pas été envahis par l’amertume, même si ce qui leur appartenait de droit avait été saisi avec méchanceté. Ils étaient libres de l’amour de l’argent, contents de ce que Dieu leur avait donné. Ils s’accrochaient à sa promesse de ne jamais les abandonner (Hé 13.5). Ils savaient que rien dans cette vie n’a plus de valeur que de pouvoir demeurer dans la présence de Dieu. C’est ainsi qu’ils ne cherchaient pas une cité sur cette terre, mais bien plutôt une cité céleste, une patrie meilleure (Hé 11.6), la Jérusalem céleste (Hé 12.22), où ils vivraient éternellement dans la présence de Dieu. Ils avaient une relation bénie avec ce monde à venir et ils avaient déjà goûté à sa puissance (Hé 6.5), ce qui leur permettait d’endurer la souffrance et la persécution sans se plaindre.
Nous vivons à la même époque de l’histoire de la rédemption que ces croyants d’Hébreux 10 qui subissaient la persécution par amour pour Jésus-Christ. Notre vie entre la première et la deuxième venue de Jésus est marquée par la victoire et par l’épreuve. La foi nous permet de garder en vue les « meilleures possessions ». Ayant reçu ce qui est « meilleur » que toute possession terrestre, nous ne sommes cependant pas indifférents au service accompli par amour pour Jésus dans ce monde. Au contraire, nous nous donnons avec gratitude, sachant que nous appartenons déjà, dès maintenant, au monde céleste qui dure à toujours.
En tant que croyants, nous ne devons pas devenir esclaves du monde présent, comme si ce monde constituait le meilleur cadre pour nos vies. Nous ne devons pas non plus nous cramponner aux choses de ce monde qui, selon l’auteur de la lettre aux Hébreux, sont « ébranlées » (Hé 12.27) et destinées à périr. Nous devons suivre Jésus-Christ et vivre en puisant dans ces « meilleures possessions » qui nous ont été données par grâce. Nous sommes appelés à exprimer notre reconnaissance envers Dieu en lui offrant un service qui lui soit agréable, avec piété et crainte (Hé 12.28).
2. L’offrande de reconnaissance←⤒🔗
L’offrande de reconnaissance est une façon pour nous d’exprimer notre reconnaissance au Dieu trinitaire pour ces « possessions meilleures » qu’il nous a gratuitement accordées dans sa grâce et sa bonté. Notre offrande de reconnaissance nous donne l’occasion de montrer que notre attention ne se porte pas sur le monde ancien, dont les choses sont transitoires, mais sur le monde nouveau, ces « possessions meilleures » qui ont vu le jour en Jésus-Christ. À l’exemple des croyants à qui la lettre aux Hébreux était destinée, sachons renoncer volontiers et avec joie à ce qui est éphémère. Faisons-le dans l’espérance pleine de confiance que Dieu accordera ses bénédictions célestes et éternelles à travers les dons que nous faisons à son Église et aux œuvres chrétiennes et missionnaires.