Jérémie 26 - Devant l'invasion babylonienne
Jérémie 26 - Devant l'invasion babylonienne
Jérémie 27
Jérémie conseille aux futures victimes de l’invasion babylonienne d’accepter la soumission au roi Neboukadnetsar ainsi qu’à ses successeurs (v. 2-7). C’est plus qu’un conseil; c’est un ordre divin, accompagné d’un avertissement. Dieu promet qu’il exterminera la nation qui refuse de se soumettre à l’envahisseur (v. 8-11). Il met aussi les peuples en garde contre des messages prétendument prophétiques qui viendraient contredire celui-ci. Pour appuyer la véracité de ce message, Dieu explique aux royaumes voisins de Juda, toujours par la bouche de Jérémie, qu’il a donné le même avertissement à son propre peuple (v. 12).
Dieu lance comme un défi à quiconque encouragerait le peuple de Juda à résister au joug de Babylone (v. 18-22). Si des prophètes se prétendent de Dieu, mais annoncent un message différent, qu’ils prient pour que le temple, le palais et l’ensemble de la ville de Jérusalem ne soient pas pillés. Si Dieu n’exauce pas la prière, c’est qu’il n’est pas avec ces autres prophètes, mais bien avec Jérémie. L’Écriture sainte, en tant que Parole de Dieu, présente ainsi régulièrement, et avec une grande assurance, sa propre authenticité et sa véracité. La Bible peut être mise à l’épreuve; elle en sortira toujours victorieuse. Ce n’est pas à cause d’un aléa de l’histoire si aujourd’hui, en dépit de ce qu’on peut en penser, la Bible reste un document de référence.
Il est intéressant également de remarquer dans ce texte combien le sort des nations païennes et celui du peuple de Juda sont liés. Sans distinction, le peuple saint et les nations environnantes vont être également châtiés, sous l’invasion babylonienne. Jérémie lui-même, le prophète, est envoyé auprès de tous et non seulement du peuple de Dieu. Ceci s’explique peut-être par le fait que les habitants du royaume d’Israël, qui a été renversé, sont encore dans les terres bien que les chefs aient changé. Mais on peut aussi constater comme un débordement de l’alliance, qui s’étend aux nations voisines du peuple de Dieu, un rayonnement qui associe ces nations, dans une certaine mesure, au peuple de Dieu, dans la bénédiction comme dans la malédiction.