Cet article a pour sujet l'évangélisation par le Saint-Esprit. C'est l'Esprit de Dieu qui évangélise, qui régénère et qui rassemble l'Église, par la proclamation de l'Évangile qui annonce Jésus-Christ le seul Seigneur et Sauveur.

Source: Connaissance de l'islam. 6 pages.

L'évangélisation biblique

  1. L’évangélisation par le Saint-Esprit
  2. L’Évangile de Jésus-Christ
« Même pour ceux qui n’ont pas la foi chrétienne, le Christ est un fait que tout homme rencontre sur son chemin. Il fait partie de l’histoire de l’humanité à la fois par sa personne et par ses disciples : nul n’ignore l’existence du Christ et du christianisme. […] Il fait partie de la morale humaine. […] On peut dire que le Christ est respecté de la très grande majorité des hommes : musulmans et juifs, bouddhistes et hindouistes, théistes et athées se réfèrent souvent à lui.
Il reste cependant qu’une chose est d’aimer le Christ comme un sommet ou même le sommet de l’idéal humain, et autre chose de croire au Christ comme le Fils de Dieu fait homme en vue de notre salut. La foi en la divinité du Christ est la pierre d’achoppement. […] Un Christ dont les chrétiens ne prétendraient plus qu’il soit Dieu et même dont ils ne prétendraient plus qu’il croyait en Dieu, serait susceptible de rassembler l’ensemble des hommes et de donner à la société de demain l’idéologie qu’elle cherche. Mais il est clair que ce Christ ne serait plus le Christ. La question se pose donc de l’attitude envers le Christ de ceux qui ne croient pas en lui.1 »

Au terme de notre étude, concluons par quelques remarques relatives aux principes bibliques qui doivent présider à toute entreprise d’évangélisation et soulignons-en les éléments saillants.

1. L’évangélisation par le Saint-Esprit🔗

Pour commencer, il conviendrait de rappeler que la mission chrétienne est principalement l’œuvre du Saint-Esprit. Telle est la révélation biblique, c’est ce que nous apprenons des saintes Écritures chrétiennes. Il est inlassablement à l’œuvre, jusqu’à l’établissement par Dieu de son Royaume de paix, de sainteté, de justice. Il est l’Esprit qui conduit au Christ et donne l’amour et la joie du salut. Il appelle l’homme à laisser Jésus-Christ vivre en lui pour la gloire du Père. Par lui, l’homme est appelé à trouver sa place dans le dessein de Dieu pour le monde. Il est le Paraclet que Jésus, monté au ciel, a promis aux disciples et qu’il a envoyé le jour de Pentecôte sur l’Église apostolique, et depuis, c’est lui qui anime par la Parole du Seigneur l’Église, corps du Christ. Grâce à lui, le Christ ne nous laisse pas orphelins; il nous invite à la vie nouvelle et nous régénère aussi bien dans notre intelligence que dans nos expériences. C’est par son intermédiaire que le Seigneur est présent au milieu de nous; par lui, il prend soin du corps, et chaque jour il ajoute à l’Église ceux qui, élus d’après la prescience du Père, sont sauvés.

Ce n’est donc pas l’Église qui évangélise, mais le Saint-Esprit, telle est la théologie réformée correcte de l’évangélisation. Certes, le Christ qui gouverne son Église la rend aussi active et participante à son œuvre. Mais en aucun cas, son corps ne remplacera la tête. Mais c’est dans l’Église et par elle que le Saint-Esprit travaille parmi nous, quelle que soit la forme de celle-ci. En y ajoutant des membres, il la crée, la lie à lui et la rend participante à lui-même. Il peut par la Parole susciter une communauté.

Nous avons tendance à envisager l’édification de l’Église indépendamment de l’événement du Saint-Esprit. (D’où l’affligeant ecclésiocentrisme, ecclésiomonisme, voire l’ecclésiolâtrie de tant de confessions chrétiennes, et pas seulement du côté que l’on pense, c’est-à-dire du côté de Rome, qu’il conviendrait de ne pas trop charger de tous les péchés d’Israël, comme si elle fut l’unique infidèle!) L’édification de l’Église se fait dans l’obéissance à l’Esprit du Père et du Fils. Nous avons tendance à insister sur l’institution ecclésiastique, à préférer un organisme humain bien huilé, fonctionnant selon un programme prévu d’avance.

Le choix contraire serait tout aussi dangereux. C’est ce qui arrive lorsque l’Église délègue ses prérogatives à des spécialistes ou à une commission en vue de son édification ou bien lorsqu’elle répudie tout ordre sous prétexte de liberté ou de disponibilité. Chacun doit savoir que c’est le Saint-Esprit qui évangélise et non l’Église et qu’il faut absolument maintenir ensemble édification et institution.

Soyons conscients qu’il y a opposition au Saint-Esprit lorsque l’organisation d’un groupe constitue un groupuscule sociologique. Car il va inconsciemment se maintenir et si possible se développer selon les lois de la sociologie; qu’elles soient confondues avec la volonté de Dieu et le travail du Saint-Esprit est scandaleux! Pratiquement, il n’y a même pas confusion, il y a inconscience, et c’est d’autant plus grave et moins excusable. Il paraît donc dangereux de dire que le premier devoir de l’Église est d’évangéliser; seul le Saint-Esprit évangélise et crée l’Église toujours à nouveau.

Il y a encore opposition au Saint-Esprit lorsque l’Église, tournée vers le passé, rêve d’une évangélisation selon un mode individualiste. Ce faisant, elle limite l’Évangile à « la vie spirituelle ». L’évangélisation alors devient une « campagne d’évangélisation », qui sera plus que la prédication habituelle de la Parole, un effort spécial nécessitant une documentation et un style particuliers, un héroïsme spécial. Qui mesurera sur ce chapitre, comme sur tant d’autres, les dégâts irréparables causés par des spécialistes de l’évangélisation, notamment chez des « evangelicals » américains du type d’un certain Billy Graham, ayant sillonné le monde avec une version indigente et affligeante de l’Évangile, ou encore d’autres, comme la réduction aux « quatre lois spirituelles », véritable avortement de la doctrine de la grâce et authentique et pénible hécatombe des appelés! Ce point sera développé adéquatement, nous l’espérons, dans notre Introduction aux principes bibliques et réformés de l’évangélisation.

Il est vrai que l’Écriture, rappelle Pierre Fouchier, indique parmi les ministères celui de l’évangéliste. Mais justement, elle le distingue mal de celui de diacre, c’est-à-dire de celui qui a pour charge d’intégrer la Bonne Nouvelle jusque dans les dernières conséquences concrètes de vies renouvelées2. Plus loin, le même auteur écrit :

« Si dans notre première remarque nous avons surtout parlé du Saint-Esprit et insisté sur certains dangers que l’Église court à notre époque et dans notre monde, ces trois offices [du Christ : Sacrificateur, Roi, Prophète], nous centrant sur Jésus-Christ, nous ramènent aussi à l’Église, à sa situation irremplaçable dans le monde et à sa mission. Ces offices doivent se retrouver dans tout service d’évangélisation. »

2. L’Évangile de Jésus-Christ🔗

Nous avons suffisamment insisté sur le fait que l’Église, conduite par le Saint-Esprit, proclamera avec toute la clarté désirable qu’elle croit au salut universel, dont le centre unique et exclusif est Jésus-Christ. Nous ne ferons aucun compromis sur ce point. Il est donc exclu que la mission auprès des non-chrétiens et des religions non chrétiennes puisse faire preuve du moindre signe de syncrétisme. L’universalité biblique correctement comprise ne tolère pas le syncrétisme. Car il n’existe aucun dénominateur commun à toutes les religions; le fondement a été posé une fois pour toutes, la pierre d’angle rejetée est devenue la principale de l’édifice.

Dans notre tâche missionnaire auprès de l’islam, nous témoignerons résolument de ce que le Seigneur Jésus-Christ est le seul Seigneur. Si nous cessons de rendre ce témoignage, nous cesserons d’être l’Église du Christ, nous perdrons notre raison d’être. Nous n’avons pas à nous excuser auprès des hommes d’avoir à proclamer le seul nom donné sur la terre et dans les cieux par qui nous soyons sauvés. Notre vocation est de proclamer ce nom jusqu’aux extrémités de la terre, et jusqu’à la fin des siècles. Peu importe la religion ou l’irréligion à laquelle nous nous adressons. Une telle mission n’a absolument rien à voir avec l’air de supériorité que non seulement des non-chrétiens, mais aussi de plus en plus de chrétiens modernes nous reprochent, en nous accusant de faire preuve d’une suffisance orgueilleuse.

Si nous annonçons le Christ, notre prétention n’est fondée ni sur notre supériorité ni sur notre égocentrisme, mais sur sa prétention à lui d’être le chemin, la vérité, la vie, l’unique et exclusive porte qui mène au Père. Or, ce Seigneur et Sauveur n’est pas un prophète parmi d’autres, un swami oriental ou un gourou hindou, et le christianisme qui se réclame de lui n’est pas une autre manifestation du sentiment religieux humain et universel, mais l’expression même des desseins de Dieu et la concrétisation de son salut préparé depuis toute éternité. Ne concluons pas à la hâte qu’un tel exclusivisme soit synonyme d’intolérance, puisque si exclusivisme il y a, il est accompagné par l’autre face de la médaille, à savoir la réalité qui manifeste aussi l’appel universel de la croix, adressé à tout homme.

Dans son ouvrage L’universalisme de la foi chrétienne, Leslie Newbigin fait remarquer :

« Au nom de quelle autorité agissez-vous? On a toujours posé cette question aux missionnaires. Elle leur est adressée par les chrétiens occidentaux ou par celui qui s’arrête dans la rue pour écouter un évangéliste chrétien et qui se demande avec stupeur si cet homme ignore que sa religion “étrangère” a fait son temps. Avouons que les missions ont été trop souvent incapables de donner la seule réponse valable. Elles sont allées jusqu’à se définir comme le couronnement de la civilisation occidentale, le ciment spirituel… le reflet, sur le plan religieux, du style de vie démocratique occidental…
Le missionnaire chrétien n’a rien d’autre à faire que de mettre les hommes en présence du fait total de Jésus-Christ, c’est-à-dire de sa personne et de son œuvre. La seule autorité à laquelle il puisse se référer est celle de Jésus-Christ. Avancer cela, c’est reconnaître que Jésus exerce sur les hommes une autorité dernière. C’est là ce que les chrétiens croient, c’est là ce qu’affirmait Jésus, nous le lisons dans les Évangiles. Dès le début de son ministère terrestre, la question de son autorité s’est posée. Le peuple avait immédiatement remarqué qu’il enseignait avec autorité et non comme les scribes (Mt 7.28-29). Ceux-ci s’exprimaient de la part des autorités, en se réfugiant derrière la tradition. Jésus, lui, citait les anciens, il rappelait la tradition, mais il pouvait aussi s’en dégager avec une parfaite liberté (Mt 5.21).
Pour savoir ce que signifie “comprendre vraiment l’Évangile”, il faut écouter l’un des premiers chrétiens, exilé pour la foi (Ap 1.12-18)…
Cela étant, et si notre autorité, en tant que chrétiens, repose sur ce que nous avons appelé le fait total du Christ, il nous faut maintenant étudier ce fait et tout ce qu’il implique pour nous. Prenons pour point de départ les paroles décisives prononcées par Jésus au début de son ministère (Mc 1.14-15) : Croyez cette bonne nouvelle qui vous est annoncée, le temps est accompli et le Royaume de Dieu est proche. On le voit, il s’agit d’un événement et non pas d’une idée abstraite, d’une vérité intemporelle comparable à celles qu’enseignent les sages des religions orientales. L’Évangile, c’est la proclamation d’un événement qui marque la fin d’un temps et le début d’une ère nouvelle. Si l’on veut en saisir la signification, il faut à la fois regarder en arrière, pour comprendre ce qui a déjà été accompli, et en avant, afin de savoir comment la réalisation du dessein de Dieu se poursuit à travers l’histoire. Il est nécessaire de se plonger dans l’Ancien Testament, qui annonce la venue du Christ, et d’interroger le Nouveau Testament. »

Nous suivrons encore Jean Daniélou, dans le chapitre intitulé « le Christ, centre de l’histoire » :

« Avec la venue du Christ, “les derniers temps” annoncés par l’Ancien Testament sont venus. Le Nouveau Testament présente cette affirmation en de multiples endroits (Hé 1.1; Ga 4.4). Ce sont aussi ceux de la passion et de la résurrection (Ép 1.10). Par la suite, le Nouveau Testament nous montre accomplies dans le Christ toutes les réalités que l’Ancien Testament annonçait pour la fin des temps (Lc 24.27). Le Nouveau Testament annonce que le Christ a été l’Agneau immolé. Et il nous montre qu’avec cet Agneau immolé le destin de l’humanité est désormais dénoué. Il a apporté une nouveauté totale, en donnant en lui ce qui avait été annoncé. Or si nous examinons les prophéties de l’Ancien Testament que le Christ accomplit, nous constatons qu’elles se rattachent à deux lignes nettement distinctes. D’une part, l’Ancien Testament annonce que le Seigneur accomplira à la fin des temps des actions admirables dont l’éclat fera pâlir celles qu’il a accomplies dans le passé pour Israël. Ces prophéties concernent Dieu. C’est de lui qu’Ésaïe annonce la venue (És 40.3). C’est lui qui régnera sur toutes les nations. L’Écriture tout entière est le récit des grandes œuvres de Dieu. Elle ne nous le fait pas connaître dans son essence éternelle, mais dans son action dans le monde.
Mais nous rencontrons à côté de cela une ligne toute différente. De même que Dieu avait créé Adam et l’avait placé au paradis, de même un homme nouveau sera créé à la fin des temps et introduit dans le paradis à venir. Or, dans l’Ancien Testament, ces deux lignes apparaissent comme absolument distinctes. Or, c’est l’essentiel du Nouveau Testament de nous annoncer que ces deux lignes convergent vers Jésus. Il est remarquable en effet qu’il lui applique aussi bien les prophéties relatives à la venue du Seigneur que celles qui sont relatives à la venue du Messie. Les évangélistes voient réalisée en lui la prophétie d’Ésaïe concernant la venue du Seigneur dans le désert et d’autre part le montrent comme le nouveau Moïse qui conduit le peuple de Dieu dans le nouvel Exode. Il est le nouvel Israël dont la fidélité s’oppose à l’infidélité de l’Israël ancien, et il est le Dieu qui établit son tabernacle au milieu du nouvel Israël; il porte le titre de “Kyrios” qui est l’expression dans l’Écriture de la souveraineté divine, et il porte celui de “Christos” qui désigne le Roi messianique. Il est bien clair que les deux lignes aboutissent au Christ. Mais comment s’opérait en lui la jonction? C’est ici que le dogme de Chalcédoine nous apparaît comme la réponse à la question posée par l’eschatologie à la christologie.
Parce qu’il est à la fois Dieu parfait et homme parfait, le Christ réalise dans sa personne aussi bien les prophéties concernant la venue eschatologique du Seigneur que celles qui sont relatives à la venue du Messie. Et c’est l’unité des deux natures dans sa personne qui permet de voir comment ces deux lignes se concilient.
L’étude de l’eschatologie nous conduit à la christologie. Nous avons constaté que “l’eschaton” n’est pas seulement un “peras”, une simple fin chronologique, mais vraiment un “télos”, un but qui est l’accomplissement d’un développement. C’est la personne même du Verbe incarné qui est le terme du dessein divin. Il nous reste encore une étape à franchir, qui est de constater qu’il ne s’agit pas seulement ici d’un but relatif, aboutissement d’un certain développement, mais d’un terme absolu, c’est-à-dire au-delà duquel il ne peut plus rien y avoir, parce qu’il représente l’achèvement du plan divin. C’est ce deuxième aspect de l’eschatologie qu’il nous faut considérer (Hé 9.12-26; 10.14). Nous rencontrons dans ces textes tout un groupe d’expressions qui marquent le caractère définitif de l’œuvre du Christ. Elle est accomplie une fois pour toutes, elle est acquise éternellement, elle procure la perfection. Par l’incarnation, l’œuvre de Dieu dans la création est donc menée à son terme. Ainsi l’incarnation du Verbe représente-t-elle bien une perfection définitive parce qu’elle est indépassable. Si l’incarnation représente le “télos”, c’est parce qu’elle est en effet ce au-delà de quoi il n’y a rien.
La situation présente de l’homme est une pure attente d’un événement qu’il ne peut aucunement préparer et dont l’irruption est absolument imprévisible. La seule attitude dès lors est de se préparer à cet événement. La mission de l’Église consiste simplement à prêcher la repentance en vue du jugement qui vient. Ce jugement n’est aucunement lié au développement de l’Église qui permettrait d’en pouvoir prévoir les étapes et d’en hâter la venue. A fortiori n’est-il pas lié à l’évolution de l’histoire humaine. Celle-ci est sans aucune relation avec l’attente de la parousie. Elle est dépourvue de toute signification eschatologique. Parmi les signes de la fin, l’Évangile du royaume doit être proclamé dans toutes les nations. Et alors viendra la fin. Cela semble bien faire de l’entreprise missionnaire une condition du retour du Christ. Mais à côté de cela, le thème inverse peut s’appuyer sur de nombreux passages. Le texte de la deuxième lettre de Pierre parle aussi du délai de la parousie, en disant : “Cependant le jour du Seigneur viendra comme un voleur” (2 Pi 3.10), et reprend un thème fréquent de la prédication du Christ : “Si le maître de la maison savait à quelle veille le voleur doit venir, il veillerait. Tenez-vous donc prêts, car c’est à l’heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme viendra” (Mt 24.43-44). Ici, la fin des temps est “kairos”, le moment choisi par Dieu.
Selon O. Cullmann, “du point de vue historique et humain, le choix de ‘kairoi’ qui forment l’histoire du salut est arbitraire. Le Nouveau Testament ne donne en effet d’autre raison au choix de Dieu que la propre autorité de Dieu. Il n’est pas donné aux hommes, pas même aux disciples, de connaître la date des ‘kairoi’ à venir.” Le Christ est à la fois celui qui dévoile et celui qui dénoue le mystère de la vocation humaine. L’homme en effet est à lui-même un mystère, dans la mesure où ce qu’il y a en lui de plus profond échappe à ses prises. Il peut par les moyens qui sont ceux de la science et de la philosophie saisir une part de ce qu’il est, mais non atteindre le fond inaccessible. C’est ce fond dernier de la vocation humaine auquel le Christ est introduit : “Non seulement nous ne connaissons Dieu que par Jésus-Christ, mais nous ne nous connaissons nous-mêmes que par Jésus-Christ”, a dit Pascal. Cette dimension mystérieuse de l’homme ne se dévoile et ne s’accomplit pleinement qu’en Jésus-Christ. »

Insistons de notre côté sur le fait que cela s’applique également à l’islam auprès de qui nous sommes envoyés comme disciples et témoins de Jésus-Christ.

Notes

1. Jean Daniélou, Axes, Tome XII, 1,2,3, p. 60.

2. Pierre Fouchier, De l’Église du Christ à la place publique, Les Bergers et les Mages, p. 145ss.