Psaume 1 - La voie des justes et la voie des méchants
Psaume 1 - La voie des justes et la voie des méchants
Psaume 1
Ce Psaume se divise en deux parties et forme avec le Psaume 2 une bonne introduction à tout le livre, soit par leur style soit par la matière qu’ils traitent. Dans le premier, nous avons la comparaison sommaire entre ces deux classes : enfants de Dieu et méchants, les caractéristiques de leur vie, leurs expériences et leur destinée finale. Dans le deuxième, il s’agit de la scène mondiale, du tableau politique. Le problème est présenté avec sa solution divine.
Contrastes du Psaume 1
Il y a progression dans la voie de la désobéissance qui est celle du malheur. Elle trouve son implication dans les trois noms employés pour les ennemis et dans les trois substantifs qui qualifient leurs relations avec l’homme qui se lance sur ce chemin de malheur. Le mot « conseil » parle des idées fausses du méchant. La décision commence dans l’esprit, puis il y a la « voie » qui évoque la direction. On peut avoir les idées et ne pas bouger ni dans un sens ni dans un autre. Quand la direction est prise, la décision devient alors évidente, la destinée est choisie. Avec elle, on a choisi les compagnies et l’atmosphère dans lesquelles on veut vivre. Les verbes nous donnent un sens de cette même progression. D’abord la marche, ensuite l’arrêt et finalement on s’assied pour indiquer l’acceptation complète de cette nouvelle association. Si c’est là le côté négatif de ce Psaume, il y a pourtant un côté positif dans le but de ne pas nous laisser sur une mauvaise impression. La vie chrétienne a un côté négatif, mais aussi un côté positif.
L’esprit de l’homme doit être rempli s’il veut être à même d’éviter le mal. Il faut que le bien y règne. La condition normale de l’enfant de Dieu c’est qu’il prenne plaisir à sa parole. De cette loi, il puise tout ce qui est nécessaire à une vie pleine et fructueuse. En contraste avec cet arbre, qui a son fruit en sa saison et dont le feuillage est toujours verdoyant, il en est mentionné un autre dans le livre de Jude (Jude 1.12). Celui-ci est déraciné et sans utilité. Cette figure n’est qu’une autre illustration des méchants mentionnés dans la deuxième partie du Psaume. Si le croyant a la vie, la stabilité, le bonheur — fruit utile aux yeux de Dieu — le méchant paraît être exactement le contraire; la paille n’est pas stable, n’a pas de vie, ne satisfait pas comme nourriture et n’a d’autre fin que d’être brûlée.
Le Psaume se termine avec une thèse générale : la bénédiction accompagne la justice et la malédiction le péché, ce qui se reporte sur le plan individuel ou sur le plan national, comme nous allons le voir dans le Psaume suivant.