Romains 15 - L'espérance par l'Écriture
Romains 15 - L'espérance par l'Écriture
9e jour du 4e mois
« Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. »
Romains 15.4
Lecture : Romains 15.1-6
En ce monde, l’homme glorifie le diable… Oui, dans notre monde infernal dévasté par les violences, les rancunes ou les haines, le cœur des hommes donne incontestablement gloire au diable, le diviseur et le meurtrier, plutôt qu’à Dieu, le Père.
C’est ainsi et nous n’y pouvons rien. Mais ce qui est plus grave, c’est que l’Église chrétienne n’échappe pas, dès l’origine et tout au long de son histoire, à cette condition : elle aussi est infirme, divisée, remplie de misères petites ou grandes, douloureusement impuissante à rendre gloire à Dieu… C’est même le permanent scandale qu’elle offre à travers les siècles : combien d’entre vous portent au plus profond d’eux-mêmes la secrète blessure ou la cicatrice toujours vive d’un tel scandale?
Or, c’est précisément après avoir évoqué cette situation, qui était déjà celle de son époque et qui lui était un sujet de grande tristesse, que l’apôtre parle de la patience et de la consolation que donnent les Écritures, de la patience et de la consolation de Dieu même.
Ces expressions sont claires : il n’y a donc en l’homme ni patience ni consolation. Et c’est vrai. Nous sommes toujours impatients, c’est-à-dire au sens littéral, incapables de souffrir, incapables de supporter, et en particulier de nous supporter les uns les autres. C’est pourquoi l’apôtre ramène nos pensées au Dieu de la patience; car Dieu est patient, de cette patience souveraine qui supporte et qui souffre; Dieu nous supporte comme nous sommes et il accepte de souffrir à cause de ce que nous sommes.
Prière
Éternel, tu es mon Dieu, je t’exalterai, je célébrerai ton nom, car tu as fait des choses merveilleuses. Tes desseins se sont fidèlement accomplis. L’Éternel anéantira la mort pour toujours, il essuiera toute larme. Il fait disparaître de la terre l’opprobre de son peuple. L’Éternel a parlé. Voici, il est notre Dieu en qui nous avons confiance. C’est lui qui nous sauve. Soyons dans l’allégresse et réjouissons-nous de son salut. Amen.