Seule la vie de cinq Noirs compte?
Seule la vie de cinq Noirs compte?
- Le racisme systémique
- Des paroles de sagesse des dirigeants noirs
- Le choix de la communauté noire
- Le conflit entre deux universitaires noirs est instructif
- Cinq problèmes qui font obstacle à une solution
- Une réponse chrétienne réfléchie
1. Le racisme systémique⤒🔗
L’accusation de « racisme systémique » est omniprésente — dans les médias, dans les couloirs du gouvernement, dans les Églises et surtout en politique. Ce terme implique que l’ensemble du « système » de notre pays est criblé de balles dans tous les domaines et par tous les gens, avec la conviction qu’une race (la race blanche) est meilleure que toutes les autres (en particulier la race noire).
Selon les vieux révolutionnaires des années 1960 qui ont donné leur nom à la marque de crème glacée Ben & Jerry, le racisme « concerne les décisions quotidiennes prises par des personnes qui ne se considèrent même pas comme racistes ». Le racisme systémique, disent-ils, est partout. « Lorsque les Blancs occupent la plupart des postes de décision, les gens de couleur ont du mal à se faire une place, sans parler de l’avancement1 », mais une telle hypothèse est difficile à prouver. Qu’est-ce que « partout »? Et comment Ben et Jerry entrent-ils dans la tête et le cœur des gens pour déterminer les motivations de leurs décisions quotidiennes? Ensemble, ces termes sont souvent et imprudemment utilisés pour diffamer toute action ou pensée perçue par un individu ou un groupe, voire par les ancêtres d’un individu ou d’un groupe. Est-il juste de supposer une attitude raciste si aucune action ne la révèle?
De nombreux citoyens ordinaires sont choqués de constater que leurs « décisions quotidiennes » ou leurs opinions réfléchies sont soudainement considérées comme racistes.
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Un conservateur de haut niveau du Metropolitan Museum of Art [Musée d’art métropolitain] a ouvert un compte Instagram qui semblait critique à l’égard du mouvement Black Lives Matter (BLM) [la vie des Noirs compte]. Quinze membres du personnel du Met ont envoyé une lettre exhortant la direction du musée à reconnaître « ce que nous considérons comme l’expression d’une logique profondément enracinée de la suprématie blanche et d’une culture de racisme systémique dans notre institution2 ». Critiquer le BLM est raciste.
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L’Église évangélique est bien servie par des livres décrivant l’échec racial des Blancs. Daniel Hill a publié White Awake [L’Éveil blanc] par l’intermédiaire d’InterVarsity Press, un éditeur chrétien évangélique respecté. Un texte sur le site décrit l’ouvrage :
« Hill a commencé à comprendre sa propre identité blanche. Aujourd’hui, il participe activement à la lutte contre les injustices raciales et systémiques. Dans ce livre convaincant et opportun, il vous montre les sept étapes à attendre sur votre propre chemin vers l’éveil culturel.3 »
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Un livre de l’auteur réformé, Alexander Jun (coréen d’origine) et Christopher Collins, White Out, nous informe que le privilège blanc est un virus ou une maladie4. Je me demande quel genre de racisme a animé le massacre que les Japonais ont commis contre les Coréens en 1923?
Dans ces exemples, nous voyons l’accusation de « racisme systémique » utilisée comme un outil culpabilisant pour provoquer un changement social radical. L’accusation semble être un moyen malhonnête de manipulation pour le pouvoir politique. L’accusation de racisme va de l’insouciance et de la « micro-agression » au déterminisme biologique — « si vous êtes blanc, vous êtes raciste ».
Le groupe progressiste Race Forward décrit le racisme systémique de cette manière :
« Le racisme se manifeste dans nos vies à travers les institutions et la société : l’écart de richesse, l’emploi, la discrimination en matière de logement, la surveillance gouvernementale, l’incarcération, les arrestations pour drogue, les arrestations pour immigration, la mortalité infantile… oui, le racisme systémique est vraiment une réalité.5 »
Ils citent le fait qu’en 2015, le revenu médian des familles asiatiques était de 85 349 $, celui des familles blanches 67 860 $, celui des familles hispaniques 46 552 $ et celui des familles afro-américaines 30 555 $6. Un seul problème se pose ici avec les différences raciales : les mieux lotis sont les Asiatiques, qui ne sont ni blancs ni majoritaires. En effet, nous devons nous demander honnêtement quel est le rapport entre la couleur de la peau et le racisme, puisque le « brunissement » hispanique dilue l’attrait intense de Black Lives Matter, qui prétend que l’essence du racisme est dirigée contre les Noirs. Peut-être y a-t-il d’autres problèmes liés à la disparité des revenus.
Dans la discussion sur la race, le « racisme systémique » fait référence à notre vie culturelle, économique et politique globale, dont tout le monde convient qu’elle doit être organisée de la manière la plus efficace et la plus juste possible. Toutes les cultures s’organisent d’une manière systématique. Le système américain a d’abord été organisé par un groupe de pèlerins en haillons fuyant l’Angleterre, via la Hollande, cherchant à établir une vie sans la domination de la couronne et de l’Église établie. Tous blancs et fondamentalement chrétiens, il est vrai que beaucoup acceptaient avec complaisance l’existence de l’esclavage, qu’il s’agisse de l’esclavage des Indiens d’Amérique ou de celui des Africains noirs. Un mélange complexe de trafics d’esclaves concurrents a affecté notre jeune nation dès ses débuts, bien que la pratique ait finalement été interdite dans certaines régions du Nord. En dépit de ces incohérences, les colons ont obtenu leur indépendance de la Grande-Bretagne et ont rédigé leurs propres lois et une constitution désormais célèbre, en utilisant de nombreux principes issus des croyances religieuses qui les ont poussés à fuir leurs terres natales. Ce système culturel s’est progressivement consolidé, intégrant ceux qui ont choisi d’émigrer pour rejoindre le nouveau système du Nouveau Monde.
Au fil du temps, les immigrants ont afflué aux États-Unis. Certains, bien que blancs, comme les Irlandais et les Italiens, ont persévéré pendant de nombreuses années en raison de préjugés racistes pour rejoindre le mode de vie américain, l’influençant et le modifiant finalement pour répondre à leurs goûts et besoins particuliers en tant que nouveaux arrivants. Un groupe, cependant, s’est vu refuser la pleine adhésion — les esclaves noirs d’Afrique, capturés avec la complicité de tribus noires rivales et amenés contre leur gré dans un pays totalement étranger. Malheureusement, les cultures du monde entier pratiquent l’esclavage depuis aussi longtemps que l’histoire nous l’a appris. Heureusement, beaucoup ont compris que l’esclavage est une pratique tout à fait inhumaine. L’Angleterre a résolu le problème en adoptant une loi du Parlement. Les États-Unis n’ont commencé à le résoudre au niveau national qu’après avoir perdu quelque 600 000 de ses propres citoyens dans une guerre civile qui avait pour but, au moins en partie, l’émancipation des esclaves américains. Cette victoire, décisive et pourtant source de division, n’était qu’un petit pas pour que le système fonctionne pour les anciens esclaves, mais les lois Jim Crow de 1865 ont légalisé la ségrégation raciale, en leur refusant le droit de voter, d’occuper un emploi ou de recevoir une éducation égale. Il est choquant que de telles lois discriminatoires aient duré près de 100 ans. Il est clair que le système n’a pas fonctionné pour les Noirs américains jusqu’à ce que, en 1964, il y a 56 ans, la Loi sur les droits civils [Civil Rights Act] soit promulguée par le président Lyndon B. Johnson, rendant toute ségrégation illégale pour la première fois dans l’histoire américaine. Cette loi, dont la touche finale a été apportée en 1968, a enfin et complètement ouvert « le système » aux Noirs américains. Avant 1964, le racisme était officiellement systémique, puisque la discrimination raciale était ancrée dans le système juridique même d’un pays qui revendiquait la liberté pour tous. Après cela, aux États-Unis, la liberté totale était légalement ouverte à tous.
Cette liberté juridique n’a toutefois pas donné les résultats auxquels on aurait pu s’attendre. La vie reste compliquée pour la communauté noire. Le système, ayant légalement admis sa culpabilité en matière de ségrégation, a cherché à atténuer le problème de la pauvreté. Le même président, Lyndon Johnson, célèbre pour sa loi sur les droits civils [Civil Rights Act], a déclaré la guerre à la pauvreté, une guerre qui a permis de dépenser 20 000 milliards de dollars dans des programmes visant à améliorer la vie de nos pauvres. Ironiquement, un aspect de la générosité structurée de la nation a en fait miné la famille noire. En créant des « reines du bien-être » qui ne pouvaient obtenir de l’argent du gouvernement que si le père de leurs enfants n’était plus à la maison, les fils et les filles se voyaient refuser la présence d’un père. Cela a créé toutes sortes de problèmes psychologiques qui ont augmenté l’échec scolaire et la probabilité d’emprisonnement (en particulier pour les jeunes hommes) et a fait de la maternité célibataire un modèle de facto pour les jeunes femmes. Au lieu d’aider les Noirs à s’intégrer et à réussir dans le système, comme l’avaient fait tant d’autres ethnies, les aides bien intentionnées produisaient souvent une sous-classe de victimes noires dépendantes de l’État, qui restaient alors en dehors de ce qui faisait partie de la réussite du système, tout en en subissant constamment les contrecoups.
2. Des paroles de sagesse des dirigeants noirs←⤒🔗
John McWhorter, professeur de longue date7; Leo Terrell, avocat des droits civils; Larry Elder, commentateur, avocat, personnalité de la radio et de la télévision; Tim Scott, sénateur américain; Candace Owen, jeune et brillante journaliste; Thomas Sowell, universitaire de 90 ans; Burgess Owens, ancien joueur de la NFL [Ligue nationale de football]8; Casper Stockham, auteur, conférencier et animateur d’une émission de radio; Biff Gore, pasteur et chanteur; Antonia Okafor Cover9, militante des droits des armes à feu et fondatrice d’EmPOWERed (un groupe de défense du deuxième amendement pour les étudiantes); et l’auteur Robert L. Woodson, qui déclare publiquement que l’accusation de racisme est insultante et que nous devons dire la vérité10 — tous ces dirigeants, et bien d’autres, sont des Afro-Américains qui rejettent l’analyse du racisme systémique.
Ne faut-il pas les entendre? Des penseurs avisés comme Shelby Steele, que Newsweek identifie comme « le penseur le plus lucide des États-Unis sur le problème le plus difficile des États-Unis11 » affirme que la « culpabilité blanche » crée une fausse solution d’intervention gouvernementale12, et que l’action positive est « un réflexe raciste profond dans la vie américaine qui tentera à jamais de limiter la possibilité des Noirs13 ». Il affirme que l’idéologie antiraciste progressiste fait perdurer en fait le racisme. De même, le commentateur social afro-américain, le professeur Jason L. Riley, dans son livre à juste titre intitulé Please Stop Helping Us : How Liberals Make it Harder for Blacks to Succeed [Veuillez cesser de nous aider : Comment les libéraux rendent la réussite des Noirs plus difficile]14, estime que « l’action positive, les approches douces à l’égard de la criminalité et la résistance au choix de l’école (qui sont toutes destinées à aider les Noirs) finissent par leur nuire15 ». Riley affirme que « les programmes de la grande société n’ont pas sauvé les Noirs ». Il cite son collègue afro-américain Thomas Sowell, dont les recherches montrent que :
« L’ascension des Noirs vers les professions libérales et autres professions de haut niveau a été plus importante dans les années précédant l’adoption de la loi sur les droits civils de 1964 que dans les années suivant l’adoption de cette loi. […] Le taux de pauvreté des Noirs avait presque été réduit de moitié avant que la révolution des droits civils ou les programmes sociaux de la grande société ne commencent dans les années 1960.16 »
Le savant noir reconnu, Walter Williams (voir ci-dessous), décrit Sowell comme « l’un des plus grands économistes-philosophes de notre époque17 ». Auteur de 56 livres, Sowell se considérait comme un marxiste pendant la plus grande partie de son temps à l’université, mais après avoir étudié les effets de diverses réglementations gouvernementales, il a conclu que les marchés libres sont la meilleure alternative, en particulier pour les personnes défavorisées18. Riley poursuit son récit de la pensée de Sowell :
« Le progrès des Noirs après leur sortie de l’esclavage et avant la législation sur les droits civils des années 1960 ne reçoit pas beaucoup d’attention parce qu’il sape un récit dominant et politiquement utile de la gauche.19 »
Quel est ce récit? « Que les Noirs exigent des gauchistes libéraux qu’ils aient pitié d’eux et les sauvent de leurs positions sociales inférieures de victimes causées par le racisme blanc.20 »
Un nombre croissant de dirigeants noirs réclament une autre approche. Dans sa vidéo, « Black Fathers Matter » [Les pères noirs comptent], Larry Elder, affirme qu’entre le racisme blanc et l’absence de pères noirs, cette dernière est la plus grande menace, et que ce sont les politiques libérales destinées à sauver les Noirs qui ont produit la disparition de la paternité noire21. Aujourd’hui encore, un bon demi-siècle après l’instauration du programme libéral, 77 % des bébés noirs naissent de mères célibataires. Elder souligne que les familles nucléaires noires étaient plus susceptibles d’être intactes dans le passé. Après la guerre contre la pauvreté, les femmes ont épousé l’Oncle Sam; c’est le gouvernement, et non le père, qui subvenait aux besoins de la famille. Contrairement à l’argument des libéraux, le problème n’est pas celui des Blancs américains cupides, égoïstes et racistes. En fait, Elder dit que, par le biais de leurs impôts, les Américains ont dépensé (en 2016) 20 000 milliards de dollars dans des programmes comme les bons d’alimentation et l’aide sociale. L’État-providence n’a pas éradiqué la pauvreté, mais il est passé bien trop près d’éliminer la famille noire. On ne peut pas remplacer un père par un chèque, car le gouvernement n’est pas bon pour élever les enfants. Tant que nous n’aurons pas un programme gouvernemental qui fasse de l’unité familiale une priorité, rien ne changera, prédit Elder.
Le professeur d’économie afro-américain Walter E. Williams, dans un article provocateur intitulé « How not to be poor » [Comment ne pas être pauvre], affirme qu’éviter la pauvreté « n’est pas sorcier. […] D’abord, obtenir un diplôme de fin d’études secondaires. Deuxièmement, se marier avant d’avoir des enfants et rester marié22 ». Il affirme qu’« une quantité impressionnante de recherches démontre que la présence du père biologique de l’enfant dans le foyer est bénéfique pour l’enfant23 ». Selon le rapport du Bureau du recensement de 1999, « parmi les ménages noirs comprenant un couple marié, plus de 50 % appartenaient à la classe moyenne et gagnaient plus de 50 000 dollars, et 26 % gagnaient plus de 75 000 dollars ». Les enfants qui grandissent sans leur père biologique sont plus susceptibles d’être pauvres, maltraités et emprisonnés. Ils abandonnent l’école, se droguent et font souvent des tentatives de suicide. Il n’y a rien que Papa État puisse faire à ce sujet. Ironiquement, l’un des facteurs les plus utiles pour qu’une personne noire puisse bénéficier du « système » n’est pas compliqué. Il ne s’agit pas de lutter contre les privilèges des Blancs, mais d’avoir un père noir.
Un appel émouvant d’une Afro-Américaine soutient que « les femmes noires comptent ».
« Une meilleure façon de préserver et d’améliorer littéralement des millions de vies noires est que leurs pères soient mariés à leurs mères quand ils grandissent, comme mon père l’a été à ma mère. Que diriez-vous d’une culture chez les hommes noirs où non seulement leur vie compte, mais aussi leurs femmes?24 »
Kendall Qualls, un père noir avec cinq enfants, est un homme d’affaires prospère et l’actuel candidat républicain au congrès du Minnesota. Dans son programme politique, il dénonce « la destruction des familles noires biparentales par le biais de programmes sociaux qui découragent le mariage et entraînent un bien-être générationnel ». Il nomme « des politiques qui limitent les possibilités d’éducation, interdisent le choix de l’école et protègent les syndicats d’enseignants, empêchant ainsi la prospérité ». Il le dit clairement :
« Nous devons combattre l’idéologie de la destruction et ceux qui promeuvent la vision des États-Unis comme un pays systématiquement raciste. Nous devons lutter contre ceux qui permettent et propagent cette vision, ouvrant ainsi la voie à la domination de la foule. »
Qualls soutient que :
« La majorité écrasante des Blancs aux États-Unis ne sont pas racistes. […] Si vous voulez trouver du racisme aux États-Unis, vous le trouverez. En même temps, si vous cherchez des opportunités aux États-Unis, vous les trouverez décuplées.25 »
En d’autres termes, la solution consiste à travailler pour rejoindre le système dans lequel chacun peut trouver une place. Sans père à la maison, il y a du grabuge dans les écoles et dans les quartiers.
John McWhorter, mentionné ci-dessus, a écrit un article intitulé « Explaining the Black Education Gap » [Expliquer le fossé de l’éducation des Noirs], qui va au cœur du problème :
« La cause principale n’est pas le racisme, le financement insuffisant des écoles, le statut des classes, le niveau d’éducation des parents ou tout autre facteur communément cité, mais l’anti-intellectualisme qui sévit dans la communauté noire […] perpétué par la puissante branche du séparatisme dans la culture noire […] qui rejette comme illégitime tout ce qui est “blanc”. […] L’école et les livres sont considérés comme des choses suspectes et étrangères qu’aucune personne authentiquement noire n’accepterait. […] Cette attitude n’est pas reconnue en raison de l’insistance généralisée à considérer les Noirs comme des victimes.26 »
McWhorter rejette l’explication du racisme comme « infantilisant » les Noirs et invoque les Chinois américains et les Juifs, qui ont également été victimes de discrimination, et qui figurent en tête des classements.
« Les nouvelles façons de penser et l’engagement étroit avec l’écrit impliquent une ouverture d’esprit, un sens de l’engagement intégral et une appartenance au monde de l’école, que les élèves noirs ont tendance à s’enseigner mutuellement dès le plus jeune âge. Une telle pensée de “spécialiste” est présentée comme incompatible avec l’appartenance au groupe. […] En embrassant l’école assez ouvertement pour rivaliser avec les Blancs et les Américains d’origine asiatique, ils [les étudiants noirs] avaient presque involontairement fait preuve de déloyauté, voire de trahison.27 »
McWhorter dévoile dans ces attitudes un refus délibéré d’embrasser « le système ». De telles observations sont confirmées dans un article très technique du sociologue noir de Harvard, Orlando Paterson28. Il demande pourquoi les jeunes hommes noirs réussissent si mal à l’école qu’ils manquent de compétences de base en lecture et en mathématiques et pourquoi, après dix ans d’études, un jeune homme reste analphabète. La raison est ce que les sociologues ont découvert dans leurs entretiens avec les jeunes hommes noirs, ce qu’ils appellent « la culture de la pose décontractée » [cool-pose culture], un style de vie trop gratifiant pour être abandonné.
« Pour ces jeunes hommes, c’était presque comme une drogue, traîner dans la rue après l’école, faire du magasinage et s’habiller chic, les conquêtes sexuelles, la drogue, la musique et la culture hip-hop, [et] le fait que presque tous les athlètes grandes vedettes et qu’un grand nombre des meilleurs artistes du pays sont noirs. Non seulement vivre cette sous-culture était immensément satisfaisant, ont déclaré les garçons, mais cela leur apportait aussi un grand respect de la part des jeunes blancs. Pour les jeunes hommes noirs, cependant, cette culture est tout ce qu’il y a, du moins le pensent-ils. Malheureusement, leur engagement total dans cette partie du courant culturel américain qu’ils ont créée et qui nourrit leur fierté et leur respect de soi, est un facteur majeur de leur déconnexion du courant socio-économique.29 »
Cette analyse est un exemple de plus du refus conscient de nombreux membres de la communauté noire de se joindre, en toute liberté, au « système » qui garantit, entre autres choses, l’autodétermination, l’épanouissement de la famille, une prospérité économique raisonnable et de vastes ressources culturelles et littéraires, passées et présentes30. Une partie de cette « culture de la pose décontractée » semble commencer tôt dans le refus d’une scolarité normale. Lee McNulty a passé vingt-sept ans à enseigner à Paterson, dans le New Jersey. Après avoir pris sa retraite, il s’est senti libre de raconter son histoire.
« Des bandes d’enfants errent dans le bâtiment. […] Ils entrent dans la salle de classe […] et commencent à se battre dans cette classe. […] Notre école est un coin de rue couvert. Quand je marche dans ce bâtiment, je n’ai plus aucune idée du bien et du mal.31 »
Cela semble être typique des écoles de ghetto32. La vidéo de McNulty a été publiée en 2014. Cette année-là, seuls dix-neuf élèves noirs du secondaire de Patterson, New Jersey, étaient prêts pour l’université. C’est dans une ville de 145 000 habitants. Il est clair que les écoles du ghetto étaient en échec33.
Le comportement dans les écoles est reproduit dans la rue. Les recherches minutieuses de Heather Mac Donald révèlent qu’environ 80 % des enfants noirs de Chicago sont nés de mères célibataires. Ils grandissent dans un monde où le mariage est pratiquement inconnu et où personne ne s’attend à ce qu’un homme reste dans les parages pour aider à élever un enfant34. Voici ce que Mac Donald déclare :
« Le silence officiel sur l’illégitimité et sa relation avec la violence des jeunes restent aussi soigneusement préservés dans le Chicago d’aujourd’hui qu’ils l’étaient pendant la période d’organisation d’Obama.35 »
Les faits sont troublants. À Chicago, le 31 mai 2020, 18 personnes ont été assassinées et 85 autres ont été blessées par balle36.
« Les Noirs représentaient 60,5 % de toutes les arrestations pour meurtre dans le Missouri en 2012 et 58 % de toutes les arrestations pour vol, bien qu’ils représentent moins de 12 % de la population de l’État. De telles disparités se retrouvent dans toutes les villes et dans tous les États du pays.37 »
3. Le choix de la communauté noire←⤒🔗
Depuis 1964, nous ne pouvons pas parler de « racisme systémique » en termes de lois spécifiquement racistes dans nos livres. En tant que phénomène juridique, il a été aboli, par de grands efforts et pour toutes sortes de motivations. Certains soutiennent cependant que le racisme est un état d’esprit moral dans lequel des Blancs privilégiés sont tombés sans le savoir. En fait, le « racisme systémique » est une chose avec laquelle on naît. « Si vous êtes blanc, vous êtes raciste. » White Fragility [La fragilité blanche] de Robin DiAngelo, le livre le plus vendu aujourd’hui, est un puissant outil d’incitation à la culpabilité, en particulier parmi les générations montantes, puisqu’il est étudié dans les écoles secondaires et les universités de tout le pays. Selon DiAngelo :
« Son livre est un appel vibrant aux Blancs du monde entier à voir leur blancheur pour ce qu’elle est, […] un appel vibrant à la conscience, et surtout à la conscience, chez ses frères blancs.38 »
Nous parlons d’une pandémie morale qui va créer des perturbations sociales sans fin.
La communauté noire est confrontée à un choix : « soit une recherche continue du pouvoir politique, soit la promotion du potentiel humain noir », pour reprendre la terminologie de Jason Riley. Le pouvoir politique impose des accusations sans fin de racisme blanc. Le potentiel humain, en revanche, développe un sens intouchable de la dignité, en tant qu’humain fait à l’image de Dieu, qui ne peut jamais être enlevé. Dans un sens, nous ne pouvons trouver une version officielle du « racisme systémique » que dans les structures juridiques des lois et ordonnances d’un pays. On pourrait très logiquement soutenir qu’une structure peut être bonne, mais que dans cette structure, des personnes malfaisantes peuvent insérer des attitudes racialement biaisées. Cela est bien sûr très vrai! Cependant, si nous définissons le « racisme systémique » d’une manière aussi vague et indéfinissable, nous ne pourrons jamais le définir vraiment, car « qui donc, parmi les hommes, sait ce qui concerne l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? » (1 Co 2.11). Juger les motifs d’autrui comme racistes sans aucune preuve serait sans fin et hautement divisible, ce que nous constatons actuellement. Le prédicateur noir Voddie Baucham a appelé une telle définition du racisme « un gnosticisme ethnique ». Il entend par cette expression le fait de parler de quelque chose, d’une gnose, ou d’une connaissance qui est en quelque sorte vaguement connue de chaque individu, mais que personne ne peut finalement définir. Dans l’Église primitive, les gnostiques revendiquaient une connaissance spirituelle immédiate, c’est-à-dire une connaissance qui n’avait pas besoin de médiation ou d’un médiateur, comme un apôtre ou l’Écriture ou une quelconque autorité objective. Une telle « connaissance » a provoqué de grands conflits entre les croyants, a détruit des Églises et a finalement été rejetée comme hérésie. Parce que la définition actuelle du « racisme » est si subjective, nous sommes confrontés à un cycle sans fin de récriminations, ce qui signifie que les tensions véritablement raciales ne seront jamais résolues et que notre culture sera ruinée si elle n’est pas contenue à temps.
4. Le conflit entre deux universitaires noirs est instructif←⤒🔗
Ta-Nahesi Coates, journaliste à l’Atlantic, a reçu de nombreuses récompenses importantes et a vécu une vie relativement facile, mais a fait le choix de rechercher le pouvoir politique et d’utiliser la politique de l’identité. Il appelle à des réparations et à une dénonciation radicale de la race blanche. Avec une prose violente, il déclare :
« Les États-Unis existent pour détruire le corps noir. […] Le rêve américain est l’ennemi. […] L’Amérique blanche est un syndicat qui a pour but de protéger son pouvoir exclusif de dominer et de contrôler nos corps. […] Le problème avec la police n’est pas qu’il s’agit de porcs fascistes, mais que notre pays est dirigé par des porcs majoritaires.39 »
Jason D. Hill, professeur noir de philosophie à l’Université DePaul, avec un langage tout aussi fort, remet en question la façon de penser de Coates. Il déclare :
« Votre livre, bien qu’émouvant, se lit avant tout comme une histoire d’horreur américaine et, je suis désolé de le dire, comme une déclaration de guerre contre mon pays d’adoption.40 »
Hill a émigré de la Jamaïque avec 120 dollars en poche et n’a jamais regardé en arrière. « Je ne ferais qu’une seule demande à mon nouveau pays : que ses habitants ne mettent aucun obstacle sur mon chemin. » Hill a poursuivi sa route, sans obstacle, pour obtenir un doctorat et un poste d’enseignement clé dans une université reconnue. Il qualifie le mouvement des droits civils et l’adoption capitale de la loi de 1964 sur les droits civils de « troisième fondation des États-Unis » (en prenant pour seconde la promesse de Lincoln à Gettysburg), par laquelle il « a cultivé l’amour de l’humanité ». Sa condamnation de Coates se poursuit : « Votre livre […] damne aux enfers le trait le plus noble et le plus attachant de ceux qui viennent dans ce pays et qui l’aiment : le Rêve.41 » Le Rêve est « le Système ».
Selon Hill, Coates, en critiquant le pouvoir blanc, est coupable de déshumaniser les Noirs en refusant de leur permettre d’assumer la responsabilité personnelle de leur propre vie, en tant qu’êtres humains authentiques.
« Vous faites commerce de la souffrance des Noirs pour créer une caste perpétuelle d’innocents raciaux. Et la monnaie de votre système économique est la culpabilité des Blancs.42 »
Pour un certain nombre d’universitaires noirs, le racisme a non seulement déshumanisé les citoyens noirs, mais il sert maintenant d’excuse pour changer radicalement « le système » en diverses formes de socialisme, voire de marxisme, comme le promeut Black Lives Matter. À la lumière de ces preuves, le mythe qui doit être vrai si l’on veut que la théorie du racisme blanc tienne la route est celui du génocide policier de la population noire. Un système, basé sur une contre-vérité scandaleuse, est objectivement réfuté par de nombreux universitaires noirs et blancs de renom43. Hélas, la contre-vérité semble fonctionner, puisque la réputée Fondation Ford a récemment donné 100 millions de dollars à BLM, dont le slogan bien connu est « renverser la loi et l’ordre » : « Que voulons-nous? Des policiers morts. Quand le voulons-nous? Maintenant!44 »
5. Cinq problèmes qui font obstacle à une solution←⤒🔗
En cette période d’indignation morale, il est difficile de soulever le sujet du racisme. Il y a en ce moment cinq problèmes qui empêchent de parvenir à la sagesse biblique et qui, compte tenu du contexte actuel, serviront sans doute de cinq exemples de mon « racisme blanc » :
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La définition vague du racisme, qui rend impossible toute compréhension commune du problème, ce qui le rend insoluble et en fait une cause de discorde utilisée par de nombreux programmes avides de pouvoir.
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La prise de pouvoir politique par des politiciens démocrates à tendance extrémiste, heureux d’exploiter les tensions sociales.
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Le véritable programme de Black Lives Matter qui, selon ses propres fondateurs, est un complot marxiste, LGBT et impie dont les dirigeants rejettent la foi chrétienne comme colonialiste, adoptent la sorcellerie de la religion Yuruba Ifa45, et construisent une idéologie basée sur de fausses données concernant la police. Cela crée une profonde ironie — derrière la cause pro-noire de BLM, un rejet marxiste de la famille nucléaire perpétuera ce que les conservateurs noirs définissent comme étant l’énorme problème à long terme de la communauté noire, à savoir l’absence de la famille nucléaire. Ces conservateurs s’efforcent de restaurer les familles noires, comme c’est le cas pour le mouvement mentionné ci-dessus, à juste titre nommé Black Wives Matter [Les épouses noires comptent].
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Le choix constamment erroné des communautés noires, contre les conseils avisés de nombre de leurs propres voix conservatrices — un choix politique du statut de victime pour des gains financiers et culturels faciles.
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L’utilisation abusive de la mort de George Floyd par des manifestants radicaux dont l’intention est de détruire les États-Unis conservateurs en s’appuyant sur le racisme perçu pour poursuivre une révolution sociale. Selon un groupe de pression appelé Decriminalize Seattle [Décriminaliser Seattle] : « Nous devons commencer à imaginer un monde sans répression.46 » Le racisme n’est qu’une partie de ce radicalisme. Il sert les politiques identitaires de toutes sortes — sexisme, homophobie, transphobie, féminisme, capacitisme, etc. — et contribue aux objectifs idéologiques et politiques néomarxistes sans nécessairement promouvoir une véritable dignité humaine ou une préoccupation sincère pour les autres frères et sœurs noirs. Il devient évident que Black Lives Matter est une escroquerie de grande envergure. Le BLM ne s’intéresse pas aux 93 % de victimes noires tuées par leurs compatriotes noirs47. Au contraire, il se concentre exclusivement sur les vies noires perdues à cause de la brutalité policière. Voici les faits. En 2019, il y a eu 19 décès de Blancs non armés et 10 décès de Noirs non armés aux mains de la police. Cinq de ces décès ont été jugés par de grands jurys comme étant des incidents légitimes d’autodéfense policière. Dans cinq cas seulement, les policiers ont été accusés de crimes. Donc, seule la vie de cinq Noirs compte. Des millions de genoux se sont pliés et des centaines de millions de dollars ont été versés dans les comptes du BLM, un mouvement qui ne peut justifier son opposition qu’à cinq fusillades illégales.
6. Une réponse chrétienne réfléchie←⤒🔗
Nous n’avons pas besoin de policiers morts. Nous avons plutôt besoin d’une réponse réfléchie à l’état actuel de nombreux membres de la culture noire qui sont enfermés dans une vision erronée de leur situation. Une partie de la réponse que notre culture devrait apporter est une véritable demande de pardon pour les politiques libérales athées qui ont contribué à détruire la famille noire dans les années 1960. Il s’agissait d’une forme de racisme dévastateur, rarement reconnue, bien que les auteurs noirs le constatent aujourd’hui. À cause de cela, nous devrions tous nous lamenter; à cause de cela, nous devrions nous engager à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider à restaurer les mariages noirs et les familles noires (et blanches!). Quelle que soit notre race, nous devrions dénoncer toute forme de haine ou de supériorité. En tant que chrétiens, nous devons soutenir l’affirmation de l’Évangile selon laquelle nous sommes tous un en Jésus-Christ : « nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres » (Rm 12.5). Concrètement, la sagesse de nos frères et sœurs noirs conservateurs devrait nous inspirer à prier le Seigneur de nous montrer comment nous, citoyens non noirs de toutes les couleurs, sans orgueil ni condescendance, pouvons les aider à sortir de ce statut de victime impie, et de tout sentiment de fausse marginalisation, en permettant à tous les citoyens américains de rejoindre « le système » du fair-play pour tous, en reflétant avec fierté et dignité l’image donnée par Dieu.
Notes
1. « Seven Ways We Know Systemic Racism Is Real » [Sept façons de savoir que le racisme systémique est réel], Ben & Jerry’s.
2. Robin Pogrebin, « Upheaval Over Race Reaches Met Museum After Curator’s Instagram Post » [Le musée métropolitain bouleversé au sujet de la race après une publication du conservateur sur Instagram], New York Times, 24 juin 2020.
3. White Awake: An Honest Look at What It Means to Be White [L’Éveil blanc : Un regard honnête sur ce que signifie être blanc], IVP.
4. Christopher Collins et Alexander Jun, White Out: Understanding White Privilege and Dominance in the Modern Age [White Out : Comprendre les privilèges et la domination des Blancs à l’ère moderne], Peter Lang, 2017, 40.
5. « What is Systemic Racism? » [Qu’est-ce que le racisme systémique?], Race Forward.
6. « List of ethnic groups in the United States by household income » [Liste des groupes ethniques aux États-Unis en fonction du revenu des ménages], Wikipedia.
7. John H. McWhorter, « Explaining the Black Education Gap » [Expliquer l’écart d’éducation des Noirs], Wilson Quarterly Archives, été 2000.
8. Burgess Owens, Liberalism, or How to Turn Good Men into Whiners, Weenies and Wimps [Le libéralisme, ou comment transformer de bons hommes en pleurnichards, mauviettes et poules mouillées], Post Hill Press, 2016.
9. Virginia Allen, « Why These African American Leaders Reject the Left’s Victim Narrative » [Pourquoi ces dirigeants afro-américains rejettent le récit de la victime de la gauche], The Daily Signal, 15 juin 2020.
10. Michael W. Chapman, Woodson to Levin: « “Institutional Racism” is a “Ruse,” a “Lie” to “Deflect” Attention » [Woodson à Levin : le « racisme institutionnel » est une « ruse », un « mensonge » pour « détourner » l’attention]; CNS News, 9 juin 2020; « Bob Woodson Guest of Life, Liberty & Levin » [Bob Woodson invité de Life, Liberty & Levin], Fox News, 5 juillet 2020. Robert L. Woodson, Ed., On the Road to Economic Freedom: An Agenda for Black Progress [Sur la voie de la liberté économique : un programme pour le progrès des Noirs], Regnery Gateway, 1987.
11. Revue éditoriale par Newsweek du livre de Shelby Steele, White Guilt : How Blacks and Whites Together Destroyed the Promise of the Civil Rights Era [Culpabilité blanche : Comment les Noirs et les Blancs ont détruit ensemble la promesse de l’ère des droits civils], Harper Collins, 2006.
12. Shelby Steele, White Guilt: How Blacks and Whites Together Destroyed the Promise of the Civil Rights Era [Culpabilité blanche : Comment les Noirs et les Blancs ont détruit ensemble la promesse de l’ère des droits civils], Harper Collins, 2006. Voir aussi Shelby Steele, The Content of Our Character: A New Vision of Race in America [Le contenu de notre caractère : une nouvelle vision de la race aux États-Unis], Harper Perennial; réimpression 1998.
13. Shelby Steele, The Content of Our Character: A New Vision of Race in America [Le contenu de notre caractère : une nouvelle vision de la race aux États-Unis], Harper Perennial; réimpression 1998.
14. Jason L. Riley, Please Stop Helping Us: How Liberals Make it Harder for Blacks to Succeed [Veuillez cesser de nous aider : Comment les libéraux rendent la réussite des Noirs plus difficile], Encounter Books; réimpression de l’édition 2016.
15. Jason L. Riley, Please Stop Helping Us [Veuillez cesser de nous aider]. Voir aussi le livre de Riley, False Black Power? [Un faux pouvoir noir?], série New Threats to Freedom: Templeton Press, 2017.
16. Jason L. Riley, Please Stop Helping Us [Veuillez cesser de nous aider].
17. Voir l’éloge de Walter Williams, « An Underappreciated American Scholar. From Marxism to championing America’s free society » [Un savant américain sous-estimé. Du marxisme à la défense de la société libre américaine], Frontpage Mag, 3 juillet 2020.
18. Walter Williams, « An Underappreciated American Scholar » [Un savant américain sous-estimé].
19. Jason L. Riley, Please Stop Helping Us [Veuillez cesser de nous aider].
20. Jason L. Riley, Please Stop Helping Us [Veuillez cesser de nous aider].
21. Vidéo Black Fathers Matter [Les pères noirs comptent], Larry Elder, Prager University.
22. Walter E. Williams, « How not to be poor » [Comment ne pas être pauvre], 11 mai 2005.
23. Voir par exemple, Paul Raeburn, Do Fathers Matter : What Science Is Telling Us About the Parent We’ve Overlooked [Les pères sont-ils importants? : Ce que la science nous apprend sur le parent que nous avons négligé], Scientific American / Farrar, Straus and Giroux; 2 juin 2015. William S. Comanor & Llad Phillips, « The Impact of Income and Family Structure on Delinquency » [L’impact du revenu et de la structure familiale sur la délinquance], Journal of Applied Economics, vol. 5, Universidad del CEMA, Nov. 2002, 209-232. Après avoir examiné les données d’une étude longitudinale nationale sur les jeunes, ces chercheurs concluent : « Le facteur le plus critique qui affecte la perspective qu’un jeune homme rencontre le système de justice pénale est la présence de son père dans le foyer. » Les garçons noirs sans père avaient « 68 % de chances supplémentaires d’être incarcérés que ceux ayant un père ».
24. Glenn K. Beaton, « Black wives matter » [Les épouses noires comptent], The Aspen Beat, 3 juillet 2020.
25. Art Moore, « Black GOP candidate to white Dem incumbent: “Your virtue signaling insults me” » [Un candidat noir au GOP face à un député blanc : « Votre vertu ostentatoire m’insulte »], World Net Daily, 20 juin 2020.
26. John H. McWhorter « Explaining the Black Education Gap » [Expliquer l’écart d’éducation des Noirs], Wilson Quarterly (2000).
27. John H. McWhorter « Explaining the Black Education Gap » [Expliquer l’écart d’éducation des Noirs], Wilson Quarterly (2000).
28. Orlando Patterson, « A Poverty of the Mind » [Une pauvreté de l’esprit], New York Times, 26 mars 2006.
29. Orlando Patterson, « A Poverty of the Mind » [Une pauvreté de l’esprit], New York Times, 26 mars 2006.
30. Il est intéressant de noter que l’étude de la culture occidentale a été rejetée dans de nombreuses universités parce que les étudiants noirs ne voulaient pas lire les penseurs blancs comme Platon et Shakespeare.
31. Lee McNulty, « Teacher Describes an American High School: “Chaos” », vidéo YouTube de Choice Media.
32. Stephan Thernstrom et Abigail Thernstrom, No Excuses. Closing the Racial Gap in Learning [Pas d’excuses. Combler le fossé racial dans l’apprentissage], Simon & Schuster, réimpression, 1er octobre 2004.
33. Lee McNulty, « Teacher Describes an American High School: “Chaos” », vidéo YouTube de Choice Media.
34. Heather Mac Donald, The War on Cops: How the New Attack on Law and Order Makes Everyone Less Safe [La guerre contre les policiers : comment la nouvelle attaque contre la loi et l’ordre rend tout le monde moins sûr], New York: Encounter Books, c. 2016, #1896.
35. Heather Mac Donald, The War on Cops [La guerre contre les policiers], #2144.
36. « Quotables », World Magazine, vol. 35, no 12, 6 juin 2020, 18.
37. Heather Mac Donald, The War on Cops [La guerre contre les policiers], #485.
38. Robin DiAngelo, Critical Racial & Social Justice Education [Éducation critique à la justice raciale et sociale].
39. Cité dans Jason D. Hill, « An Open Letter to Ta-Nahesi Coates » [Lettre ouverte à Ta-Nahesi Coates], Commentary Magazine, octobre 2017. Voir aussi Danusha V. Goska, « A Black Lives Matter Reading List for Rich, White Liberals: Do you dare to expose yourself to another point of view? » [Une liste de lecture de Black Lives Matter pour les riches libéraux blancs : Oserez-vous vous exposer à un autre point de vue?], FrontPage Magazine, 26 juin 2020.
40. Jason D. Hill, « An Open Letter to Ta-Nahesi Coates » [Lettre ouverte à Ta-Nahesi Coates], Commentary Magazine, octobre 2017.
41. Jason D. Hill, « An Open Letter to Ta-Nahesi Coates » [Lettre ouverte à Ta-Nahesi Coates], Commentary Magazine, octobre 2017.
42. Jason D. Hill, « An Open Letter to Ta-Nahesi Coates » [Lettre ouverte à Ta-Nahesi Coates], Commentary Magazine, octobre 2017.
43. Heather Mac Donald, « Are the Police Racist? » [La police est-elle raciste?], vidéo YouTube; Roland G. Fryer, Jr, « An Empirical Analysis of Racial Differences in Police Use of Force » [Une analyse empirique des différences raciales dans l’usage de la force par la police], NBER Working Paper, no 22399 publié en juillet 2016, révisé en janvier 2018; David J. Johnson, Trevor Tress, Nicole Burkel, Carley Taylor, et Joseph Cesario, « Officer Characteristics and Racial Disparities in Fatal Officer-Involved Shootings » [Caractéristiques des officiers et disparités raciales dans les fusillades mortelles impliquant des officiers], Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 6 août 2019; auteur noir John McWhorter « Racist Police Violence Reconsidered » [La violence policière raciste reconsidérée], Quillette, 11 juin 2020.
44. Heather Mac Donald, « The Billions of Dollars That Made Things Worse » [Les milliards de dollars qui ont aggravé les choses], City Journal, automne 1996.
45. Alejandra Molina, « Black Lives Matter is “a spiritual movement,” says co-founder Patrisse Cullors » [Black Lives Matter est « un mouvement spirituel », selon la cofondatrice Patrisse Cullors], Religious News Service, 15 juin 2020. Voir aussi Ifá, Wikipedia.
46. « Seattle City Council pressed to defund police, move 911 response dispatchers out » [Le conseil municipal de Seattle est pressé de désengorger la police et de déplacer les répartiteurs du 911], Seattle Times, 9 juillet 2020.
47. Patrick Worrall, « Do black Americans commit more crime? » [Les Noirs américains commettent-ils plus de crimes?], Channel 4 News, 27 novembre 2014.