Les trésors de tous biens sont en Christ
Les trésors de tous biens sont en Christ
12e jour du 9e mois
Lecture : Colossiens 1.9-23
Or, puisque nous voyons toute la somme et toutes les parties de notre salut être comprises en Jésus-Christ, il nous faut garder d’en transférer ailleurs la moindre portion qu’on saurait dire.
Si nous cherchons le salut, le seul nom de Jésus nous enseigne qu’il est en lui. Si nous désirons les dons du Saint-Esprit, nous les trouverons en son onction. Si nous cherchons force, elle est en sa seigneurie. Si nous désirons la pureté, elle nous est proposée en sa conception. Si nous voulons trouver douceur et bénignité, sa nativité nous la présente par laquelle il a été fait semblable à nous, pour apprendre d’avoir compassion. Si nous demandons rédemption, sa passion nous la donne. En sa condamnation, nous avons son absolution. Si nous désirons que la malédiction nous soit remise, nous obtenons ce bien-là en sa croix. La satisfaction, nous l’avons en son sacrifice, l’expiation, en son sang; notre réconciliation a été faite par sa descente aux enfers. La mortification de notre chair gît en son sépulcre; la nouveauté de vie en sa résurrection en laquelle nous avons aussi l’espérance de l’immortalité. Si nous cherchons l’héritage céleste, il nous est assuré par son ascension. Si nous cherchons aide et confort et abondance de tous biens, nous l’avons en son règne. Si nous désirons attendre le jugement en sûreté, nous avons aussi ce bien en ce qu’il est notre Juge.
En somme, puisque les trésors de tous biens sont en lui, il nous les faut de là puiser pour être rassasiés, et non d’ailleurs. Car ceux qui non contents de lui vacillent çà et là en diverses espérances, même quand ils auraient leur principal égard en lui, ne se tiennent pas à la droite voie, d’autant qu’ils détournent une partie de leurs pensées ailleurs. Au reste, cette défiance ne peut entrer en notre entendement, quand nous avons une fois bien connu ses richesses.
Prière
J’espère en ta parole, je compte, ô mon Sauveur,
Qu’elle éclaire et console mon âme en sa frayeur.
J’attends plus que la garde n’attend l’aube du jour;
Mon cœur vers toi regarde et cherche ton secours.
Qu’Israël sur Dieu fonde en tout temps son appui;
En lui la grâce abonde et jamais ne tarit.
De toutes nos offenses il nous rachètera,
De toutes nos souffrances il nous délivrera.