Matthieu 4 et Jean 4 - Mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu
Matthieu 4 et Jean 4 - Mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu
« L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Matthieu 4.4
« L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4.4). Cette parole de Jésus-Christ vous étonne peut-être. On la cite souvent, mais en la tronquant : L’homme ne vivra pas de pain seulement, et on omet volontairement la deuxième partie qui lui donne tout son sens, car parler de Dieu est politiquement très incorrect en ces temps troublés de fanatisme religieux. Donc tout ce qu’on veut dire, c’est qu’il ne faut pas être matérialiste. On veut exprimer l’idée que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais d’amour et d’eau fraîche, d’art et de culture, de voyages et de cuisine exotiques, que sais-je encore.
Oui, certes, tout cela à sa place dans l’existence, mais ce n’est pas ce qu’a voulu dire Jésus-Christ. Pour trouver le sens ultime de votre existence et trouver la paix intérieure, la nourriture exotique ne suffit pas : il faut vous nourrir d’une nourriture spirituelle qui ne passe pas par votre estomac pour être finalement évacuée dans les toilettes… Cette nourriture-là est éternelle. C’est une Parole de vie qui vous fait découvrir qui vous êtes, ce que vous faites sur terre, le pourquoi de votre existence.
De l’amour et de l’eau fraîche? Certes tout cela est très sain, mais écoutez à nouveau ce que Jésus-Christ lui-même a dit un jour à la femme samaritaine venue puiser de l’eau à un puits où il s’était assis, par une chaleur torride, lui demandant de lui donner un peu d’eau à boire :
« Si tu savais quel don Dieu veut te faire et qui est celui qui te demande à boire, c’est toi qui aurais demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. Mais, Maître, a répondu cette femme, non seulement tu n’as pas de seau, mais le puits est profond! D’où la tires-tu donc, ton eau vive? Tu ne vas pas te prétendre plus grand que notre ancêtre Jacob, auquel nous devons ce puits, et qui a bu lui-même de son eau ainsi que ses enfants et ses troupeaux? — Celui qui boit de cette eau, a alors repris Jésus, aura de nouveau soif. Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle » (Jn 4.10-14).
Quelle promesse! Mais qui donc a le pouvoir de faire et de tenir une telle promesse? Seul Dieu a ce pouvoir, et celui qui, il y a deux mille ans, s’adressait à la femme samaritaine venue puiser de l’eau au puits de son ancêtre, lui signifiait qu’il disposait de ce pouvoir divin. Aussi fragile et humain qu’il ait pu apparaître à cette femme ce jour-là, lui demandant même de l’eau à boire après une longue marche sous un soleil brûlant, il l’assurait avec une certitude totale qu’il avait ce pouvoir. Ce même Jésus-Christ, qui vit éternellement parce qu’il est véritablement Dieu, vous assure qu’il peut aujourd’hui vous accorder gratuitement cette eau vive.