Foi en la révélation
Foi en la révélation
15e jour du 8e mois
Lecture : Hébreux 4.3-7
Or, je devais croire pour guérir, pour que les yeux de mon esprit, enfin purifiés, pussent s’arrêter en quelque sorte sur votre vérité éternelle et indéfectible. Mais trop souvent, celui qui a passé par le mauvais médecin n’ose plus se fier même au bon. Ainsi mon âme malade, que la foi seule pouvait guérir, de peur d’être trompée par la foi, refusait sa guérison. Elle résistait à ce remède, la foi, préparé par vos mains, et que vous prodiguez aux maladies, dans l’univers entier, avec une souveraine efficacité.
Et votre main très douce et très miséricordieuse, Seigneur, maniant et façonnant mon cœur peu à peu, je remarquais quelle infinité de choses je croyais sans les voir, sans en avoir été le témoin, tant d’événements dans l’histoire des peuples, tant de faits relatifs à tels lieux, telles villes, que je n’avais jamais vus, tout ce que j’accordais de créance à des amis, à des médecins, à mille autres, faute de quoi l’on ne pourrait absolument rien faire en cette vie. Une foi inébranlable ne m’assurait-elle pas des auteurs de ma naissance? Or que pouvais-je en savoir si je ne croyais ce que j’en entendais dire?
Vous m’avez ainsi persuadé que sont répréhensibles non pas ceux qui ajoutent foi à vos Écritures, dont vous avez si puissamment établi l’autorité chez presque tous les peuples, mais seulement les incrédules, et qu’il fallait me garder d’écouter ceux qui me diraient : « Comment sais-tu si ces livres ont été communiqués au genre humain par l’Esprit du vrai Dieu, qui est la vérité, la véracité même? » Et c’est précisément là ce qu’il me fallait croire, puisque, dans ces luttes sophistiques d’objections calomniatrices, dans ces conflits de philosophes dont j’avais lu tant de livres, rien n’avait pu déraciner en moi, fut-ce un jour, la croyance que vous êtes, encore que j’ignorasse ce que vous êtes, ni me faire douter que la conduite des choses humaines relevât de votre providence.
Prière
Notre Père…