10^e jour du 2^e mois

« C’est aussi pour eux qu’Hénoc, le septième patriarche depuis Adam, a prophétisé en ces termes : Voici que le Seigneur est venu avec ses saintes myriades. »

Jude 1.14
Lecture : Jude 1.14-15

Plus nous vivons près de Dieu et plus nous devenons sensibles au mal qui ravage notre monde. C’est pourquoi nous aspirons ardemment à la justice divine et nous demandons à Dieu de l’établir sur la terre des hommes. Nous nous rendons compte, et nous ne nous trompons pas à cet égard, que nous nous acheminons vers le grand jour du jugement.

Avec Dieu comme compagnon de chaque jour, nous marchons à travers le monde présent, monde du mal, du péché et de la mort inéluctable sachant que ceux qui refusent de marcher avec lui seront un jour châtiés. Dieu ne permet pas que le mal — ce mal que nous avons tous en horreur — reste impuni, surtout depuis qu’il l’a jugé en la personne de Jésus-Christ son Fils unique, celui que les chrétiens confessent comme leur Sauveur et leur Seigneur. Dieu est certes miséricordieux, mais sa miséricorde s’exerce toujours en vue du triomphe ultime de sa justice. Malheur à celui qui s’imagine que « Dieu pardonnera, c’est son métier », car non seulement il blasphème, mais il encourt aussi un double jugement. Celui qui refuse d’accepter le sacrifice consenti par Dieu sur le mont Calvaire — je veux dire la mort du Christ, victime pour nos péchés — sera jugé. Il est impensable qu’un refus aussi monstrueux puisse rester impuni. L’inéluctabilité du jugement apparaît toujours plus clairement à celui qui marche avec Dieu, parce qu’il connaît la miséricorde divine, mais aussi sa justice parfaite. Les deux sont indissolublement liées et personne n’est autorisé à les dissocier.

Ce qui explique pourquoi un homme comme Hénoc, vivant au commencement de l’histoire humaine, fut aussi un prophète du jugement dernier. Il put voir aussi clairement ce que serait la fin de l’humanité parce qu’il partageait les pensées de Dieu. Il n’est donc pas étonnant que le Nouveau Testament rapporte ce qu’il dit au sujet de la fin des temps. On peut prendre au sérieux ses paroles parce qu’Hénoc fut un homme qui vécut tout près de Dieu. D’ailleurs, toute personne se tenant dans l’intimité de Dieu en saisit la réalité, mais ceux qui se détournent de lui pour suivre leurs propres voies ne s’en rendent pas du tout compte. Pourtant, au jour du jugement ils seront sans excuse parce que le monde a toujours eu des prophètes qui ont marché avec Dieu et qui ont annoncé aux hommes le jugement imminent.

Prière

C’est toi seul, ô mon Dieu! Qui peux, dans ta sagesse,
M’apprendre à te servir et régner sur mon cœur;
Sans toi, je ne suis rien, accomplis ta promesse.
Fais de moi ton enfant, de moi, pauvre pécheur. Amen.