Psaume 147 - Le grand Restaurateur
Psaume 147 - Le grand Restaurateur
« Louez l’Éternel! Car il est bon de psalmodier en l’honneur de notre Dieu, car il est agréable et beau de le louer. L’Éternel rebâtit Jérusalem, il rassemble les exilés d’Israël; il guérit ceux qui ont le cœur brisé et panse leurs blessures. Il compte le nombre des étoiles, il leur donne à toutes des noms. Notre Seigneur est grand, d’une force immense, son intelligence n’a point de limite. L’Éternel soutient les humbles, il abaisse les méchants jusqu’à terre. Entonnez un hymne à l’Éternel avec reconnaissance, psalmodiez en l’honneur de notre Dieu avec la harpe! Il couvre les cieux de nuages, il prépare la pluie pour la terre; il fait germer l’herbe sur les montagnes. Il donne sa nourriture au bétail, aux petits du corbeau quand ils crient. Ce n’est pas dans la vigueur du cheval qu’il se complaît, ce n’est pas la robustesse de l’homme qu’il agrée; l’Éternel agrée ceux qui le craignent, ceux qui s’attendent à sa bienveillance. »
Psaume 147.1-11
Avez-vous déjà restauré quelque chose? Une vieille voiture? Un meuble ancien? La restauration est souvent un travail laborieux, mais il n’y a rien de tel.
Dans l’Ancien Testament, il y avait un projet de restauration très particulier. Savez-vous lequel?
C’était la ville de Jérusalem, après l’exil. À un moment donné, à cause des ennemis, les bâtisseurs tenaient leur truelle dans une main et leur épée dans l’autre (Né 4.18). Mais petit à petit, la ville fut reconstruite. Les murs s’élevèrent à nouveau. Même le temple fut restauré.
Dans Néhémie 12.43, on peut lire ce qui s’est passé à la fin des travaux :
« Les gens offrirent ce jour-là de nombreux sacrifices et se livrèrent aux réjouissances, car Dieu leur avait donné un grand sujet de joie. Les femmes et les enfants se réjouirent aussi, et l’on entendait de loin la joie de Jérusalem. »
Cette joie est célébrée dans notre psaume. Bien qu’étant plongé dans le travail, le peuple de Dieu reconnaissait et se réjouissait de savoir que c’était d’Éternel qui bâtissait (ou rebâtissait) Jérusalem.
À la fin du psautier, nous avons cinq grands alléluias. C’est l’aboutissement de notre voyage à travers les psaumes et à travers la vie. Le Psaume 147 nous donne une pièce majeure de ce grand panorama de louange : la restauration par l’Éternel de Jérusalem et de tout ce qu’elle représente.
Par Jésus-Christ, Dieu accomplit sa plus grande œuvre de restauration. En lui, c’est ni plus ni moins une nouvelle Jérusalem qui est construite et qui sera remplie de la présence et de la louange du Seigneur (Ap 21). Les rejetés, destinés à l’enfer, sont rassemblés et transformés en pierres vivantes, bâties sur la fondation de Jésus-Christ et de ses apôtres (Ép 2.20-22; 1 Pi 2.4-5). Celui qui connaît les étoiles par leur nom (v. 4) est venu en Jésus-Christ, celui qui connaît les brebis par leur nom et les appelle toutes à lui pour les restaurer (Lc 15.4; Jn 10.3).
Et comme notre psaume le reconnaît, on voit clairement par Jésus-Christ que cette œuvre est entièrement celle de l’Éternel. Nous n’avons rien, nous sommes morts en nous-mêmes. Dieu seul fut à l’œuvre par la naissance, la mort, la résurrection et l’ascension de notre Sauveur.
Qu’à jamais la joie et la louange lui soient donc rendues, à lui, le grand Restaurateur!