La souffrance - Épreuve de la foi
La souffrance - Épreuve de la foi
22e jour du 9e mois
Lecture : 1 Pierre 4.1-6
Si Dieu, en ce qu’il nous envoie, se conformait à notre volonté, on ne pourrait pas bien discerner ce que serait notre obéissance; mais quand iI nous traite tout à rebours de nos désirs et que nous lui restons soumis, que nous tenons en bride tous nos élans de nous ranger à sa volonté, et lui réponds à l’honneur d’être notre chef quand et comment il l’entend, en cela nous montrons que nous sommes ses serviteurs.
Puisque notre foi est plus précieuse que l’or et l’argent, il est bien normal qu’elle soit mise à l’épreuve.
L’Écriture nous montre que Dieu éprouve les siens, et les examine par les afflictions; il les met comme l’or dans la fournaise, non seulement pour les épurer, mais aussi pour les révéler; car les afflictions servent à deux usages : Dieu, par elles, mortifie les vices qui sont en nous, nous dompte et nous retire du monde, de ses voluptés et délices charnels. Mais, de plus, tout ainsi qu’en la fournaise l’or est éprouvé… tout ainsi Dieu montre qui nous sommes, quand il nous afflige. Car les hommes eux-mêmes ne se connaissent pas avant d’avoir été ainsi éprouvés; avant d’avoir passé par l’étamine, il nous semblera bien que nous craignons Dieu, qu’il n’y a rien à redire à ce que nous sommes… et cependant tous les vices qui sont en nous, nous les ignorons. Dieu nous les montre; il nous les fait sentir quand il nous envoie quelque trouble, quelque contrariété, et alors nous sentons notre infirmité. Or, si Dieu use les afflictions des fidèles comme un miroir dans lequel ils se contemplent dans leur réalité, à plus forte raison les révélera-t-il aux autres hommes, comme ses enfants par la foi et l’obéissance, et saura-t-on s’ils sont des hypocrites ou s’ils servent Dieu en pleine vérité.
Aussi, dans la mesure même où Dieu nous aime, il se hâte de nous visiter, et quand il voit que nous nous laissons aller et que nous nous écartons du chemin du salut, il veille afin de nous ramener à lui le plus vite possible.
Prière
Au plus fort de l’orage, tu te tiens près de moi,
Ranimant mon courage, et soutenant ma foi.
C’est dans ton cœur qui m’aime que tu sais me cacher;
En vain Satan lui-même voudrait m’en arracher.