2 Samuel 7 - L'alliance davidique
2 Samuel 7 - L'alliance davidique
« Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés devant toi, ton trône pour toujours affermi. »
2 Samuel 7.16
1. C’est l’Éternel qui bâtit la maison
2 Samuel 7.1-11
Certains chapitres de la Bible sont plus importants que d’autres, car certains textes bibliques sont plus fondamentaux. C’est le cas du chapitre 7 de 2 Samuel. Ce chapitre présente l’établissement de l’alliance davidique. Considérant l’importance de David, de son royaume et de sa dynastie dans l’histoire de la rédemption, la mise en place de l’alliance le concernant est fondamentale. Dans cette méditation, nous examinerons les versets 1 à 11 que je vous invite à lire avant d’aller plus loin.
Lorsque le roi habita dans sa maison, et que l’Éternel lui eut donné du repos en le délivrant de tous ses ennemis qui l’entouraient, il dit au prophète Nathan : Vois donc! c’est moi qui habite dans la maison de cèdre, alors que l’arche de Dieu habite sous la toile de tente. Nathan répondit au roi : Va, fais tout ce que tu as dans le cœur, car l’Éternel est avec toi. Or, cette nuit-là, la parole de l’Éternel fut adressée à Nathan en ces mots : Va dire à mon serviteur David : Ainsi parle l’Éternel : Est-ce toi qui me bâtiras une maison pour que j’y habite? Car je n’ai pas habité dans une maison depuis le jour où j’ai fait monter les Israélites hors d’Égypte jusqu’à aujourd’hui, mais je me suis déplacé sous une tente et dans un tabernacle. Partout où je me suis déplacé avec tous les Israélites, ai-je dit un mot à quelqu’une des tribus d’Israël à qui j’avais ordonné de faire paître mon peuple d’Israël, ai-je dit : Pourquoi ne me bâtissez-vous pas une maison de cèdre? Maintenant, tu parleras ainsi à mon serviteur David : Ainsi parle l’Éternel des armées : C’est moi qui t’ai pris au pâturage, derrière le troupeau, pour que tu sois le conducteur de mon peuple d’Israël. J’ai été avec toi partout où tu es allé, j’ai retranché tous tes ennemis devant toi et j’ai rendu ton nom grand comme le nom des grands qui sont sur la terre; j’ai attribué une place à mon peuple d’Israël, et je l’ai planté pour qu’il y demeure et ne soit plus agité, pour que les hommes injustes ne recommencent plus à l’humilier comme autrefois, et comme à l’époque où j’avais établi des juges sur mon peuple d’Israël. Je t’ai accordé du repos en te délivrant de tous tes ennemis. L’Éternel t’annonce qu’il te fera une Maison » (2 S 7.1-11).
Sans la lumière du Nouveau Testament, l’alliance davidique n’aurait pas beaucoup de valeur pour nous. Elle serait réduite à l’histoire d’un roi et de ses descendants ayant régné il y a fort longtemps. L’eschatologie biblique nous permet toutefois de comprendre que la portée et la gloire de l’alliance davidique se sont prolongées bien au-delà du règne de David. Le Nouveau Testament s’ouvre en rappelant cette alliance qui trouvera son accomplissement dans le Roi attendu : « Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham » (Mt 1.1).
1. L’intention de David⤒🔗
David constate avec gratitude tout le bien que l’Éternel lui a accordé : « Lorsque le roi habita dans sa maison et que l’Éternel lui eut donné du repos, après l’avoir délivré de tous les ennemis qui l’entouraient… » (2 S 7.1) David vient de recevoir la royauté, l’arche de l’alliance vient d’entrer à Jérusalem, le roi est confortablement installé dans sa maison et son royaume est en paix.
Plein de reconnaissance, David veut bâtir une maison à l’Éternel : un temple. Il en ressent d’autant plus le besoin qu’il se sent indigne des bénédictions qu’il a reçues. Son désir de faire quelque chose pour la gloire de son Dieu est poussé à l’extrême en comparant son palais somptueux à l’humble tente où habite l’arche de l’Éternel (2 S 7.2). L’intention paraît si louable et si noble que le prophète Nathan l’encourage aussitôt à réaliser ce projet (2 S 7.3).
2. La réponse de l’Éternel←⤒🔗
Au verset 5, l’Éternel désapprouve ce projet de construction : ce n’est pas à David de construire une maison pour le nom de l’Éternel. Le Seigneur donne ensuite quelques raisons pour son refus. Ce n’est pas Israël qui est allé vers l’Éternel et qui a décidé de lui bâtir un tabernacle. C’est l’Éternel qui a souverainement délivré Israël et qui a déterminé quelle serait sa demeure (2 S 7.6-7). Ce n’est pas David qui est allé vers l’Éternel et qui lui a rendu service en servant sa cause. C’est l’Éternel qui a appelé David alors qu’il n’était qu’un berger et qui a fait de lui le roi de son peuple et lui a donné tout son succès (2 S 7.8-9). Ce n’est pas Israël qui a bâti quoi que ce soit pour l’Éternel, mais c’est le Seigneur qui a bâti une maison pour son peuple et l’a établi (2 S 7.10). De même, ce ne sera pas David qui bâtira une maison à l’Éternel, mais « l’Éternel t’annonce qu’il te créera une maison » (2 S 7.11). L’homme ne peut bâtir de maison pour Dieu, c’est Dieu qui bâtit une demeure pour l’homme!
Dans cette maison, l’Écriture entend plus qu’un simple édifice. Il est question de l’édification de la demeure de Dieu parmi les hommes. Il est question de la réalisation de son plan de salut. Cette maison, ce plan, passera par la maisonnée de David et l’Éternel en sera le seul architecte comme il l’est depuis le commencement.
L’alliance davidique marque un progrès significatif dans l’histoire de la rédemption. Elle rétrécit l’entonnoir de la postérité promise d’Abraham à David et recentre sur cette lignée l’histoire du salut. Cette alliance nous permet de comprendre la portée des prophéties concernant Juda et sa primauté vis-à-vis de ses frères, même de ses aînés (Gn 49.8-12). C’est l’alliance davidique qui donne à cette tribu la gloire promise. De plus, l’alliance davidique ajoute aux offices prophétique (Dt 18.15) et sacerdotal (Hé 5.4-5) du Messie à venir la gloire du troisième office : il sera Roi.
Ce n’est pas à l’homme de bâtir cette maison; c’est l’Éternel qui le fera. Dieu n’a pas besoin de nous et nous avons besoin de lui. « Le salut des justes vient de l’Éternel » (Ps 37.39). Dans les versets qui suivent, l’Éternel annonce à David comment il lui bâtira une maison : par son Fils.
2 Samuel 7.12-17
Nous avons vu que David voulait bâtir une maison pour son Dieu. L’Éternel refusa en déclarant sa souveraineté et en affirmant que ce n’est pas l’homme qui peut bâtir une maison pour Dieu, mais que c’est Dieu qui en bâtit une pour l’homme. Le passage qui présente l’alliance davidique se poursuit aux versets 12 à 17 en ajoutant des précisions quant à la réalisation de la promesse davidique. Dans ces versets, nous voyons un double accomplissement de cette promesse : l’accomplissement typologique et l’accomplissement eschatologique.
Quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, je maintiendrai ta descendance après toi, celui qui sera sorti de tes entrailles, et j’affermirai son règne. Ce sera lui qui bâtira une Maison à mon nom, et j’affermirai pour toujours son trône royal. Moi-même je serai pour lui un père, et lui, il sera pour moi un fils. S’il commet des fautes, je le corrigerai avec le bâton des hommes et avec les coups des humains; mais ma bienveillance ne se retirera pas de lui, comme je l’ai retirée de Saül, que j’ai écarté devant toi. Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés devant toi, ton trône pour toujours affermi. Nathan parla à David conformément à toutes ces paroles et à toute cette vision » (2 S 7.12-17).
1. L’accomplissement typologique←⤒🔗
Un premier accomplissement prend place avec la lignée de David en son fils Salomon. Celui-ci est effectivement le fils de David qui bâtira la maison de l’Éternel à Jérusalem : le Temple. Cependant, Salomon lui-même comprend la portée limitée de cet accomplissement lorsqu’il déclare : « Mais quoi! Dieu habiterait-il véritablement sur la terre? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir : combien moins cette maison que je t’ai bâtie! » (1 R 8.27).
L’accomplissement typologique de la promesse ne s’arrête pas à Salomon. Souvenons-nous de la promesse faite à David : « Et l’Éternel t’annonce qu’il te créera une maison. » Dans cette alliance, il y a la promesse que la lignée royale de David sera inconditionnellement préservée. Même si les fils de David désobéissent et que l’Éternel les châtie, sa faveur ne se retirera point de sa maison comme ce fut le cas pour Saül. Dieu préservera la lignée davidique afin d’amener la postérité qui doit être élevée. Notez le singulier, comme avec la postérité d’Abraham (voir Ga 3.16). En cette postérité se trouve l’accomplissement eschatologique et complet de l’alliance davidique.
2. L’accomplissement eschatologique←⤒🔗
Je crois que David comprenait qu’il fallait attendre plus que Salomon (Mt 12.42). En écrivant à propos de son Fils promis, il dit : « Parole de l’Éternel à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied » (Ps 110.1). Le Psaume 110 est le texte de l’Ancien Testament le plus utilisé par le Nouveau Testament. Jésus utilise ce passage pour questionner les docteurs de la loi en leur demandant comment il se fait que David appelle son Fils « Seigneur » (Mt 22.43-45). David comprenait que la promesse dépassait Salomon qu’il n’appelait pas « Seigneur ». Jésus est le Fils de David qui bâtit la maison.
D’une part, Christ lui-même est la maison de l’Éternel (Jn 2.19-21), le tabernacle de Dieu parmi les hommes (Jn 1.14), l’Emmanuel (És 7.14), Dieu fait homme (Ph 2.6-8). Ce n’est donc pas l’homme qui bâtit une maison pour Dieu, c’est Dieu qui vient vivre parmi les hommes. En même temps, l’Éternel dit à David que son Fils bâtirait une maison pour Dieu. Jésus n’a-t-il pas dit « Je bâtirai mon Église »? Cette Église n’est-elle pas la maison de Dieu (1 Tm 3.15; Hé 3.6; 1 Co 3.16)?
La maison de Dieu est aussi notre maison. En bâtissant la maison de Dieu, le Fils bâtit aussi une maison pour David tel que promis (voir 2 S 7.13). Nous voyons alors la grandeur de la Parole annoncée à David : l’Éternel bâtira une maison à David. Christ a bâti cette maison; Christ est l’Éternel. L’Éternel sera un Père pour le Fils de David et il sera pour lui un Fils; Christ est le Fils de Dieu. Le Fils promis à David dans ce texte est à la fois Fils de l’homme, Fils de Dieu et le Seigneur Dieu lui-même.
Terminons par la salutation de l’apôtre de Paul dans l’épître aux Romains où tous ces titres sont englobés en la personne de Jésus :
« Paul, serviteur de Jésus-Christ, […] pour l’Évangile de Dieu […] et qui concerne son Fils, né de la postérité de David, selon la chair, et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts, Jésus-Christ notre Seigneur » (Rm 1.1-4).
2 Samuel 7.18-29
Dans la première section, nous avons dit que c’est l’Éternel qui bâtit la maison. Dans la deuxième, nous avons dit que c’est le Fils qui bâtira la maison. Dans cette dernière section (2 S 7.18-29), nous retrouvons la réponse de David aux promesses de Dieu. Nous verrons comment nous-mêmes sommes concernés par ces promesses et comment nous devons y répondre.
Alors le roi David alla se présenter devant l’Éternel et dit : Qui suis-je, Seigneur Éternel, et qu’est-ce que ma maison, pour que tu m’aies fait parvenir jusqu’ici? C’est encore peu de chose à tes yeux, Seigneur Éternel; tu parles aussi de la maison de ton serviteur pour des temps lointains. Est-ce là la voie d’un être humain, Seigneur Éternel? Que pourrait te dire de plus David? Tu connais ton serviteur, toi, Seigneur Éternel! À cause de ta parole et selon ton cœur, tu as fait toutes ces grandes choses pour les faire connaître à ton serviteur. Que tu es donc grand, Éternel Dieu! Car nul n’est semblable à toi, et il n’y a point de Dieu en dehors de toi, d’après tout ce que nous avons entendu de nos oreilles. Y a-t-il une seule nation sur terre qui soit comme ton peuple d’Israël et que les dieux soient allés libérer pour en faire leur peuple et pour lui donner un nom? Tu as fait pour lui de grandes choses, des choses redoutables en faveur de ton pays, en présence de ton peuple que tu as libéré de l’Égypte, de ses nations et de ses dieux, pour qu’il t’appartienne. Tu as affermi ton peuple d’Israël afin qu’il soit ton peuple pour toujours; et toi, Éternel, tu es devenu son Dieu. Maintenant, Éternel Dieu, fais subsister pour toujours la parole que tu as prononcée sur ton serviteur et sur sa maison, et agis selon ta parole. Que ton nom soit grand pour toujours et que l’on dise : L’Éternel des armées est le Dieu d’Israël! Que la maison de ton serviteur David soit affermie devant toi! Car toi-même, Éternel des armées, Dieu d’Israël, tu as fait une révélation à ton serviteur en disant : Je te bâtirai une maison! C’est pourquoi ton serviteur a trouvé le courage de t’adresser cette prière. Maintenant, Seigneur Éternel, c’est toi qui es Dieu, tes paroles sont vérité, et tu as annoncé ce bienfait à ton serviteur. Veuille maintenant bénir la maison de ton serviteur, afin qu’elle subsiste pour toujours devant toi! Car c’est toi, Seigneur Éternel, qui as parlé, et par ta bénédiction la maison de ton serviteur sera bénie éternellement » (2 S 7.18-29).
Dieu sera-t-il en mesure d’accomplir ce qu’il a annoncé à David? N’importe quel étudiant de la Bible répondrait oui sans même réfléchir à la question. Qu’est-ce que Dieu a promis? David, dans sa prière, rappelle la portée éternelle de la promesse divine concernant sa maison :
« Maintenant, Éternel Dieu, fais subsister jusque dans l’éternité la parole que tu as prononcée sur ton serviteur et sur sa maison, et agis selon ta parole » (2 S 7.25).
« Maintenant, Seigneur Éternel, tu es Dieu et tes paroles sont vérité, et tu as annoncé cette grâce à ton serviteur. Veuille donc bénir la maison de ton serviteur, afin qu’elle subsiste à toujours devant toi! Car c’est toi, Seigneur Éternel, qui as parlé et, par ta bénédiction, la maison de ton serviteur sera bénie éternellement » (2 S 7.28-29).
Cette promesse a suscité une attente parmi le peuple qui fut souvent ébranlée. Selon les promesses faites à David, il était impossible que la lignée de David perde la royauté puisque David devait toujours avoir un successeur sur son trône. Il était impossible que la maison bâtie par son Fils puisse disparaître puisque l’Éternel y aurait toujours les yeux. Le peuple de David ne pouvait pas non plus périr aux mains de ses ennemis puisque Dieu devait conserver son royaume. Pourtant, la royauté échappa à la maison de David, le Temple fut détruit et le peuple déporté.
L’invasion des Babyloniens fut certainement l’une des plus dures épreuves de la foi pour le peuple de Dieu. Comment ses promesses ont-elles pu échouer? L’Éternel était-il assez puissant? L’Éternel était-il vrai et fidèle? L’Éternel existe-t-il vraiment? Heureusement pour nous qui vivons dans les derniers jours, nous avons une perspective complète sur l’histoire de la rédemption et nous comprenons ceci : « Car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu » (2 Co 1.20). Le trône de David est affermi pour toujours et rien ne prévaudra contre la maison de Dieu, car elle est bâtie par le Fils.
1. Ses promesses sont accomplies pour nous en Jésus-Christ←⤒🔗
Parfois, dans nos milieux, nous avons tendance à spiritualiser les promesses de Dieu et à les ramener à nous-mêmes et à notre expérience quotidienne avec Dieu. Ce n’est pas premièrement dans nos vies que les promesses de Dieu sont accomplies, mais en Christ dans l’Évangile. Loin de moi l’idée d’affirmer que nous ne sommes pas concernés par les promesses de Dieu, au contraire. Cependant, ce n’est pas dans notre marche quotidienne avec Dieu, dans nos expériences spirituelles, dans les choses que nous ressentons, ni même dans la providence de Dieu pour nos vies et nos circonstances que nous connaissons l’amour de Dieu et que nous vivons ses promesses.
C’est premièrement dans l’histoire de l’Évangile que nous devons voir et situer notre histoire avec Dieu. Comment Dieu nous prouve-t-il son amour? Est-ce dans nos pensées ou notre âme ou notre vie en général? C’est premièrement et fondamentalement dans l’Évangile que Dieu prouve son amour envers nous et que toutes ses promesses sont accomplies pour nous. « Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Rm 5.8). Notez le présent du verbe « prouver » dans ce verset : il n’a pas seulement prouvé son amour pour nous dans l’Évangile, il continue de le faire! Les promesses de Dieu envers nous sont continuellement « Oui et Amen! » en Jésus-Christ et ce, peu importe ce que nous ressentons et ce que nous vivons.
2. Reconnaissance et adoration←⤒🔗
Lorsque David reçut les promesses de Dieu, sa réponse fut la reconnaissance, la gratitude pour de si glorieuses bénédictions qu’il ne méritait pas. Sa prière est également pleine d’adoration et de louanges pour l’Éternel. À combien plus forte raison nous qui, non seulement, avons hérité des promesses, mais encore de leur accomplissement, devons-nous répondre avec reconnaissance et adoration. L’Évangile conduit tous ceux qui l’ont reçu à adorer Dieu!
« Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera sur la maison de Jacob éternellement et son règne n’aura point de fin » (Lc 1.32-33).
Quel effet ces paroles ont-elles sur nous? Portent-elles la raison de notre plus grand bonheur? Produisent-elles dans notre cœur un désir d’adorer Dieu et une reconnaissance éternelle?
C’est à cause de cet Évangile que les apôtres commandent aux chrétiens d’être toujours joyeux et d’être sans cesse reconnaissants (1 Th 5.16; Col 3.15). Nous devons apprendre à ne plus jamais voir nos vies détachées de l’Évangile de Christ, postérité de David.