25^e jour du 2^e mois

« Les fils de Noé qui sortirent de l’arche étaient Sem, Cham et Japhet. […] Les trois fils de Noé repeuplèrent la terre. »

Genèse 9.18-19
Lecture : Genèse 9.1-7

Lorsque vous jetez aujourd’hui un regard sur la race humaine avec tous ses vices et ses violences, ses tensions et ses bouleversements, sa cupidité et sa dureté de cœur, vous avez du mal à comprendre que tous ces gens-là soient les descendants d’un homme qui marcha si fidèlement avec Dieu. C’est pourtant ce que nous dit la Bible. Nous sommes tous des descendants de Noé, mais nous avons parcouru un long chemin depuis ce temps-là, un très long chemin de descente spirituelle depuis que cet homme juste vécut sur terre. Il n’y a pas beaucoup de gens, à notre époque, qui soient en relation intime avec Dieu. Proportionnellement, le nombre de compagnons de route de Dieu est très, très réduit. Et pourtant, nous avons toute la lumière du Nouveau Testament et l’histoire de l’Église chrétienne. Nous sommes donc en mesure de connaître Dieu davantage et mieux que Noé, et nous pourrions vivre plus près de lui et dans une intimité plus intense que le patriarche de la Genèse.

L’hypothèse que la race humaine se trouve dans un processus d’évolution ascendante à travers les générations, à travers « des millions et des millions d’années », trouve encore crédit auprès de beaucoup de nos contemporains. Il y a un certain élément de vérité dans cette hypothèse, car nous avons accompli des progrès dans beaucoup de domaines. Mais, dans le domaine spirituel, et même simplement moral, quels progrès avons-nous accomplis? Marchons-nous plus près de Dieu ou, au contraire, nous en éloignons-nous toujours davantage?

L’humanité n’a pas vraiment tiré les conséquences de l’histoire du déluge. Il y a même beaucoup de gens qui n’en croient pas un mot. Ils en font un sujet de plaisanterie et s’amusent en chantant sur ce thème des refrains moqueurs. Les hommes du temps de Noé refusaient de croire que le déluge allait fondre sur eux. Ceux de notre époque refusent de croire qu’il a eu lieu. Ils se servent non pas uniquement d’arguments dits scientifiques, mais également d’arguments religieux pour le nier. Ils débitent de pieux radotages prétendant qu’un Dieu vraiment bon n’aurait jamais fait une chose aussi terrible. Cela est une preuve qu’ils connaissent vraiment peu de choses sur Dieu et que, s’ils persévèrent sur cette voie, ils ne pourront jamais marcher avec lui.

Prière

Bon Sauveur, Berger fidèle, conduis-nous par ton amour.
C’est ta voix qui nous appelle, nous te suivrons sans détour.
Béni sois-tu, tendre Maître; Jésus, nous sommes à toi;
À toi seul nous voulons être; béni sois-tu, notre Roi. Amen.