20^e jour du 11^e mois

« Israël, attends-toi à l’Éternel! Car la bienveillance est auprès de l’Éternel, et la libération abonde auprès de lui. »

Psaume 130.7
Lecture : Psaume 130

Patience et espérance ne sont pas des vertus à la mode. Tout le monde cherche la satisfaction immédiate, la réponse instantanée. Notre génération est celle de « l’ici et maintenant ». Elle est composée de gens impatients. Ce qui explique aussi que personne n’a l’air content.

Mais on ne veut pas attendre Dieu. À la suite du psalmiste, l’homme moderne a fait l’expérience des profondeurs de l’existence humaine, il est descendu dans des gouffres obscurs. Il sait ce que c’est que d’être pris dans une trappe sans pouvoir s’en échapper. Mais sait-il que sa chute et sa misère sont dues à sa faute? Contrairement au psalmiste, il incrimine Dieu.

Nous cherchons tous des excuses pour la situation dans laquelle nous nous sommes empêtrés. Nous incriminons toujours ce qui est extérieur à nous-mêmes comme étant la cause qui nous empêche de nous rendre compte du sens de la vie : l’ennemi, la maladie, la « mauvaise chance ».

C’est « quelque chose » ou quelqu’un qui se trouve toujours en dehors de nous. Pour le psalmiste, les facteurs extérieurs ne détruisent pas sa vie et n’en obscurcissent pas le sens. À ses yeux, la vie possède un sens, quelles que soient les circonstances extérieures, même les plus adverses. Dieu est présent, et cela lui suffit.

Seul le péché nous empêche de nous rendre compte de sa présence. Cherchons en nous-mêmes les causes du mal et implorons la grâce qui accorde le pardon. Désirons Dieu en chaque circonstance et attendons-nous à lui. Alors, nous veillerons comme le veilleur qui attend l’aurore.

Prière

Seigneur, nous savons que hors de toi la vie est une amertume. Puissions-nous contempler ta face et nous attendre à ta grâce. Accorde-nous le pardon et enseigne-nous la patience. Celle qui endure à cause de l’espérance qui est en Christ. Amen.