Psaume 133 - Comme la rosée de l’Hermon
Psaume 133 - Comme la rosée de l’Hermon
« Cantique des montées. De David. Voici qu’il est bon, qu’il est agréable pour des frères d’habiter unis ensemble! C’est comme l’huile la meilleure qui, répandue sur la tête, descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, qui descend sur le bord de ses vêtements. C’est comme la rosée de l’Hermon, qui descend sur les montagnes de Sion; car c’est là que l’Éternel donne la bénédiction, la vie, pour l’éternité. »
Psaume 133
« Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit : Comment toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une Samaritaine? — Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. — Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire! c’est toi qui lui aurais demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.
Seigneur, lui dit-elle, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; d’où aurais-tu donc cette eau vive? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif et que je ne vienne plus puiser ici. »
Jean 4.7-15
Le Psaume 133 utilise une deuxième image, « la rosée de l’Hermon », pour illustrer le bonheur des frères qui demeurent ensemble. L’Hermon était une montagne située à environ 150 kilomètres au nord de Jérusalem, qui culminait à une hauteur de près de 3000 mètres. Son sommet enneigé permettait de refroidir considérablement l’air de la nuit dans la partie basse de la montagne, de sorte à produire une rosée abondante par la condensation de l’humidité de cet air.
Par contre, les montagnes bien moins élevées qui entouraient Jérusalem subissaient des périodes de sécheresse. À l’approche de la saison sèche, les cultures avaient habituellement besoin d’humidité supplémentaire pour finir leur croissance. Année après année, le Seigneur dans sa providence faisait descendre l’air humide de la montagne de l’Hermon pour que cette rosée abondante retombe sur les montagnes assoiffées de Jérusalem. Cette rosée rafraîchissante apportait réellement la vie.
C’est à cela, selon David, que ressemble l’unité des frères qui demeurent ensemble. Alors que les tensions et les divisions dessèchent les relations et même les foyers, la fraternité d’une véritable unité apporte une vie abondante.
La femme que Jésus rencontra au puits de Sychar, qui partageait pourtant la vie de son sixième mari, traversait une période de sécheresse dans sa vie et aspirait à trouver une eau vive. Jésus lui expliqua qu’il était lui-même une eau pleine de vie, capable de lui donner la vie éternelle. Cette eau vive était plus abondante et bien plus bénéfique que l’abondante rosée de l’Hermon, et Jésus pouvait ainsi donner une vie plus riche. La femme n’avait connu qu’une vie brisée dans ses différents mariages, mais la vie plus riche que Jésus donne implique une communion parmi les saints dans laquelle les frères et sœurs s’unissent et se serrent les coudes. L’Esprit du Christ travaille parmi son peuple pour s’aider les uns les autres à prospérer et à porter de bons fruits au service de Dieu.
Dieu appelle l’Église à être cette bénédiction. Regrettablement, dans cette vie brisée, les membres de l’Église ne s’encouragent pas toujours les uns les autres par une entraide fervente. C’est pourquoi beaucoup de gens sont déçus par l’Église. Pourtant, dans l’Église, ceux qui étanchent leur soif en Jésus-Christ, la source intarissable d’eau vive, connaissent les riches bénédictions des frères qui demeurent dans l’unité, à savoir la vie!
Lorsque le Christ reviendra, toute sensation de sécheresse disparaîtra lorsque le Seigneur donnera par son Esprit l’eau spirituelle dont son peuple a besoin pour prospérer éternellement. C’est la promesse du Seigneur : personne n’aura plus jamais soif. En attendant, l’appel est lancé : « Que celui qui a soif, vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie gratuitement! » (Ap 22.17). Étanchons notre soif et profitons de l’unité merveilleuse que notre Seigneur nous donne!