Jean 14 - Le ciel est descendu sur la terre jusque dans nos coeurs Célébrons Noël grâce à la Pentecôte
Jean 14 - Le ciel est descendu sur la terre jusque dans nos coeurs Célébrons Noël grâce à la Pentecôte
« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements, et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure près de vous et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez parce que moi je vis, et que, vous aussi, vous vivrez. En ce jour-là, vous connaîtrez que moi, je suis en mon Père, vous en moi, et moi en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. Celui qui m’aime sera aimé de mon Père, moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui. »
Jean 14.15-21
Bien-aimés en Jésus-Christ,
Dans l’histoire de l’Église, ce texte dans Jean 14 n’a pas probablement pas été choisi très souvent pour une prédication de Noël. Serais-je même le premier à le faire? Je n’en sais rien. En tout cas, si vous pensez que ce passage conviendrait mieux pour la fête de la Pentecôte, vous avez bien raison! Alors, pourquoi choisir ce texte pour Noël? Bien sûr parce que je suis rendu à ce passage dans ma série de prédications sur l’entretien de Jésus dans la chambre haute, mais ce serait bête de se limiter à ce genre de considération. En fait, c’est aussi parce qu’il est bon de comparer Noël et la Pentecôte. Nous verrons que les deux ensemble nous procurent de grandes richesses aujourd’hui.
À Noël, Dieu est venu dans le monde dans la personne de son Fils bien-aimé. Le ciel est descendu sur la terre! C’est formidable! La deuxième personne de la Trinité est venue nous visiter dans notre misère. À la Pentecôte, Dieu est encore venu dans le monde, cette fois-ci dans la personne du Saint-Esprit. Le ciel est encore descendu sur la terre! C’est formidable! La troisième personne de la Trinité est venue nous visiter, elle aussi, dans notre misère.
Oui, le Dieu saint est venu habiter parmi des hommes pécheurs! Et deux fois plutôt qu’une! En réalité, les deux événements sont étroitement unis. Noël et la Pentecôte sont deux pôles d’un même événement rédempteur. Si nous pouvons célébrer Noël, c’est grâce à la Pentecôte! Et si nous pouvons célébrer la Pentecôte, c’est grâce au premier Noël! Tout cela nous donne le bonheur de vivre dans la merveilleuse présence de Dieu. Oui, le ciel est descendu sur la terre jusque dans nos cœurs!
1. Nous avons besoin du ciel sur la terre⤒🔗
Le désir de voir le ciel sur la terre est enfoui dans le cœur de toute personne. Les hommes cherchent une présence divine, une puissance qui viendrait nous réconforter dans nos anxiétés. Depuis la rupture avec Dieu dans le jardin d’Éden, les hommes et les femmes aspirent à se reconnecter avec Dieu ou avec des forces spirituelles. On cherche un appui qui nous donnerait sécurité et stabilité dans ce monde inquiétant et agité. Ce désir se manifeste par toutes sortes d’idolâtries, loin du vrai Dieu.
Les mystiques, par exemple, cherchent le contact direct avec Dieu ou avec des forces secrètes. D’autres ont mis leur espoir dans des reliques. Une relique est un objet comme un morceau de bois de la crèche, un drap qui a servi à envelopper l’enfant Jésus, du lait de Marie. Et que sais-je encore? Si quelqu’un, autrefois, possédait une relique, il pensait recevoir la protection divine.
Aujourd’hui, les gens désirent encore le ciel sur terre, ou bien la terre connectée au ciel. Pour y arriver, beaucoup plongent dans les eaux boueuses de l’ésotérisme et de l’occultisme. Le voyage astral, par exemple, a pour but de faire sortir l’esprit du corps pour explorer librement l’espace. N’essayez jamais, c’est très dangereux! D’autres sont fascinés par des rêves et des visions. Même des chrétiens. C’est très surprenant! On a la Bible, mais on désire plus, on cherche au-delà de ce que Dieu nous a révélé dans sa Parole. On se dit que nos rêves nous semblent tellement vrais que Dieu doit sûrement nous parler.
Le cœur humain pécheur a soif d’un contact direct avec Dieu ou avec le surnaturel. Mais toutes ces choses — mysticisme, reliques, voyage astral, visions, rêves — ne mènent à rien. Toutes ces choses oublient Noël et la Pentecôte. Le ciel est déjà descendu sur la terre. Le Fils de Dieu est venu jusqu’à nous. L’Esprit de Dieu est venu même en nous! C’est le plus grand cadeau! Le Dieu trinitaire a donné à l’Église tout ce qu’il nous faut pour vivre la vraie richesse de la communion avec lui.
En Jean 14.8, Philippe demande : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Philippe est très inquiet. Jésus vient d’annoncer son départ. Dans quelques heures, Jésus ira mourir sur la croix. Après sa résurrection, il quittera cette terre pour retourner vers le Père. Le cœur des disciples est troublé. Alors, que font-ils? Ils cherchent un contact avec Dieu. Non pas au moyen d’une relique, d’un rêve ou d’une vision. Non, ils veulent la vraie chose. Ils veulent voir Dieu dans toute sa gloire dans l’espoir d’être apaisés. Mais la gloire de Dieu n’a rien d’apaisant. Si Dieu se montrait dans toute sa majesté, nous serions foudroyés. Il est saint, et moi, je suis pécheur. Jamais je ne pourrai vivre dans sa présence! Devant la sainteté de Dieu, le prophète Ésaïe s’est écrié : « Malheur à moi! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures! » (És 6.5).
Comment Jésus répond-il cette la demande de Philippe? Il dit d’abord au verset 9 : « Celui qui m’a vu a vu le Père. » Oui, à Noël, la Parole s’est faite chair, ce qui a permis à certains hommes de contempler la gloire de Dieu. L’apôtre Jean nous le dit dans son Évangile :
« La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jn 1.14).
Le même apôtre Jean, dans sa première lettre, dira :
« Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, […] nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ » (1 Jn 1.1-3).
Oui, vraiment! Le ciel sur terre! À Noël, Dieu s’est révélé en plénitude par son Fils. « Celui qui m’a vu a vu le Père. » Pourquoi chercher le contact avec Dieu ailleurs qu’en Jésus-Christ? Pourquoi chercher notre sécurité ou notre réconfort en dehors de lui? Nous avons toute la richesse de Dieu en Jésus-Christ. Il nous fait vivre en communion avec le Père, avec son Fils et avec ceux qui croient en lui.
2. Nous avons besoin du ciel dans nos cœurs←⤒🔗
Et pourtant, pour vivre cette communion, nous avons besoin de plus que Noël. Si nous avions seulement Noël, nous serions les plus malheureux. Nous serions encore dans nos péchés. Nous n’aurions pas la paix avec Dieu, nos cœurs seraient toujours troublés, et même desséchés. Les disciples ont vu de leurs yeux Dieu fait homme. Ils l’ont touché, ils lui ont parlé, ils ont mangé avec lui, ils ont vu ses miracles, ils ont entendu son enseignement, mais ils n’ont pas compris. Le ciel est venu sur terre, et pourtant, cela n’a pas suffi.
Dans la chambre haute, les disciples sont désemparés. Jésus vient d’annoncer son départ. Il doit les quitter, il doit d’abord se rendre à la croix, et ensuite, après sa résurrection, il doit remonter au ciel. Jésus les abandonnera-t-il comme des orphelins? À quoi sert Noël si le ciel n’est plus sur la terre aujourd’hui?
Personne en ce moment ne peut plus contempler Jésus-Christ, le Fils de Dieu, de ses yeux, n’est-ce pas? Il n’est plus là physiquement avec nous. Son corps ne peut pas être à deux endroits en même temps, il est au ciel et pas sur la terre. Dieu ne marche plus avec nous comme il a marché à Bethléem et à Nazareth. Alors, comment établir ce contact avec Dieu? Comment trouver la paix? Dans la chambre haute, Jésus sait très bien que nous avons besoin de plus que Noël. Il fait deux promesses à ses disciples. D’abord, il annonce son retour en gloire. « Je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jn 14.3). Oui, Jésus reviendra! Ce sera un jour terrible pour ceux qui ne l’aiment pas, et un jour magnifique pour son Église! Enfin, nous habiterons avec Dieu! Enfin le ciel et la terre seront réunis pour toujours! N’est-ce pas réconfortant? Nous avons la plus belle espérance qui soit!
Et pourtant, nous avons encore des angoisses. Dieu nous aurait-il abandonnés? Comment vivre en paix dans ce monde de souffrance? Serions-nous laissés à nous-mêmes pour résoudre nos problèmes? Non! Jésus annonce une autre venue, celle de la Pentecôte.
« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure près de vous et qu’il sera en vous » (Jn 14.16-17).
C’est vraiment formidable! Le ciel est encore descendu sur terre! Le ciel est même entré dans nos cœurs! Le Saint-Esprit habite en nous! Quel cadeau magnifique!
À Noël, le Père a envoyé son Fils sur terre, mais c’était temporaire. Jésus est remonté au ciel, dans sa gloire. Il n’est plus à nos côtés corporellement. Il ne marche plus sur cette terre poussiéreuse et corrompue, dans un environnement pollué par le péché. Mais grâce à la montée au ciel du Seigneur et grâce à son entrée dans son règne, à la Pentecôte, le Père et le Fils ont envoyé l’Esprit dans le cœur des croyants. « Il sera en vous. » Il sera éternellement avec vous! Cette présence est permanente! L’Esprit de Dieu ne nous quittera jamais. Jésus nous a promis un autre Consolateur, un autre Paraclet. Qu’est-ce que cela veut dire? Cela veut dire que l’Esprit Saint nous donne tout ce que Jésus est venu faire pour nous. Son amour qu’il nous a démontré à la croix est déversé dans nos cœurs par son Esprit.
Le mot Paraclet est tellement riche qu’il n’existe aucun mot en français capable d’exprimer toute sa richesse. Paraclet signifie quelqu’un qui marche à nos côtés. Un avocat, par exemple, se tient à nos côtés quand il faut se présenter au tribunal. Un avocat nous représente et plaide notre cause devant le juge. Jésus-Christ est notre Paraclet, il est notre Avocat auprès du Père (1 Jn 2.1). Si nous péchons, nous pouvons être certains que notre Avocat prie pour nous, il intercède en notre faveur sur la base de son sacrifice expiatoire pour nos péchés. Il demande au Père de nous pardonner à cause de son sacrifice sur la croix. Confessons simplement nos péchés, et il nous pardonnera généreusement!
L’Esprit Saint, à son tour, est Paraclet à nos côtés, il plaide la cause de Dieu dans nos cœurs, il nous convainc de nos péchés, il nous assure de son pardon en Jésus-Christ, il nous éclaire par la vérité de l’Évangile. Il nous procure sa paix qui surpasse toute compréhension. L’Esprit n’est pas seulement un avocat, il est un ami à nos côtés pour nous aider. Un ami nous comprend, notre réconforte, nous aide, nous appuie, nous encourage. L’Esprit Saint fait tout cela. Il est l’Esprit Consolateur et Consolidateur. Il nous réconforte et nous fortifie. Oui, le ciel est réellement venu sur terre, jusque dans nos cœurs!
À Noël, la Parole s’est faite chair. Les disciples ont contemplé sa gloire. C’est formidable! Et pourtant, Jésus n’a pas toujours été bien accueilli. Il a même été rejeté. Le cœur humain est très lent à reconnaître le ciel descendu sur terre. À la Pentecôte, personne n’a vu le Saint-Esprit. On a vu des langues de feu, mais l’Esprit de Dieu est resté invisible. Aujourd’hui encore, les gens ne voient pas l’Esprit de Dieu dans l’Église ni dans nos cœurs. Le ciel sur terre passe inaperçu aux yeux du monde. Le ciel sur terre est méprisé par le monde. Jésus le dit dans notre histoire : « le monde ne peut pas recevoir l’Esprit de vérité parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas » (Jn 14.17). Mais pour les croyants, c’est différent. Nous ne voyons pas L’Esprit de nos yeux, mais nous connaissons l’Esprit. « Mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure près de vous et qu’il sera en vous » (Jn 14.17).
3. Nous en avons besoin aujourd’hui←⤒🔗
Le ciel est-il disparu de la terre? Sommes-nous laissés à nous-mêmes, sans réconfort dans ce monde tumultueux? Pas du tout! Jésus ne nous abandonne pas! « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous » (Jn 14.18). Jésus n’est plus sur la terre dans sa nature humaine, mais « par sa divinité, sa majesté, sa grâce et son Esprit, il ne s’éloigne jamais de nous » (Catéchisme de Heidelberg, R 47). Celui dont nous célébrons la naissance est ici, avec nous, aujourd’hui, il est présent par son Esprit!
« Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez parce que moi je vis, et que, vous aussi, vous vivrez » (Jn 14.19).
Le monde ne voit plus le Jésus de la crèche. Et pourtant, nous qui croyons en lui, nous le voyons avec les yeux de la foi. Pourquoi? Parce qu’il est vivant et que, grâce à sa puissance vivifiante, nous sommes vivants, nous aussi. Il nous a fait passer de la mort à la vie. Nous avons reçu la vie nouvelle qu’il nous donne par son Esprit.
Chers frères et sœurs, s’il n’y avait pas eu la Pentecôte, Noël ne voudrait rien dire. Nous ne serions même pas ici pour célébrer Noël! Il n’y aurait même pas d’Église! C’est la Pentecôte qui nous permet de nous réjouir à Noël. Mais s’il n’y avait pas eu le premier Noël, il n’y aurait pas eu non plus de Pentecôte. Nous serions encore dans nos péchés. L’Esprit Saint déversé dans nos cœurs par le Christ mort et ressuscité victorieux nous amène à célébrer la gloire du Fils de Dieu venu à Noël. Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est parce que le ciel est descendu sur la terre, d’abord à Bethléem, et ensuite dans nos cœurs.
Pendant qu’il était sur terre, jusqu’à la croix maudite à cause de la dette de nos péchés, Jésus nous a mérité notre salut éternel. Et maintenant qu’il est au ciel, il nous envoie son Esprit pour nous donner son salut. Il déverse en nous l’amour de Dieu, il nous fait vivre en communion avec Dieu grâce à Jésus-Christ. « En ce jour-là, vous connaîtrez que moi, je suis en mon Père, vous en moi, et moi en vous » (Jn 14.20). Oui, nous avons le ciel dans nos cœurs! Que c’est grand et que c’est beau! Le Père et le Fils sont éternellement unis dans un même amour. De même, le Fils est étroitement uni à nous par la foi. Jésus-Christ est venu habiter dans nos cœurs par son Saint-Esprit. N’est-ce pas merveilleux? Réjouissons-nous de cette communion riche et bénie! Ce cadeau suffit pleinement à combler nos cœurs!
Avons-nous besoin de mysticisme? Ou des reliques? Faut-il essayer le voyage astral? Ou espérer des rêves ou des visions pour nous mettre en contact avec Dieu? Pas du tout! Nous avons toute la richesse dont nous avons besoin dans sa Parole et par son Esprit. Nous avons tout pleinement en Jésus-Christ, la communion avec Dieu, le Père, par son Esprit Saint.
4. Le ciel dans nos cœurs nous transforme←⤒🔗
Qu’est-ce que cela change d’avoir le ciel dans nos cœurs? Cela ne peut pas faire autrement que de produire de grands changements dans nos vies. La communion avec Dieu nous transforme. L’Esprit Saint dans nos cœurs produit du fruit! Dieu nous a tant aimés qu’il a donné son Fils et son Esprit. Alors, nous l’aimerons en retour! Mais comment l’aimer? Comment lui montrer notre amour? On dit parfois qu’il existe plusieurs « langages de l’amour ». Nous pourrions exprimer de plusieurs façons notre amour à notre épouse ou à notre mari, à nos enfants ou à nos parents. De quelle manière Dieu veut-il que nous exprimions nous amour pour lui? Jésus nous le dit. Notre passage commence et finit sur la même note :
« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements »(Jn 14.15).
« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. Celui qui m’aime sera aimé de mon Père, moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui » (Jn 14.21).
Le langage par excellence de notre amour pour Dieu consiste à garder ses commandements. De quelle façon? Par nos paroles, en lui disant que nous l’aimons, en chantant ses louanges, en priant notre Dieu, comme nous faisons ensemble aujourd’hui. Mais les paroles peuvent rester vides. Il nous faut aussi le démontrer par des actions concrètes. Nous gardons ses commandements par nos actions. Ses commandements incluent ses commandements éthiques, le comportement qu’il nous demande d’avoir dans les dix commandements, par exemple. Si nous l’aimons, nous vivrons dans l’obéissance joyeuse à sa Parole. Ses commandements incluent également ses enseignements doctrinaux, tout ce qu’il nous dit qu’il a fait et tout qu’il nous demande de croire.
Jésus vient de dire au verset 1 : « Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » Cette parole aussi est un commandement à garder : ne pas nous inquiéter, avoir le cœur en paix. Nous allons démontrer notre amour pour Dieu en recevant par la foi toutes les bonnes raisons qu’il nous donne d’avoir le cœur paisible. Oui, nos cœurs sont apaisés parce que le ciel est venu sur terre. Le Fils de Dieu s’est fait homme, il est venu habiter sur terre. Il est remonté au ciel, il reviendra un jour nous prendre avec lui. En attendant, il ne nous a pas abandonnés. Il est venu habiter dans nos cœurs par son Esprit. Noël et Pentecôte ensemble!
Joie pour le monde! Joie dans nos cœurs! Paix sur la terre aux hommes qu’il agrée! Paix dans nos cœurs par son Saint-Esprit! Dieu nous a tant aimés qu’il nous a donné son Fils et son Esprit pour qu’à notre tour, nous l’aimions en retour. Avons-nous besoin de mystique? De reliques? De rêves ou de visions? Non! Montrons-lui notre amour en gardant ses commandements. Vivons à sa lumière, dans sa joie et sa paix. Car le ciel est descendu sur la terre, il est même venu habiter dans nos cœurs! Joyeux Noël par le Saint-Esprit! Amen.